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[RP] (ouvert) Le Glossaire des mots obscurs et nécessaires

Simeon.got


T Comme toubib c'est le mot « estourbir » dérivé de l’alsacien storb, « mort » qui serait à l'origine du mot « Toubib ». Selon toute vraisemblance, lorsque les médicastres ont commencé à s'intéresser de plus près à l'anatomie humaine, les corps des personnes décédées de cause naturelle n'étaient pas assez nombreux pour pallier à la demande toujours de plus en plus pressante. Il y eut donc une vague d'assassinats et ce sont les vagabonds, les paltonières et autres mendiants qui furent les victimes de ce crime organisé par les charlatans en mal de conscience préférant vendre leur âme au nom de la pseudo-science. Depuis quelques années, la connotation très péjorative du mot « toubib » s'est quelque peu adoucie, ce sont les médecins qui bénéficient actuellement de ce nom au passé tragique car ils sont souvent plus assommants avec leur traitement que meurtrier mais il ne faudrait pas grand chose pour relancer la machine infernale.

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Irella


N comme nycthémère: Association du mot grec nuktos, nuit et du latin mater, mère.
Littéralement désigne toutes les nuits blanches que les mères passent à s'occuper de leur lardons.

Recommandation à l'usage de ce mot -> A utiliser avec prudence.
Conversation entendue dans une taverne:
"- Dis moi, j'ai croisé ta daronne, elle avait pas bonne mine.
- Ben oui, c'est l'Jacot, mon jeune frère, il passe ses nuits à brailler.
- Hm, je vois... nycthémère..."
Il n'en dit pas plus, le bourre-piffe s'abattit sur lui.

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Simeon.got


M comme Marmiton. Contrairement à ce que beaucoup pense, c'est Marmiton qui est à l'origine de Marmite et non le contraire. C'est un explorateur normand sir Hanibal Cleter qui a ramené ce nom de contrées lointaines où sévissaient des sauvages ou plutôt son guide anglois qui se dénommait Nick Saturday puisque le pauvre homme n'avait pas échappé à son papillifère destin, mais n'ayons pas peur des mots, parlons sans ambages de festin.
Néanmoins, avant de finir dépecé, en bon découvreur qu'il était, il avait tenté de dialoguer avec les autochtones du coin qui malgré leur apparence, lui avaient semblé on ne peut plus pacifistes.

L'homme très concerné par sa tâche tenta d’interpréter le langage des gestes en y associant une terminologie précise.

Afin que de bien faire comprendre l'évolution, il sera nécessaire qu'on décortique le mot en sachant que le guide était anglois et non normand. Le préfixe du mot viendrait de « mere » terme anglo-saxon, il a sans doute été croisé avec « marr » d'origine norroise (vieil inslandais) de sens proche. L'interfixe nous paraît moins évident à déterminer, néanmoins, selon le récit du guide ce serait dans le sens de mettre, du latin mittere (« envoyer »). Venons-en à présent au suffixe qui a donné bien du fil à retordre aux linguistes. L'attention de ces derniers a été retenue par un détail, le normand était très poilu contrairement aux indigènes des îles. En recoupant les faits relatés, on a pu retracer leur chronologie, les autochtones auraient emmené le normand jusqu'à une mare d'eau, ils l'auraient envoyé dedans avant de le "tondre" de la tête aux pieds, ensuite, le chef du village lui aurait asséné un coup sur la tête.

Je vous laisse imaginer la suite qui lui a été réservée, toutefois, cette mésaventure aura donné le « marmiton » et nous nous plaisons à déguster les préparations de ces toqués.

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{Belphegor}


C comme Censeur

Personne ayant des dispositions particulières pour espionner toutes discussions, pour se rendre dans des lieux aux accès restreints. Il est souvent au coeur des réseaux d'espionnages. Il a aussi un don pour la manipulation des foules. D'un mot glissé dans une oreille par ci, d'une action faite par là et tout un groupe se retrouve à suivre ses directives sans s'en rendre compte.

Son recrutement se fait toujours de façon discrète. On ne demande pas à intégrer cette caste particulière, on est appelé par ses Pères.

"Un Censeur sensé est sensé censurer sans heurt et sans heure."


Mes excuses, mais j'avais envie de contribuer à ce petit recueil. Si toute fois son créateur trouve que j'outre passe mes fonctions, je retirerai le post.

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Eulaly_de_baylaucq


P comme Passoire : Evolution linguistique du vocable : "Pas ce soir."
Ensemble de techniques destinées à repousser un acte sexuel et dont la plus connue reste de se coiffer d'une espèce de saladier en fer, constellé d'une multitude de trous et aux pieds conférant à son porteur un ridicule destiné à ôter toute envie érotique chez son partenaire.
Une autre version consiste à faire perdre son équipe en laissant passer toutes les balles lors d'un match de soule. Le conjoint honteux de la prestation de son partenaire le laissera tranquille jusqu'au prochain match. A renouveler aussi souvent qu'on veut, le seul risque étant de se faire maraver régulièrement la gueule par les autres joueurs, ce qui contribuera néanmoins à atteindre l'objectif visé.
Une autre encore est de porter des vêtements mal tricotés, aux larges mailles manquées qui ne susciteront aucun désir chez l'autre.

La passoire est donc par extension un excellent moyen de contraception.

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Simeon.got


D comme débloquer: Ce verbe est souvent associé aux connaissances universitaires lorsque les érudits commencent à étudier une matière ils disent « Je débloque la connaissance ». Ce mot aurait une origine flamande « blochuus » en françois « fortin » « petit fort ». Et force est de constater que le nombre limité de places proposées aux érudits attisent souvent leur rage de vaincre, ils n'hésitent pas à jouer des coudes pour investir un siège lorsque le recteur ouvre les portes de l'auditorium et plus particulièrement lorsqu'il s'agit d'un cours très prisé, on pense notamment aux langues. Le recteur en a parfois plein les bourses car son champ d'action est limité face aux investissements de ces « zinzins » du pourcentage.

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Simeon.got


C comme cliquet , bruit retentissant . Ce serait le chant du criquet qui serait à l'origine du terme « Cliquet » . Le mot « criquet » viendrait de " krikk ", onomatopée du chant du grillon. Au fur et à mesure de l'évolution du langage, le « criquet » s'est transformé en « cliquet » qui lui même s'est vu abrégé et a donné le mot « clic ». Le mot s'est vu associé à un terme picard également issu du mot « criquet », «  créqueillon » petiot chétif que l'on compare aisément un souriceau. Il est un adage bien connu « Petit homme, voix qui résonne ». C'est ainsi que le mot clic est entré dans le langage populaire, il n'est pas rare d'entendre dire « je clique dessus ou il suffit d'un clic » qui veut littéralement dire «faire preuve d'aplomb  »  ou « avoir la mainmise »!

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Simeon.got


B comme blonditude ou « faire la blonde», c'est à dire "sacrifier les apparences" ou se moquer du qu’en dira-t-on. Ce mot est une extension du mot « blond » qui fait référence à la couleur des cheveux qui varie entre le doré et le châtain clair.
 
On aurait pu s’en tenir au blond, comme on s’en tient au noir ou au brun or un jour, deux blondes vénitiennes, c'est-à-dire résidentes de la cité des Doges se querellèrent. L’une se mit à accuser l’autre de n’être qu’une imposture, si sa chevelure avait bien la couleur du soleil, ses poils pubiens étaient quant à eux beaucoup plus foncés. C’est ainsi qu’une polémique fit rage, les partisans des vraies blondes faisaient courir le bruit que les fausses blondes avaient été conçues un jour de pleine lune, ce qui leur avait fait perdre leur pureté, ils allaient même jusqu’à prétendre qu’elles avaient pour père un lycanthrope ou loup-garou.
 
Il n’en fallut pas plus pour que l’église se mêle de la querelle de clocher, les religieux n’étaient jamais les derniers pour faire de l’endoctrinement afin de fidéliser davantage leurs ouailles et cette histoire était du pain béni. Ils usèrent donc d’un stratagème afin que le peuple fasse la distinction entre les vraies blondes et les fausses. Ils firent revêtir aux pêcheresses des vêtements blancs ce qui selon eux devaient faire ressortir les aspects noirs de leur âme. En effet, à cette époque, les gens accusés de pécher devaient assister à la messe vêtus de blanc. Le délicate tâche de trier les vraies blondes des fausses revînt à des moines inquisiteurs franciscains.
 
Lesdites fausses blondes redoublèrent d’imagination afin de faire oublier qu’elles avaient été victimes d’une injustice, c’est ainsi qu’elles créèrent une corporation de drapières dont la devise fut « Etre dans de beaux draps ». Elles avaient réussi à faire de leur faiblesse, une force qui leur valut une réputation internationale du fait que la cité lacustre était incontournable quand il s’agissait d’échanges commerciaux.
 
Les vraies blondes ne purent que s’en mordre les doigts, elles ne résistèrent pas longtemps à la tentation de revêtir du blanc qu'elles "cassèrent" en le jaunissant pour se différencier des autres blondes, leur orgueil n’avait d'égale que leur hypocrisie. Malheureusement, ces dernières relancèrent la controverse en donnant le ton et la revanche des fausses blondes appelée « blontitude » fut ternie par l’orgueil desdites vraies blondes!

Les soi-disant fausses blondes furent injuriées de « perossidati »autrement dit « bordelière » et les blondes qu'elles soient vraies ou fausses finirent par perdre toute crédibilité.De nombreux saltimbanques, hommes ou femmes, les parodièrent, elles entrèrent donc dans la légende par le petite porte et non par la grande.

A ce jour, quand quelqu’un vous traite de blonde, ça n’a rien d’un compliment !

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Irella


A comme arbaballète: Machine à mécanisme complexe emprunté aux armes de traits utilisés au combat. Manipulée par les coach pendant les entraînements sur les terrains de soule, elle sert aux exercices inventés pour préparer les joueurs à attraper les balles au vol.

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Simeon.got


I comme « In Gratebus » aussi dit « In Gratibus » souvent utilisée dans sa forme abrégée « IG ». Les étymologistes se sont sérieusement triturés les méninges pour arriver à interpréter cette locution essentiellement usitée par les religieux de l’Eglise aristotélicienne. Si l’on en croit les linguistes, la formule pourrait être littéralement traduite par « en grâce des bois ». Les recherches étymologiques ont d’abord été ciblées sur le mot « bois » autrement dit « forêt » issu du latin classique « forestis « ou « forum » qui relevait de l'autorité et de la justice du roi ou encore du latin « forīs « « hors de, en dehors de ».

Il y eut toutefois une seconde version qui ne serait pas moins plausible que la première, la formule trouverait ses origines dans la symbolique païenne. En effet, par sa haute ramure, ou bois, qui se renouvelle périodiquement, le cerf est souvent comparé à l'arbre de vie. Il symbolise la fécondité, les rythmes de croissance, les renaissances. C'est une image archaïque de la rénovation cyclique, fondement primordial du dogme aristotélicien.

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Simeon.got


H comme Hickonoclasse : Qualifie une personne qui fuit la réalité en étant constamment sous l’influence du vin ou de la bière dans l’espoir de voir apparaître Sainte-Boulasse. Ce mot serait construit à partir de « hic » qui est la traduction écrite du bruit du hoquet apparu au début du XIVe siècle ! Selon les étymologistes, toujours à l’affût de l’origine exacte des mots, l’interfixe aurait un rapport avec la ville de cologne, « colo » étant devenue « konoc » du germain « koln » difficilement prononçable par les françois. Quant à « lasse » , ce serait le suffixe de boulasse, la vénérée patronne des vignerons et tarverniers.

Pour l'anecdote, durant "Le Banquet de Platon", Aristophane ne put discourir à cause d'un hoquet pour des raisons mystérieuses. Eryximaque lui donna alors un remède pour l'arrêter. Tout le monde crut que c'était de l'eau par ce que ça en avait la couleur mais c'était en fait une boisson anisée grecque fabriquée à base d'alcool neutre mélangé à divers aromates appelée "ouzo".

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Irella


F comme FAQ: Acronyme signifiant Foire Aux Quiches.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'histoire de ce sigle ne prend pas son origine sur les marchés lorrains, prétendument haut lieu de concentration de quiches.
Des recherches linguistiques sérieuses montrent qu'il viendrait plutôt du vocable architectural préroman cucca, signifiant "sommet arrondi". Le vocabulaire populaire finit par intégrer ce mot pour qualifier les gens qui ont le crâne rond ou plus précisément qui sont reconnus comme niais ou ridicules face à une situation dont ils ne savent se sortir sans aide des autres en leur posant moult questions. Au fil du temps il se mua en cucu ou cucul, que l'on retrouve dans la galéjade, "cucul la praline".
Une Foire Aux Quiches est donc un marché sur lequel on peut y acheter des andouilles, des pommes, des nouilles et des dindes. La liste n'est pas exhaustive.

Expression dérivée: Au royaume des quiches, les cornichons sont rois"

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__dagoon__


C comme Champi: nom propre parfois utilisé aussi comme adjectif qualificatif.
Désigne le peuple barbare vivant au sud de la mine d'or de la ville de Péronne. Par extension les terres désolées se sont appelée la Champagne. Leur niveau de civilisation primitif les empêche d’être capable de faire du vin correct. Celui ci etant pétillant.

Leur bêtise légendaire est passé dans le langage populaire artésien: "arrêtes de faire le champi"

Dans le Poitou, l'Angoumois, la Saintonge et le Berry le terme champi désigne un enfant abandonné trouvé dans un champ surement en analogie a l'éducation décadente des champenois
Simeon.got


P comme Psychorigide : Ce mot viendrait de l'ancien grec « psukhê » âme, esprit et du latin « rigiditas » « rigidité ». Selon les étymologistes dont les sources sont décidément intarissables, tout partirait du comportement libidineux d'un religieux.
Après chaque messe, le prêtre avait pour habitude de faire venir l'une de ses paroissiennes un peu naïve mais néanmoins fervente croyante dans le presbytère pour l'instruire.
En préliminaire à son initiation, il lui avait appris quelques rudiments de grec, dont le mot sus-nommé, il lui avait également soutenu tout une théorie sur les fonts baptismaux et les préludes de la cérémonie du baptême, l'endroit précis où on se procurait le liquide sacré réservé à une certaine élite et elle en ferait partie après quelques échanges oraux, chacun donnerait de soi en somme.

Quand la jeune femme sortait de sa séance d'étude, satisfaite de ce qu'elle avait ingurgité pour parfaire sa connaissance de l'intime conviction, elle racontait à qui voulait l'entendre « Aujourd'hui j'ai encore pris l'goupillon et j'ai "psukhé" m'sieur l'curé ! » Tout dessin serait superflu.
Qu'à cela ne tienne, les réactions des villageois ne se firent pas attendre, d'aucuns chuchotaient « quel clerc obscur », d'autres disaient «Ben elle est raide celle-là ! » et les faits remontèrent jusqu'aux oreilles des instances religieuses. Bien entendu, le curé clama son innocence par rapport aux actes qui lui étaient reprochés et pour étouffer l'affaire les hauts dignitaires de l'église le promurent nonce apostolique aux affaires du siècle.

Toute proportion gardée, le clerc eut toute latitude pour organiser des séminaires dont le sujet était «question parlementaire orale » ou « pénétration de l'intime conviction » dans lesquels il dénonçait la perversité et la subversion avec force certitude, c'était devenu son cheval de bataille.

Mais la rumeur est tenace, il n'est pas rare d'entendre que « l'homme est habité » ce qui se traduit littéralement par « L'homme a une bite à la place du cerveau »

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Simeon.got


Le glossaire commençait sérieusement à s'étoffer de mots plus singuliers les-uns que les autres, ça débarquait de tous azimuts, les rebondissements étaient nombreux, voilà ce qui faisait la richesse d'une langue.

Quand il avait eu un peu de temps, le recteur avait pris la peine de constituer un sommaire bien pratique pour ceux qui souhaiteraient plus facilement retrouver un mot.

Notre moine, qui était plutôt motivé, avait pris soin de placer sa table des matières à la première page de son recueil, tout était indiqué par ordre alphabétique et il y avait également une référence à l'auteur ou du moins celui ou celle qui avait participé à la constitution du glossaire, leur recherche étant de qualité.


TABLE DES MATIERES
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