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[ RP][ Eglise Saint-Miguaël] Mariage de S.I V.F. et C.E.C.C

Xanthi
Aristode réagit enfin, elle lui sourit, ravie, flattée .... Son promis serait-il encore dans les nuages ?
Elle se laisse conduire, suit avec lui les invités qui chacun de moult façons félicitent les futurs époux.
Arrive enfin leur tour, elle écoute Aristode, puis c'est à elle.
Elle lâche le bras aimé et s'approche du Dauphin. Elle fait une belle révérence, se redresse, lève le menton, fixe un instant les yeux presque transparents. Elle penche un peu la tête, lui sourit, parle doucement.


Sancte, j'espère que ce mariage, de vous l'Altesse, le Dauphin, saura vous apporter quelque bonheur.
Elle ajoute plus bas encore :
Je vous sais agréable ..... capable du pire comme du meilleur.

Elle sourit de plus belle, pourrait lui dire qu'il peut encore compter sur elle, mais il sait tout ... alors, elle se tait.
Elle s'incline à nouveau, se relève lentement et ne lâche son regard tout de suite. Elle aimerait le savoir heureux un peu.

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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Estainoise
Elle n’avait pas été conviée par les futurs mariés.

D’abord, parce qu’elle ne connaissait pas la future, et qu’ensuite, elle ne pouvait pas se prétendre être une intime de Sancte.
Elle l’avait croisé par le passé, à Montauban, alors qu’il semblait vivre avec dame Sophie, le commencement d’un réel amour.
Elle pensait d’ailleurs que depuis tout ce temps, ils étaient mari et femme, mais visiblement, ce n’était pas le cas puisque Sancte se mariait aujourd’hui avec une autre.
Bien qu’il ne le sache pas, Esta aurait pu dire que cette rencontre à Montauban avait marqué un peu plus son long cheminement intérieur….vers la réforme, même si elle avait déjà franchi le pont du guet à cette époque.

Jamais, ils n’avaient su, depuis tout ce temps, se retrouver vraiment….même si parfois ils avaient pu se croiser à plusieurs reprises.
Mais toujours trop de monde…Sancte attire les mouches….et dans ces bourdonnements incessants, Estainoise n’avait jamais su lui parler de ce qui l’intéressait.
Elle en avait pourtant des questions à lui poser, lui qui avait abandonné la réforme, pour assurer sa soif de pouvoir, enfin c’est ce qu’Esta pensait, n’ayant jamais pu vraiment éclaircir cela, face à face.

Lorsque sa grâce Xalta l’avait invitée à venir à ce mariage…elle lui avait dit tout simplement…Non, je ne viendrais pas, je n’y ai pas ma place.
Mais quand elle sut que Falco s’y rendrait et qu’il souhaitait qu’elle s’y rende aussi, même s’il lui avait dit de façon détournée….l’idée avait fait son chemin dans sa tête.
Finalement, elle se décida au dernier moment.
Il était temps aussi qu’elle cesse de faire l’hermite….il était temps qu’elle retrouve le gout de retrouver les autres.
Alors que Falco était déjà parti, elle sauta sur son cheval et fit le chemin, de Tonnerre jusqu’à l’Eglise Saint-Miguaël.

Devant le parvis de cette église, elle gare son cheval à un endroit prévu….elle en saute, toujours alerte malgré la vie qui passe et les combats perdus.
Elle s’approche, regarde de loin…elle a croisé certaines têtes, d’autres non….
Une bouffée de timidité ou d’agoraphobie la prend mais elle sait maintenant faire face à ce genre de trouble qu’elle peut éprouver.
Elle avance droite et fière alors qu’elle sait que Sancte s’est moqué d’elle la dernière fois qu’elle a pu le croiser en taverne, lui rappelant Anger et le suicide du cœur navré, et cela devant tout le monde.
Elle n’avait pas su quoi répondre devant tout ce monde. Esta avait juste quitté la taverne, le cœur navré.

Elle cherche des yeux Falco qui ne peut plus la voir de ses yeux morts dorénavant. Elle l’aperçoit enfin au côté de Maud qui lui tient le bras droit.
Un peu plus loin, elle voit Angélyque accompagné de son beau-frère Crézus. Bien qu’Esta a assisté à une bien étrange scène à la tour du bar, entre la servante de Falco et ce crézus et Angelyque et sa robe déchirée….. Elle s’est décidée de ne pas se préoccuper des rumeurs….
Elle avance alors, se rapprochant encore….adresse un sourire à Angelyque au passage tout en lui glissant
vous êtes bien en beauté ce jour…..Elle salue Crézus….vous semblez en bien meilleure forme….devant Xalta, elle s’arrête avec un petit sourire entendu…
vous voyez, je ne suis pas de parole, j’ai dit ne pas venir et je suis là….

Puis elle s’approche de Maud et Falco…. salue Maud d'un sourire pour finalement dire...

Maud, permet que je me tienne à la gauche de Falco.et sans vraiment attendre de réponse, elle se place. Je suis finalement venue Falco… Tu n’as pas vu Roland ? Heu…hum…enfin j’veux dire, tu sais s’il est là ?

Après tout ce serait rigolo s'il se pointait au bras de celle qu’il voulait marier lui aussi.
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Maxi_de_montmorency
La Blonde Baronne de Pennes d'Albigeois, au bras de son Chevalier Servant, alias le Senher de Cordas et de Massilhan, descendit de calèche, sans encombre cette fois. Non qu'elle n'aima point se retrouver dans les bras du beau Castelreng, mais qu'ici le public aurait certainement moins bien apprécié la chose. Elle prit donc la précaution de relever le bas de sa robe pour ne point s'y emmêler les pieds. Leurs regards se croisèrent, complices, doucereux...tendres. Elle sent le vent léger qui fait bruisser la soie de sa robe.



Puis se tournant vers la cathédrale, ils reconnurent tous deux le Dauphin qu'ils avaient déjà vu sur quelques gravures ou portraits. Ils ne s'attendaient pas à ce que le futur marié soit à la porte de la Cathédrale. Ils avancèrent jusqu'à lui, sourire polit mais point trop franc.
La main tenue par son Cavalier, la Blonde fait une profonde révérence.


"Bonjorn Votre Altesse, Nous vous prions de recevoir les félicitations et les voeux de Bonheur pour votre union de la part de la Baronne de Pennes d'Albigeois et Dona de Cunault, ainsi que du Senher de Cordas et de Massilhan. Nous sommes tous deux des amis de la défunte mère de votre promise et sommes honorés d'avoir été invités."

Révérence plus sobre cette fois, elle laisse Castelreng s'exprimer puis la mener en la nef.
Castelreng.



Il n'aurait rien eut contre le fait qu'elle lui retombe dans les bras en descendant de la calèche si ce n'est la gène qu'elle en aurait ressenti. Ne la quittant des yeux il lui avait donc tendu le bras et ne put qu'admirer le peu de chevilles qu'elle lui montra en relevant très légèrement sa robe. Un sourire aux lèvres quand il reporta les yeux sur son fin minois, regards qui en disaient long pour ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.
Elle était divine sa Divine dans cette robe et ne voulait penser trop à sa propre tenue

Se tournant enfin vers la Cathédrale, ils firent les quelques pas pour rejoindre la Sainte bâtisse où devant la porte se tenait le Dauphin. Il laissa sa compagne faire révérence et présentation puis à son tour fit salut protocolaire avant de confirmer son identité et ajouter ses félicitations.


Le Bonjorn Votre Altesse, Acceptez nos félicitations et nos vœux de bonheur pour votre union


Un autre salut et révérence pour la dame avant de céder la place aux personnes derrières eux et ils s'avançaient vers l'intérieur de la Cathédrale.

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Anne_love
Toujours en retard, comme d'habitude, Sauvage tente avec peine de finaliser son apprêtement. Un coup de brosse par ci, un peu de fard sur les joues, un regard dans son miroir et un haussement d'épaule comme diagnostic, il lui manque plus que la tenue. Elle n'en a pas emmené des centaines, mais le choix est cruciale.

D'un doigt inquisiteur, son choix se porta sur une toilette pas trop voyante, mais juste dans le ton. Une robe dans les tons lie de vin, bustier blanc et jupons de même couleur, recouvert par le velour pourpre, jusqu'aux manches évasées, offrant à cet ouvrage une poitrine dégagée, qui par un tour de main sera recouvert de son étole de fourrure et pour parfaire le tout, revêt son mantel noir, fait de laine épaisse, doté d'un capuchon,se fermant à l'aide de fibules. Sur la plus haute, est incrustée une pierre lapis lazuli. Cela lui permettra de ne pas prendre froid.

Une fois bien pomponnée, Anne se mira une dernière fois. D'un acquiescement et d'un pas décidé, elle alla rejoindre le lieu-dit du mariage de son plus vieil ami.

Elle ne désirait nullement le rencontrer avant la cérémonie, il y avait bien trop de monde pour lui cirer les chausses icelieux. En tant voulu, elle lui décocherait une tape sur l'épaule pour le féliciter, cela lui sembla suffisant comme moment d'émotion pour l'occasion.

Sauvage se fraya un passage et s'installa assez près pour visualiser cette union, elle souriait par avance, se disant " Pendu, tu le seras avant moi."
Saluant les personnes qu'elle connaissait et reconnu, croisant les bras elle attendait à présent.
Errance


Le pas vif des bottes résonnait contre les torchis des ruelles menant à l’église de Dijon, animé autant par la crainte d’arriver en retard que d’une sourde tension ne trouvant exutoire que dans l’action…

Sous une tignasse de flamme aux lourdes mèches de cuivre jouant avec le vent la silhouette était toute de noir vêtue des braies à la chemise, l’échancrure de cette dernière juste ornée de quelques rubans d’argent la nouant lâchement et rappelant l’éclat de la lame battant habituellement sa cuisse.

Beltaine n’avait pas eu à hésiter bien longtemps sur sa tenue, elle ne possédait qu’une seule robe et de la plus simple des factures….Vouloir jouer la belle alors que tant de noblesses sortiraient fastes tenues, alors que de toute façon elle se sentait toujours empêtrée dés que lourds jupons et autre corsets, auraient put être raisons suffisantes déjà à délaisser son unique froufrou….
Mais surtout, en ce jour où son Ser se mariait, porter ce noir qu’elle avait fait uniforme depuis qu’elle le servait était sa façon à elle de rendre hommage à l’homme, aux mois, aux années….

Et sous chacun des pas une foule de souvenirs….ces maintenant lointains où Sancte vivait solitaire et reclus, ces folles chevauchées au travers du Royaume, ce bonheur de savoir servir homme bon et sage, d’avoir appris auprès de lui la fidélité et l’honneur, d’avoir grâce à lui ouvert son cœur à la Foy …

Et sous chacun de ses pas aussi comme le doux amer de la mélancolie..
Car après la cérémonie elle partirait, une part de son destin l’appelait, ailleurs, il lui fallait le rencontrer…
La Bourgogne apaisée, son Ser entouré d’une cour toute dauphine, bientôt dans le bonheur de son union… le Resplendissant connaissait son zénith, sa spadasse pouvait s’éclipser, pour un temps au moins, bien d’autres le servaient…. l’errance erre en hère et bientôt la fidèle quitterait donc les amazones pour retrouver ceux qui lui donnèrent ce nom… Etrange émotion nouant la gorge de la teigneuse…

Il le savait déjà, et elle avait eu à affronter son courroux et à éviter la menace d’une paternaliste fessée, mais il savait déjà aussi qu’il lui suffirait de dire « Belt ramène tes miches on va avoir besoin de toi » pour qu’elle accoure à nouveau…. Mais alors, qui sait, oui sans doute arriverait elle avec quelques lames de plus pour le servir…..

Arrivée sur le parvis, il y avait déjà grand et beau monde… un peu de trop au goût de la modeste gueuse…
Mais surtout elle le vit lui, massive, altière et carapacée silhouette dans sa neuve armure brillant de mille fers…
Alors elle s’avança vers le dauphin, s’inclina légèrement alors que ses vertes aventurines s’ancraient en souriant aux gris d’automne

Votre Altesse, Mon Ser
Votre bonheur est mien


Et étrangement émue, elle alla se positionner un peu en retrait de lui.
Puis apercevant non loin Aris et Xanthi, rayonnants tout deux, comme merveilleuse conclusion aux moults mésaventures qu’avaient connus ces si appréciés compagnons d’armes, elle leur adressa un signe de la main, bien empêtrée soudain de savoir comment leur annoncer à eux son imminent départ …

Falco.
J'ignore dans quels tréfonds un Vicomte de Touraine sera remisé...Foutu protocole dans une foutue église..Hum..Un instant.


Derrière le bandeau le front se plisse alors qu'il ose déployer ses sens avec prudence.
Jusqu'ici il pouvait s'y adonner sans trop de fracas dans une Tonnerre ou un groupe de trois est déjà une foule.
C'est sa première sortie dans le monde depuis l'Anjou ou l'Archiduc lui tua le regard.

L'ouie.
Les voix et les échos, les mots hauts, les murmures, les armures d'apparat, les dentelles, les gestes, les pas. Tout se déverse et il tricote comme un fou quelques longues secondes pour trouver un fil auquel s'amarrer.

Un focus, le Dauphin, les révérences, les platitudes, les attitudes verbales lui servent de jalon.
Alors il dresse aux sons les volumes et les positions.
Les groupes, les colonnes, les directions comme une carte floue dont il pince un a un les détails pour les rendre nets.


Il tente les odeurs mais recule aussitôt, innondé de trop de signaux.
Sauf un.
Lilas.
Sa balise.
Son visage pivote , balaye la plèbe, narines ouvertes, remontant le sillage.
La.

Sa leftenante arrive sur ces entrefaits.
Il sourit, dévoilant trop de dents.
Elle prend s gauche.
Left-tenante.


Merci , Esta.
Me voila solidement gardé.
Non, pas de roland encore..à ma connaissance.

L'ironie s'entend.
Est il gardé ou est ce le reste qui est protégé?
Esta a du mal avec sa cécité.
Il n'a pas détourné la face de la direction d'Angélyque, toute proche.
Un pas.


Ma Dame...Vous rayonnez de bien des façons dans ma nuit.

Il est grand, le Falco, et maigre. C'est un rapace sérieusement amoché qui tend sa main gauche paume ouverte vers la Mirandole.

Il lui laisse le temps de le voir, et jauger les dégâts.
Elle sait, mais n'a pas encore vu.

Ce qu'il perçoit, par contre, il le passe et repasse sur sa langue pour en ranger l'ordre.
Elle sent le bain et le lilas.
Et une imperceptible odeur masculine.

A son coté un homme déverse l'inverse.
Mâle revêtu d'un rien du parfum féminin d'Angélyque.
Crezus, donc.

Sa main attend , se tend. En douceur.
Avec une infime révérence du haut du corps.


Enfin seuls..

C'est une vue de l'esprit, soit.

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Keridil
Keridil d'Amahir ne pigeait pas une seconde ce qu'il foutait là, en tenue d'apparat, au bras d'une rousse flamboyante qu'il ne connaissait que depuis quelques jours. Pas qu'il connaisse pas le Dauphin, non, parce que tout le monde se doit de le connaître, d'une par son rang, de deux par son passé pas franchement glorieux. Sancte, c'est le genre de type qui effraie la Fouine jusqu'à la moelle. Grand baraqué sur de lui toujours en armure, qu'on n'imagine pas avec des collants. D'ailleurs, il n'en porte pas, là.
Et revenons à cette femelle aux cheveux de feu. Stratagème seulement, façade d'amante ou de favorite que l'on exhibe un peu partout pour faire naître et enfler la rumeur. Mais qui est donc cette superbe femme enceinte qui accompagne le Duc de Chartres ? Bigre bigre ! Un polichinelle dans le tiroir, et serait-ce le sien ? Bigre bougre ! Qui l'eut cru ? Pas même lui en fait. Et il n'en était rien, puisque ce n'était qu'un échange de bons procédés.
Toi, belle, tu fais jalouser ma femme. Moi, noble, je fais jalouser ton mari. Voilà, c'est aussi simple que ça. Et puis ça se pare d'agréments divers et variés. Notamment parce qu'elle a le minois joli et que sa compagnie n'est pas gênante. Ça aurait pu être pire. Imaginez vous accoquiné d'une Karyaan par le sort, c'est tout de suite moins fun. Quoiqu'on ne le force à rien l'Amahir. Juste à se montrer à un mariage dont il n'a rien à foutre. Il ne sait même pas qui est la mariée, c'est vous dire.


C'est qui la mariée ?

Mais il se renseigne. Quaaaaand même !

- Et mince, le marié fait le planton à l'entrée, il va falloir le saluer. Je vous laisse faire, et me présenter, après tout vous le connaissez mieux que moi.

Le connaître, c'est vite dit. On s'est croisé une ou deux fois quand il s'est agi de poser Eusaias sur le trône...

Mais bon, comme il faisant le planton - et pas le plancton - faudrait bien lui passer devant et le saluer. Taaant pis.

- De quoi ai-je l'air ?

D'une rous...Heu ! Atchoum ! Keuf keuf. Vous êtes ravissante, ma chère, divinement.

Ouais. Mais elle avait quand même l'air d'une rousse enceinte, aussi.
Trois petites marches, ou pas, ça dépend de s'il y a des marches. Mais la canne du Duc claque sur le pavé en tous cas, et les voilà devant le Dauphin et, comble du pas-de-bol, Charlemagne de Castelmaure, aka suzerain de Keri Keri. La révérence est donc double.


Votre Altesse mon suzerain. Monseigneur le Dauphin.

Té ! Savez pas lire une Charte Royale didju : Le Dauphin ne peut prétendre au titre d'Altesse royale, sauf s'il est du sang du Monarque. CQFD. Na.

Permettez-moi de vous souhaiter tous mes voeux de bonheur à cette occasion, et de vous présenter Demoiselle Rosalinde...

Ah bah merde. C'est quoi son nom ?

Rosalinde. Oui. Voilà, c'est ça.

Et il allait s'enfoncer dans l'église quand...

Mince... ma femme !

C'est qu'il a oublié que le but est justement que sa femme le voie ou apprenne qu'il se pavane avec une demoiselle. Et donc, feignant de ne pas l'avoir vue, ni elle ni personne, il tire bon gré mal gré la rouquine dans l'édifice, et va s'asseoir, tout honteux et confus, dans un coin sombre.
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Aloara


[Dijon, la veille du mariage princier..]

Certains diraient que le bonheur des uns fait le malheur des autres, la Baronne était de ces certains ou plutôt certaines qui, depuis ses épousailles, haissaient les mariages surtout ceux qui finissaient heureux... La raison ? Surement parce que depuis son propre mariage et avec l'Héritage qu'ils avaient reçu, elle ne Le voyait plus...
Fichue fierté masculine... Elle lui avait proposé son aide pour la gestion de l'intendance de leurs terres, il avait préféré se surcharger de travail, de passer des journées et des nuits entières en son bureau à étudier les parchemins qu'on lui envoyait jusqu'à épuisement et qu'un médicastre l'oblige à prendre du repos chez les Moines... Combien de temps qu'il était resté à leurs côtés ? Trop de temps pour la Jeune Princesse qu'elle était devenue... Elle se devait désormais de gérer, seule, toute l'intendance des cinq terres et cela en plus que de répondre présente à l'appel de son Roy... Ô comme il lui semblait loin ce temps où Son Mini et Elle assistaient, Ensemble, à presque tous les rendez-vous importants, de la Noblesse Française...

Ce soir là elle s'était perdue entre les campements... Douceur et Tendresse obscures qui lui réchauffèrent le coeur sous le regard bienveillant de Dame Lune et ses accolytes, elle regagna sa tente non pas pour y dormir, mais pour aller checher quelques affaires avant de rejoindre une Auberge...
En effet, elle avait été conviée à un mariage, elle se devait donc d'avoir la mine reposée et le teint parfait et ce n'était nullement sur une couche inconfortable qu'elle allait se remettre de cette sortie nocturne...

Un chuchotement se fit entendre...


- Musclor ! Pssss... Réveilles toi ! Allons espèce de triple buse !
- Mmh... Hin... Qué... Princessa ???? Ma qué fates vous déyors ?
-Ne poses point de question et prends moi cette malle... On déménage en ville pour la nuit ! Ha et j'oubliais... N'espères point être payé pour cette nuit ! Un assassin aurait pu pénétrer comme il voulait dans cette tente ! Nous en rediscuterons !

Le Garde personnel de la Princesse préféra obéir sans rien ajouter... Il était tard ou très tôt, il ne voulait qu'elle se mette en colère en pleine nuit car ceux qui la connaissait, savaient qu'elle pouvait pester fort et cela même en plein milieu d'un silence pesant...
Prenant la malle où les plus belles toilettes de la Princesse devait être enfermées, ils se dirigèrent vers l'Auberge Municipale...


[Au petit matin... Le jour du mariage...]

- NON, NON, NON... JE NE VEUX PLUS Y ALLER... Pas sans lui Musclor !
- Ma Princessa ! La Dauphine là, il vous a invitado...
- J'AI DIS NON ! Sinon trouves moi un Cavalier ! Débrouilles toi ! Je n'irais pas toute seule, un point c'est TOUT !
- Nom dé dieux... Ma quel caractèro ! Yé vous accompagne si vous voulez...

Et un vase qui s'écrasa sur le mur de sa chambre pour lui faire comprendre de sortir... La nuit avait été courte, elle était légèrement fatiguée et puis savoir qu'elle devait se rendre à un mariage, seule, ne l'enchantait guère... Pourtant, il le lui avait si gentiment proposé lors d'une rencontre en taverne, qu'elle avait répondu favorablement à sa demande d'invitation... Pouvait-elle ne plus y aller ? Quelle image laisserait-elle d'elle s'il ne la voyait ? La Montmorency devait honorer son titre en allant à ce mariage... Princier... Long soupire pour se donner un brin de motivation, et la voilà qu'elle se mit à se préparer pour l'heureux ou plutôt le malheureux évènement...
La malle s'ouvrit... Une dizaine de robes se trouvaient à l'intérieur...


Non point la Blanche, je ne vais pas à un enterrement...
Point la noire non plus, cela manifesterait mon contentement pour ses épousailles et vue à quel point mon Mini me manque...
La Bleue ? Non plus... Je me la garde pour une toute autre cérémonie...
La Jaune ? Trop voyante...
Celle là !!!! Parfaite !!! Je ne l'ai porté qu'une fois... Au couronnement de la Reine, Mère de ma Douce Moitié, je crois ! Puis le vert... Cela ira parfaitement avec la saison qui annonce le Printemps... Puis, il parait que c'est signe d'espoir... Adjugée !


Bain parfumé à l'orchidée dans un premier temps, la voici ensuite qui enfilait sa robe... Dernières touches... On détachait les cheveux, on placait le diadème qui symboliserait son rang parmis la foule, on se tamponnait un peu les pommettes de poudre rosée, on marquait ses yeux de khôl noir et ornait les lèvres d'un rose chair pour ne pas avoir l'air d'appartenir à une Putain de la Haute Noblesse...
Fin prête, elle quitta sa chambre avec pour envie de vouloir y retourner et de se glisser sous son duvet pour le restant de la journée, en vain...
Ses pas la guidaient déjà vers l'Eglise Dijonnaise... Musclor lui servait de chaperon jusqu'à ce qu'elle arriva sur le parvis du saint édifice... Des visages déjà rencontrés, d'autres pas... L'Altesse se sentait un peu seule et si... Et si elle prenait en otage le premier homme seul qui passait par là en guise de Cavalier Princier ? Idée loufoque qui la fit sourire un instant avant que ses prunelles ne se posèrent sur l'Altesse sur le point de se marier... Il était déjà bien entouré, elle n'osait approcher et le déranger pour le féliciter... Peut être auraient-ils l'occasion de se parler plus tard... En attendant, elle balayait le parvis du regard, peut être qu'avec un miracle, elle y retrouverait son Epoux... Chose très peu probable, mais l'espoir faisait vivre...
Pan de robe entre les mains, la Fleur vivante s'approcha des marches qui la mèneraient à l'intérieur de l'Eglise...

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Calixte
Le blond avait longuement hésité. Il avait revu sa sœur et en était fort heureux. La solitude était son quotidien et il avait désespérément chercher l'amour de son père et de sa famille.
Catherine avait trouvé quant à elle la sienne, s’éloignant de sa famille de sang. Il pouvait comprendre cela, bien qu'il en fut plus que chagriné.
Le blond était heureux pour sa soeur, qu'elle trouve la sérénité et la joie de pouvoir fonder une vrai famille. Il ne doutait pas qu'elle serait la meilleure des femmes et la plus tendre des mères.
Alors qu'il cheminait en direction de Dijon, le jeune homme avait la crainte de se retrouver face à ceux qu'il avait affronté durant la croisade.
Il allait se retrouver dans la fosse à serpent et plus que de s'inquiéter pour lui, il se demanda si sa présence n'allait pas nuire à sa sœur.
Elle s’était si longtemps passé de lui et avait fait sa vie de son coté, qu'il ne voulait pas par sa présence lui attirer le moindre problème.
Alors que les remparts de Dijon s’élevaient maintenant devant lui, il releva son capuchon sur sa tête et passa devant les gardes postaient à la grille contrôlant la moindre charrette.
Il n'avait pour tout bagage qu'un sac de cuir, l'épée et le bouclier qu'il avait pu s'acheter en Berry pour aider l'église.
L'un des hommes à l'entrée, le stoppa d'une voix forte. Le cœur du Berrichon explosa dans sa poitrine, on l'avait surement reconnu et peut être plus que d'aller retrouver sa soeur se retrouverait- il au moins en prison ce soir.
Calixte s’arrêta ce pendant baissant légèrement la tête afin de cacher un peu plus son visage sous le morceau de tissu qui lui recouvrait la tête.
Il fut soulagé, lorsque le garde face à lui, lui demanda un droit de passage.
Il s'en acquitta, alors que son souffle revenait peu à peu.
Dijon était devenu plus vivante que jamais, bon nombre d’artisans travaillaient à rebâtir ce qui avait été détruit et les étalages, bien qu'encore maigrement remplis, offraient aux habitants de quoi subvenir à leurs modestes besoins.
La pointe de la cathédrale dépassait du toit des maisons et le blond s'arrêta en soupirant.
Il y serait sous peu maintenant.
Il continua son avancé et le parvis lui apparu maintenant. Des riches voitures étaient déjà postées sur la place, gardées par des hommes en armes et les cochés toisant le tout sous en vent froid d'hiver.
A ce moment, Calixte constata qu'il n'était vêtu que de vêtements sales et qu'il ressemblait plus à un gueux sorti de quelques tourbières, qu'à un fils de noble.
Il hésita bien plus alors qu'il montait les marches presque machinalement.
Sa soeur lui avait dit qu'il ne craindrait rien et elle semblait heureuse lorsqu'il lui avait dit qu'il viendrait juste pour elle.
La voix d'un garde le sorti de ses pensés


-Ou penses tu aller?!! lui lança-t-il

Calixte s'arrêta et relava la tête cette fois, il était si proche de la porte. Il pouvait voir un homme en armure bien entouré qui devait être le marié. Il ne pouvait pas s'arrêter ici.

-Je suis invité par la mariée, répondit-il.

Le garde éclata d'un rire gras, en regardant de la tête aux pieds le blond qui se trouvait devant lui à présent.

-Fais demi-tour, si tu ne veux pas qu'il t'advienne des problèmes!
lança-t-il après avoir posé la main sur le pommeau de son épée.

Après quoi il reprit



-Tu viendra prier plus tard! Et je pense que tu te trompes de mariage, alors fais demi tour avant que je ne te perce!!


L'homme semblait nerveux et ne voulait rien entendre lorsque Calixte essaya de s'expliquer. Et il fut contraint de redescendre les marches qu'il avait commencé à gravir.

Son cœur se déchirait brusquement, le sort jouait encore contre lui.

Peut être au moins pourrait-t-il apercevoir sa sœur à son arrivée. Il resta donc planté sur la place de la cathédrale, se demandant si elle l’apercevrait parmi la foule qui commençait à se masser sur cette dernière.
Catherine_elisabeth
Un peu plus loin, une ou deux ruelles derrière l'église, un carrosse avançait doucement. En son intérieur, se trouvaient les demoiselles d'honneur et la future mariée.
Encore quelques minutes et elles seront devant.
Encore quelques minutes, et la jeune Comtesse verrait sa vie prendre un autre tournant.
Pour l'instant, elle observait les visages de celles qui l'accompagnaient.

Sa cousine, Neyco. Elle était son sang. Elle avait en elle une partie de sa maman, Lily-Jane.
Elles n'avaient, jusqu'à ce jour, jamais étaient proches. Mais cela changerait peut être. Neyco avait fait naître Catherine, seize ans auparavant. Elle avait accouché sa mère, et en ce jour, elle la verrait entrer dans un nouveau monde.

Aldraien, sa mère de coeur. Sa nouvelle famille. Une louve qui avait toujours veillée sur sa petite protégée. La jeune fille tenait à elle plus que tout, et jamais, au grand jamais une autre personne pourrait la remplacer.

Valéryane, amie de sa regretté maman, et maintenant la sienne. Une femme exceptionnelle, au coeur d'or. Depuis toujours, elle faisait partie de sa famille, de sa vie.

Amarante, la soeur de son vassal et ami Argawaen, sa dame de compagnie. Elle deviendrait surement plus avec le temps. L'on voyait la gentillesse et la douceur sur son visage. Sans nul doute, les deux jeunes filles deviendraient proches.

Asalais, Zaza... Amitié plus récente. La Comtesse s'était "accrochée" à elle quasiment dès leur rencontre. Elle se voyait en elle.
Elle savait qu'elle pouvait avoir confiance. Et pour elle, c'était le plus important.


Le carrosse progressait encore.
Les invités allaient sans doute bientôt tous entrer dans l''église et s'installer à leurs places respectives.
Son promis irait l'attendre à l'autel, l'officiante au centre.

Henri, le garde de Catherine avait prit de l'avance pour annoncer discrètement à un autre garde que la mariée arrivait. Ce dernier irait passer le message au promis.

Alors qu'il repartait, il vit Calixte, le frère de Catherine attendre non loin de là.
A la vue de sa tenue, il comprit qu'on avait dû lui refuser l'entrée.
Sans trop réfléchir, il retira sa cape noir et s'approcha de lui pour lui déposer sur les épaules. Il lui glissa discrètement
"Entrez Messire Calixte. Votre soeur sera ravie de vous savoir présent. Restez dans le fond de l'église et ne dites rien."
Puis il alla dire à son confrère près du parvis de le laisser entrer, et enfin se hâta à la rencontre du carrosse qui allait arriver...
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Valeryane
    Elle était prête et magnifique une reine du jour Val était fière d’elle la tenue allait parfaitement quant à sa nièce elle aussi était ravissante, elle se regarda elle aussi finalement elle représentait son atelier, elle se devait d’être parfaite même si elle savait que la critique se ferait, mais le souci de la brune pour l’instant était que la mariée soit satisfaite et belle. Tout le petit monde était en route et enfin nous voilà dans le coche à attendre le signal du départ. On attendait là que tous les invités soient rentrés, un regard vers sa nièce qui est ravissante.

    Val s’est coiffé en chignon chose rare d’habitude ses cheveux sont détachés et oui elle n’est pas mariée enfin elle a été fut un temps et de toute façon elle déteste être trop tiré par les cheveux ça rend trop stricte. C’est tellement plus beau une femme naturelle.

    On repense un peu à son propre mariage le temps que la troupe de demoiselle d’honneur montrent leur nez, deux mariage dont un veuvage et une annulation elle ne voulait plus entendre parler de ce mot mariage, ça lui mettait en horreur mais c’était personnel à la brune car c’était toujours beau à voir deux être qui s’aiment et qui s’unissent pour le meilleur et le pire ou le contraire ou comme elle juste le pire.

    Le volcan se penche et chuchote à sa nièce » tu es magnifique tu sais ? Tu vas surement faire craquer un jeune homme » Quelle belle jeunesse elle donnerait bien son âme au diable pour revivre ses jeunes folles année quoi que elle avait toujours encore de la folie en elle, jamais sérieuse trop longtemps.

    Tien elle allait peut être voir des trognes qu’elle n’avait plus vu depuis belle lurette, de vieux amants ? Ou de vieille ennemie ? Ou simplement de vieux amis.

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Della
A la proposition de Davia, de prendre le bras de Ghost, Della avait répondu par un sourire gêné et avait préféré faire semblant de ne pas voir l'insistance de sa cousine. C'est que en période de discrétion, se présenter au bras d'un Duc, même marié, n'était pas la meilleure chose à faire puisqu'elle ne tenait pas à attirer l'attention.

Elle avait ainsi laissé Davia discuter un instant avec Isandre, faisant alors comme toutes les femmes c'est à dire, inspecter les lieux à la recherche de la robe ridicule ou du couple le plus comique de la journée.
Et en guise de couple comique...
Ses lèvres s'ouvrirent pour former un magnifique O muet tandis qu'elle battait des cils pour être certaine de ne pas avoir subitement une vision magique.
Interloquée, elle regarda sa cousine et sut de suite qu'elle aussi LES avait vus, son visage trahissait la même surprise que la sienne et ses yeux restaient rivés de la même manière sur la vision apocalyptique ou presque.

Combien de secondes passèrent ?
2 ?
3 ?
10 ?
Plus ?
Moins ?
Della était comme pétrifiée, aucun muscle de son corps ne semblait vouloir lui répondre.
Elle se voyait se dirigeant à grands pas vers son époux, le toiser de ses yeux d'une belle couleur acier et flanquer une gifle à la femme rousse, femme rousse qu'elle avait déjà rencontré à Tonnerre, d'ailleurs et qui se plaignait que son époux la délaisse.
Mais elle ne bougea pas d'un pouce, resta figée là, respirant à peine...
Incrédule, elle sourit d'une drôle de grimace à sa cousine.


Si nous allions nous asseoir avant qu'il n'y ait plus de place ? Suggéra-t-elle en mode automate.
Sans attendre de réponse, elle avança jusqu'à trouver un endroit où tous ensemble, ils poseraient leur personne, veillant à ce que Davia et Isandre l'entourent, une façon inconsciente de s'assurer qu'elle ne pourrait bondir de sa place à celle de son époux pour achever ce qu'elle n'avait pas fait, l'autre jour, le tuer !

Une fois assise, la tête baissée, elle se donna une contenance en fouillant dans son escarcelle, à la recherche d'un chapelet qu'elle glissa entre ses doigts avant de le serrer si fort que ses jointures devinrent blanches. De ses yeux, des larmes coulaient.

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Jusoor
[En route vers Saint-André ! Huuuuue mon âne !]

Hector, fouette moi ce canasson, on va finir par être en retard ! Voila ce qu'hurlait la Blanc-Combaz aînée à son cocher pour se faire entendre par-dessus le choc des roues sur les pavés dijonnais. Dire qu'elle était pressée était peu dire. Elle était grave dans l'urgence ! Il y a quelques jours à peine, une amitié naissante avec une certaine Altesse l'avait conduite à accepter de l'aider. Sa mission, puisqu'elle l'avait acceptée, était de trouver LE cavalier qui prêterait son bras à la dite Altesse pour le mariage du Dauphin. Elle s'était imposée des critères, pour une Altesse il fallait bien cela : LE cavalier devrait être noble d'abord, accessoirement bien fait de sa personne, galant et doté d'un esprit plus fin que du gros sel. Ah et propre sur lui il va sans dire...

De tous ceux qu'elle avait eu en tête, un seul avait retenu son intérêt. L'homme de la situation. De n'importe quelle situation d'ailleurs. Doté d'un attrait physique certain, d'un vrai esprit fin et de tous les autres critères souhaités, Cuche était l'homme qu'elle s'en allait retrouver à Saint-André -il ne pouvait être que là à cette heure- pour le kidnapper et le conduire de force s'il le fallait jusqu'au bras de sa nouvelle amie. Car non, elle n'avait pas eu le temps de le prévenir, et il avait tout intérêt à y mettre du sien pour ne pas aggraver leur retard.

Coche enfin arrêté devant la Basilique, elle sauta sur les pavés et fendit l'air jusqu'à trouver son ami assis à sa table de travail. Brandissant une tenue digne d'un prince elle lui lança, sans prendre le temps de le saluer :


Cuche ! Enfile ça fissa, t'as un rencard de la plus haute importance !

Haute importance, haute importance... tout dépendait du point de vue hein, mais elle ne lui en dirait pas plus encore, pas le temps, elle lui expliquerait en chemin.



[En voiture Simone, direction l'Eglise !]

Le coche frappé aux armes d'Uchon cahotait, non, s'accidentait carrément sur les pavés dessertis de Dijon. Dans de telles conditions, Jusoor avait bien du mal à arranger la coiffure de son ami, initiative imposée à son blond voisin sans que ce dernier n'ait pu souffler mot. Au moins, avait-il eu le mérite de ne pas perdre de temps en palabres inutiles ou en coquetterie déplacée à un moment crucial .

Jusoor vit se dessiner les flèches de l'église par delà les toîts et au détour d'une rue se dessiner enfin le parvis où du monde était déja rassemblé. Impossible de chercher du regard l'Altesse en question, alors pour la prévenir de leur arrivée, et par là même l'accomplissement sans faute -jette un coup d'oeil à l'hirsute Cuche- ou presque sans faute de la mission, elle hasarda :


Cocher ! Fais teinter les sonailles du coche ! Vite, fort et bien hein !

Après tout, rien de surprenant à ce que des cloches sonnent à l'occasion de noces, elle serait pardonnée, ce vacarme aurait pu tout aussi bien être causé par une pure expression de joie hein... Le coche s'arrêta enfin et la Blanc-Combaz reprit pour Hector, s'appliquant à sa tache : C'est bon tu peux arrêter maintenant hein ! J'pense qu'on nous aura assez entendus... Jusoor descendit du coche et chercha du regard l'Altesse qui l'avait missionnée. Cible arrêtée elle se tourna vers Cuche. Allez viens que je te présente ! Et assure hein !
Contournant les groupes qui s'étaient formés et saluant les uns et les autres de gracieuses inclinaisons de la tête, faisant mine de rien quant à leur arrivée sonore, elle s'arrêta finalement devant Aloara, qui semblait un peu... seule.

Salutations Altesse. Vous êtes radieuse. Désignant Cuche du regard elle poursuivit : Permettez moi de vous présenter mon ami Cuche de Fronsac, Chancelier de Bourgogne, qui ne sait taire sa joie de pouvoir vous conduire pour cette belle occasion.
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Wendoline.
Elle avait longuement hésité, mais puisque le destin avait mis sur sa route la fille de son amie, puisque celle-ci spontanément l'avait conviée à ses noces, il eut été de mauvais goût de refuser.

Catherine dont les traits lui rappelaient ceux de Lily... Catherine, pas jolie, non. Pire !

Après un voyage calme mais non serein, elle avait pris chambre dans une auberge avoisinante afin de revêtir sa tenue choisie pour la circonstance.

Devant l'église, elle aperçut le marié qu'elle salua d'un léger signe de tête et si la plupart des invités n'étaient pas totalement des inconnus ils n'étaient pas non plus des amis, juste des connaissances.

Elle pénétra à l'intérieur de la bâtisse, déjà beaucoup de monde... se signa et prit place sur le premier banc où une place disponible l'attendait.
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