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[RP] (ouvert) Le Glossaire des mots obscurs et nécessaires

Simeon.got
Depuis quelques jours, le recteur croulait sous un avalanche de mots plus obscurs les-uns que les-autres, il allait jusqu'à se demander si la maladie, dont il avait été victime, ne lui avait pas fait perdre son latin.

Le moine était déjà très invalidé par son défaut de prononciation et voilà qu'il était parfois bien incapable de donner un sens à toute une série de vocables, il allait donc lui falloir faire quelques recherches approfondies sur le sujet.

C'est muni de sa plume et de ses parchemins que notre recteur rebondi passa un bon moment dans la bibliothèque de l'université mais après avoir retourné de nombreux recueils et autres glossaires, il était tout aussi bredouille qu'à son arrivée. Le pauvre n'avait pas la moindre piste, pas une miette à se mettre sous la dent et pour un homme aussi gourmand que notre recteur, il y avait de quoi lui donner un prétexte supplémentaire à exprimer sa mauvaise humeur.

Ne sachant à quel saint se vouer et dans cette affaire, il n'imaginait faire appel à Sainte-Boulasse, le recteur ne put que tout mettre en oeuvre pour se creuser les méninges, qui donc allait-il prier? S'il était un écrit que tout le monde pouvait consulter, c'était bien le dogme aristotélicien. Notre Moine était convaincu qu'à défaut de grives on mange des merles, tout résidait dans l'art d'accommoder l'oiseau...Il s'enquit donc de plus approprié des Saints, celui par qui il aurait peut-être la révélation s'il savait y mettre les formes et question formes, le moine n'était pas en reste.

Euréka! notre moine replet trouva son salut dans le livre des vertus, Saint-Loyats serait son favori , celui grâce à qui il constituerait une référence en la matière, un glossaire des mots obscurs et nécessaires.

Le Frère toque se mit donc à prier et l'idée finit par fuser dans sa caboche,;

Il y avait un moyen imparable, appeler le commun des mortels à participer à l'élaboration du glossaire...

Le moine grassouillet n'était jamais dépourvu de tonneaux, pour un moine brasseur il n'aurait plus manqué que ça, il se hissa dessus et harangua la foule:


Oyez, oyez, Artésiens, Artésiennes,

J'chuis l'Recteur et j'ai b'soin d'vos lumières!

Vous chouhaitez laicher vot'nom à la pochtérité? z'avez envie d'faire connaître vos exprechions les plus courantes, chelles qu'vous dites à longueur de journées et qu'vous êtes cheuls à comprendre?

Ben ch'est maint'nant qu'vous pouvez l'faire! Y a d'quoi écrire et donner vot'verchion ichi, dans ch'recueil qui d'viendra un glochaire!

Voichi pour l'exemple:




C comme "coquenage": le coquenage est une mixture indéfinissable. Au départ elle était préparée avec des'oeufs. Ce mot était utilisé par les marins, de coque, bateau et de nage du latin "navigare" par extension naviguer. Au fil du temps, ce sont les cuistots qui se sont appropriés le mot, ils décrétèrent que l'oeuf qu'on plonge dans l'eau bouillante s'appelle un oeuf à la coque s'il est entouré de sa coquille et un oeuf à la nage s'il est sans sa coquille. Malheureusement, trop souvent l'oeuf à la nage avait tendance à se déstructurer au contact de l'eau et ça ne donnait pas le résultat escompté. C'est ainsi qu' il finissait dans diverses préparations afin d'éviter le gaspillage, d'où le mot coquenage.


Table des matières:

A

Absurde (Eulaly_de_baylaucq)
Arballète (Irella)

B

Blontitude (Simeon.Got)
Bourrin (Chevalier_Bayard)

C

Censeur (Belphegor)
Champi (Dagoon)
Choukapdbra (Eulaly_de_baylaucq)
Cliquet (Simeon.Got)
Consacré (Belphegor)
Conservatisme (Adso)
Coquenage (Simeon.Got)
Couiner (Chevalier_Bayard)

D

Débloquer (Simeon.Got)

E

Energumène-Pétrisseur-Opérationnel ou EPO (Simeon.Got)

F

FAQ ou foire aux quiches (Irella)
Flipper (Simeon.Got)
Fortifiant (Irella)

G

Glossitude (Simeon.Got)


H

Hickonoclasse (Simeon.Got)
Horripiler (Vidara)

I

In Gratebus (Simeon.Got)

J

K

Kinder (Chany)

L

M

Marmiton (Simeon.Got)
Méninges (Simeon.Got)

N

Nain (William_Zola)
Nycthémère (Irella)

O

P

Passoire (Eulaly_de_Baylaucq)
Plombe (Simeon.Got)
Psychorigide (Simeon.Got)

Q

R

Ratiche (Irella)

S

Spatio-temporel (Simeon.Got)

T

Tequila boum boum (Simeon.Got)
Token (Simeon.Got)
Toubib (Simeon.Got)

U

V

W

X

Y

Z


Mis en gargote à la demande de l'auteur.
Sincères hydratations,
Aloe_vera


Mise de la balise du titre aux normes
{Lin_corruptible}

_________________
--Pere_casse_croute


G comme "Glossitude" on trouve une origine latine à ce mot, il viendrait de "glossa" langue. Dans le sens littéral du mot, la "Glossitude" revient à dire "utiliser sa langue" en d'autres termes, parler dans sa langue maternelle. Au fur et à mesure de l'évolution ce mot est devenu l'apanage du peuple, la référence au langage ayant été bannie au profit de l'organe. La "glossitude" se retrouve surtout chez les femmes de petite vertu qui souhaitent racoler les hommes. La femme se mouille les lèvres avec la langue pour les faire briller, on dit alors qu'elle "fixe le glosse" dans l'espoir de se faire accoster. L'homme qui sera attiré, imaginera une tout autre façon de pratiquer ladite "glossitude" quand il emmènera la coursière pour la faire grimper au septième ciel.
Vidara
Vidara y affiche son mot qu'il aime bien utiliser de temps en temps, il espérait en trouver d'autres et de les partager ici



Horripiler: Du latin'' horripilare '' qui veut dire hérisser le poil . Horripile est un verbe .En synonyme nous pouvons employer le mot taper sur les nerfs ou encore agacer, asticoter, crisper, énerver, exaspérer .Exemple de phrase avec ce mot :Tu m’horripiles quand tu fais des manières !

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Simeon.got
Petite précision, le glossaire sert surtout à faire travailler notre imagination. Malgré que la définition soit trop semblable à celle qu'on trouve dans le dictionnaire, je ne fais pas supprimer le mot "horripiler"de "Vidara" parce que j'apprécie sa participation mais veillez à respecter le but de ce topic! Merci d'avance!




S comme "spatio-temporel" : Moment d'égarement passager qui vous fait perdre le notion de valeur, de temps et d'espace, autrement dit "vous déconnectez".

Ce mot est composé de deux vocables parce que les lettrés n'ont pas réussi à s'accorder sur sa définition.

La théologique: Spatio du latin "spatium", espace : Ce trouble passager serait dû à une mise à jour du capital "péché" par le Tout-Haut, il serait revu à la hausse ou à la baisse par rapport au comportement des humains. Si à ce jour, les théologiens les plus érudits sont en mesure d'affirmer que les humains se destinent à vivre sur le soleil ou sur la lune, il ne peuvent en aucun cas prédire quelle sera leur destination finale précise.

La scientifique: Temporel du latin "tempus" couper: Selon les scientifiques si l'abnégation est honorable, il n'en reste pas moins que l'être humain doit être capable de se limiter pour se préserver, son équilibre en dépend.
Un remède infaillible a été découvert. Il consiste à se procurer une souris apprivoisée à laquelle vous donnerez un nom du genre"Mozzie" ou "Chromie" qui se mettra à chicoter quand ce sera le moment de vous mettre en pause, la récompense fromagère est vivement recommandée!

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Belphegor


C comme Consacré.

Attention, en fonction de la prononciation la définition n'est pas la même.

Dans le cas où l'on prononce le mot rapidement :
Action se donner corps et âme au travail.
Par exemple : "Pour bien faire les choses, il faut y consacré du temps"

Dans le cas où l'on prend le temps de dissocier les syllabes :
Terme désignant les hauts responsable de l'Eglise. Surtout ceux planqué derrière leur bureau.
Par exemple : "Le Pape est un Consacré."
Simeon.got


M comme « méninges » Ce mot trouve son origine à Rouen en Normandie il est la contraction du mot « mène » et de mot « linge ». Pour l'anecdote, Pie-mère, une bavarde impénitente et dure-mère, une mégère inflexible, étaient deux vierges lavandières qui vivaient ensemble. Les deux femmes étaient connues pour ne pas être portée sur la gent masculine et lorsqu'elles battaient le linge avec un battoir en bois afin de l'essorer, la plus acariâtre ne cachait pas qu'elle s'imaginait le faire sur la tête d'un homme. Les commérages allaient bon train et quand les villageois voyaient passer les laveuses, on chuchotait sur leur passage d'un air effrayé « elles mènent le linge » ce qui sous entendait « elles vont faire de la tête pressée de bonhomme ». l'évolution a fait le reste, « elles mènent le linge » a fini par devenir « méninges » ou « tête » et par extension, cerveau .

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Chevalier_bayard



C comme "couiner": cri de détresse ou de douleur du canard. Tout le monde sait que le canard fait "coin coin", c'est son cri. Mais quand il souffre, il monte dans les aigus et il couine. Cette expression est apparue en France, en Artois, lorsqu'un Comte, lors de son sacre, souffla par erreur dans le fion d'un canard. Le cri que poussa la pauvre bête (pas le Comte, hein, le canard), donna son origine à l'expression couiner.

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Eulaly_de_baylaucq


A comme Absurde : adjectif dont l'étymologie est composée du latin ab-, qui signifie l'éloignement, la séparation, et du latin "surditas" évoquant la surdité.
Se dit donc d'une personne à l'ouïe fine.

Exemple : Grand-Jean était absurde, il entendait tomber une quenouille à l'autre bout du village.

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Simeon.got


F comme flipper : De« Filip » prénom flamand ayant la même étymologie que Philippe et de « peur » dérivé du mot latin « pavere » être saisi d'épouvante, craindre. Les mots tirent couramment leurs origines dans la contraction de vocables et c'est bien souvent après des événements marquants qu'ils apparaissent. C'est lors des matines de Bruges en 1302, que ces mots résonnaient parmi les insurgés flamands armés qui étaient prêts à attaquer les garnisons françaises de la ville. Etant donné qu'ils étaient loin d'en mener large, ils s’encourageaient l'un l'autre en répétant mi flamand, mi françois « filip pas peur » ce qui témoignait de leur angoisse légitime sachant que Philippe IV Le Bel n'était pas connu pour sa tendresse et que son dauphin était déjà pourvu du même prénom. Le mot « flipper » a comme tant d'autres suivi cette tendance. Si vous faites "flipper" quelqu'un c'est qu'il éprouve une appréhension.

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William_zola


N comme Nain.

Nain est le diminutif de Nain Porte Quoi.

Personnage célèbre de Cambrai. Personne ne connait exactement son origine, son histoire, ni s'il a vraiment existé. Tout ce que l'on sait de ce personnage mythique est qu'il a fait des émules. On en trouve toujours à vadrouiller sur le Comté Artésien, notamment sur Cambrai et sur la seigneurie de Flobecq.

Dans le même ordre d'idée, on ne sait pas trop pourquoi mais depuis son passage, on entend souvent les gens s'interpeler de Nain : " Espèce de Nain !", "C'est Nain Possible", "C'est In Nain Dmissible !" Voir même il parait que des fanatiques ont créer le FLNJ, Front de Libération des Nains de Jardin, et d'autres se font appeler les bourrins et leur chef est connu sous le pseudonyme "Roi des Nains".

Les penseur de ce siècle étudient toujours la question pour définir si ce personnage célèbre fut réel ou s'il est né de l'imaginaire collectif. Elle reste sans réponse à la date de la parution de cet article.

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Irella


F comme fortifiant: formé à partir de l'adjectif latin, fortis qui signifie force, courage et du nom tif de langue moderne qui signifie cheveu.

Origine de son passage dans le langage courant: Depuis la nuit des temps, alors que pour la femme, le cheveu est considéré comme un symbole de séduction, pour l'homme c'est un symbole de force.
Ainsi l'histoire de Samson* est édifiante a cet égard. Comme chacun sait, il tirait sa force prodigieuse de l'opulence de sa chevelure. Si on lui fait dire: "Si on me rasait, alors ma force se retirerait de moi, je perdrais ma vigueur et je deviendrais comme tous les hommes" , de récentes découvertes attestent que ses paroles véritables furent: "On va m'couper les tifs à ras ?" Ce que la perfide Dalila fit. Il perdit ses forces et fut réduit en esclavage. Cependant au fur et à mesure que ses tifs repoussèrent, il recouvrit sa force légendaire et gagna son combat contre les Philistins.


De nos jours, quelqu'un qui annonce qu'il a pris un fortifiant n'est pas à défier en lice, ce sera à coup sûr le gagnant.

*jeune héros du livre de contes que les anciens lisiaent au coin du feu: La Bible
.

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Adso


C comme conservatisme: vient de la même racine que la conservation, vertu devant être cultivée, comme chacun l'apprend lors de sa pastorale :

Citation:
La conservation, qui consiste à œuvrer à sa survie. La conservation est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. En d'autres mots, la conservation est la faculté de se contenter de que ce que l'on a besoin. Le contraire de la conservation est la gourmandise, qui consiste à n'être jamais satisfait de ce que l'on a, à toujours vouloir plus, ce qui ne peut que pénaliser les autres qui vont venir à manquer. La gourmandise se résume à l'abus de plaisir.

Quelqu'un de conservateur est donc quelqu'un qui refuse les illusions des promesses de changement pour de soi-disant améliorations, et qui se satisfait de l'ordre des choses, tout ceci afin de préserver sa propre survie. L'ordre établi étant déjà parfait, tout changement ne ferait en effet que rapprocher l'humanité de la Fin des Temps.

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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique


Simeon.got
Depuis quelques jours, le recteur n'avait plus qu'une idée en tête, étoffer son glossaire et si ce n'était pas pour accomplir sa charge de recteur, il aurait passé des heures dans la bibliothèque comme un rat.

Malheureusement, malgré ses nombreuses recherches, il n'avait pas trouvé de quoi livrer à son recueil et ça l'avait rudement contrarié.

Non content de son échec, il s'était tout à coup souvenu de son héritage, les nombreux documents de feu son mentor, Monseigneur Honoré!

A peine fut-il rentré chez lui qu'il était allé chercher le coffre qui contenait toute la paperasse et des sermons en pagaille il y en a avait. Soudain, il tomba sur une drôle de note, ça concernait une société secrète que Monseigneur avait dû côtoyer.

Ca sembla étrange au moine de découvrir que le prélat avait pu lui cacher ça mais il approfondirait la réflexion à ce sujet plus tard, pour l'instant il allait falloir rédiger une définition pour son glossaire à partir des écrits d'Honoré.saint_cyr.

Encore un obstacle à surmonter et vu l'avancement de la nuit, s'il allait réveiller son ermite de scribe public, il risquait de se faire remballer aussi sec!

Le moine attendit donc les aurores pour aller faire tomber son scribe du lit, il lui mit la pression afin qu'il se mettre rapidement à sa table, il lui tendit la plume et lui intima de lui pondre un texte bien ficelé.

L'écrivain public était un être que plus rien n'étonnait, il n'ouvrit pas la bouche, il bâilla pour s'oxygéner, lut la note et laissa sa plume courir sur le vélin.

En trois coups de cuillère à pot le texte fut transcrit, il le donna à Marmiton et alla se recoucher en demandant à Sa Sainteté^^:


Claquez bien la porte!

Le recteur trouva le résultat probant:



E Comme Énergumène-Pétrisseur-Opérationnelle dict EPO. le premier mot de ce nom composé définit bien le connotation que l'on doit percevoir, il est issu du grec "energoúmenon", dérivé du verbe « energéô » « influencer » ou sous influence.
Cependant, on en sait peu sur cet EPO, ci ce n'est qu'il est le membre d'une société secrète qui enseignerait un Esotérisme Progressiste Organique ayant un rapport avec la médecine, un mission vraisemblablement para-médicale.
Il est une rumeur que le mouvement émergeant serait le plus actif le long des côtes flamandes et ce serait d'ailleurs une anglo-flamande qui en serait la grande prêtresse. Une certaine clothilde.
Les membres recrutés seraient pour la plupart des hommes, anciens artisans boulangers reconvertis pour la cause. Toujours selon la rumeur, ce serait leur art dans le pétrissage de la pâte qui déterminerait ce choix.
Jusqu'à ce jour, il est pratiquement impossible de déceler le moindre signe distinctif chez un membre de l'EPO. Toutefois, selon certaines sources, ils sont plus accessibles dans les environs des frontières ou le long des quais portuaires et la seule façon de savoir si vous êtes face à un EPO est de lui faire baisser sa braie. Il vous montrera sa fiole contenant un élixir dont la composition est totalement inconnue, qu'il porte alentour se sa taille. Il ne faudra tout de même pas vous attendre à ce qu'il se déculotte pour vos beaux yeux.

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Chevalier_bayard



B comme Bourrin: Groupe de guerriers mythiques, protecteurs des traditions cambrésiennes et du comté artésien. Réalité ou légende, il est néanmoins certains que les textes d'époque leur imputèrent certains coups de force et d'éclat tant aux frontières de leur comté qu'en terre royale, et même hors Royaume de France. Admirés ou détestés, craints ou moqués, leur courage, leur loyauté, leur ardeur au combat ainsi que leur célèbre 'pelle cambrésienne' au goût de maroille reste vivace dans les contes du Nord de la France.

Leur technique de combat particulière, foncer dans le tas en beuglant et en massacrant tout ce qui passe, avec ardeur et force, a sans doute donné le sens à l'adjectif 'bourrin' : qui fonce dans le tas. Adjectif sans aucune connotation négative au départ, surtout en Artois, le sens glissa vers le péjoratif, sans doute sous impulsion de l'université de Paris.

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Irella


R comme ratiche :

Origine latine lointaine et douteuse: v. ratissare, ôter, emporter, en raclant, la surface de quelque chose ou ce qui s'y est attaché.

Étymologie probable: Proviendrait de "gastieax ratiz" à proprement parlé "gâteaux faits avec des raclures de pâte", recette mise au point au IXe siècle par un moine du nord de la France, brasseur , boulanger à ses heures perdues ayant un défaut de prononciation avéré en plus d'un caractère de cochon.
Il se plaisait à dire au sujet de son gâteau qui fondait dans la bouche tant il était moelleux: "Quand on a une ratichz dans la bouche, il est inutile de mâcher".

Mais quand il s'agissait de manger ses ratiz, le moine était rarement généreux aussi sa phrase dévia très vite: "Quand on a une ratichz contre quelqu’un, il est inutile de mâcher* ses mots".

Au fil du temps, on ne retint que le mot du moine "ratiche" pour désigner les dents qu'il montrait pour défendre ses ratiz.

* Il est à noter qu'il s'agit bien de mâcher ses mots et non de les masser.

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