Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Cavalcade Toulousaine

Leamance
RP ouvert


Carcassonne, dernière étape. Léa ne passe qu'en coup de vent au marché, remplit sa besace de viande. Achats effectués en deux temps trois mouvements, et l'Hélvète en voyage saute sur sa monture, direction...lui.

Lui..

Longeant une ligne imaginaire qui serait plus tard le tracé du Canal du Midi, Lea galope tout d'abord, puis ralentit peu à peu. Et si..et si..tant de questions lui viennent alors, l'appréhension s'immiscant peu à peu en elle.

Hanort...elle ne le connait que peu, mais qu'importe, elle s'est sentie heureuse à chacun des courts moments passés en sa présence: attablée devant une carte, à la chasse aux corbeaux, à la pêche aux grenouilles, et surtout, dans ses bras.

Mais lui...brigand notoire, amateur des plaisirs de la vie, dont les femmes, n'allait il pas la trouver fade au quotidien? D'autant que Lea n'a connu aucun homme avant, enfermée chez ses parents, de bon bourgeois Réformés Hélvète, puis par la suite solitaire dans sa cahute Toulonnaise. La jeune fille est portée à la rebellion, une nécessité quand l'Eglise Aristotélicienne vous considère comme hérétique, mais sans doute rien en comparaison de l'univers dans lequel gravite Hanort.

Gorge qui se noue, malaise insidieux, mains moites...tout cela en contradiction avec les trépidants battements de son coeur qui la poussent en avant. La scène serait sans doute attendrissante, ou risible pour un oeil extérieur et averti, mais pour Léa, cette valse des sentiments déclenche un tourbillon d'émotions qu'elle ne comprend pas.

Au loin se dessinent les contours d'un château cathare, qui d'après la carte, est le point de leur rendez vous. Lente montée vers un lieu si symbolique, où tant se sont battus pour leur foy. Le Très Haut résèrve souvent bien des surprises, en mélangeant êtres et lieux, pense t'elle, un sourire naissant enfin sur son visage.

Hanort ne devrait arriver que le lendemain matin, ou dans la nuit. En l'attendant, elle s'installe juste à l'entrée du château vide, portant encore les stigmates des combats et des incendies, et finit, après de longues heures d'interrogations, par s'endormir d'un sommeil léger, à même le sol déjà chauffé par les rayons de soleil printaniers.

_________________
Aristotelicienne Réformée en voyage
Hanort
Une nuit de cheval, plus qu'une nuit, il ne pouvait s'arrêter, non il devait continuer, son visage hantait son repos, son visage éclairait sa route, il n'avait de cesse de la retrouver, au point de rendez vous ce château en ruine ...

Un moment d'hésitation après sa dernière rupture, Assez catastrophique, devait il recommencer ? Devait il renouer des liens si forts ?

Âpres tout Il fallait vivre a fond sa vie, il était encore jeune et il ne pourrait pas vivre deux fois cette jeunesse ... Surtout avec sa vie ... sa vie faite d'aventure, de pillages et de brigandages ... alors pourquoi ne pas être accompagné ? Pourquoi se priver d'une présence réconfortante? Pourquoi se priver ? Pourquoi vouloir toujours se priver ? Non il devait y aller, y aller a fond, aller vers cet ange avec qui il commençait seulement a tisser des liens, a y aller pour partager ces peines, et ces danger, a qui il donnerait son amour ...

Réconforté il s'élança au grand galop ... Il allait la retrouver, certainement au petit matin il la trouverais la bas, et enfin il pourrait la serrer dans ces bras ... enfin il pourrait lui tendre la main, et serrer la sienne, jusqu'à ... Il ne le savait pas ... jusqu'à ce que la vie les sépare, En ce moment ... le seul événement qu'il espérait pouvoir les séparer c'était la vieillesse .... en attendant ...

Il galopait, les heures s'enchainaient a une vitesse folle ... et Lui ne les voyait pas passer, Era sa fidelle guide, jument au pelage blanc comme la neige le guidait ... Lui ne pensait qu'a elle ... son visage rieur, ces éclats de rire joyeux... Tous ce qui pouvait le faire se sentir bien ... tous ce qui pouvait le rendre heureux ...

Les heures avait passée et déjà l'aube pointait son nez ... le château se dessinait a l'horizon ... il voyait au loin les ruines d'une tour ensevelie par la végétation ... c'était Là ... il pressa la jument ...

Encore quelques pas et le voilà qu'il entre sans la clairière la jument réduis son allure, et lui s'étire se rendant compte que la nuit lui avait tendu tous les muscles, il pointe les Bras vers le Ciel, étirant ces muscles au maximum ...


Ahhhhhhhh !! Quel Voyage !!!

Où était elle ? Seulement était elle arrivée ? Des brigands l'avait peut être prise pour cible ... l'inquiétude s'immisça en lui en quelques secondes ...
_________________
Leamance
Ahhhhhhhh !! Quel Voyage !!!


Lea sursaute, et s'éveille en s'étirant. Il est ici...tout proche.

Etonnant comme tout ses doutes s'envolent par le seul fait de sa présence. Juste Hanort est là, avec elle, rien de plus, rien de moins. Léa ne se pose plus aucune question, et se lève prestement pour aller l'embrasser, amoureuse. Ensuite, tout se passe naturellement, les amants décident de visiter les lieux. Lea part en courant dans les escaliers montant au château en ruine, puis se précipite dans un couloir, qui mène dans un cul de sac: une pièce ronde dans une des tours.

Han' la cherche un peu, mais il la repère très vite à sa voix, et la rejoint. Moment volé à admirer le paysage par une des meurtrières. Puis la proposition de dormir là est faite. Dormir? Moui...le jour se lève..enfin aucun des deux ne relève, et une couche provisoire est vite installée, constituée de...la cape d'Hanort, uniquement. C'est ainsi quand le désir envahit deux âmes...un rien devient un luxe, les futilités matérielles s'évanouissent devant l'unique plaisir de la présence de l'autre.


Au détour d'un baiser dans le cou, Lea apercoit le haut du tatouage de son amant. Quelques questions et hop, le voilà torse nu.

Un château pour eux seul en guise de nid d'amour. Dire qu'au départ ils pensaient à une soirée mouette grillée sur une plage Méditerannéenne ! Encore une bonne surprise.

Chez les Réformés, point de tabou sur les plaisirs charnels. D'après le troisième prophète, Averroes, celui que l'Eglise Aristotélicienne ne reconnaît pas, il est normal de s'y adonner, en toute pureté. Les parents de Léa ont surveillé sa virginité comme du lait sur le feu, non pas par principe puritain, mais pour préserver leur héritage, en évitant une descendance non en accord avec leurs vision.

C'est donc sans hésitation qu'elle se laisse aller à une confidence, les yeux dans les siens, un sourire franc, une fois Hanort mis dans le plus simple appareil sous ses mains débutantes.


- c'est la première fois que je vois un homme torse nu

Défaut ou qualité? Allez savoir..en tout cas Léa est entière et directe, quoi qu'il arrive. Maintenant, comment va réagir l'homme à ses côtés?
_________________
Aristotelicienne Réformée en voyage
Hanort
Inquiétudes envolée, lorsqu’il la vois sortir de l’ombre d’un chêne, Sautillante, Bondissante, pleine de vie …. Arriver jusqu'à lui …. Ni une ni deux il passe sa jambe au dessus de son cheval … un sourire jusqu’aux oreilles, le brigand, accueille dans ces bras la demoiselle faisant chavirer son cœur, la faisant tourner dans les airs, il s’enivre de ce baiser amoureux …

Retrouvailles faites …. Elle file comme le vent, en direction de ces ruines, symbole d’un passé de guerres et de batailles sanglantes, les deux amants se courent après … elle file dans un escalier et il lui emboîte le pas, bien décidé a la rattraper pour la prendre dans ces bras …

Mais quelle surprise lorsqu’en haut de l’escalier il ne la trouve pas …. Ces yeux observent, cherchent… mais ne la trouve pas …. Quelques pas et toujours rien …. Et enfin un bond dans sa poitrine il entends enfin cette voix, qui berce ce doux matin …. Se retournant il la rejoins, les deux amants main dans la main regardent le paysage a travers une meurtrière …. L’aube se levant sur la plaine toulousaine …

Sentant le souffle de sa bien aimée dans son cou… il sourit, envolé dans de douces pensée … heureux, et amoureux, il finit torse nu dans la salle, sa cape servant de matelas, de fortune certes, mais bien mieux qu’un sol froids … Son tatouage dans son dos, une magnifique chimère encrée, noir, recouvrant intégralement sa peau … Signe de jeunesse, qu’il arbore aujourd’hui fièrement … Cible de questions…. Ils finissent allongés l’un contre l’autre, de douces caresses … un petit couple amoureux quoi …

Les yeux dans les yeux … l’un captivé par l’autre… unis, dans ce lieu sauvage, seuls, au milieu de ce château réservé a eux seuls, personne ne pourrait venir les déranger … Elle se laisse aller a une petite confidence, alors qu’il se retrouve a nu devant elle, sans gène aucune… il est amoureux, quelle Honte pourrait retirer un homme dans sa fringante jeunesse a se retrouver dans le plus simple appareil devant sa bien aimée ? …

Il la regarde la mange des yeux, il la désire, et sait pertinemment qu’elle aussi … Au début perturbé par la révélation, il se reprends rapidement, heureux au final d’être le premier, d’être lui …. Celui a qui elle offrait sa jeunesse, sa virginité, il en était même honoré …

Un clin d’œil… un sourire …


_ Il faut bien commencer un jour …. Et je suis heureux d’être le premier …


Il l’a rassuré, oui…. Il sera doux, il espère que cette première fois … elle s’en souviendra, comme l’un de ces jours inoubliables … ceux que l’on garde gravés au fond de nous …
Le Brigand pose une main sur la hanche de la belle, et la fait basculer sur le coté … A coups de tendres baisers, de douces caresses il lui fait doucement découvrir les plaisirs, que l’on peut apporter …. Il espère de tous cœur, qu’elle apprécie … Les voilà maintenant tous deux simplement vêtu, ainsi, tous deux mis a nu l’un devant l’autre, comme deux âmes purs se faisant face, sans artifices …. Simplement eux deux et leur passion …

Ainsi commence, l’initiation, il se fait doux, alors que leurs deux corps s’enchevêtrent doucement … il la regarde … une grimace … oui … mais elle lui dit qu’il peut continuer, Certainement est-ce normal la première fois de ressentir une petite douleur …

Il continue … se versant doucement dans une douce folie, un bien être physique que seuls deux personnes s’aimant peuvent atteindre … leurs deux corps ne font plus qu’un a ce moment là dans une symphonie de soupirs désireux …

_________________
Leamance
Tressaillement léger lorsque les pétales volent en éclat. Le bourgeon floral cède sous la douce impulsion de son amant, la suprenant un peu. Dans un moment empli de tendresse, la jeune fille devient femme.

Hanort s'applique à guider Léa dans ses premiers émois charnels, usant de ses lèvres, de ses mains, de son regard, de ses mots doux. Il réveille en elle les premières sensations, qui chassent délicieusement les quelques pudeurs virginales.

Les sens aiguisés, elle le fait basculer, pour l'emporter par une valse de mouvements de hanches dans un monde de soupirs, qu'elle découvre avec ardeur, et qui manifestement comblent son amant plus expérimenté. Lorsqu'il s'abandonne dans ses bras, elle admire la beauté de ses traits, heureuse. Elle même n'a pas encore vécu la félicité suprême, son corps se remettant peu à peu de cette première fois. Elle l'a cependant entre-aperçue, et lorsqu'après un long moment irreel, prisonnière volontaire de la chaleurs de son amant, il s'inquiète par quelques mots craquants sur son ressenti, elle répond sans l'ombre d'une hésitation


On recommence quand tu veux, mais uniquement l'estomac plein !

Les émotions ont creusé tous les appétits de Léa, qui lance ses vêtements sur Han' et revet les siens en quelques mouvements joyeux. Un seul petit soucis, mais qui a son importance: elle a envie de poisson. Et dans les besaces, y'a un peu de tout, mais rien issu de la mer ou de la rivière.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'amour lui donne des ailes à Lea...'elle propose à Hanort d'aller en chercher directement dans les bagages et charettes des passants. Ce à quoi bien entendu il répond favorablement, entre baisers volés et gestes tendres.

_________________
Aristotelicienne Réformée en voyage
Hanort
Douce fusion, fusion de deux corps… lorsque sa belle partenaire, prends le dessus, Emportant son plaisir dans de douces vagues de ces hanches … Sur qu’une première fois, on ne peut connaître l’autre, son partenaire au point de l’emporter au nirvana … On ne connaît pas encore les parties sensibles de son corps qui lui donneraient plus de sensations… Mais pour se connaître parfaitement il faut commencer un jour … il faut recommencer …

Mélange de douces caresses, et d’ondulations fougueuses … Han’ finis par s’abandonner a elle dans un doux Râle de plaisir … Certes il n’est pas monté au septième ciel, mais ces halètement, montrent que le plaisir, le bonheur d’être dans les bras de cette jeune femme, dont il tombait éperdument amoureux, était vivement présent …

Viens alors un moment tendre, un moment, ou chacun dans les bras l’un de l’autre reprends ces esprits se remet de ces émotions, reconnecte avec le monde… Il s’inquiète de son ressentis, savoir si elle avait apprécié … Et elle lui arrache un sourire, malicieux, heureux …. Lorsque de sa voix enjôlée lui assure qu’ils pourrons recommencer …. Tout en lui lançant ces vêtements …

Il se rhabille doucement …. Apprenant son envie de poisson, malheureusement depuis la prise de Bazas … aucuns bestiau marins ne peuplent son sac … Il ne peut combler cette envie qui naît en elle, de manger du poisson … Mais bon … Idée proposée qu’il ne peut refuser …. Les passants sont souvent pleins aux as, et certains pourraient même transporter les poissons tant rêver, pas question de rater cette chance de passer un moment avec elle a chasser, enfin cette fois ci pas a chasser les Corbeaux, ou les grenouilles, mais bel et bien….

Le passant …. Oui Le passant, une espèce locale, de bestiole a deux jambes et deux bras qui accepte en échange de sa vie, de remettre entre les mains de brigands quelques richesses dont ils n’ont plus besoins… Au final les brigands sont un peut comme les Gens qui allègent leurs poches … et tous cela gratuitement …. La vie n’est elle pas belle avec cette vision, on peut dire que chacun a besoin d ‘un brigand pour lui alléger les poches ….

Mais en attendant un petit casse croûte s’imposait, a défaut de poissons, ils devraient se contenter d’une bonne pièce de bœuf grillée et de raison frais directement en provenance des vignes de Bazas …

Il lui attrape la main, leurs doigts s’enlacent avec douceur et l’entraîne avec une joie non camouflée vers leurs besaces restée en contrebas …

Une couverture au sol, un sac ouvert, un bon feux fait en cette belle fin de matinée de printemps et voilà que le viande grille doucement sur le feux … les deux amants cote a cote… perdus dans cette nature si jolie, près de ce château….


_ On est bien ici …. En fait je crois que ça fait depuis vraiment longtemps que je me suis pas sentis si bien et libéré avec une femme …. Tu est vraiment formidable …

Sourire aux lèvres … Il ne sais pas dans quelle nouvelle vie il s’engage, mais décidément, le hasard fait bien les choses … Si Kama ne lui avait pas transmis cette liste, a elle …. Si elle n’avait pas pris ce parchemin pour écrire a Hanort, peut être ne se seraient ils jamais connus …
M’enfin il était bien… Heureux et amoureux … Il aurait tout donné pour que ce moment dure a jamais …

_________________
Leamance
- On est bien ici …. En fait je crois que ça fait depuis vraiment longtemps que je me suis pas sentis si bien et libéré avec une femme …. Tu est vraiment formidable …

Léa ne répond pas, se contentant de tenter d'attraper sans se brûler la viande, et de la glisser dans du pain, chassant de son esprit l'image de son amant dans les bras d'une autre femme.
Repas goulument avalé, avec en guise de dessert un excellent raisin des vignes de Guyenne, et immédiatement après, les deux amants vont dissimuler les montures dans la cour du Château.

L'objectif est de récupérer du poisson voyageur, mais c'est surtout une excuse donné par Han et Léa pour s'adonner au plaisir du larçin en bord de chemin. Non pas qu'ils soient vénals, du moins Lea ne le pense pas d'Hanort, mais juste par esprit rebelle et pour terroriser les gentils habitants des gentils Royaumes où, sous couvert de cette fameuse gentillesse, nobles et clergé baillonnent ceux qui refusent leur joug.

Tentative de repérage de passants, qui tourne vite à un simple moment à deux dans les bois environnants, où le temps passe sans importance, sans même qu'ils en aient notion. Quand la nuit les surprend, ils se contentent de s'endormir en revenant au château, oubliant leur quête initial. Peut être des caravanes de voyageurs sont passés, en tout cas eux, n'ont rien vu.

Au petit matin, Hanort se décide à parler à Léa de son passé proche, de sa dernière rupture, et d'un enfant éventuel, qui selon lui, serait d'un autre homme. Et pour couronner le tout, leur voyage devrait les mener dans la ville où Han a vécu son dernier amour. Gloups..un peu dur à avaler..Lea blemit. Un « je t'aime » lui redonne le sourire, mais la crainte est entrée en elle.

Surtout ne pas gâcher le moment présent..et vivre au jour le jour..seule méthode qu'à trouver la jeune Hélvète pour préserver sa bonne humeur. Changement de conversation, pour oublier :

- pas de bouteilles à boire, on va au ruisseau? Puis...on reste ici encore cette nuit. Il finira bien par passer quelqu'un chargé de biens trop lourds. lui dit elle, un sourire coquin.

[i]Ce sera toujours un jours de gagné avant d'avoir à affronter le passé d'Hanort. Pour le moment, il est avec elle...demain est un autre jour.

_________________
Aristotelicienne Réformée en voyage
Hanort
Une viande rôtie a point sur le feux, et un bout de pain frais …. Que demande le peuple … Et pour couronner le tout une bonne grappe de raisin directement venue de la lointaine Guyenne … de quoi donner envie aux plus fins gourmets …

Et maintenant, c’est l’heure, des travaux pratiques, aussitôt dit aussitôt fait les voilà déjà a guider chacun leurs montures dans l’enceinte du château en ruine, les deux chevaux pourraient se reposer la bas et profiter d’une herbe bien verte du printemps …

Et les voilà en route pour la foret, certainement qu’un voyageur trop chargé de poisson viendrait par ici pour leurs laisser de quoi manger …du poisson certainement … de toutes manières ils en avaient au final rien a faire de ce qu’ils attrapaient c’était seulement le plaisir de voir la tête que tirerait les voyageurs lorsqu’ils les verraient débouler dans son champs de vision sortant des fourrés en riant aux éclats….

Malheureusement … ou bien heureusement, aucunes charrette en vue, ni même un passant trop riche pour lui piquer sa bourse … sûrement étaient ils trop enfoncés dans la forêt, Finalement le moment se passa délicieusement entre les deux amoureux sous le couvert de la canopée… alors que le jour filait a allure folle, et que la nuit prenait doucement son due au dessus de leur tête … Et rien alors rien, ils n’avaient rien vue …. Certainement étaient ils trop captivés l’un par l’autre pour voir quoi que ce soit …. Mais ma foi, pour le jeune Brigand … La journée c’était passée a merveille a contempler cette demoiselle avec qui il passerait ces journées, et peut être même sa vie qui sait … Mais rien ne sert de faire de longs projets, profitons profitons … Les voilà de retour aux ruines, tranquillement pour s’endormir sous le chant des grillons du Sud, l’un contre l’autre …

Lorsque a travers la meurtrière le soleil les éclaire de ces rayons … Comme éclairé Han se retire un instant la belle encore endormie pour réfléchir …. Ils approchaient de cette ville …. Il avait décidé de ne pas lui cacher de choses, vivre dans la transparence la plus totale …. Alors il retourna près d’elle … attendant qu’elle ouvre des beaux yeux a ce nouveau jour qui s’offrait a eux …

Lorsqu’il se décida enfin a parler, l’anxiété l’envahit peut a peut, tant de questions, il ne savait pas comment elle réagirais … Il avait peur qu’elle le laisse après cette révélation … Mais il devait le faire … Tout d’abord elle cru qu’il l’aimait toujours, qu’il aimait encore cette femme qui lui avait fait tant de mal, qui l’avait blessé, trompé, mais non … il la rassura …. Oui il devait le faire …. L’angoisse passée il lui avoua ce qu’il savait … la tromperie, le bébé, certainement pas de lui …

Il remarqua bien, qu’elle avait été perturbée par l’annonce … Mais comment lui en vouloir, il le comprenait bien évidemment … et ne lui en voulait pas pour le moins du monde … Se sentant d’humeur confidente, il lui dis ces deux mots …. Si simple … et pourtant parfois si dur a dire …. Si durs a prononcer …


_ Je t’aime…


épris d’une sincérité sans borne, il su qu’il l’avait rassurée, au moins un peut… Lorsqu’elle le pris par la taille pour l’embrasser, lui proposant de frapper les gens qui viendrais essayer de briser leurs liens …. Une Fort bonne idée … Gare a ceux qui tenteraient leurs chance par simple méchanceté …

_hummm …ben oui au ruisseau !! On a que cette solution !

Puis laissant ces lèvres se mouvoir a son oreille pour lui sururer…


_A destination, je connais une planque, ou y a de la bonne boisson …


Il ajoute tout fort prenant un air faussement machiavélique …


_Niark et aujourd’hui …. On va enfin pouvoir manger du poisson !! On va en attraper un c’est sur !

Lui attrapant la main, ils filent tous deux vers un endroit où s’abreuver … La bonne eau du ruisseau par ce beau jour ensoleillé … quelques éclabousse complices et des éclats de rires … Han retombe comme aux premiers amours … ces amours si purs et beaux … Ceux qui valent la peine … Il se sent bien avec elle … un sentiment de bien être rarement égalé … Simplement parce qu’ils sont pareils … Parce Qu’ils ont envie de vivre simplement, comme le vent leur dicte …

Les voilà repartis, plus près du chemin cette fois, pas question de laisser passer les caravanes, il allaient réussir …. Ils s’embusquent la sur le coté pour voir arriver les gens de loin …. Et avoir le temps de se tenir prêt a se lancer et subtiliser les marchandises… avant de filer comme deux chenapans venant de commettre un petit larcin … A moins que cette fois encore tellement captivés l’un par l’autre ils ne laissent passer l’occasion …

_________________
Leamance
Embusquée sur le côté du chemin, Lea remarque une branche epaisse dominant le passage. Elle propose à Hanort d'aller s'y installer, afin de pouvoir sauter sur les passants éventuels, technique comme une autre pour attaquer sans utiliser d'armes, et éviter un combat violent qu'elle ne désire pas. Dans la magie de ces 2 jours passés avec lui, elle n'a aucune velleïté belliqueuse. Le vol, c'est juste pour s'amuser, et si possible, trouver du poisson. On est bien loin de l'image d'affreux brigands agressifs.

Lea grimpe en premier sur l'arbre, aidée par Hanort, qui en profite pour lui mettre les mains aux rondeurs arrières, sous excuse de la pousser vers le haut. Immediatemet après, il monte à son tour, mais rate son escalade et tombe.


- Mon amour ! Ca va?

oupsee c'est sorti tout seul...decidemment les mots tendres fusent rapidement, quand on sait qu'ils ne se sont retrouvés seuls que depuis deux jours.

Puis ils s'installent sur la branche, où ils parlent d'eux un peu, chacun se revelant un peu plus. La jeune femme est toujours peu rassurée sur les sentiments d'Han à son égard, mais le cache au mieux. Ils imaginent aussi un divertissement plaisant, qui consisterait à aller attendre sur les chemins une connaissance commune à l'égo surdimensionné et à l'accent Espagnol, Argantino. L'idée les amuse particulièrement, et fait même completement oublier à Lea la raison initiale de sa venue à la rencontre d'Hanort. Ce n'était ni de la séduction, ni pour le plaisir de visiter les châteaux cathares.

Doux moment à deux, savourant chaque seconde, dans l'inconscience et la légereté d'un amour naissant, qu'un bruit lointain finit par troubler. Des voyageurs sans doute. Hanort propose une stratégie d'attaque, Léa acquiesque, ils se tiennent prêt.

Dans un regard taquin, Léa lui dit tout bas


- et après, on fera l'amour?


Le bruit des pas se précisent.
_________________
Aristotelicienne Réformée en voyage
Hanort
Merveilleuse idée que de monter dans les arbres … héhé personne ne s’attendrait a ce qu’ils dévalent … d’une grosse branche pour les surprendre, et très certainement leurs livreraient ils leurs bourses sans résister …. C’était a espérer, car Han d’humeur très joyeuse, n’avait pas la moindre envie de faire du mal a qui que se soit …

Léa s’élança la première a l’assaut du tronc et a mi chemin cramponnée au tronc elle lui demanda un peut d’aide …. Il n’hésita pas a aller l’aider posant ces mains sur son séant, profitant pour la pousser vers cette branche qu’ils devraient atteindre …

Puis vins son tour, il tendis d’abord la main pour saisir celle de Léa afin qu’elle l’aide a monter mais elle était légèrement trop haute alors il se décida a grimper un peut le long du tronc …. Et c’est a mi hauteur qu’il fut surpris par le jaillissement inopportun d’un mille-pattes géant juste devant son museau, il lâcha pris et tomba les fesses au sol, lourdement …

Léa s’inquiétant pour lui échappa un mot doux, qui arracha un sourire au brigand … Voilà que venaient les petits mots Doux … Ahhh l’amour et ces secrets


_Norf de Norf ! si j’omet le fait que mon fessier soit en miles morceaux, je vais parfaitement bien …


Le Brigand se mit a rire …. Décidément l’amour le rendait de plus en plus joyeux …. Alors enfin il se remis en quête de ce promontoire …. Grimpant a mi hauteur il saisit la main que lui tendait la douce pour se hisser jusqu'à sa destination, près d’elle…

Les voilà se lançant dans une discussion, personnelle, chacun se dévoilant un peut plus sur lui même … tous cela dans une légèreté… Le bonheur a l’état pur …

Bientôt ils seraient a destination, c’était vrai quand dans la douceur de ces derniers jours Hanort en avait oublié un peut la vraie raison de leur venue … La raison qui avait poussée Léa a venir le rejoindre … Enfin … Maintenant cette raison était devenue plutôt futile comparée au bonheur que ressentait Han’ auprès de sa Belle Réformée …

Soudain quelques bruits … Léa tends l’oreille et l’invite a en faire autant … Ils doivent maintenant se taire pour aller rapidement … et le surprendre, ne pas lui laisser le temps de réagir … Han lui suggère sur un ton bas une petite tactique … de un elle devait être efficace …. Et en plus si quelqu’un devait se prendre des coups … se serait lui … il ne voulais pas qu’elle se fasse blesser…


_ Hummm … Oui on fera l’amour après … et se sera mieux que la première fois … hihi ..


Un sourire malicieux se dessinant sur ces lèvres, il tends de nouveau l’oreille, les pas de rapproche…. Il sont de plus en plus prés … Il sonde le lointain pour voir se dessiner l’apparence d’un homme …. Ils attendent silencieux…. Étonnant hein … et lorsqu’il arrive presque en dessous d’eux …

Han’ bondis de sa branche pour atterrir devant lui … non sans grimacer …. Le coups sur les jambes sa fait pas du bien …


_ Ola Voyageurs ! Et bien on se déplace Seul … Tous cet argent doit vous ètre Bien lourd ? j’en suis certain …

_________________
Leamance
Tel que convenu, Hanort saute de la branche pour atterrir pile devant un chauve en guenille.

-Ola Voyageurs ! Et bien on se déplace Seul … Tous cet argent doit vous ètre Bien lourd ? j’en suis certain

Léa se jette de l'ardre à son tour pour se retrouver derrière l'homme, qui a déjà posé jeté sa bourse au sol, et qui se retourne en sa direction visiblement pour détaler. La jeune Helvète se décale d'un pas, le laissant fuir à grandes enjambées.

Eclatant de rire, Léa bondit sur Han, passant ses cuisses autour de sa taille, et se tenant à son coup, pour un baiser passionné et enjouée, ne pensant même pas à regarder le contenu de la bourse, encore par terre.

Puis elle redescend, et récupère leur butin: 4 écus ! nouvel éclat de rire.


- même pas de quoi s'acheter une miche de pain !

Elle penche alors la tête vers Han', et lui tend la main, le regard tendre et pétillant. La vie est si belle et mouvementée avec lui, Lea se sent enfin éclore, ne pressentant absolument pas les dangers de la vie de brigand. Oh, elle a bien entendu parler d'armées frappant aveuglement, de procès baclés, de rixes entre brigands eux mêmes, mais là, après son premier acte répréhensible, elle pense juste à la sensation procurée par le geste.

Chose promise, chose due...du poisson, il y'en aurait dans le ruisseau proche. Puis si il y'en a pas, tant pi, de tout façon elle s'en moque. Le poisson a Genève, elle en a vu des tas et des tas, en bordure de Lac. C'est de la peau d'Hanort contre la sienne dont elle a envie.

La journée serait à eux, rien qu'à eux, après il faudrait partir, vers un destin inconnu, mais d'ors et déjà c'est certain, les Châteaux Cathares resteront gravés dans la mémoire de la Réformée. La peau d'Hanort...les Châteaux...sans doute un signe du Très Haut.



_________________
Aristotelicienne Réformée en voyage
Hanort
A peine Eut il finit sa phrase que Léa avait atterrit derrière le bonhomme, lui ôtant tout espoir de s’en sortir, il lâcha sa maigre bourse a terre et détalla comme un lapin sous le regard amusé de Léa.. qui s’empressa de sauter au cou de Han ‘… éclatant de rire, il la fit tournoyer autour de lui … Les jambes de la belle s’enroulèrent autour de la taille du brigand et les deux amants s’enivrèrent d ’un baiser passionné de joie …

Les émotions passée …. Enfin non mais il est temps de conter leur butin… enfin bon …. Si on peut appeler ça un butin… Quatre écu …. Enfin bon …Le Brigand éclate de rire …. T’façons Quatre écu ou 400 c’est un butin …. Le symbole est la seule importance dans le butin …. La joie d’avoir fait peur a un pauvre passant…

Il la regarde dans les yeux … son regard plein d’étoiles le fait fondre … un regard emplis de jeunesse, de beauté …. Han’ est si bien avec elle …. Il tends ça main pour prendre la sienne … Et les voilà partis vers la rivière …. La bas y aurait le poisson tant attendu …. Et une magnifique journée de soleil rien que pour eux deux …. Une herbe bien verte et confortable …

La journée s’annonçait magnifique, et elle commençait bien … Enfin ils arrivent vers ce petit cours d’eau… Le clapotis des vaguelettes se fait entendre … les deux amoureux se précipitent vers l’eau … peut profonde … Mais agréable … Han’ trempe les mains dans l’eau, pour la ramener a ces lèvres pour voire un coups …. Et plus un bruit…. Il tourne doucement le visage vers la où aurait due se trouver mais personne …. Et soudain … Hop … ou plutôt …PLOUF... Léa venait de lui sauter sur le dos et le voilà dans l’eau… Léa trônant avec fiertés sur son Fidel destrier …


_Norf de Norf …. Ayé t’a attrapé un Gros poisson !!


Il éclate de rire en se retournant pour l’éclabousser … Et voilà que la Grade Bataille d’eau commence …. Qui a dis que les Brigands sont tous tarés et qu’ils sont tous méchants …. Franchement Vive le cliché …. La preuve …

Han’ la poursuit dans l’herbe verte ces mains en forme d’outre recueillant l’eau qui était destinée a l’arroser mais quand enfin il la rattrape plus rien dans ces mains …Il glisse lorsqu’elle Tourne pour l’éviter et lui attrape le bras l’entraînant dans sa chute …. Se retrouvant au dessus d’elle … les yeux dans les yeux …

Ils restent plusieurs secondes ainsi Prostrés … quelques secondes qui paraissent des années … Il la regarde la contemple … il a envie d’elle …. La sentir contre lui …. L’embrasser …L’aimer …

Son visage se rapproche du sien délicatement … doucement … Ces lèvres se lies aux siennes, avec une passion folle, une fougue non contenue …. Un amour non dissimulé … une fusion parfaite pour deux être qui ne se connaissent réellement que depuis deux jours … les mains du brigands ne peuvent plus se contenir … il la désire follement … elles rêvent de parcourir ces douces formes …. De caresser sa peau si douce … Elles descendent le long de la chemise de la femme qui fait chavirer son cœur comme aucunes autres, avec une lenteur calculée pour dégrafer uns a uns les boutons qui retiennent sa chemise … Ces lèvres se glissent dans le cou de la belle pour le dévorer de miles baisers …

Puis parcourant doucement le corps qui se dévoile devant lui il finit par se laisser déshabiller … Chose promise chose due … L’herbe fraîche serais le second lieu où ils se donneraient l’un a l’autre …. Entièrement dévoué l’un pour l’autre … douce fusion de deux corps lorsque lové l’un contre l’autre l’acte d’amour commence, avec une passion, une fougue … Heureux d’être ensembles, désireux l’un de l’autre, leurs corps en fusion, s’enlacent…. Se complètent …

Douce fusion qui dans un moment interminable… mélange de doux gémissements, de soupires fiévreux …. Se termine en un râle de plaisir… un Cri ou deux …. Peut importe… Ils sont heureux ensembles, et se donnent Aux plaisirs de la chairs, comme seuls deux êtres qui s’aiment le peuvent …

Lové l’un contre l’autre la journée passe a allure folle … entre éclats de rires et moment de douceur … mais voilà déjà venu le temps qu’ils se retirent …. Qu’ils s’en aillent …. Pour un voyage… Leur Voyage, enfin ils pourraient vivre ensembles sur les routes et … a cette idée Hanort Rougissant…. Laissa un sourire s’échapper …. Le sentiment qu’une histoire d’amour pure et belle qui commence ? …. Certainement …

Le trot des deux chevaux s’éloignent déjà dans la plaine …

_________________
Leamance
[quelques jours plus tard, le 4 Juin de l'an de grace 1457]

Retour seule dans ce Comté de Toulouse, qui a vu naître la passion entre Hanort et Lea. Entre temps..Narbonne et son tourbillon.

Seule..Solitaire ou Esseulée? Un subtil mélange des trois sans doute.

Quoi qu'il en soit, à peine arrivée, son premier réflexe a été de lui écrire, le manque agissant déjà. Manque probablement partagé, puisque les pigeons ne cessent de faire des allers retours, à une cadence du SansNom.





Bonjour mon Amour

Juste un Je t'aime matinal, puisque je ne peux te le murmurer.

Le voyage s'est passé sans encombre, je n'ai croisé personne. Je suis à 10 lieux après Carcassonne, où j'apprécie la solitude des chemins, et où je repense à lorsque nous sommes passés ici ensemble.

Tu me manques.

Tout me manque en toi.

Que le Très Haut te protège

Ta Lea





Bonjour mon amour,

je me suis rendu compte a quel point il était dur de se réveiller loin de celle qu'on aime, ta lettre m'a fait le plus grand bien !

sache que je t'aime plus que tout et que je compte les heures qui nous sépare

je n'ai qu'une hate c'est de te retrouver !

Hier j ai parlé a une Sara droguée au chanvre... Triste

mais je vais retenter le coups, je t avoue que je sais pas quoi faire si elle refuse mon aide, elle voudrait meme me "laisser tranquille comme elle dit" que pourais-je faire si elle veux partir de son coté, apart la laisser faire?

bref... Je ne sais pas quoi faire si elle ne veut pas de mon aide

je t'embrasse,
ton Han' qui t'aime





Mon Amour


l'absence est cruelle mais permet aussi de constater que notre amour est bien présent, ancré. J'ai besoin de ta peau, et de sentir tes doigts glisser sur la mienne, virevoltant de tendresse. J'ai besoin de tes yeux, heureux et de ta voix, là tout bas.

Pour ta soeur, je ne peux et ne veux te conseiller. D'une part je n'ai pas l'habitude de ce type de situation, dans laquelle je ne suis pas à l'aise..puis surtout je ne la connais pas suffisamment. Le peu de fois où nous avons parlé, j'avoue ne pas comprendre sa façon de voir la vie..sans doute le lot des épreuves qu'elle a traversé. Je comprends par contre son choix de vivre seule, puisque je l'ai fais aussi. Se retrouver face à soi même permet de se poser les bonnes questions.

Je t'attends quelques jours, puis je devrais partir vers la Bourgogne, où j'espère que tu me rejoindras.

Tu me manques,

Je t'aime

Lea






Mon coeur,

L'attente de te revoir est toujours un long calvaire alors que je ne suis qu'a quelques heures de voyage de toi ...

sentir ta présence, tes éclats de rire ... Me presser contre toi... et sentir la passion nous porter ... c'est une chose dont je ne pourrait me passer ...

je T'aime, tu me manque terriblement ... certes une seule journée nous a séparés, mais une seule chose me viens a l'esprit, c'est que c'est une journée de trop ...

Comme tu l'a si bien dis, la séparation est dure, mais elle m'a permis de comprendre que je n'imagine plus un seul instants ma vie sans toi !

Je vais peut être te paraitre, trop romantique ... j'ai hier soir alors que je ne trouvait pas le sommeil, pensant trop a toi, j'ai finis par écrire ...



Je t'ai rencontrée
Et seulement quelques semaines ont passée

Ton odeur, ta bouche, mes sens ont enivrés

Amour, est le mot auquel je pense en rêvant de toi
Imaginant, que je passerais ma vie avec toi
Mon coeur c'est emballé
Et je ne souhaite qu'une chose, te retrouver ...

Ton Han'



Voila quelques lignes dérisoires, peut être ... mais elle traduisent surement bien ma pensée ...

Je pense simplement que pour ma soeur, je vais lui laisser le choix ... lui dire que si elle souhaite prendre du recul... qu'elle le fasse, que certainement cela lui fera du bien ...


Mon amour, tu me manque, et je prendrais très vite la route pour te rejoindre ... Car je ne veux pas faire la Route pour la Bourgogne Sans toi ...

Tu me manques

Ton Han' qui t'aime




A la dernière missive, Lea ne sait si Han' la rejoindra ou pas. Mais au cas où, elle décide d'attendre son amant derrière un fourré, et de se jeter sur lui lorsqu'il passera proche, et de le faire rouler contre elle dans un tourbillon de baisers enflammés.

Trop romantique, dit il? Non..l'Hélvète a frissonné sous ses vers, et en l'attendant va essayer à son tours de s'adonner à la poésie.

_________________
Aristotelicienne Réformée en voyage
Leamance
[Matin du 5 Juin de l'an de Grasce 1457]

Lea a fini par s'endormir, tapie dans son fourré. Bien emmitoufflée dans sa cape, elle a en fait sombré très vite, ses pensées volant vers Eilith, dont elle venait d'apprendre la mort. Un joyeux feu follet s'est éteint, emportant avec elle éclats de rire et spontanéïté, force de caractère et générosité. Cette impétueuse flammèche a péri par le feu, le drapeau de Cartel en main, d'après la rumeur. Quel étrange paradoxe?

Ouvrant une paupière, puis l'autre, sous la faible luminosité des premiers rayons de soleil, Lea s'étire et entend des bruits de pas. L'image du visage d'Hanort éclaire son visage..est ce lui?

La Réformée n'ose y croire..tout le retient à Carcassonne.

Les pas se rapprochent, Lea surgit au milieu du chemin en un bond, pour accueillir son amant, au cas où. Mais point d'homme, juste une femme en guenille, qui n'apprécie pas d'avoir été ainsi surprise. La voyageuse n'hésite pas à venir combattre Lea, dans un corps à corps où griffures et empoignades de cheveux sont légions. Aucune des deux n'est armée, et leur force semblent égales.

L'Hélvète, fini par avoir le dessus en lui glissant les mains autour du cou, prête à l'étrangler si nécessaire, galvanisée par la lutte . L'autre jeune fille dans un dernier sursaut se dégage en plantant un doigt dans l'oeil de Lea, puis s'enfuit en courant, laissant sa bourse et sa besace au sol, non loin. Un butin d'une quinzaine d'écus et de 3 miches de pain.

Encore au sol, toute ébouriffée et griffée, la Réformée entend les claquements des pas de cheval, ainsi que les grincements d'une charette.

_________________
Aristotelicienne Réformée en voyage
Hanort

[Matin du 5 Juin de l'an de Grasce 1457]

Han avait pris la route cette nuit … Laissant ces amis, pour retrouver sa douce Léa … oui il avait réalisé durant cette journée loin d’elle qu’il n’envisageait pas un instant de la laisser … qu’il souhaitait une chose … c’était de faire sa vie avec elle ….

Quittés dans les larmes … ils avaient pu réfléchir un instant seuls chacun de son coté … Voir s’ils s’aimaient vraiment, ou s’il s’agissait d’une passion passagère qui s’effriterait avec la distance … Mais pour le Brigand … son amour pour elle n’avait fait que grandir … Son corps, sa peau, son souffle… Tout chez elle lui intimait de revenir … de la rejoindre … ces sourires, ces airs enjoués… sa joie de vivre … Il l’aimait plus que tout …

La route a travers la région Toulousaine il la connaissait que trop bien pour y être passé des dizaines de fois … Allure tranquille, oeil Vif, le brigand chevauchait sa jument blanche qui tirait une charrette pleine de vivres et autres objets insolites … Tous venu d’un dernier Larcin qui lui resterait gravé dans sa mémoire …

Son esprit ailleurs … il pensais a sa douce Léa, ces lettres … de belles lettres qui l’avaient d’autant plus donné envie de la rejoindre … Tiré se sa rêverie par une demoiselle apeurée qui courrait sur le sentier … il se demanda ce qui pouvait bien lui être arrivée … il vérifia que son épée coulissait bien au fourreau … On était jamais assez prudent …

Prêt a toutes éventualités … il avançait sur le chemin … lorsque enfin il apercevait sa douce … enfin il ne le compris pas immédiatement a cette distance une personne a terre ressemblait a une autre … Alors qu’il s’approchait … il vis se dessiner la silhouette d’une femme … une femme qu’il connaissait … et enfin … *TILT*


_ Mon amour !!!


Il fit presser le pas a Era, la peur le tiraillait … hum… cette demoiselle l’avait rackettée … peut être même blessée …. Norf de Norf … qui sait ce qu’elle avait, elle était a terre, ces jambes abîmée … un mauvais coups ça arrivait … Han’ s’inquiétait a mesure qu’il avançait … il sauta de cheval dès qu’il fut assez près et se mit courir dans la direction de sa chère et tendre …


_ Léa !!


Tombant a genoux près d’elle … l’inquiétude se lisait sur son visage …


_ Mon amour tu n’a rien ? tu est blessée ?
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)