Flex
« - Rupert, vous prenez la tête du groupe. Alban et Gautier vous restez avec moy. Quant au capitaine Edmunnd et vous, Piero, vous garderez les alentours du monastère une fois que nous y serions. Monseigneur, pour votre sécurité, et pour notre foi à tous, je vous demanderai de nous attendre à la chapelle de Mussidan, où le Très-Haut entendra vos prières. Felix : vous fermez la marche.
Ici oui ailleurs. Pour Luna. »
Le ton fut ferme. L'humilité entourait chaque parole du borgne. Jamais on ne l'avait aussi déterminé dans ses propos. Le jeune homme croisait le regard de chacun de ses abonnés. Il voulait leur transmettre à tous la foi qui l'animait.
Luna de la Mirandole, sa propre fille, obtint l'âge requis pour être amenée à sortir du couvant. Le monastère se trouvait en Angoumois et était géré par le père Fotrh With, une vieille connaissance de Flex. Cependant, les relations entre le Périgord-Angoumois et Enguerrand avaient beaucoup évolué. Ci tôt après la traitrise de sa suzeraine la comtesse Lubna, il préféra se détacher de toute cette bulle imperméable à la foi dans le but de créer le duché souverain du Mussidanais. Trouvant l'asile dans sa forteresse, Enguerrand de la Mirandole resta néanmoins mal à l'aise vis à vis de la sécurité de sa fille. Bien qu'elle était inconnue du grand publique, il avait apprit de la vie que les évènements incontrôlables surgissent des méandres de l'ombre. Lui, le mignon de catin, ne voulait pas priver sa fille de l'amour d'un père. Le pire des scénarios à envisager serait que ces informations là tomberaient dans les oreilles de gens mal-intentionnés. S'il est impossible d'atteindre le borgne directement, alors faire du mal à sa progéniture au contraire, ferait devenir n'importe quel molosse en caniche. Mais même avant de penser à cela, la vie-même de sa fille comptait avant la sienne.
Ainsi, Enguerrand de la Mirandole écrit à Luna.
Ici oui ailleurs. Pour Luna. »
Le ton fut ferme. L'humilité entourait chaque parole du borgne. Jamais on ne l'avait aussi déterminé dans ses propos. Le jeune homme croisait le regard de chacun de ses abonnés. Il voulait leur transmettre à tous la foi qui l'animait.
Luna de la Mirandole, sa propre fille, obtint l'âge requis pour être amenée à sortir du couvant. Le monastère se trouvait en Angoumois et était géré par le père Fotrh With, une vieille connaissance de Flex. Cependant, les relations entre le Périgord-Angoumois et Enguerrand avaient beaucoup évolué. Ci tôt après la traitrise de sa suzeraine la comtesse Lubna, il préféra se détacher de toute cette bulle imperméable à la foi dans le but de créer le duché souverain du Mussidanais. Trouvant l'asile dans sa forteresse, Enguerrand de la Mirandole resta néanmoins mal à l'aise vis à vis de la sécurité de sa fille. Bien qu'elle était inconnue du grand publique, il avait apprit de la vie que les évènements incontrôlables surgissent des méandres de l'ombre. Lui, le mignon de catin, ne voulait pas priver sa fille de l'amour d'un père. Le pire des scénarios à envisager serait que ces informations là tomberaient dans les oreilles de gens mal-intentionnés. S'il est impossible d'atteindre le borgne directement, alors faire du mal à sa progéniture au contraire, ferait devenir n'importe quel molosse en caniche. Mais même avant de penser à cela, la vie-même de sa fille comptait avant la sienne.
Ainsi, Enguerrand de la Mirandole écrit à Luna.
Citation:
A Luna de la Mirandole et de Dublith,
Le 28 février 1461,
ma fille, salutations.
Luna,
j'ai enfin la réponse à ta question qui te brûlait tant les lèvres, et dont je ne pouvais point te répondre auparavant. Le Mussidanais se rassemble dans le but de venir te chercher au couvant le dimanche 3 mars 1461.
Ceci étant écrit, j'aimerais que tu prennes conscience de la mission à laquelle mes vassaux sont chargés d'effectué. En effet, tu dois savoir que le Périgord-Angoumois nous souhaite le mal - la mort - et par conséquent tu dois faire attention à qui tu t'adresses. Use du mensonge si tu dois le faire pour rester en vie. Or, je souhaite te retirer de ce lieu où tu n'es plus en sécurité. Le château de Mussidan est notre demeure. Nulle part ailleurs nous ne serions aussi bien protégé.
Mais n'ai crainte : je serai accompagné des meilleurs gens qu'il puisse exister. Tu peux leur faire confiance. Ils sont les dragons et nous sommes le trésor ; ils sont les gardiens et nous sommes leurs protégés. Les relations entre les seigneurs du Mussidanais se sont établies pour la plupart, depuis des années. Nous sommes complémentaires dans notre paix. La foi est notre force commune.
Tu dois avertir uniquement la mère supérieure. Prépares au plus vite tes valises, et au lever du jour dimanche, attends avec patience l'arrivée de notre groupe. Ce qui compte seulement sont nos retrouvailles. A mes yeux, tu es la perle manquante au collier de ma famille. Je t'en prie Luna, sois vigilante.
Enfin, lorsque je te verrai, rappelle toi bien des derniers vers de la seule fable que je t'ai envoyé. Tu sauras qui je suis ; si bien que je sais qui tu es. Nous venons te chercher, ma fille.
Recevez nos salutations distinguées.
Qu' Aristote veille sur vous.
[Cheffe Aldraien
Retrait des images dont la taille est supérieure à celle indiquée par les Règles d'Or. Retrait également de la note pour le téléchargement d'un dossier PDF. Bon jeu.]
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