Xalta
Elle avait passé une nuit plutôt calme, sa bouillotte ducale davianesque non loin d'elle, les deux femmes étaient réconciliées, en même temps rien d'étonnant, elle n'avait agi que pour son bien, certes, elle en avait payé le prix fort puisque refusant de frapper fortement la parturiente. Son but n'était que de la faire sortir de ses gonds et qu'elle exprime enfin la rage qui l'habitait. Son corps s'était orné de quelques beaux hématomes, et son nez était légèrement douloureux. Elle avait passé en revue tout ce qui lui fallait exécuter pour la cérémonie qui aurait lieu dans quelques heures. Le mariage aurait lieu dans l'église de Dijon et non dans la cathédrale, car elle avait obtenu l'autorisation pour la première et non pour la seconde car , seuls pouvaient recevoir des sacrements dans la cathédrale que des nobles bourguignons et qui étaient au minimum Barons. Malgré le contexte, elle avait suivi les règles ecclésiastiques pour demander une dérogation.
Levée aux aurores, elle avait pris la direction de saint édifice, accompagnée d'un certain nombre de personnes pour préparer le lieu pour la cérémonie à venir. Nouveaux cierges flambant neufs, mise en place d'ornements pour égayer la nef, mais rien de clinquant, rien d'excessif car cela n'était pas dans sa nature, elle aimait la sobriété. Et puis ne connaissant guère les goûts des futurs épousés autant ne pas faire d'erreurs. Donc simplicité mais festif. Quelques heures plus tard, tout était fin prêt. Une dernière inspection pour vérifier que rien ne manquait. De même en sacristie, vérification : Livre des vertus, pain, ciboire, ... Et une inquiétude qu'elle sentait croître. Si jamais elle commettait un impair? Et si jamais le prêche ne plaisait pas ? Et si son goupillon finissait de nouveau dans un décolleté? Tant de questions qui surgissent et qui la rendent nerveuse.
Le saint édifice prêt, il ne lui restait plus qu'à se préparer. Loin de chez elle, elle n'avait pas prévu de soutane ou autre vêtement sacerdotal. Elle officierai donc dans un simple robe claire, au décolleté sage, enfin sage, autant se faire que peut, puisque la nature avait été généreuse. Une coiffure stricte: un chignon maintiendrait sa longue chevelure aux reflets roux. Elle avait hésité sur les gants : devait elle les porter ou non ? Devait-elle cacher ou non la difformité de ses mains qui portaient les stigmates des flammes ? Elle opta pour le port des gants pour ne point émouvoir quiconque, elle ne souhaitait pas susciter cri d'horreur ou grimace de dégout comme cela arrivait encore si souvent. Les gens étaient parfois sensibles à l'excès.
Allez zou, faire signe au bedeau de sonner les cloches, il était temps d'appeler que l'heure était enfin venue.
Cloches qui volent à la volée, le son se répercute sur les murs, s'échappe du clocher, plane au dessus de la ville bourguignonne. Et d'attendre les invités, les curieux, la famille, les proches et les promis en espérant que tout se déroulera sans anicroches. Attendre sur le perron.
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en cours de ...
Levée aux aurores, elle avait pris la direction de saint édifice, accompagnée d'un certain nombre de personnes pour préparer le lieu pour la cérémonie à venir. Nouveaux cierges flambant neufs, mise en place d'ornements pour égayer la nef, mais rien de clinquant, rien d'excessif car cela n'était pas dans sa nature, elle aimait la sobriété. Et puis ne connaissant guère les goûts des futurs épousés autant ne pas faire d'erreurs. Donc simplicité mais festif. Quelques heures plus tard, tout était fin prêt. Une dernière inspection pour vérifier que rien ne manquait. De même en sacristie, vérification : Livre des vertus, pain, ciboire, ... Et une inquiétude qu'elle sentait croître. Si jamais elle commettait un impair? Et si jamais le prêche ne plaisait pas ? Et si son goupillon finissait de nouveau dans un décolleté? Tant de questions qui surgissent et qui la rendent nerveuse.
Le saint édifice prêt, il ne lui restait plus qu'à se préparer. Loin de chez elle, elle n'avait pas prévu de soutane ou autre vêtement sacerdotal. Elle officierai donc dans un simple robe claire, au décolleté sage, enfin sage, autant se faire que peut, puisque la nature avait été généreuse. Une coiffure stricte: un chignon maintiendrait sa longue chevelure aux reflets roux. Elle avait hésité sur les gants : devait elle les porter ou non ? Devait-elle cacher ou non la difformité de ses mains qui portaient les stigmates des flammes ? Elle opta pour le port des gants pour ne point émouvoir quiconque, elle ne souhaitait pas susciter cri d'horreur ou grimace de dégout comme cela arrivait encore si souvent. Les gens étaient parfois sensibles à l'excès.
Allez zou, faire signe au bedeau de sonner les cloches, il était temps d'appeler que l'heure était enfin venue.
Cloches qui volent à la volée, le son se répercute sur les murs, s'échappe du clocher, plane au dessus de la ville bourguignonne. Et d'attendre les invités, les curieux, la famille, les proches et les promis en espérant que tout se déroulera sans anicroches. Attendre sur le perron.
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