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[RP]Remise des décorations pour la guerre en Bretagne

Finitou


La Bretagne…voilà un lieu bien lointain et pourtant encore un souvenir bien vivace dans la chairs des soldats du Limousin. Ils avaient bravé bien des batailles pour enfin revenir auréolé de lauriers.
Il s’était passé plusieurs mois depuis leur retour et tous avaient retrouvé leur vie d’avant, plus ou moins difficilement pour ceux d’entre eux qui avaient survécu.
Ce jour là enfin, ils allaient être reconnus de tout le peuple Limousin pour leur service.
L’oriflamme de la COLM flottait au dessus de la place centrale de la ville.
Des estrades avaient été dressées ainsi que des chaises pour les officiers et le conseil.
Et dans un coin, bien à l’abri des regards…les décorations.

La connétable préparait les derniers préparatifs avec quelques soldats.
La bannière de chaque garnison claquaient aussi dans les airs, rassemblant sous leurs couleurs les soldats du Limousin.
Les garnisons de Ventadour, Gueret, Limoges, Rochechouart, Limoges et Bourganeuf.
Que de soldats qui avaient combattus côte à côte pendant cette guerre, tous ici présent pour recevoir leur décoration, tous ici pour se souvenir ensemble.

Elle monta sur l’estrade pour avoir une vision d’ensemble et sourit.

Un chouya à droite....oui c'est bon on touche plus rien là!!!!

Les Bannières alignés, tout était positionnés au millimètre près. On constatait la rigueur militaire.
Corenthine se dit qu’elle devait avoir des TOC (troubles obsessionnelles compulsifs) pour ne pas supporter le désordre.
Elle tira sur sa veste d'apparat pour enlever tout faux plis éventuels.

Elle regarda le clocher de l’église…Les soldats menaient de leur gouverneur allaient faire leur entrée ainsi que l’Etat major et le conseil. Dans celui-ci, figurait des soldats qui avaient aussi fait la guerre en Bretagne.
Sans oublié le peuple limousin, qui commençait à se regrouper en masse derrière les cordons les séparant des futurs décorés.
La journée était radieuse et tout était en place.

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Papapouf
Garnison de Ventadour..tôt ce matin là...

Le Gouverneur s'était levé de bon matin, s'affairant dans son bureau, se préparant et revêtant son uniforme d'apparât, pour ensuite se présenter tout beau tout propre devant le soldat de garde encore ébahit de le voir débouler aux premières lueurs du jour. Rapide garde à vous et salut réglementaire de la part du soldat avant que Papapouf n'ouvre la bouche...

Soldat ! sonne le rassemblement immédiatement ! réveille moi tout le monde..hop !
Et c'est un soldat encore perplexe mais qui s'exécute néanmoins et file rapidement rameuter toute la garnison.
Un..deux..trois..les arrivées s'enchainent..pour bientôt voir la cour se remplir d'hommes alignés et empleins de regards interrogatifs..et le Gouverneur prend la parole...


Soldats !
Soyez rassurés, aujourd'hui pas de mission surprise, mais un devoir à accomplir comme vous savez le faire habituellement. Ce jour débute à Limoges une grande cérémonie pour honorer ceux d'entre vous qui ont combattu en Bretagne lors de la dernière guerre et gratifier ceux qui y ont versé le sang !
Nous nous y rendons sur le champ ! Que chacun d'entre vous se prépare, nettoyez vos uniformes, faites vous beau, sortez les banières des Lances de la Garnison ! et rapidement ! je ne veux aucun retard..rompez !


Et la troupe se disloque, chacun filant s'affrêter, pour se regrouper ensuite dans un parfait alignement.
Et c'est ainsi que flottaient aux vents les bannières de la Garnison, bien haut levées devant les trois principales Lances : Les Lions Blancs..Les Lions du Transvaal..les Pieds Beurrés..



C'est alors que le Gouverneur enfourcha sa monture, pris la tête de la troupe et leva le bras en signe de départ..ordre de marche direction Limoges...

Place centrale de Limoges..quelques heures plus tard...

Les soldats de Ventadour menés par leur Gouverneur passèrent les murailles de la capitale Limousine pour se rendre sur la grand place, où trônait en bonne place l'oriflamme de la COLM, le pas impeccable et le menton bien haut, sous les regards de la poplulation bien peu habituée à tant de distingtion de la part de ces soldats.
Ce n'est pas qu'ils en soient dénués, bien au contraire, mais les Lions avaient pour habitude de montrer leur bravoure et leur détermination à sauvegarder l'ordre par leurs actes, sur les champs de bataille ou en sécurisant les routes Limousines, bien plus que par leurs mondanités. Ces soldats au courage sans faille en retiraient là leur fierté, eux qui répondaient toujours présents à chaque appel et toujours en première ligne, là résidait la tradition de leur Garnison...

Papapouf donna l'ordre d'arrêt à la colonne, fit placer ses hommes comme il se doit derrière la bannière de la garnison de Ventadour déjà disposée, distilla quelques consignes rapides..

Soldats, de la tenue ! aujourd'hui est votre jour, ne le gachez pas et montrez à tous qui sont les Lions !
..puis se rendit sur l'estrade où devait figurer l'Etat Major...
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Gouverneur et Intendant de Ventadour
Nulle défaite quand on se bat avec Honneur !!
Ewaele
[d’Yssandon à Limoges]

La tête renversée, ses cheveux de feu coulant dans son dos, Ewaele, admirait le ciel. Quelques mèches de sa frange se soulevèrent sous l’effet d’une légère rafale de vent, en profitant pour soulever de plusieurs centimètres au-dessus du sol l’étoffe de son mantel, révélant ses bottes qu’elle avait enfilé et qui se finissaient bien après le genou. Ses iris, rappelant le vert des feuilles vigoureuses poussant dans la montagne, perdu à scruter l’horizon.
Comme soudainement tirée de profonde rêverie, la Comtesse tourna la tête, le tableau qu'elle formait dans ce mince écrin de verdure, une seconde encore avant, digne d'être peint, se désagrégea. Il était temps qu’elle rejoigne Limoges et sa place centrale ou elle devait être attendue. Lentement, comme prenant son temps pour étirer chacun des fins muscles de son corps, elle se redressa, toujours silencieuse, attentive et repris la route après une brève halte afin de rejoindre la capitale limousine… Regard derrière elle pour voir si l’escorte qu’on lui avait affublé suivait.


[Limoges]

Une arrivée dans le calme… Discrète, la jeune femme avait prévu d’être là assez tôt, pour éviter toute cohue au cas où cette cérémonie attirerait du monde… Ce qu’elle espérait ! Les soldats, les licorneux, les nobles, partit se battre méritaient un profond respect de tous. Elle espérait que ce moment serait pas entrecoupé d’intervenant trop revanchard, aux grandes bouches remplies de fiel. Ce moment était celui des combattants, une pensée troubla sa vision un instant et la déstabilisa de sa monture, elle si adroite cavalière. Murmure : « Alchior… » Puis pensée pour ceux qui était porté disparut… Sans aucun doute un moment solennel aurait lieu sur les pavés de Limoges est la seule chose qu’elle espérait était le respect de cette manifestation.

[Place centrale]

Elle se dirigea vers l’estrade mais se plaça derrière, suivant des yeux les pas qui peu à peu s’éloignait de soldats en train de se placer, se souvenant que la journée débutait à peine et que tant de choses allait s’accomplir. Ses paupières se firent closes et elle porta une main à sa poitrine, comme pour reprendre sa respiration après un plongeon qui lui semblait avoir duré une éternité. Ses iris se révélèrent à nouveau, brillantes et déterminées, un sourire naquit sur son visage. A son tour, elle se dirigea pour aller prendre place, marchant d’un pas énergique le long des cordons, ne jetant même pas un regard autour d’elle. Son épée dans son fourreau sa mains sur sa garde, au bout de son poing, fermement tenue par ses doigts.
Le regard de la Dame s’égara sur les murs, balaya les jardins au loin, s’attardant sur une fleur dont la corolle sanguine s’agitait doucement au gré du vent. Bien vite, elle reprit sa marche pour gravir les quelques marches qui annoncerait définitivement son arrivée.

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Trokinas


Trokinas entendit parler de la cérémonie. Il se demandait quand cela allait arriver. Mais mieux vaux tard que jamais disait le dicton.

Il sortit de chez lui pour aller se présenter à la cérémonie. Il serait dans le public, n'étant ni soldat ni membre du Conseil, mais il estimait qu'il devait montrer aux soldats qu'il était là pour les soutenir. Non seulement parce qu'il faisait partie de la noblesse, mais aussi parce que ces soldats s'étaient battus alors qu'il était Vice Comte. Donc il leur devait bien cela.

Il prit donc du plus bel atour, mais ne le mit pas. Il avait prévu de se changer en arrivant sur la Capitale. Il prit donc sa cape pour voyager et partit à pied sur la route. Une belle promenade en perspective par ce temps automnal.

Il fit la route vers Limoges en priant Aristote que tout se passe correctement, et pas avec certaines personnes venues faire de la polémique. Certains étaient très forts ces temps ci pour ca.

Il arriva un peu avant le début de la cérémonie et vit que la Garnison de Ventadour était déjà présente. Trokinas se fit la réflexion qu'il rencontrerait peut être le Gouverneur de Roche pour lui parler de la Garnison de son village. En effet, le Baron envisageait de s'engager mais la discussion qu'il avait commencer dans ce sens avec Amael, n'avait jamais abouti. Cela serait peut être l'occasion.

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Ezor
Se reveillant peniblement avec le clairon, ezor mis quelque temps à reprendre ses esprits. Mais, suivant les ordres, il prépara son uniforme avant de se laver, se se raser, se vetir et rejoindre en courant les autres soldats déjà présent dans la cour de la caserne

Après avoir écouter, d'abord avec curiosité puis avec fierté les paroles du Gouverneur, ezor se prépara à partir en rejoigant prenant sa place dans les rangs

Première décoration, pour les 4 mois à se battre en terre inconnue. Les premieres personnes tué de sa main, et ils y en eu plus d'un, les premiers cadavres d'amis tombés à ses cotés, mais là, trom nombreux...
Quel changement dans une vie!
Kamui.crispy
kamui avait revêtue son vêtement de cérémonie il porté encore ses insignes de sergent n'étant pas sur d'avoir perdu ou non son grade. il entra silencieusement préparé a recevoir enfin les honneur du aux soldats qui avaient œuvré pour le limousin durant c'est 4 long mois loin de leur foyer. c'était probablement la dernière décoration qu'il recevrais. Sa démission ne tarderais pas il n'avait plus rien a donné a l'armée son cœur prenait mainteneur une autre direction. Il resta dans un coin attendant la suite gardant un air grave. la cérémonie annoncerait elle l'arrivée des soldes?.....
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Zakuro
[ Garnison de Guéret ]

Il était très tôt lorsque Zakuro arriva dans sa garnison. Le soleil faisait à peine son apparition. Elle était vêtue de ses vêtements de cérémonie militaire portant ses distinctions. Elle avait arrangé sa coiffure du mieux qu'elle le pouvait, mettant, par la même occasion, en valeur la forme de son visage. Après s'être regardée une dernière fois... histoire de voir si tout allait bien, elle alla réveiller doucement chaque soldat, leur demandant de se rassembler au plus vite à l'extérieur.

Soldats et amis...

Aujourd'hui.. c'est un jour un peu spécial. En effet une grande cérémonie pour récompenser et honorer ceux d'entre nous qui sont partit, abandonnant famille, amis, maison, pour se battre avec bravoure durant de long mois.
Nous allons donc nous y rendre et je veux que chacun d'entre vous se vêtisse de son plus bel uniforme.
Sindanarie... Breizh, lorsque vous aurez terminé... sortez donc nos bannières.


Un petit sourire en direction de chacun... l'ordre de rompre et les voilà partis.. plein d'enthousiasme.
Durant le temps de leur courte absence, elle regarda le ciel, quelque peu songeuse et reprit ses esprits au bruit des deux drapeaux flottant dans l'air.

Il était temps de partir.. enfin.


[ Limoges-Place centrale ]

Ils étaient enfin arrivés à destination. Le drapeau de la COLM flottait avec grâce dans le ciel. Déjà, la garnison de Ventadour était arrivée et Papapouf rejoignait l'estrade de l'Etat Major.
Zakuro menait sa garnison avec fierté non loin des soldats déjà présent. Se retournant devant ses soldats :

Je n'aurai plus qu'une chose à dire... profitez de chaque instant de cette cérémonie qui vous revient de droit.

Un autre sourire et la voilà partie rejoindre l'estrade où figurait déjà le Gouverneur de Ventadour.
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Bestbuff
il faut y aller .. pas le choix. Pas envie mais pas le choix. Pas envie parce qu'elle ne voulait pas que cette cérémonie qui devait récompenser le courage des soldats ne soit entachée par sa présence qui verrait encore une fois des gens penser pensivement dans leur coin, et d'autres plus courrageux mais n'ayant aucun respect pour ceux qui ont fait leur travail et bien plus.

Elle avait choisi des braies neuves, noires comme toujours, sa plus belle chemise sur laquelle reposait l'écharpe de sa charge, blance couturée d'or, ainsi qu'une cape noire, sa bastarde au côté, la dague d'Erwan glissée dans un foureau qu'elle portait à la ceinture également, ceinture qu'elle avait du resserrer encore d'un cran... des efforts, on avait dit des efforts, donc faut faire des efforts. Dejà accepter d'être aidée pour s'habiller...difficield e faire ça seule avec cette attelle à son bras, ça avait ronchonné, mais on y était arrivé.

Cardinal avait rechigné pour une fois, de mauvais caractère parfois, il n'aimait sans doute pas plus que ça l'euphorie qui avait gagné la caserne, trop de bruit, trop de rire, trop d'effervescence.

Elle était arrivé alors que la garnison de Venta faisait son entrée, un sourire nostalgique aux lèvres, elle se dirigea vers Finitou, attendre les autres garnisons, ... bientôt ça serait en place et l'honneur serait mis en avant... honneur et bravoure.

Se tenir en retrait pour observer ces soldats, la politique avait tenté d'en corrompre certains, mais la plupart, comme chaque soldat qui se respecte faisait fit des idéaux politiques, de la noblesse ou même de la bourgeoisie.... lorsqu'ils étaient à leur champ, ou leur échoppe, ou leur chateau c'était autre chose ... mais une fois l'uniforme passé, ou la mission démarrée, ils n'étaient plus qu'une seule et même famille...

La cérémonie allait débuter bientôt ...

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Breizh9
[ Garnison de Guéret ]

Breizh attendait se jour avec apatience. Il se preparait au mieu qu'il pu, il quitta son bureau de maistre d'armes et rejoignit alors son gouverneur et les autres soldats de gueret. Marcha en rang derriere le gouverneur zakuro jusqu'a Limoge où allait se tenir la ceremonie...Mais les mauvais souvenir reaparaissait sans cesse... les images des soldats du limousin par terre bléssé...mort... sa blessure...

Oui mon gouverneur, je porterais la baniere des loups jusque limoge et le tiendrait fierement sur la place...

Breizh reajusta ses ecussons, et prit fierement la baniere de sa lance LES LOUPS DE LA MARCHE.

Le stress montait...

[ Limoges-Place centrale ]

Enfin arriver a Limoge breizh se positionna aupres de ses freres d'armes, il planta sur la place la baniere des Loups a coté de celle des dragons fumants...
Sindanarie
De la caserne de Guéret à la place où sa Gouverneur Zakuro les guida, elle et ses camarade soldats, Sindanarie ne put se départir d'un sentiment d'irréalité. Cette remise de médaille réveillait de vieux fantômes, les spectres de la guerre, des deux campagnes de Bretagne auxquelles elle avait participé, des rires dans les camps, mais aussi des pleurs après les batailles, quand chaque lance déplorait ses blessés. La guerre... Des décorations pour cela... A la limite, elle aurait affirmé que cela ne servait à rien de décorer les soldats. S'ils avaient choisi de s'engager dans l'armée, ce n'était pas pour eux, c'était pour leur Comté, qu'ils aimaient sans doute plus que leur propre sang.

Comme ses camarades, car elle se refusait à les voir autrement que tels, Sindanarie portait les habits simples des soldats, son insigne de sergent sobrement cousu sur son épaule gauche. Aux côtés de la bannière des Loups de la Marche, lance dans laquelle elle avait fait ses premiers pas sous le commandement de Liaidau, maintenant dirigée par Breizh, la bannière de la première lance de Guéret flottait au vent, au-dessus de sa tête. Les Dragons Fumants, deux dragons face à face, enserrant la devise de Guéret et de la COLM. Guéret jamais ne faiblit, Nulle défaite quand on se bat avec honneur. Sindanarie leva les yeux vers ce ciel, et vers cet étendard qu'elle avait aujourd'hui l'honneur de tenir. Un sourire étira imperceptiblement ses lèvres. Après tout... Cette heure de gloire, peut-être l'avaient-ils mérités, les combattants de Bretagne. Mais ceux qui étaient restés et qui avaient défendu le Limousin n'en avaient pas moins fait. Que la vie avait été simple, quand elle ne pensait pas encore à tout cela, toutes ces distinctions, ces complications...

Mais son amie, sa plus proche amie, presque sa soeur, Zakuro leur avait dit de profiter de ces instants. Un instant de gloire, sans doute. Et si les vrais héros n'étaient pas revenus ? Chassant ses pensées, savourant de nouveau, sous l'immensité du ciel, l'atmosphère si particulière de cette armée qu'elle chérissait, elle reporta son attention sur ce qui se passait sous ses yeux.
Kremoseu
Kremoseu avait fait le voyage depuis Bourganeuf avec ces compagnons d'arme ... chemin faisant les souvenirs de cette campagne lui revinrent en mémoire .. une émotion qui ressurgit du plus profond de son être ... était-il possible d'être nostalgique de ces instants si difficiles passé à guerroyer ... voir ses amis tomber ... et se relever de nouveau pour combattre ... oui sans doute, l'esprit qui régnait en ces temps avait quelque chose de magique malgré les douleurs, les maigres rations et les marches forcées ... ils avaient côtoyé la mort et le sang mais quelle aventure ... ils ne faisaient qu'un et l'honneur faisait loi ... l'honneur de suivre des chefs de guerre exceptionnels ... l'honneur de faire partie d'un corps magnifique ... ou toute condition s'effaçait ... oui une certaine nostalgie l'étreignait ...

Ces tourments étaient maintenant derrière eux et cette grande fête serait l'occasion de revoir bien de tètes croisées alors ... une bonne chose ...

Arrivant sur la place il avança tranquillement, jetant regards, sourires et serrant chaleureusement quelques mains. Leur Capitaine d'alors était là, une grande Dame, une tresse pour etendard ... qu'il suivrait encore sans la moindre hésitation ... un petit signe de la main ... un hochement de tète ... il s'arrêta non loin de l'estrade et attendit la suite ... les soldats arrivaient ... les Limousins pouvaient être fiers d'avoir des gens tels que ceux la pour les servir ...

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Nulle défaite quand on se bat avec honneur - CAM du Limousin
Finitou
Corenthine commença à voir arriver les garnisons et leurs soldats. Fiers dans leurs habits de cérémonie.
Elle avait le coeur battant de voir tous ses frères d'armes.
Ils ne s'étaient plus retrouvés tous ensemble depuis la guerre.

Aujourd'hui pour beaucoup, des très bonnes images allaient ressurgir. Celles qui font que tous ces hommes et femmes étaient liés à jamais mais aussi des images noirs et des moments de doutes.

Des flash lui revinrent en mémoire...Alchior morte...la tente des barbiers pleines de soldats gémissant...sa blessure à la cuisse...Ewa et Antor grièvement blessés puis les fou rire devant le feu le soir, les tavernes pleines de monde à boire du chouchen, le retour de son Breccan...toutes ces images se bousculaient dans sa tête.

C'est pour toutes ces raisons, que Corenthine regardaient tous ces hommes avec une vive émotion. Ils avaient tous vécu la même chose.

Elle vit arriver Bess et c'est la chef barbière qui sourit en la voyant avec son attèle au bras. Elle ne l'avait pas enlever, ce qui était bon signe.

Bess le capitaine qui les avait conduit au combat, celle qui serait morte pour sauver ne serait ce qu'un seul soldat.
Elle se souvint d'un soir où elles étaient parties avec quelques soldats mais aussi Zakuro dans le repaire d'une bande de mercenaire et où leur vie avait été en grand danger. Il eut des morts...
Corenthine ferma les yeux pour effacer l'images de Bess allongée et tirée comme un fagot dans les escaliers par un mercenaire, les bruits de sa tête tapant contre les marches était encore vivace.
Cette nuit là , Bess avait perdu son bébé quand à elle, elle ne le savait pas encore mais portait en son sein son enfant à naître.

Les douleurs et les joies....

Corenthine soupira et souffla pour ne pas se laisser aller à quelques émotions trop violentes.
Elles laissa son regard se porter sur les soldats...sur ses amis...sur ses frères, qu'ils sont beaux...qu'elle est belle notre armée se dit elle fière d'appartenir à ce corps.

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Valeriane
Valériane avait entendu parler de la cérémonie de remise des médailles pour les soldats.. elle ne pouvait pas manquer ça.. elle en avait côtoyer beaucoup en Bretagne, s'était liée d'amitié avec certains..
Elle était heureuse de les revoir... elle s'avança.. discrètement vers la foule..

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Poly
après avoir reçu les ordres poly rentra chez pour ce faire un brin de toilette.
puis quitta ça maison de Ventadour et couru au plus vite rejoindre la cérémonie de remise des médailles pour les soldats.
elle s'assoira en face de l'estrade et ne montera pas dessus car elle n'avait pas peu y aller, tête baisser elle regrette d'avoir manquer cet appel, elle aurait était fière d'y avoir participer mais ce dit qu'il y aura d'autre occasion.
Bestbuff
Mélancolie quand tu nous tiens....

Triste sourire et signe de tête à Kremoseu en retour à son signe, son esprit était à nouveau parti en goguette..... le regard vide, ne voyant plus à nouveau, les bannières avaient laissé place aux étendards qui jallonaient les champs de bataille, juste avant que les combats ne démarrent.

Puis ces mêmes champs jalonnés de corps des deux camps, des ombres sillonnant ces cadavres, qui cherchant un ami, un frère, un compagnon d'arme.

Bref soupir, ne pas revenir sur le passer pour avancer, chercher du regard son grand frère, puisqu'il n'y avait que lui pour la retenir pour le moment, il n'était pas là apparemment. Ne pas penser, ne pas revenir sur ce qui a été dit... avancer doucement, se secouer....

Bref frisson, rouvrir à nouveau les yeux sur le présent, tenter de s'y raccrocher le temps que Shiska arrive, une fois qu'il sera là tout ira mieux.

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