Kylian.
Montmaur, Chambre du Vicomte.
Une chambre richement decorée, une cheminée qui est la seule lumière de la pièce, quelques peaux d'animaux posées à meme le sol, des vetements éparpillés un peu partout. Deux corps doucement se donnant l'un a l'autre dans de legers soupirs. Le debut de l'amour, debut d'un acte tout en douceur, tout en tendresse. Deux pairs démeraude trouvant reflet l'un dans l'autre. Les choses changeaient. La Flamme retrouvait puissance en ses Tenebres depuis trois jours et nuits entières ou ils n'etaient sortis de la pièce . Trois jours et nuits ou les deux ne pensaient qu'a eux et à leurs desirs qui se devoilaient de jour en jour
Montmaur trois jours plus tot.
Silencieux, Voilà ce qui pouvait au mieux resumer le voyage depuis Dijon. Le Vicomte ne bougeait pas, le regard perdu sur ce paysage qui defilait a la fenetre du carosse frappés aux armes de son domaine. Les dernières semaines qui sétaient écoulées avaient été vraiment penibles pour lui qui etait dejà fatigué de plusieurs mois de campagne militaire. Entre la découverte de sa relation avec Marie par sa Mère a un moment plutot intime, La révélation d'un frère qui fréquentait et qui lui refusait d'etre ce qu'il avait toujours été, un frère et un père pour lui, et enfin le summum, la revelation d'une Mère.. et nombreuses disputes qui en avait suivi.
Epuisé , il avait fait amende honorable, c'etait un peu reconcillié avec les siens, pensant un peu fort, ", débrouillez vous, je ne me mele plus de rien," puis avait quitté la capitale bourguignonne . Ce voyage il ne le faisait pas seul, puisqu'il etait avec sa belle rousse qui le suivait et le soutenait quoiqu'il puisse dire ou faire. Elle lui avait prouvé ces derniers temps qu'elle etait et serait toujours un soutien infaillible. Le couple se rendait a Montmaur, le seul havre qui lui restait maintenant.
En parlant de sa belle, le seul mouvement qu'il s'octroyait, etait de tenir sa fine main dans la sienne. Marie, son pilier, son air pur, la seule pour le moment qui lui restait fidèle et qui tenait compte de son avis, sans le juger. La seule aussi qui reussissait, par quel miracle nul le ne savait, à temperer le caractère volcanique du Deschenaux qui explosait de temps en temps. Quelques mots de Marie, et il devenait un vrai petit ourson . Pourtant malgré la fatigue qui le tenaillait, il se détendait au fur et a mesure que le carrosse filait vers son chez lui. Il se réveillait, jouait avec les doigts de la belle, lui volait quelques baisers et enfin a la lisière d'un bois
On entre dans mes terres.
Dans tes terres bientot mon Amour? Oui il aurait pu le lui dire, ce n'etait pas un secret, il lui avait dit de but en blanc, il l'epouserait , il lui ferait moult marmailles et elle le savait. De plus en plus l'espoir d'une vie de famille simmisçait en lui. De Plus en plus, il en revait, et ferait tout pour que ce reve soit realité. Ne restait plus qu'a trouver le moment pour que ce soit .. officiel . et surtout les mots. Ce sont d'autres mots qui sortaient naturellement en lui montrant le Castel au lointain que l'on pouvait entrapercevoir, puis la fine rivière qui coulait avec calme a travers les champs enneigés des villageois et la foret abondante ;Plus au loin une source d'eau chaude dont une legere fumée s'echappait, les vignes du domaine qui permettaient un cru de très bonne qualité. C'etait la son Domaine qu'il ne voyait que trop peu a son gout.
Le castel se faisait de plus en plus proche, les détails commençaient a apparaitre, La grandeur et la résistance du batiment, les drapeaux aux armes du Domaine flottaient dans le vent, les herses levées, les gardes attendant l'arrivée du couple Vicomtal, et dans la cour le personnel aligné , et qui malgrè le froid , ne bougeait pas. Enfin les voici entrant dans la cour meme/ La main de Marie fut saisie, un regard tendre a son encontre, puis un baiser lui fut volé avant que la porte du carrosse ne soit ouverte.
Et alors qu'il s'attendait a voir le vieil Alfred l'accueillir, ce fut l'une des soubrettes du domaine qui se fendit d'une reverence.
- Monseigneur soyez le bienvenu. Monsieur Alfred m'a demandé de vous accueillir si il n'etait pas revenu
Voyant que la jeune demoiselle tremblait , de peur? Pourtant il lui faisait son plus beau sourire hein.. Il la fit se relever
- Merci jeune fille, Voici Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard , la future maîtresse des lieux.
Les choses etaient dites, et cela voulait dire, occupez vous d'elle comme de moi, et tout ira bien.
-OU se trouve Alfred? Il n'est pas malade j'espère?
- Oh Non Monseigneur, il est au village, il y a eu quelques .. soucis
-Soucis?
- Oui.. quelques attaques et les villageois semblent en colère
- D'accord, faites preparer ma monture, je vais aller le rejoindre. Marie.. tu te joins a moi ou prefère tu te reposer un moment?
Tendres regards à nouveau sur la Rousse de sa Vie.
_________________
Une chambre richement decorée, une cheminée qui est la seule lumière de la pièce, quelques peaux d'animaux posées à meme le sol, des vetements éparpillés un peu partout. Deux corps doucement se donnant l'un a l'autre dans de legers soupirs. Le debut de l'amour, debut d'un acte tout en douceur, tout en tendresse. Deux pairs démeraude trouvant reflet l'un dans l'autre. Les choses changeaient. La Flamme retrouvait puissance en ses Tenebres depuis trois jours et nuits entières ou ils n'etaient sortis de la pièce . Trois jours et nuits ou les deux ne pensaient qu'a eux et à leurs desirs qui se devoilaient de jour en jour
Montmaur trois jours plus tot.
Silencieux, Voilà ce qui pouvait au mieux resumer le voyage depuis Dijon. Le Vicomte ne bougeait pas, le regard perdu sur ce paysage qui defilait a la fenetre du carosse frappés aux armes de son domaine. Les dernières semaines qui sétaient écoulées avaient été vraiment penibles pour lui qui etait dejà fatigué de plusieurs mois de campagne militaire. Entre la découverte de sa relation avec Marie par sa Mère a un moment plutot intime, La révélation d'un frère qui fréquentait et qui lui refusait d'etre ce qu'il avait toujours été, un frère et un père pour lui, et enfin le summum, la revelation d'une Mère.. et nombreuses disputes qui en avait suivi.
Epuisé , il avait fait amende honorable, c'etait un peu reconcillié avec les siens, pensant un peu fort, ", débrouillez vous, je ne me mele plus de rien," puis avait quitté la capitale bourguignonne . Ce voyage il ne le faisait pas seul, puisqu'il etait avec sa belle rousse qui le suivait et le soutenait quoiqu'il puisse dire ou faire. Elle lui avait prouvé ces derniers temps qu'elle etait et serait toujours un soutien infaillible. Le couple se rendait a Montmaur, le seul havre qui lui restait maintenant.
En parlant de sa belle, le seul mouvement qu'il s'octroyait, etait de tenir sa fine main dans la sienne. Marie, son pilier, son air pur, la seule pour le moment qui lui restait fidèle et qui tenait compte de son avis, sans le juger. La seule aussi qui reussissait, par quel miracle nul le ne savait, à temperer le caractère volcanique du Deschenaux qui explosait de temps en temps. Quelques mots de Marie, et il devenait un vrai petit ourson . Pourtant malgré la fatigue qui le tenaillait, il se détendait au fur et a mesure que le carrosse filait vers son chez lui. Il se réveillait, jouait avec les doigts de la belle, lui volait quelques baisers et enfin a la lisière d'un bois
On entre dans mes terres.
Dans tes terres bientot mon Amour? Oui il aurait pu le lui dire, ce n'etait pas un secret, il lui avait dit de but en blanc, il l'epouserait , il lui ferait moult marmailles et elle le savait. De plus en plus l'espoir d'une vie de famille simmisçait en lui. De Plus en plus, il en revait, et ferait tout pour que ce reve soit realité. Ne restait plus qu'a trouver le moment pour que ce soit .. officiel . et surtout les mots. Ce sont d'autres mots qui sortaient naturellement en lui montrant le Castel au lointain que l'on pouvait entrapercevoir, puis la fine rivière qui coulait avec calme a travers les champs enneigés des villageois et la foret abondante ;Plus au loin une source d'eau chaude dont une legere fumée s'echappait, les vignes du domaine qui permettaient un cru de très bonne qualité. C'etait la son Domaine qu'il ne voyait que trop peu a son gout.
Le castel se faisait de plus en plus proche, les détails commençaient a apparaitre, La grandeur et la résistance du batiment, les drapeaux aux armes du Domaine flottaient dans le vent, les herses levées, les gardes attendant l'arrivée du couple Vicomtal, et dans la cour le personnel aligné , et qui malgrè le froid , ne bougeait pas. Enfin les voici entrant dans la cour meme/ La main de Marie fut saisie, un regard tendre a son encontre, puis un baiser lui fut volé avant que la porte du carrosse ne soit ouverte.
Et alors qu'il s'attendait a voir le vieil Alfred l'accueillir, ce fut l'une des soubrettes du domaine qui se fendit d'une reverence.
- Monseigneur soyez le bienvenu. Monsieur Alfred m'a demandé de vous accueillir si il n'etait pas revenu
Voyant que la jeune demoiselle tremblait , de peur? Pourtant il lui faisait son plus beau sourire hein.. Il la fit se relever
- Merci jeune fille, Voici Marie-Amélya d'Elicahre-Kierkegaard , la future maîtresse des lieux.
Les choses etaient dites, et cela voulait dire, occupez vous d'elle comme de moi, et tout ira bien.
-OU se trouve Alfred? Il n'est pas malade j'espère?
- Oh Non Monseigneur, il est au village, il y a eu quelques .. soucis
-Soucis?
- Oui.. quelques attaques et les villageois semblent en colère
- D'accord, faites preparer ma monture, je vais aller le rejoindre. Marie.. tu te joins a moi ou prefère tu te reposer un moment?
Tendres regards à nouveau sur la Rousse de sa Vie.
_________________