Lubin_
Linstant où les doigts de Gabriell affermissaient leur prise sur sa nuque sembla signer son arrêt de mort. Il se sentait lâcher prise là où, pourtant, il navait pas eu conscience de se retenir, il se sentait plein, si plein que jamais il ne pourrait le supporter. Il manquait dair, soudain, à moins que la perte de ses sens ne se soit faite progressivement, dès lors quils sétaient laissés prendre à lamour.
Quimporte. Il manquait dair, & son souffle, rauque désormais, butait sur la peau souple de sa muse. Lèvres entrouvertes dans un appel au baiser, dans un appel à laide, il avait fermé les yeux, clôturé son regard à la chaleur des émeraudes vibrantes de la jeune femme.
Son corps venait de sembraser. Hébété, il se laissait porter par ces vagues de tourmente, violentes & destructrices, tentant dêtre aussi léger & délicat quil avait pu lêtre un peu plus tôt dans ses mouvements, & ce, malgré ses muscles tout entiers lui quémandant la délivrance.
Le visage clôt, les doigts enfoncés dans lépaisseur de la couche, Lubin goutait la saveur dun tout premier plaisir.
- Ga briell Je.. J
Le reste de sa phrase, sil existait, sétouffa au creux de sa gorge alors quil inspirait, la lèvre mordue à sen couper la peau. Lappel à laide nen était pas moins réel. Si elle ne faisait rien, il allait il allait
Foutredieu
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