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[ RP][ Eglise Saint-Miguaël] Mariage de S.I V.F. et C.E.C.C

Cuche
Les connaissances furent brièvement faites, leur entrée un peu brutale ayant visiblement un peu dérangé... Mais tout fût vite oublié à l'arrivée d'un petit cortège, celui des personnalités du jour. Les gens se précipitaient vers l'intérieur, surement de peur de ne pas avoir une bonne place ou d'avoir la vue gâchée en restant trop en arrière. Sentant l'excitation et le stress monter chez sa cavalière du jour, il se hâta de lui répondre, post-posant une rapide correction de sa coiffure qui visiblement n'était pas au point, au vu du regard que la Princesse avait posé sur lui. ça, c'était entièrement la faute de Jusoor qui avait été la tripoter alors que le cocher fonçait à travers les petites routes cabossées. Lui était très bien, jusqu'à ce que son amie ne vienne s'en mêler.

Merci à vous Altesse. Tout le plaisir est partagé, pour être honnête je n'avais plus trop pensé à ce mariage et notre amie commune m'a pris un peu par surprise.
Mais il vaut mieux venir bien accompagné que mal, ou pas du tout. Je ferai donc au mieux en ce jour.


Sourire et petite inclinaison.

Bien je crois que l'heure est venue... Altesse, je vous remercie et vous promets de vous le rendre entier...
Messire...


L'heure était effectivement à l'entrée des invités mais il restait un petit détail à régler. Jusoor n'allait pas s'en tirer aussi facilement, surtout après l'avoir plongé dans cette histoire sans plus d'explications, au tout dernier moment. Pas qu'il regrettait d'être là, une belle cavalière, un mariage prometteur... Mais la forme aurait pu être revue.


Altesse, si vous le permettez...
Je crois que la fille de notre Roy n'a pas non plus de cavalier... Après tout ce qu'elle a fait, peut-être que nous pourrions lui proposer de se joindre à nous? Une dame de son rang ne doit pas non plus être laissée seul... sur le parvis.


Le genre de situation bien difficile à refuser.
Si ça marchait, le Chambellan espérait croiser sa suzeraine, juste pour la voir fulminer de le voir traverser la foule, une magnifique Princesse à chaque bras.

Tout en tendant son bras à l'ex-angevine, il tendit celui qui était toujours libre à la baronne d'Uchon.


Altesse, nous feriez-vous l'honneur de vous joindre à nous?

La seconde raison était également de faire payer cette situation à son amie. Visiblement pas habillée pour un mariage princier, ni même préparée pour, elle allait bien devoir y assister.
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Sancte
À la bonne heure ! Obscurément négligé en sa mise guerrière, habillé en mariage princier contre le risque à venir d'une rupture royale, l'époux se tient droit devant l'autel, redressant pour une fois ses épaules trapues de portefaix qui ont toujours tendance à le vouter quelque peu. Nouvelle réalisation que ce mariage contre lequel il n'a aucune sorte d'appréhension. Silencieux jusque là, il a pris la peine de saluer courtoisement chaque invité qui fit l'effort ou s'offrit le plaisir de lui manifester quelque hommage, Della y compris, ne se montrant avec elle pas plus discourtois qu'avec les autres. D'humeur couci-couça solennelle, il prend ce mariage pour ce qu'il est, soit un divertissement pour Hommes de guerre, qui leur donne l'occasion de délaisser l'espace d'un instant tensions politiques et rancœurs belliqueuses, pour reprendre contact avec ce qui donne sens à l'existence: la construction, la famille, l'alliance, l'amour, l'amitié, la fraternité, la tempérance, la vie, la piété dans le dogme et non dans la soumission aux chiens de guerre qui les déclenchent d'autant plus facilement qu'ils ne la supportent jamais.

Son attention oblique un instant sur sa promise. D'un signe de tête et d'un regard luisant d'approbation, il lui fait comprendre que sa mise reçoit sa bénédiction. Légers coups d'oeil sur Asalais et sur Charlemagne, les remerciant pudiquement de leur présence, avant qu'il ne se remémore les mots de la Duchesse à son endroit, toujours forts civils en public, souvent plus familiers en privé.


Exaltation a écrit:
Votre Altesse.


« Jamais les triomphes les plus éclatants ne peuvent dédommager tout un Royaume de la perte d'une multitude de ses membres que la guerre sacrifie. Diaconnesse, puissions-nous au travers de cette cérémonie rendre hommage aux fils de France qui ont du se dresser contre leur père, aux frères qui ont pris les armes contre leurs frères, aux amitiés mortes, aux rêves et aux espérances brisés, de l'Anjou jusqu'en Bourgogne, de Paris jusqu'en Gascogne, où tant de brandons de discorde sont jetés au nom de principes qui valent d'être défendus, mais dont chacun ne peut que regretter le prix sanglant lorsqu'il se retrouve au milieu des cris des suppliciés et au cœur des moignons sanguinolents des amputations. Il me semble désormais que le flot d'invités se soit tari. Si cela vous plaît, il vous revient de bien vouloir nous faire l'honneur de commencer. »
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Xalta
Quelques secondes qui lui paraissent des minutes. Tout le monde est là, les retardataires se feront discrets du moins elle l'espère. Son regard glisse sur les mariés à nouveau, sur les témoins, décidément les grands de ce monde se distingueront toujours. Ce n'est pas un reproche, un simple constat. Un sourire discret s'ourle lorsqu'elle entend le mot diaconesse. Il sonne étrangement prononcé par lui. Elle l'écoute avec attention. Fichtre ! Ce n'est plus un mariage à l'entendre mais une cérémonie commémorative pour tous ses soldats inconnus ou pas qui versent leur sang. Léger froncement de nez, non mais c'est qu'il va lui gâcher son introduction, parce que mine de rien, c'est tout de même un mariage qu'elle compte célébrer et aussi deviser sur les joies de l'union, de la fidélité, de l'amour.

Il suffit de regarder l'assemblée derrière eux pour savoir que le mariage est source de plaisir et de plénitude. Son regard balaie l'assemblée pendant qu'il discourt. Oui, alors là, non en effet, manque de bol surement, à croire qu'ils ont fait exprès rien que pour l’embêter: mariage dissous, en cours de dissolution, veuf (ve), en cours de rabibochage, infidèle, abandonné(e) ... Faites venir son Flamboyant et sa Prunelle ! Non mais qu'il y ait au moins un couple qui respire le bonheur d'être à deux ! Si si elle l'écoute, mais c'est une femme alors elle peut faire plusieurs choses à la fois, sinon, elle fera comme font les hommes semblant d'être à l'écoute.

Moignons sanguinolents des amputations...
Bienvenus messieurs dames dans le monde tout rose de son altesse le dauphin. Une entrée pleine de bonne humeur ! Sûr que son introduction à elle va contraster. M'enfin c'est son mariage. Un sourire qui signifie : oui oui cela me sied fort bien.
Léger raclement de gorge très discret, élégant comme seules les femmes savent faire, une longue inspiration avant de se jeter à l'eau et de parler d'une voix claire et enjouée.

Je vous souhaite à toutes et tous la bienvenue dans cette église Saint Miguael pour célébrer en ce jour béni l'union devant le Très-Haut de deux êtres qui ont décidé de lier leur vie.

Le mariage n'est pas chose bénigne, c’est un véritable acte de foi non seulement envers le Très-Haut mais aussi l’un envers l'autre. C’est un choix définitif, que nul ne doit pouvoir rompre, c'est une promesse qu'ils se font devant nous qui avons aujourd’hui le privilège d'être leurs témoins !
Avant d'aller plus loin dans la cérémonie, nous allons purifier notre âme, en confiant au Seigneur nos pêchés.


Un regard sur tous, manquerait plus qu'une petite baguette pour donner le signe de départ pour qu'ils entament tous en chœur.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
qu'il nous pardonne nos péchés
et nous conduise à la vie éternelle
dans le paradis solaire.
Amen.


Et de laisser quelques secondes nécessaires à tous. Un silence religieux se fait. Hormis les chuchotements, les pieds qui battent le sol, le froufrou des tissus,le grésillement des cierges...
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en cours de ...
Keridil
Qu'est-ce que c'est que cette robe de chambre ?

Ce fut la seule réponse apportée par Keridil à Rosalinde, parce que la mariée entrait dans une tenue qui, sans être vulgaire - voyait-on un morceau de peau ? - était quand même carrément audacieuse. L'Amahir avait l'impression de voir la fille d'un pirate, mais qui serait sortie en trombe de sa chambre après un louvoiement inopportun de la poupe où elle ronflait paisiblement.
Du reste, il valait mieux pour le Duc de Chartres qu'il change de sujet car, si le soutien que comptait lui apporter la rousse en lui insufflant courage et volonté était plein d'une attention charmante et même carrément touchante, le brun, lui, avait envie de vomir.
Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? Quelle idée de s'être choisi une maîtresse de forme, en forme, pour la forme ? Parce qu'entendons-nous, il ne couche pas avec, bande de médisants ! Non non. Il s'agit d'un contrat tout ce qu'il y a de plus honnête entre une jeune femme délaissée par son mari et un jeune homme dont le couple bat de l'aile et qui, comble du désespoir, a pensé qu'ajouter au cocktail détonnant un soupçon de jalousie maladive ne pourrait pas faire de mal.
Mais quand même, parce que Keri Keri est un gentil-niais ou un niais-gentil, bah il a vachement de remords, là tout de suite, et même que ça lui fait mal dans les tripes. Regardez-le, il a l'air constipé. Du coup, un peu con, il pose sa main sur celle de sa cavalière. Pas qu'il ait mesuré l'acte, que dalle, juste qu'il est maladroit.


Pff. Mais pourquoi on fait ça, hein ? Rappelez-le moi sinon je vais devoir aller là-bas, et lui demander pardon pour cette vilaine tromperie, et vous savez comme moi qu'il n'y a aucune sorte de ces choses et je craindrais d'avouer ce qu'il n'y a pas à avouer parce qu'il n'y a rien du tout entre nous sinon une entente cordiale qui ne doit en rien faire de mal à personne mais simplement du bien à tout le monde, or là je me sens très mal et d'ailleurs, il fait toujours chaud dans ces foutues églises, parce que les pauvres nous font chier à toujours se peler les miches et que je vois pas, mais alors vraiment pas, pourquoi on devrait transpirer comme des gorets sous nos fourrures alors que les mendiants, ils mendient, mais ils ne vont jamais à la messe. Alors voilà. On ne sait pas, on ne sait plus, hein. Mais moi, j'en ai ma claque de devoir rester assis là alors que ma chienne est sûrement entrain de chercher son maître dans le jardin, tout ça à cause d'un page que j'appréciais énormément et qui a trouvé de bon ton de me quitter sans prévenir pour assouvir des plaisirs impies dans des monastères où les moines, au moins, ne meurent pas de CHAUD !

Ce dernier mot résonna, même. Du coup, les oreilles de la Fouine fumèrent un peu, avant de devenir cramoisie au possible. Ouais, il a juste envie de se barrer là. Della venue, Della a vu, c'est ptêt pas la peine de pousser mémé dans les orties, hein ?
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Angelyque
La Charolaise avait répondu à toutes les salutations et les sourires qui lui avaient été adressées. Elle avait elle aussi superbement ignoré sa fille Della, avait haussé un sourcil quand elle avait remarqué la présence de son gendre aux côtés d'une femme qui était enceinte jusqu'aux yeux, se retenant de se signer à l'idée d'un nouveau scandale en famille. De qui était cet enfant? Cela expliquerait les aigreurs de sa fille. Qu'elle ne pardonnait pas pour autant. Un petit signe de tête fut adressé à Charlemagne, qui était tout de même le fère et témoin du marié. la diaconesse eut droit à un sourire plus chaleureux par contre, comme l'ancienne Régente Aryanha qu'elle était ravie de revoir, Do et son époux, Ephemeride Desbaumes et d'autres que la duchesse appréciait.

Puis ce fût le tour de à l'arrivée de Gomeric Gaborn et de Lilianna, la duchesse se répandit à son tour en compliments sur leurs mises tout en surveillant du coin de l'oeil Crezus qui avait parfois tendance à trouver la jeune fille un peu trop charmante à son goût. Il était temps de la marier, ce mariage tombait bien, Cuche était là et pourrait faire plus ample connaissance avec Lilianna.

Son attention fut ensuite attirée par l'arrivée de Falco, Maud à son bras, ce qui fit plisser les yeux de la Mirandole. Elle ne l'avait sans doute pas assez menacée pour qu'elle comprenne. Un peu plus tôt elle comptait venir au mariage accrochée au bras de Crezus, la Mirandole n'avait réussi à se débarasser d'elle qu'après l'avoir menacée de la défigurer si elle s'approchait de Crezus, sans imaginer qu'elle irait inviter Falco. Qui pour le coup avait deux femmes pour le guider.

La duchesse observa la progression de ce dernier qui se rapprochait inexorablement d'eux, notant au passage le frémissement des narines de Falco, ce qui la rendit nerveuse. Il parait que lorsqu'on perd un sens, les autres étaient décuplés, pourvu que ce ne soit pas l'odorat, pensa la Charolaise. Quand il se trouva devant elle et lui tendit la main, elle posa la sienne tout naturellement dessus et l'accueillit, après avoir souri à Estainoise, et lancé un regard noir à Maud
.

Bonjour Vicomte, je suis ravie de voir que vous avez réussi à vous libérer de vos charges le temps de ces étranges épousailles et que vous n'avez non pas une, mais ceux cavalières pour l'occasion.
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Falco.
Kidnapping mondain

Les plus belles de bourgogne, en effet.
Dame Maud a insistée pour que je valorise ses sabots par mes bosses et plaies, et Estainoise...Et bien, je suis manchot, me verriez vous sans bras gauche?
Mes hommages, ma dame, vous m'avez tant manqué..Farce de Déos, je conserverai l'image de votre visage au lendemain de la guerre du Lys et ainsi ne vieillissez point d'un cheveu.

Il passe son pouce calleux sur le dos de la main posée, en parcoure briévement les petites callosité guerrières avant d'aplanir sa paume.
L'acueillir dans cete chaleur rugueuse .
Naturellement il monte le tout à ses lévres.
Pour déposer un baiser sur la jointure entre le pouce et l'index. Un peu longuement, juste un rien.
Plus qu'un baiser, car il reprend goût à ses saveur dans l'instant.
Elle sent Crezus, un peu.
Elle sent son parfum de femme baignée et soigneuse.
Elle sent un soupçon de fer et de monture.
Emplissant ses poumons ravagés de tout cela et d'autres choses qu'il préfére garder pour les soupeser avec délicatesse, il se redresse.
Garde la main.
Son bandeau est le seul vis à vis.
Ainsi que son sourire fauconnier.
[/i]

Il Dame Maud, je ne vous présente pas le ser Crezus...Le mariage est sur le point de commencer, je vous serai gré de l'aider à trouver place parmis la roture..Ma Dame et moi même ainsi que vous avons siéges plus avant.

Esta..

Il a signes de connivences et d'entente.
Qu'elle veille au grain, en douceur et fermeté s'il le faut.
Sa Legtenante, celle dont il doit parler devant le régnant de touraine dés qu'il pourra...


Ma Dame, le dauphin parle, ne troublons pas son mariage..Guidez moi vers nos places je vous prie.
Au plaisir de vous revoir, ser Crezus...Plus tard.




[i]Alors il y a torsion du poignet pour que la main posée vienne se loger dans sa paume ouverte.
Position parfaite et nobiliaire, chaste et sage, d'un homme invitant une dame plus avant.

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Estainoise
Falco s’avance vers sa dame de cœur sans hésitation, malgré sa cécité.

Esta l’accompagne quelques pas, mais ensuite c’est tout naturellement qu’elle se décale un peu sans pour autant s’éloigner afin de ne point gêner leurs retrouvailles si tardives.

Elle garde l’œil cependant sur tout ce petit monde et elle tend l’oreille…

Falco invite Maud à accompagner Crézus à trouver place sur les bancs arrière de l’Eglise pour revenir ensuite les rejoindre à leur place réservée.


Esta….

Falco n’a pas besoin d’en rajouter.
Elle se rapproche sans un mot de Crézus et de Maud…tout en tâtant de sa main, l’endroit où sa dague est cachée….
Puis elle glisse calmement à Crézus, alors qu’elle se tient maintenant derrière lui…..


Cher Crézus, j’ai bien l’impression que vous allez devoir me supporter comme votre ombre.
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Maud
Non mais cette foule qui se presse, elle n'en connait pas la moitié Maud. Elle aurait presque embrassé Estainoise de la rejoindre.
Un trio de choc pour fendre la foule. En tête chercheuse, l'odorat de Falco.
Chien de chasse dressé au lilas, ça se trouve pas sous le sabot d'un cheval.
Droit sur la Mirandole.
Et en arrêt , le moignon levé, la proie ne bougera pas tétanisée par le chasseur.

Sauf que c'est une Mirandole qui lui envoie bien sûr des regards assassins . Le Crezus est là tout près.. même carrément collé à Angélyque autant qu'il peut. Une autre sorte de race lui. Dans le genre berger griffon qui défend son maitre.

Et ça parle à voix haute alors que Maud a comme l'impression que la cérémonie a déjà commencé.

Aider Crezus à trouver une place parmi la roture alors qu'elle est Vicomtesse! Non mais il rêve tout haut le Falconissime et Maud de lui arranger le tibia non pas d'un coup de sabot .. elle en vient presqu'à le regretter d'ailleurs, mais de sa chausse pas assez pointue.. Dommage.

Faussement d'accord sur la proposition.. elle prend le bras de Crezus. Esta de l'autre côté et glisse au chien de garde:
Venez donc m'accompagner avec Esta plus avant près des nobles vers le devant.. Je vous promets nous trouverons une place non loin de celle que vous devez garder.. Je n'oublie pas vous avoir nommé son protecteur. Tâche que vous effectuez avec une ardeur et un dévouement sans pareil..
Ou comment semer du scandale à venir dans l'heure qui suivra.


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Bah, c'est lancé..
Jusoor
[Sur le parvis, fin de séance de présentations]

Bien je crois que l'heure est venue... Altesse, je vous remercie et vous promets de vous le rendre entier...
Messire...


Voila qui est parfait ! Jusoor s'était exclamée de satisfaction, *livraison du colis... check*. La mission avait aboutie et malgré une coiffure dépenaillée de Cuche, le "colis" parvenait à satisfaire l'oeil aiguisé de l'Altesse. Et tant mieux car elle n'aurait pas eu le temps de trouver un nouveau cavalier, la mariée arrivait justement !

Elle n'avait plus qu'à les laisser "approfondir", "faire connaissance", et dans cette intention, Jusoor dessina d'une inclinaison de la tête un léger salut et prit la liberté de s'éloigner. Mais quelquechose la retint. Arf... la voix de son ami s'élève à l'attention de l'ex-Angevine, intonation toute dégoulinante de miel chaud aux accents ironiques, terriblement agaçante pour le coup.

Le bougre ! Ah oui c'était bien là un diplomate qui avait trouvé sa voie ! Comment osait-il lui forcer la main en toute délicatesse, juste pour... pour quoi d'ailleurs ? Elle lui promettait un moment fort agréable, en compagnie d'une personne tout aussi agréable... Mais de qui se moque-t'on ? Etait-il aveugle ou bien seulement ingrat ? ... Ou alors... qu'était cet éclat qu'elle avait cru voir, là dans l'oeil de Cuche ? Saleté ! Il voulait la mettre mal à l'aise ? Soit ! elle lui refuserait ce plaisir.

Non, elle n'avait pas non plus prévu de rester à ces noces.
Non, elle n'était effectivement pas apprêtée pour la circonstance.
Non, elle ne s'était pas faite coiffer avec soin.
Non enfin, elle n'aimait guère se faire dicter sa conduite.

Jusoor regarda autour d'elle.
Oui, la compagnie était belle.
Oui, le mariage le valait bien.
Et OUIIIIIIII, elle allait priver Cuche de tout son bon plaisir !


Me joindre à vous Cuche ? *fait mine de réfléchir* Ta grande bonté mérite effectivement d'être honorée. Ainsi oui, je me joindrai volontiers à vous. Bien que je m'autoriserais à assister à ces noces, en seule compagnie de moi-même... Disant cela, elle ne manque pas de poser un regard appuyé sur la couronne de cheveux en vrac de son ami, pour aussitôt, mieux lui servir le plus adorable des sourires de sa collection personnelle.
Prenant son bras elle lui souffla, feignant un regard amouraché :
Quelle galanterie.... Chancelier ! et de se détourner, un fin sourire aux lèvres alors que les deux altesses sont guidées vers l'intérieur de l'église.
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Victoire_devirieux
    "Les cétacés doivent remonter à la surface pour respirer, y compris lorsqu'ils dorment. Leurs phases de sommeil sont courtes, environ un quart d'heure et s'étalent sur toute la journée."


Vêtue en grandes pompes-de sa robe bleue, celle qui lui avait coûté un bras- Victoire entra dans l'église avec cette pensée. Il fallait au plus vite qu'elle demande à Catherine si les cycles de sommeil du Dauphin ne seraient pas un handicap pour leur future vie de couple. Sacré souci avouez, car imaginez un instant que, durant le repas des noces, chaque quart d'heure le marié plonge la tête dans son assiette pour piquer un somme, non mais c'était pas dieu possible comme situation. Et comme la brunette avait rougnassé tout son sou en apprenant ce mariage, elle ne manquerait pas de rappeler à Catherine que le bellâtre, qui d'ailleurs pourrait être son père, n'avait même pas été fichu de lui offrir une licorne. De toute évidence ce mariage elle ne l'acceptait pas et c'est en marmonnant qu'elle emprunta l'allée de gauche avant de repérer la place idéale pour avoir la future mariée dans sa ligne de mire.

Sans autre solution d'urgence à portée de cerveau elle se concentra sur la cérémonie qui débutait. Apercevant Kilian et Mahelya, elle leur sourit puis reporta ses azurs sur la mariée en pensant très fort
"A gauche, regarde sur ta gauche!".
Pour l'heure il était temps de réciter le credo, aussi elle s'éxécuta


    Je confesse à Dieu tout-puissant,
    je reconnais devant mes frères
    que j'ai péché en pensée, en parole,
    par action et par omission;
    oui, j'ai vraiment péché.
    C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
    les archanges et tous les Saints,
    et vous aussi mes frères,
    de prier pour moi le Créateur

    Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
    qu'il nous pardonne nos péchés
    et nous conduise à la vie éternelle
    dans le paradis solaire.
    Amen.


Décidément ce mariage la mettait dans tous ses états.
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Natale, incarné par Catherine_elisabeth


Corps et âmes


Mais que trame-t-il ? Tel un vieux loup sorti d’on ne sait où, voilà un blond Vénitien, non pas, plutôt un Toulousain, ou plutôt un Bel Andorran, Flamboyant, qui a toujours été un brin téméraire. Et le voilà désormais en Bourgogne, un retour sur la pointe des pieds.

De retour de Venise, le Lion de Saint-Marc avait parcouru de nombreuses lieues pour ce retour inéluctable par-delà le Rhône… Pardieu ! En Lyon il avait fait une halte discrète, à s’informer des nouvelles fraîches. Avec les dernières chutes de neige on ne pouvait pas faire plus frais de toute façon. Les églises bourdonnaient sous ce blanc manteau dont s’était vêtu la France… la France… Elle semblait changer, ou le changement l’embrasait, allez savoir. Le feu couve et la neige fond.
A bien y penser il se demandait si tout cela ne le rendait pas plus vieux qu’il n’y parait, il faut dire qu’il en avait parcouru des endroits aussi paumés que celui-ci, il en avait vu des tombes de rois, que reste-t’il au final de tout cela ? Une froide pierre, quelques restes dans de trop grands édifices.
Ouais, la Bourgogne fichu pays ! Il avait dû y aller une ou deux fois dans sa vie tout au plus. Il s’en fichait comme de l’an 40, un pas si mauvais crû d’ailleurs que 1440. La seule chose qui importait en Bourgogne c’était Nevers, et la seule chose qui importait en Nevers c’était son reliquaire, sa tombe à Elle. Le seul endroit de sa vie où un jour il irait se prosterner et entrer en méditation, en contemplation.
Nevers et rien d’autre.
Alors toutes ces fariboles hein… Tout ces gens, ces suivants, ces accents d’oil et ces quelques sonnets chantants d’oc. Touts ces songes, ces sourires en coin, ces regards glacés ou radieux. Tout cela importe peu. Des prières ? Allons bon ! Puis qu’il le faut.

*Me voilà revenu ma Belle, ma Douce. Puisses-tu nous protéger tout là-haut. Toujours tu accompagne mes pensées.*
Les mains jointes sur le prie-Dieu qu’il a trouvé il se signe.

- Amen
Tel un chaud souvenir d’été, l’Homme du Sud prie dans la froide église.
Un bref regard pour l’assemblée, un autre pour les témoins, puis les époux ses nouveaux voisins qui plus est. Lavaur et Lautrèc ne sont guère loin il est vrai à ce qu’il parait.


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Confidence pour confidence. C'est toujours moi que j'aime à travers vous !


(hrp : reçu en mp par jd natale et posté avec son accord)
Xanthi
Ils avaient chacun à leur façon salué le Dauphin et elle apprécia qu'Aritode la conduise au fond de l'église, sur un banc dévolu à leur condition de soldat.
Elle vit d'autres personnes, pour la plupart des inconnus et enfin, arriver la jeune fiancée qu'elle ne connaissait pas plus, habillée, parée, apprêtée et tout et tout, comme toutes ces nobles que l'on mariait.
Elle leva les yeux vers Aris, lui sourit, mit sa main dans la sienne, comme elle en avait pris l'habitude quand elle était assise à ses côtés.
Elle revint vers la cérémonie et écouta la diacre qui commença son office.
Elle baissa la tête et pria, par devers elle, avec émotion et conviction pour qu'un peu de vrai bonheur ils connaissent.


Amen.

Elle releva le menton, tourna sa tête vers Aris, puis regarda autour d'elle. Elle aperçut cachée dans un coin leur amie, Belt. Un grand et lumineux sourire éclaira son visage et elle articula en silence : "Salut ma belle" lui faisant signe de venir les rejoindre si elle le désirait. Elle ne forçait jamais, elle proposait souvent, demandait encore plus souvent, ne voulant imposait jamais.

Son épaule contre celle de son fiancé, sa hanche contre la sienne, elle était bien.

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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Davia_corsu
Visiblement, ces noces s'annonçaient épiques, mais pas pour le couple de mariés. La brune emboîta le pas derrière sa blonde cousine, soucieuse. Voir le couple de ses cousins se désagréger lui pesait réellement, elle n'aimait pas les voir souffrir et espérait de tout coeur qu'ils finissent par trouver un arrangement. La présence de Rosalinde gâchait tout et la jeune Corsu comptait bien en parler plus tard à son amie. Mais que diable foutait-elle là!!

Elle s'assit donc auprès de la Duchesse de Chartres. Les gens arrivaient, toujours et encore. Connus et moins connus, petit à petit chacun prenait place. Le marié était là, près de l'autel attendant sa promise.

Elle fit son entrée.

Davia verdit en la voyant arriver. Prenant vivement la main de Della qu'elle se mit à serrer comme un citron, suivant des yeux la jeune comtesse qui remontait la nef. Mais quelle horreur!!!!!!!

Elle appréciait pourtant cette jeune femme qu'elle trouvait vive et, visiblement douée d'intelligence, mais là... elle ne pouvait décemment pas cautionner cette immonde tenue!!! Certes, on ne voyait pas sa peau, quoique les épaules.. c'était tout à fait équivoque. Peut-être n'était-elle pas vulgaire, mais elle était tout à fait suggestive. Tenue de courtisane ou chainse de nuit? La brune était... affreusement choquée. Comment une comtesse, qui plus est, la future épouse du Dauphin, pouvait se ballader ainsi, offrant à tout un chacun les courbes de son corps?

La nausée la pris et elle se crispa.


Mortecouille, mais c'est une plaisanterie, elle a cru que c'était carnaval? Ou bien elle pense peut-être que les gueux se sentiront plus à l'aise de la voir ainsi vêtue! On dirait une... une...

... gourgandine...


Le mot avait été lâché, les dents serrées, la mâchoire tendue.

Outrée la brune? Largement. Elle coula son regard vers Iohannes qui ne semblait pas sourciller et grogna à l'oreille de sa cousine.


Les Grands du Royaume ont des moeurs de plus en plus dissolus, ils ne savent même plus se vêtir.

Personne ou presque n'avait l'air choqué, la diaconesse soupira, se concentrant sur le début de la cérémonie et sur la célébrante.


Citation:
Je confesse à Dieu tout-puissant,
je reconnais devant mes frères
que j'ai péché en pensée, en parole,
par action et par omission;
oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
les archanges et tous les Saints,
et vous aussi mes frères,
de prier pour moi le Créateur...

... Amen.


Elle lança un regard dépité à Ghost qui semblait perdu dans une méditation intense, sûrement à rêver de l'officiante, esquissa un léger sourire, puis joignit les mains et continua sa prière, en elle était son salut.
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Rosalinde
Robe de chambre ? C'était encore un bien faible mot pour exprimer la pensée de Rosalinde qui décidément n'aimait pas du tout, mais alors pas du tout, la robe de la mariée. Si tant était qu'on pouvait appeler ça une robe. Elle ne put donc pas s'empêcher d'y aller de son petit commentaire à l'oreille du Duc de Chartres.

- J'aurais plutôt défini cela comme la tenue de gala d'une catin... Non mais regardez-moi un peu le dégât ! Décolleté jusqu'au nombril, chainse ras la touf... hum, et apparente avec ça, des braies et des bottes moulantes et ce morceau d'épaule qui dépasse... Non mais elle se serait pointée nue, ça aurait encore été plus digne ! Et puis ce chapeau... Et ces cheveux... ! Compte-t-elle inviter toute la Bourgogne à sa nuit de noces ?

Et, dans un curieux geste, elle porta sa main près de son visage, pouce au niveau de l'oreille, et auriculaire devant la bouche.

- Allô ! Nan mais allô quoi ! T'es dans une église, tu montres tes épaules ! Allô ? Allô ? J'sais pas, vous me recevez ? T'es dans une église, tu montres tes épaules ! C'est comme si j'te dis euh... T'es dans une église tu montres ton cul !

Non décidément, l'oeil très critique de la Parisienne ne parvenait à se faire à cette tenue des plus... Déplacée. D'autant plus qu'elle tranchait complètement avec les tenues des demoiselles d'honneur qui étaient tout ce qu'il y avait de plus ravissant. Elle se prit alors à observer toutes les autres femmes de l'assistance, se demandant si le look putain-chic, chapeau de fermier à plumes (tendance bohème, on dit ?) et braies boyish étaient les dernières folies des créateurs de mode pour le printemps-été 1461. Il apparaissait que non, et donc que ce qui était - pour elle - une monumentale faute de goût, n'était imputable qu'à la mariée. Dont elle ne connaissait d'ailleurs toujours pas l'identité.

Ceci dit, elle ne put s'étendre davantage en commentaires à l'intention de Kéri Kéri, puisque celui semblait semblait carrément avoir tourné la page "robe de la mariée" pour revenir au chapitre "omongieu ma femme est làààààà !", et par la même occasion paniquer à mort. Et comme il pose la main sur la sienne, elle la lui prend, et la serre dans la sienne dans ce qui n'est qu'une volonté de lui prouver son soutien, cependant qu'il se faisait remarquer par (au moins, selon elle) la moitié de l'assistance en braillant qu'il avait trop chaud.


- Du calme, bord... nom de... à la fin !


Il n'aurait pas fallu jurer dans une église, ça ferait mauvais genre après s'être permis de critiquer l'indécence de la mariée.

- Il ne fait pas trop chaud, c'est vous qui vous échauffez les sangs en paniquant de la sorte. N'a-t-on pas idée de se mettre dans ses états là à cause de la simple présence de sa femme ? Vous mène-t-elle à ce point à la baguette, Kéridil ?

Et Rose de lui jeter un regard sévère, qui sous-entendait fortement "arrête de te pisser dessus cinq minutes et sois un homme !". Ceci fait, elle lui tendit un psautier qui traînait sur une chaise voisine, en espérant qu'il ait l'idée de s'en servir pour s'éventer.

- Vous êtes ici pour la rendre jalouse, et ce n'est pas en fuyant la queue entre les jambes que vous y arriverez, croyez-moi...

Un petit sourire de réconfort, avant de conclure, en même temps que le reste de l'assemblée, par un : "Amen !" parfaitement synchro, alors qu'elle n'avait rien écouté de la prière.
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Rose en chanson !
Aristode
Sa louve collée à ses côtés, l'Aris voyait l'édifice sous un jour plus saint, il était agréable de se sentir aussi aimé et autant protéger, le paradis excite bien sur terre, il suffisait juste de savoir ouvrir les mirettes .
Foutre Dieu !
En parlant de les garder grande ouverte c'est sur que là ce n'était pas vraiment le moment de ronfler .
La mariée !
Si ce n'est pas de la duduche de compète il voulait bien ce faire curé, il savait Son Altesse avec du goût, beaucoup de goût, il suffisait de regarder sa garde rapprochée pour ce faire à l'idée, mais là, on dépassait le simple cadre du bon goulu privé, à vous faire bramer un eunuque à dix lieux, je vous le dis si l'église décide de réformé je suis d’avis que l'on impose d'office cette tenue dans tous les couvents .


Il murmura


Ma dame par pitié ne copie point la mode nouvellement lancée, bien que cela soit un enchantement pour les yeux c'est aussi un manquement total de respect ...
On peut être grand et puissant cela n'est pas une raison pour déraisonner ...

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