Catherine_elisabeth
...à ceux qui savent les pousser. »
de Coluche
[Dans l'hôtel particulier loué pour le séjour, deuxième étage, au bout du couloir à gauche...Non droite ! Appartements de la future mariée au bord de l'hystérie - 12 mars au matin]
Adélaïde, jeune suivante de la comtesse se cachait derrière la grande malle qui trônait au centre de la pièce, tandis que Catherine balançait tous les objets qui croisaient ses mains.
Elle hurlait, larmes aux yeux, colère, ou folie
"Je me moque de vos minables excuses Adélaïde ! Vous êtes une incapable !
Vous êtes plus niaise qu'une chèvre ma pauvre !
Ce n'est pourtant pas compliqué !!! OU AVEZ VOUS RANGE LE COLLIER DE MA MERE ???"
Un morceau d'étoffe vola et parti rejoindre d'autres qui jonchaient le sol.
Le collier de sa mère. Celui qui représentait la croix Toulousaine, identique à ceux qu'elle offrait parfois quand elle était comtesse de Toulouse, à ceux venant prêter serment.
Elle y tenait plus que tout, et n'imaginait pas se marier sans.
"Vous voulez une deuxième balafre sur votre visage ? Ou un sourire jusqu'aux oreilles ? TROUVEZ MOI MON COLLIER ! Tout de suite ! J'ai dit !"
La suivante fila jusqu'à la salle attenante à la chambre pour encore fouiller dans les cassettes à bijoux de la Comtesse. Elle était persuadée de l'avoir mit pourtant.
Pendant quelle cherchait, la Comtesse appela une autre suivante.
"Marie Louise ! Mon bain ! Il faut que je me détende, je vais mourir avant de me marier sinon... Ald est arrivée ? Et Val ? Et ma cousine ? Et Amarante ? Ne dites rien, j'imagine sans doute que vous l'ignorez, vous êtes toute aussi niaise qu'Adélaïde toute façon."
La vieille suivante esquissa un fin sourire. Elle ne se formalisait pas des paroles de la Comtesse, sachant parfaitement qu'elle n'en pensait pas un mot.
Elle était juste stressée, et sans doute légèrement folle, mais ça...
Elle ajouta une grande cruche d'eau chaude dans la bassine située dans le coin de la pièce, et jeta quelques pétales de violettes en plus de quelques gouttes d'huiles parfumée.
Puis elle dégrafa la robe de Catherine.
Cette dernière retira le reste elle même et délia ses cheveux.
Nue, elle se balada dans ses appartements, allant de la chambre à la petite salle à côté pour jeter un oeil inquiet sur les recherches d'Adélaïde.
Puis elle ferma les yeux, respira un grand coup et finit par aller s'allonger dans la grande bassine.
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de Coluche
[Dans l'hôtel particulier loué pour le séjour, deuxième étage, au bout du couloir à gauche...Non droite ! Appartements de la future mariée au bord de l'hystérie - 12 mars au matin]
Adélaïde, jeune suivante de la comtesse se cachait derrière la grande malle qui trônait au centre de la pièce, tandis que Catherine balançait tous les objets qui croisaient ses mains.
Elle hurlait, larmes aux yeux, colère, ou folie
"Je me moque de vos minables excuses Adélaïde ! Vous êtes une incapable !
Vous êtes plus niaise qu'une chèvre ma pauvre !
Ce n'est pourtant pas compliqué !!! OU AVEZ VOUS RANGE LE COLLIER DE MA MERE ???"
Un morceau d'étoffe vola et parti rejoindre d'autres qui jonchaient le sol.
Le collier de sa mère. Celui qui représentait la croix Toulousaine, identique à ceux qu'elle offrait parfois quand elle était comtesse de Toulouse, à ceux venant prêter serment.
Elle y tenait plus que tout, et n'imaginait pas se marier sans.
"Vous voulez une deuxième balafre sur votre visage ? Ou un sourire jusqu'aux oreilles ? TROUVEZ MOI MON COLLIER ! Tout de suite ! J'ai dit !"
La suivante fila jusqu'à la salle attenante à la chambre pour encore fouiller dans les cassettes à bijoux de la Comtesse. Elle était persuadée de l'avoir mit pourtant.
Pendant quelle cherchait, la Comtesse appela une autre suivante.
"Marie Louise ! Mon bain ! Il faut que je me détende, je vais mourir avant de me marier sinon... Ald est arrivée ? Et Val ? Et ma cousine ? Et Amarante ? Ne dites rien, j'imagine sans doute que vous l'ignorez, vous êtes toute aussi niaise qu'Adélaïde toute façon."
La vieille suivante esquissa un fin sourire. Elle ne se formalisait pas des paroles de la Comtesse, sachant parfaitement qu'elle n'en pensait pas un mot.
Elle était juste stressée, et sans doute légèrement folle, mais ça...
Elle ajouta une grande cruche d'eau chaude dans la bassine située dans le coin de la pièce, et jeta quelques pétales de violettes en plus de quelques gouttes d'huiles parfumée.
Puis elle dégrafa la robe de Catherine.
Cette dernière retira le reste elle même et délia ses cheveux.
Nue, elle se balada dans ses appartements, allant de la chambre à la petite salle à côté pour jeter un oeil inquiet sur les recherches d'Adélaïde.
Puis elle ferma les yeux, respira un grand coup et finit par aller s'allonger dans la grande bassine.
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