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Info:
Un groupe de rebelles comtois décidés à libérer leur ville Luxeuil des griffes de la clique de Dôle, capitâle de la Franche-Comté, parvient à convaincre le maire de la ville excédé par les ingérences répétées du château, de se battre à leurs côtés. Mandats après mandats, cette fine équipe va tenter de mener Luxeuil vers le statut de ville franche. Réformes, Velléités indépendantistes, trahisons, scandales politiques, se succèdent dans un combat acharné pour la liberté. Mais les chatelains sont habiles, le combat inégal. Après l'assassinat du maire et l'assaut des troupes comtales, les compagnons se radicalisent. Fondateurs du parti républicains comtois, décidés à renverser le pouvoir, ils iront même jusqu'à prendre d'assaut Pontarlier en compagnie du Lion de Juda. La bataille des trois armées mettra un terme à la lutte armée. Trahie par la Confédération Helvétique, la faction républicaine ne comptera désormais que sur elle-même. Elle tentera même la voix des urnes, mais le terrain est trop défavorable. Fatigués par des mois de lutte, un groupe uni par l'amitié et les combats, décident de retourner voir ce qu'est devenu Luxeuil, la ville de leur débuts. L'accueil va leur réserver quelque surprise, mais on ne titille pas impunément Galovert l'homme aux dagues, Mahaud la teigne, Nénuphar le plot d'Uzes, et Fernand le bourru.

La gargote Franc-Comtoise : RP Enlèvement du curé de Luxeuil

Sieurfernand


Ici est relaté l'enlèvement d' Adso, curé de Luxeuil, ex-maire de la même ville et ex-procureur de Franche-comté en plein milieu d'une cérémonie de baptême


Lorsqu'ils arrivèrent à Luxeuil, Fernand, Galovert, Mahaud et Nénuphar eurent l'impression que l'air prenait soudain une teinte rosatre et un parfum de fraise leur picota le nez.
Les quatres républicains passèrent devant les restes des panneaux presque éffacés que Fernand et Galovert avaient planté il y avait des éons de cela semblait-il à l'orée du chemin menant au village.

Citation:
Au delà de ce point, abandonne tout espoir.....
N'entre pas malheureux!!!!
Retourne avant qu'il soit trop tard!!
On t'auras prévenu!!!


Ils continuèrent leur chemin et entrèrent sur la place du village puis gagnèrent la maison de Galovert qui était encore domicilié ici et qui avait des affaires à régler avant de partir. Il souhaitait honorer une vieille dette de 200 écus faite lors de la vente d'un champ alors qu'il était en train de travailler pour la cause républicaine et il avait quelques effets personnels à récupérer. Il aurait pu s'en moquer et garder ses écus, mais il tenait à ne laisser aucun passif derrière lui.
Ils passèrent donc quelques jours sur place et Nénuphar qui venait là pour la première fois découvrit avec stupeur les coutumes locales.
Un matin, Galovert se promenant sur la place, remarqua un courrier du maire et s'arrêta pour le lire :

Citation:
Avis à la population !

Il est porté à votre attention que ce jour se trouve en notre ville des Républicains, qui ont participé à l'attaque contre Pontarlier !
Méfiez donc des gens suivant, et de leurs insidieuses paroles :
Galovert
Nenuphar
Sieurfernand
Mahaud

Merci !
[/img]
Sieurfernand
Galovert piqué au vif par ce mot peu amène, prit sa plume et écrivit donc au maire sur le panneau d'affichage :
Citation:
Merci pour l'honneur que nous fait ce maire sorti fraîchement de nulle part.
Pour ma part, point ne me chaud des cris d'effrois de ce triste Sire, et cela m'attriste plutôt.
Je suis Républicain et fier de l'être, de plus je suis natif de Luxeuil.
Et je n'en suis pas moins fier...
Ma qualité d'opposant Républicain, je ne m'en suis jamais caché à vos yeux
et les gens comme moi ma ville n'en a jamais eu à s'en plaindre. Bien au contraire.

Je ne parle pas pour cette hasardeuse faction d'arrivistes plantigrades qui a su réoccuper un terrain d'où elle avait été chassée pour le bien être de tous.

Et surtout pour les réformes majeures que les Dolois n'ont pas osé toucher.
Ainsi, Luxeuil est une ville de progrès et le restera grâce à la vigilance de ses habitants. Déos en soit remercié. Ou Aristote, comme il vous conviendra d'en penser.

Pour ma part je suis simplement venu régler mes affaires. Et les affaires de toute une vie ne se règlent pas en quelques heures.
La lutte à laquelle je me suis consacré après l'assassinat de Dame Celiah me réclame en entier, épée comprise, sans compromission et sans détour.
Nombre de mes compagnons vivent le même engagement.

Les amis qui n'ont pu suivre le même sentier étroit, pour des raisons qui leur appartiennent et que je respecte, savent que mon amitié est sincère et durable.

N'aie donc point de crainte pour tes rentes et tes petits intérêts, valetaille qu'un nobliau a du sortir de ses braies. Nous ne sommes pas venu nous occuper de ton cas microbien. Tu peux cesser de geindre... et continuer à gérer... en silence.

Car la gestion de Luxeuil devrait prendre tout ton temps. Cette ville le vaut bien.

N'oublie jamais Peuple de Luxeuil, celle à qui il serait bon d'ériger une statue
en face de la Mairie pour rappeler que la couardise n'est pas de mise dans les affaires publiques.

_________________
Sieurfernand
Adso

Passant sur la place, comme à son habitude
d'un pas pressé pour passer d'un bureau à l'autre, Adso s'arrêta net.
Il crût reconnaître une silhouette devant le panneau d'affichage.


Pas possible ! mais c'est Galovert !

Serrant nerveusement son bâton de pèlerin, il changea de direction et se
rapprocha à pas encore plus rapides de celui qu'il reconnaissait maintenant de mieux en mieux, tout en criant à son adresse :


Alors çà y est, la petite escapade est terminée ? on revient au logis tout calmé, ou çà ne vous est pas encore passé ? et ils sont où, les autres ?
Sieurfernand
Jerone
Citation:
L'ancien gendarme en passant sur la place remarque un
leger grabuge et s'approcha il vit une lettre du maire brandit par un
homme. Cet homme Jerone l'avait deja mis en proces il y a bien
longtemps et en plus il se clamait comme republicain. Ni une ni deux le
militaire s'approcha d'un pas menaçant.


Tien tien tien ils sont
pas tous mort. ben ça va etre l'occasion d'en tuer quelques un de plus
alors. Toujours dans les coups foireux Galovert ça t'a pas suffit les
proces apparement. Gare à toi au moindre geste suspect j'hesiterais pas
peut importe les consequences. Je me suis pas cassé les pied à chasser
du brigand malhonnete se cachant derriere une banniere de republiquain
pour en revoir d'autre refaire le meme coup à Luxeuil.

Alors maintenant circule avant que la gendarmerie debarque
_________________
Sergent-Chef Geolier
Tavernier de Luxeuil
Ex-Aspirant Maitre d'armes
Ex-Adjudant de la gendarmerie de Luxeuil
Ex-Commandant des Eteigneurs de feu
Sieurfernand
- Tiens! répondit Galovert...
T'es encore là l'assassin de femme sans défense à la sortie des tavernes?

Tu oublies de dire que c'est toi qui est passé en jugement. Et qui a quitté Luxeuil la queue entre les jambes. Et tu oses encore prétendre tenir le haut du pavé ?

Tu n'es qu'un repris de justice qui pense que le temps efface les mémoires.
Si tu avais deux deniers de fierté tu serais resté à Dole, là est vraiment ta place.

Je ne suis pas surpris que cette armée de pleutres qui chargent à trois contre un et brigandent sur les nœuds veuille encore de toi.
Ils raclent vraiment le fond des douves les châtelains.

Je ne m'abaisserai même pas à t'envoyer mon gant pour m'insulter ainsi, de peur que tu ne me le souilles.

Et Galovert se prit à penser que s'ils étaient tous comme celui ci,
il y a longtemps que la République serait instaurée et qu'il aurait pu aller à la pêche sur le lac.
Tournant carrément le dos avec mépris, il s'en fut poursuivre le cour de ses affaires.

Prudent quand même, le Galovert.
Mantel entre ouvert, les poignées de ses dagues dégagées du pourpoint, prêt à faire
un sort définitif au courageux Jerone s'il lui venait de tenter un sale
coup dans son dos.
Un chien, ça reste un chien tout de même...

Lorsqu'une voix familière le détendit d'un coup.

Adso... Aux dernières nouvelles il était Procureur du Comté.
Un homme juste comme il y en a peu. Dommage qu'il soit curé....
Bah...personne n'est parfait!

Adso, mon ami...

Et baissant la voix:
Mais tu vas te compromettre en te commettant avec moi ainsi.
Adso se retenant de lui dire "Pourquoi tu tousses ?", lui répondit :
- Pourquoi tu chuchotes ? Tu crois que je ne suis pas suffisamment compromis par tes actions, avec les liens que nous avons eu ?
De toute façon, personne ne m'écoute, pas plus vous que les autres, alors je m'en contrefiche, de ce que tout le monde peut penser...
- Allons viens par ici et faisons quelques pas ensemble.

Fernand est en ville avec Mahaud que tu dois connaitre aussi. Ils m'ont accompagné que je règle mes affaires à Luxeuil.
Adsole suivit, se demandant si la formulation de Galovert signifiait que
Fernand et Mahaud étaient compagnons... Enfin bon, c'était leur
problème... Il se souvenait d'elle en effet. Elle avait essayé de haranguer les luxoviens lors de la première prise de Pontarlier. Ou bien était-ce la deuxième ?
Puis il se rappela qu'effectivement, Galovert devait revenir à Luxeuil pour s'acquitter d'une dette. Mais Galovert continuait à parler :

- Comment vas tu ? Tu as l'air bien las pour porter bâton, mon ami. Tes ouailles te mèneraient-ils dure vie ?

En souriant espièglement
Serait-il possible qu'ils songent à se réformer...?
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Sieurfernand
Adso feignit de ne pas remarquer la dernière remarque ironique de Galovert.

Bah, répondit-il,
c'est pas qu'ils me mènent la vie dure, c'est qu'ils n'ont pas suffisamment la foi. Chaque nuit, Aristote ou Christos viennent me faire des réflexions sur le peu d'entrain des luxoviens vis-à-vis de leur spiritualité... Pour eux-deux, c'est facile, ils se relaient pour venir me harceler. Je ne suis même pas sûr qu'ils aient besoin de dormir... Mais le résultat, c'est que moi je dors mal !

Et la moyenne est pas près de s'arranger avec vous qui venez de débarquer...

Adso fronça les sourcils.

- A ce sujet, vous me ferez le plaisir de venir à la messe, demain ! Le Très-Haut n'y est pour rien dans toutes ces querelles politiques !
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Sieurfernand
Mahaud s'en revenait de la taverne, la faille de la
boulasse réparée - à ce stade-là des travaux il n'est pas judicieux de
parler de "réparation" mais plutôt de "fortification" - et en pétait de
vitalité. Elle traversa la place de la mairie. Elle vit donc Galovert (
et d'aprés ce qu'elle comprit des bribes de conversation saisies, il
venait d'en mettre une saucée au maire. Bien fait pour sa face à
c'ui-là ! On n'affiche pas les noms de gens qu'on connaît pas comme ça.
Ils n'avaient pas gardé les cochonnes ensemble à ce qu'elle sache ! Une
telle tarte, elle s'en serait souvenu ...).

Et avec galovert ... Noooon ! Hé si ! Le cureton de Lulux !
Adtchoum ... euh ... non.
Adpatres ?
Non plus !
Voyons...
ADSO !
Ouiiiii ... c'était bien lui ! monologua-t-elle intèrieurement.

Elle s'approcha en sautillant, fit une profonde révérence au curé, lui décocha un clin d'oeil :


- Hello mon Père ! Alors ? C'est toujours la grande forme sous la bure ?
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Sieurfernand
Remontant la rue de la forêt à la suite de Mahaud, Fernand aperçut à son tour Galovert devisant avec Adso. Ce qui lui fit remonter des souvenirs et un élan de nostalgie l'envahit.

Adso pendant ce temps cherchait quelque chose à répondre à Mahaud
Humpffff.... [i]pensait-il
, elle était un peu moins effrontée dans son souvenir... Mais il n'eut pas le temps de lui en faire la remarque :
Car Fernand s'approcha du petit curé à grand pas, avec de grands "HaHaaaa!!!" tonitruants, claqua ses grosses mains sur ses bras et le soulevant presque de terre,
se mit à le secouer comme une salade.[/i]
- Mmmmmaiaiaiaiaiaiaiais !
Sacré bon sang, mais te voilà, espèce de petit prêtre sournois? Comment vas-tu vieille fripouille? Toujours en train de faire des noeuds dans la tête de tes ouailles? J'arrive pas à croire qu'ils ne t'aient pas encore excommunié.

- Veux-tu bien me lâcher !
Remettant sa bure en ordre : Nom de Non ! En voilà des façons !

Fernand voyant qu'adso commençait à se trouver mal et relâcha son étreinte puis lui rajusta sa bure sur les épaules et lui fila une grande claque dans le dos,
histoire de ponctuer les effusions.
Je regrette de ne pas avoir pu quitter plus tôt mes affaires pour passer te voir. Nous repartons trop vite... ou pas assez selon certains esprits courageux ^^
Avant que j'oublie... Tiens, je t'ai ramené quelque chose.

Fernand sortit un petit bocal en grés. et une bouteille scellées avec de la cire.
Une spécialité républicaine. Du poulpe à l'huile et à la tomate. C'est réservé aux bons-vivants. Et ça, eh bien tu connais, c'est l'alcool de caillou. Tu sais, j'ai un peu amélioré la recette depuis la dernière fois. Une goutte dans le vin de messe et tu verras le sexe des anges!

Fernand fourra le tout dans la capuche du moine et s'en retourna avec regret.
Je dois partir, mais nous nous reverrons...... bientôt! Très bientôt!

Fernand esquissa un grand sourire... un très très grand sourire...
En s'éloignant, il sourit à l'idée qui était en train de prendre forme dans sa cervelle en ébullition, Puis levant les yeux au ciel

"Pardon, Christos, juré, c'est pour la bonne cause et puis il faut bien qu'on rigole ....."

Il s'en fut rejoindre Galovert et lui exposa son idée,
Oh, il y avait bien cette petite voix qui protestait dans sa tête, mais elle manquait de conviction et contenait une once de sourire, comme quoi, qui a dit que les voix célestes n'avaient pas d'humour?

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--Christos
Mmmh pas très objectif tout ça...
Galovert
Depuis qu'il avait vu en face toute la sainte smala qui préside à la destiné des hommes, et que unanimement celle-ci l'avait renvoyé sur terre...
A grands coups de pompes dans les fesses pour qu'il apprenne à vivre.

Depuis qu'il était ainsi ressuscité le coccyx endolori, alors qu'il était mort par la traitrise d'hommes sans honneur sous les remparts de Pontarlier.

Galovert n'avait jamais cessé d'entendre les commentaires célestes.

Les Prophètes avaient donc raison... pas besoin d'intermédiaire pour s'entendre avec Déos.

En principe il ne prêtait pas trop attention à la petite voix qui s'imposait souvent mal à propos, et lui soufflait parfois la réprobation du ciel, parfois ses encouragements. Parfois aussi des conneries d'usage courant...

Mais là, il sursauta vivement.
Comment ça, "pas objectif"... !!

"La ferme Galo. Je parle a Fernand là."

Et bien nous allons la rendre "réelle", cette idée de Fernand.

Après tout si elle a germé dans son esprit c'est que tu l'as bien voulue, Christos...
A mais, faut pas nous prendre pour des coucourdes tout de même.


Finie la boulasse à bon compte pour ces bouseux de Luxeuil, ils n'en méritent pas autant.

A se compromettre avec des fantômes.
A forniquer avec un succube qui a pignon sur rue jusqu'à lui fabriquer une descendance avec la complicité et la bienveillance des "ouailles la bouche en cœur".

A continuer de croire qu'ainsi ils vivent "en Justes" sous le soleil de Déos... sont pires que la moyenne des hallucinés de l'église aristotélicienne.


Ils ne méritent pas ce petit curé qui s'use la santé pour eux.
Et d'abord nous avons besoin de lui nous on l'écoute au moins un peu, enfin parfois...
Quand il nous parle du prix du poisson.

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Sieurfernand
édit en cours
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Sieurfernand
Le lendemain, tout s'accéléra.
Dans la matinée, Fernand partit en quête d'un tonneau. Il écuma les tavernes pour en récupérer un en bon état, mais pour une raison ou pour une autre, les tenanciers des différents établissements n'en avaient pas ou refusaient de lui en céder un. L'un d'eux le reconnut et se souvenant trop bien de la coutume importée du "tonneau muratais", pâlit et lui demanda de sortir.
Haussant les épaules, Fernand tenta une dernière fois sa chance dans un tripot délabré, un peu excentré tout au bout de la rue. L'endroit était désert. Après une seconde d'hésitation, il se dirigea vers le cellier, rabattit la trappe et descendit les petits escaliers humides et glissants. A tâton, il chercha dans l'obscurité et finit par mettre la main sur une rangée de hauts futs longeant le mur du fond. L'un d'eux rendit un son creux et Fernand jeta son dévolu dessus. Il le balança sur son épaule et remonta à la lumière pour inspecter sa trouvaille.
Le bois était encore solide et relativement peu peuplé. Quelques coups de brosse feraient l'affaire.
Il Déposa en échange sur le comptoir une flasque de spéciale, puis se demanda si c'était vraiment un cadeau à faire à une personne non avertie....
Il attrapa un menu qui trainait sur une table et inscrivit sur son dos avec la plume du registre qui trônait sur le comptoir :


Citation:

Alcool de Cailloux - Cuvée 1452, stable à température ambiante, à manipuler avec précaution. à Consommer avec prudence, attaque le bois et réagit inopinément avec certains métaux. Utiliser des contenants en gré ou en verre.


Puis il posa le papier sous la bouteille et s'éclipsa. Il lui fallait aller voir si la charette que nénuphar était partie chercher était prête
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Madalen
Il y a deux topics sur le même sujet vous pourriez-vous mettre d'accord peut-être ? Derborence l'a ouvert hier je pense que cela sera plus simple de continuer sur le sien pour pas faire double emploi
Sieurfernand
Chaque chose en son temps, nous y viendrons

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Madalen
Oki ....
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