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[RP] La sombre histoire de Germaine Landru, version helvète

Musartine
Muse lève un sourcil.

non mais oh ! c'est que des poêles ! un témoin pour des poêles ?
Si tu me gonfles, ou si tu respectes pas le contrat, c'est fissa sur un noeud, et fin de l'histoire. On va pas se comporter comme des sous développés non plus ! tu décanilles ou quoi toi ?


et de s'assoir à la place indiquée...

Ceci dit, Gontrant va surement vouloir voir sa femme, m'étonnerait pas qu'il rapplique, déjà qu'il voulait venir avec moi ...

Sourire faux cul offert à Germaine.

La mirabelle est trop sucrée que t'en rafolles pas ?

Alors, elles sont où ces poêles ? j'peux tester la solidité ?

_________________
Germaine
Comment ça! que des poêles ?
J'te f'rais dire qu'elles sont blindées, moi !
Et du plus bel effet pour peu qu'tu saches où s'trouve l'soleil !
T'sais d'où qu'y s'trouve hein ?
T'es pas si débile que ton Gontrand, dis ?
Ôte moi un doute là !


Lui montre les deux poêles rutilantes.

Kèqu't'en pense... de brebis, hin hin hin, ricane Germaine testant l'intelligence de la donzelle.

Tiens ! En parlant d'ça !

Tanaisiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie, amène tes fesses ! Et l'contrat !

Sinon, tu peux test sur Raoul!
l'a la tête dure.
Et l'toubib est là, alors...

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Tanaisie
Auparavant, quelque temps plus tôt, hier peut-être.

Comment aller de la cave à la chambre de Germaine Landru - Mode d'emploi

    - Poliment, Inviter un médecin célèbre à venir soigner un intendant charcutier catatonique.
    - Lâchement, la faire s'enfuir vers une taverne.
    - Sournoisement, lâcher Tanaisie dans les pattes du médecin célèbre.





Tanaisie a décidé d'être primesautière.
Elle saute donc la première dans le piège.

Ouille ouille ouille ! Ça fait mal aux fesses ! Geint-elle en se les frottant avec beaucoup de conviction.

Z'êtes le médicastre ? C'est moi qui vous a écrit !
Ah.
Tanaisie.
Oui oui, Tanési.

Son bras... il se l'est cass...
Non c'est pas d'ma faute ! Il a glissé sur une p'lure d'maïs !

Regard froid de Houze.

Vous allez lui parler à m'sieur Arctor?
Dieu lui parle bien, ce serait arrogant de ma part de dire que je suis meilleur que Dieu.

Aidez moi à le porter jusqu'à une chambre.
Euh... oui... laquelle ?
Hmpffff ! Il pèse son poids ! Encore bien ancré dans la vie...
Ah non ! J'vous jure qu'c'est pas moi ! Pfffff... l'est lourd ! J'ai pas répandu d'l'encre !
Hmpfffff ! Je crois pffff que c'est pffff vous pffff qui êtes pffff lourde !

V'la la chambre de Germaine ! Elle dira rien, c'est son ami d'enfance qu'elle dit !

Robert est jeté sur le lit. Ses yeux restent fixés sur le plafond.

Bon ! J'rest' là si vous avez b'soin ! Faut que j'fais un contrat pour m'dame Germaine !


___________
Chasse les plis, apporte la classe aux dossiers.
--Houze


Houze a été pris ce court. Jamais on ne l'a traité de la sorte, pas même après avoir dégoûté de la médecine tous les étudiants qui l'ont approché. Jamais !
Cette femme ! Aucun charme !
Il se calme soudain.
Un cadeau envoyé par Deos. Et cul par dessus tête !
Tanaisie !
Houze note la fesse péremptoire et le menton haut de la jeune femme.

Arrivée en chambre.

Il s'assied sur le lit, à côté du patient.
Les paupières sont écartées, scrutées, les oreilles fouillées, les narines visitées, la gorge approfondie. Rien qui soit visible.


Faut que j'fais un contrat pour m'dame Germaine !


Houze prend la main de Robert. Il lui parle.

Elle y est pour quelque chose, avouez ! Quel homme normalement constitué pourrait supporter cela ?
Non mais, regardez la donc !

Vous ne pouvez pas ?

Bon, je vous raconte. Elle doit écrire un contrat.


Les yeux de Robert restent fixes.

Pour votre amie. Germaine. Vous comprenez ?

On va dire que oui.
Là, elle écrit, laborieusement.
Oh que c'est difficile d'écrire ! Aïe ! Ouille !
Elle écarquille les yeux en traçant des gribouillis poussifs...
On ne leur apprend plus rien à l’école, vous ne trouvez pas ?
Oui ?
On est d'accord.
C’est à peine si elle peut lire ou écrire, en fait !
Remarque, on s'en fiche, non? Ce qui compte, c’est les nichons. *

Ah... la pupille pétille ! Un grand pas  vers la guérison!

Bravo, Mademoiselle Tanaisie ! Vous êtes un excellent remède.


Tanaisie lève la tête. Un léger filet de bave sinue sur son menton fièrement dressé.

Ah ça je l'sais bien! M'sieur Robert il le dit souvent!
Que vous êtes un excellent remède?
Nan un remède à la raison!
Hmmm... Ce n'est pas faux.




* Pâlement copité de Substance Mort – K Dick
Musartine
La gueule rouge d'avoir couru, Raoul est là, avec les pains.

V'là m'dame Germaine! Trois beaux pains. j'vous dis pas l'prix, z'allez criser!
Dis rien, t'as raison!
Ben c'est qu'est ce que j'dis! Oh b'jour m'dame Musartine! L'est pas là vot'valet, j'espère!
Raoul, tu la boucles! t'es pas chez toi ici! Tu causes quand j'te dis d'causer!
Mais...
Tais toi! et écoute Madame.


Raoul arrive, les bras chargés. Regard de la Muse, posé sur l'homme.

Bon, il fera l'affaire.

Raoul ! bien le bonjour !

poses donc tout ce fourbi, et approches un peu !


Elle prend alors l'une des poêles, tapote un peu sur la table avec, histoire de vérifier la solidité.

- C'est vrai ce qu'on dit ? les poêles Téfolle sont des poêles où le visage n'adhère pas ?


- Ah ben les visages, j'sais pas! j'peux pas test! mais les crèpes elles z'adhèrent pas! j'y en fais souvent à Germaine!
- Oui bon t'en fais pas, je trouverais bien la réponse. Restes donc pas si loin rapproches toi de nous boudiou !
Attendez! faut que j'mets l'pain dans la maie.

Il range soigneusement les pains enroulés d'un linge, puis va près de Musartine, qui admire les poêles.
Sont belles hein! et pis elles tiennent bien en main, vous verrez! T'nez moi un jour, je f....
Et d'un coup, de lever la dite poêle, pour l'abattre sur le visage de Raoul, comme certaines donnent une gifle.
Vrai qu'elles tiennent bien en main !
Regarde alors le dit-Raoul.
Raoul ? Raoul ?

...
Quiiiiiii me pââârrle?
Ma similitude! j'ai perdu ma similitude!
...
Aaaaaaah je me meurs! Je me transgresse!

...
Houla! J'me d'mande bin en quoi qu'elles sont faites ces Téfolle! V'là qu'y s'met à employer des mots!
s’esbaudit Germaine

Muse regarde alors les marques éventuelles, sur la poêle.
Rien du tout. Vrai que les visages n'adhèrent pas !
Vendu, je les prend ! Cochon qui s'en dédit !

Crache par terre, et tend la main à Germaine, pour le "tope là" de rigueur.
Par contre ... ils beuglent tous toujours autant quand on leur donne un tout petit coup de rien du tout ?
ça pourrait être interessant de voir les conséquences de ces poêles sur les pleurnichards ...


Ecrit en 4 mains : jd Raoul + jd Musartine = ça ...

_________________
Tanaisie


Tanaisiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie, amène tes fesses ! Et l'contrat !

Les beuglements de Germaine arrivent jusqu'à la chambre, à peine assourdis.

J'crois qu'on m'appelle, m'sieur Houze ! J'vous laisse vous débrouiller. Si z'avez b'soin d'moi, j's'rai en bas.

Son contrat sous le bras, elle dévale les marches et entre dans la pièce principale où, devant ses yeux ébahis, elle assiste à la scène douloureuse de la poêle Téfolle dans la tronche.

Han ! Mais t'es folle ! Crie-t-elle à l'ex grande accusatrice. Pourquoi qu'tu l'tapes ? Y t'a rien fait !

Boucle la, Tanaisie ! éructe Germaine. C'est un test. Faut bien démontrer la qualité d'not' marchandise !

Z'avez fait l'contrat ? Comme j'vous ai dit ?

Voui voui, Germaine ! Z'allez êt' contente, j'l'ai écrit sur du beau papier !
Mmmouais... Mont' nous ça !

La jeune femme déplie soigneusement le parchemin et l'étale sur la table, parmi les victuailles.

Citation:


Voilà ! Y a plus qu'à signer, mett' la date et l'nom d'vos témoins !
Ben toi tu s'ras mon témoin, ou Raoul si jamais y r'prend pied dans l'réel !
Et vous, m'dame Musartine ? C'est qui vot' témoin ? Si vous en avez pas, y a l'toubib là-haut !

___________
Chasse les plis, apporte la classe aux dossiers.
Musartine
Bonjour Taniaiserie !

Tout sourire, parce que faut quand même le reconnaître, l'acquisition d'une poêle Téfolle ne peut que mettre en joie, elle lit le parchemin posé sur la table.

Plissement d'yeux.
Instant de réflexion.


Euh ...
c'est quoi cette histoire de loges ? quoiqu'on en dise, j'ai rien à voir avec le monde des saltimbanques ... ou tout juste pour amuser la galerie, mais j'ai jamais demandé de loges !


Nouveau plissement d'yeux, relecture de ce début de contrat.

Hmmmm
Ouai non, c'est bon ... j'ai compris ... faites comme si j'avais rien dit ...


Poursuite de la lecture.
Elle ouvre la bouche pour reposer question ... puis non, au final ... autant se taire.
Replissement d'yeux. Elle va vraiment avoir des rides prématurément à lire ainsi Taniaiserie.
Regard noir jeté à la griffière, si jamais elle choppe des rides à cause d'elle, ça va barder.

Relecture, il faut au moins ça.


Et ben ...

...

Bon, parlons peu parlons bien !

il n'a jamais été question que je fasse 2 éloges, mais que je dise 2 fois que vous aviez raison, changez donc cette partie là du contrat, afin que soit écrit ce qui était convenu.
Mince, elle a oublié quelque chose. Ah oui !S'il vous plaît. Voilà. Elle est pas autoritaire : elle a dit s'il vous plaît. Ca change tout.

La poêle Téfolle d'essai toujours à la main, elle continue de réfléchir à ce qu'elle vient de lire, et s'apprête à de lonnnnnnnnnnnngues négociations.


Ah oui, faites venir votre médicastre.

_________________
Germaine
Ah mais non mais si !
J'ai réfléchi !
T'vois, je m'suis dit qu'ça t'pompait l'air d'dire qu'j'avais raison, même si j'ai toujours raison, mais t'as l'air d'mauvaise foi alors...

Du coup j'me suis dit : c'est l'moment Germaine !
C'est l'moment qu'on fait ton éloge !
Pasque des éloges, on m'en fait pas souvent !
C'est même moi qui m'les fais à moi même !

Non non laisse moi finir, tu caus'ras après !
J'te file non pas une, mais deux poêles Téfolle !
D'quoi r'faire le monde !
Et tu m'fais qu'deux éloges !
T'es gagnant gagnant sur c'coup là !


Sourire renard.


Pis ça s'ra pas trop dur d'trouver des trucs bien à dire sur moi, hein Mustartine ?

S'adressant à Tanaisie :

Bouge ! Va quérir l'médicast' !

_________________
Musartine
Là, c'est le moment de sourire. Le sourire façade, le masque qui cache "nan mais elle se fou de moi ?". Alors, elle sourit Muse, et marmonne ...

Ah ben non... ça va pas être trop dur, c'est impossible !

Bref instant de réflexion, va falloir s'y prendre autrement ...

Nan mais c'est quoi que tu appelles un éloge ?

_________________
--Houze


On a besoin d'un avis médical ?

Là, c'est Houze qui entre en action. Un œil sur la scène. Une table, des bancs, une cheminée, des casseroles, des poêles. Une cuisine, quoi.
Les personnages : la folle, maîtresse des lieux, à la vulgarité classieuse. Une autre femelle qui semble du même acabit, mais plus jeune et surtout plus bandante. Un ivrogne à terre, qui philosophe sur le surmoi.

Il entend la question posée.


Tout d'abord, un éloge n'est pas une maladie en soi. Le besoin maladif d'éloges, oui. Est-ce pour cela que vous m'avez fait quérir ?
Euh non pas vraiment...
répond Germaine, peu encline à passer pour malade.
Bon, mais je vais quand même l'expliquer à cette dame.

Il s'assied, jette un regard ironique sur le contrat laissé à la vue, se fait une tartine de cancoillotte, et commence à pontifier.

On a l'éloge panégyrique, qui est un discours public vantant les vertus d'une personne célèbre.
Ben Germaine elle est célèbre, pour sûr ! S'exclame Tanaisie.
Tu la boucles, bon sang d'bonsoir !

Houze ignore l'intervention de la greffière aux beaux seins.

On a l'éloge dithyrambe, un poème enthousiaste, l'éloge paradoxal qui célèbre une personne insignifiante, inutile, nocive, l'éloge funèbre à la mémoire d'une personne disparue.*

Vous comprenez, Ma Dame ?

Oui oui elle a compris la Mustartine ! Pis on vous a pas sonné pour ça ! S'énerve Germaine.

Elle n'a pas songé un instant à un éloge paradoxal et maintenant, l'autre va se jeter là dessus comme l'empereur sur Genève, comme un chien affamé sur un os.


Z'êtes là pour êt' témoin d'Musartine sur un contrat d'vente. Point.

Ah bien ! Il me faudra donc un pourcentage. Que m'offrirez-vous, Ma Dame, contre mon témoignage ?


* merci à Monsieur Wikipedia
Musartine
Muse incline la tête au nouvel arrivant. Elle observe le pédant, qui semble à l'aise tant qu'il a un public. Soit.

Puis, à l'entendre déblatérer sa science, un sourire en coin apparaît sur ses lèvres.
Ce n'était pas vraiment dans ce sens là qu'elle avait posé la question. Mais soit, au final, ça l'arrangeait.


Je sais ce qu'est un éloge, merci.
Quand au pourcentage, je vous offre Raoul : vous pourrez étudier les effets secondaires d'un coup de poêle Téfolle. Ca devrait ravir un médicastre.


Claquement de langue. L'idée sournoise pointe son nez.
Rapide réflexion, encore, histoire de pas trop se laisser emporter par son impétuosité légendaire .. puis...


Allez zou, ça me va ! 2 éloges en place publique, en échange de 2 poêles Téfolle.

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Miroilouette
...Pendant ce temps dans une chambre bon marché que Miro s'était dégoté sur le pouce, il attendait. Parfois il bougeait, mais ce soir, il ne le faisait que pour se retourner, non pour se déplacer. Il s'était déjà déplacé. Une fois chez Germaine, à la mairie ensuite, puis en taverne.

Il hochait la tête en repensant au sort de ce pauvre Robert. Il en avait fait du chemin, pour sa famille, pour la banque aussi. Il avait voulut donner du flot aux comptes ternes de Robert. Robert était aussi flou que ses comptes étaient nets. Des comptes nets avec pas grand chose, des trésors d'orient et une malice qui serait passée pour de l'imagination si elle était faite avec des lettres et non des chiffres.

Il fronça les sourcils. Robert fragmenté. Le sort était bien cruel. Il hocha à nouveau la tête tandis que ses pensées vagabondaient. C'était rare, mais cela arrivait: il coucha quelques mots sur le papier en pensant à tout ça:


Les écrivaillons, bardes et troubadours nous vendent des histoires, même les bouffons vendent leurs blagues. Il n'y a pas de retour possible une fois l'histoire échangée. Vous ne pouvez l'effacer de votre esprit. En cela les comptes sont plus souples, réversibles à l'envie, ils sont faits de promesses en cascades, ni dupes, ni dupés, seulement des joueurs conscients de ces choses triviales dont on se pare, ces choses que l'on fait semblant de vouloir, dont on prétend même que l'on a besoin...J'aimerai, Robert, que tu te détournes de ta mission, contemple avec moi tous ces chefs d'un jour qui ne promettent que du bout des lèvres pour mieux s'absoudre le lendemain, ils sont la négation de tout ce que tu as fait de ta vie...

Il s'arrêta un moment, serrant le poing, prit une inspiration et reprit:

Le moindre bouffon crasseux arrive à vendre ses blagues éculées aux plus puissants personnages de notre époque, et pas un de ces candidats n'a fait l'effort de trouver un acheteur pour la moindre promesse. Veulent-ils nous faire croire qu'ils se nourrisent de bulletin de vote pour mieux déféquer l'oubli sur la tête du peuple qui les a élu?

Un jour, les gens ne voteront plus que pour les champions qui auront su leur louer des promesses pour mieux les rembourser si elles ne s'avéraient pas tenable, ou mieux, ils seraient fiers d'avoir pu les tenir, et ceux qui auront cru en eux seront plus fiers encore.

Il soupira...La réalité était toute autre. Si Robert sortait de sa torpeur, il lui remettrait sans doute...ou peut-être pas...
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Les écus sont les mêmes partout, à nous de leur donner du relief
Miroilouette
Bon. Il avait un boulot à faire. Pas question de roupiller. Il glissa ses notes sous la porte de la Landru et s'en fut. Il avait un petit air frondeur en tête en montant sur les remparts...Nostalgie qui ne s'avoue pas de ses petites promenades en France. Mais l'empereur semblait tout aussi opportuniste.
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Les écus sont les mêmes partout, à nous de leur donner du relief
Robert.arctor


Grrlllmgrrr!

Robert se redressa brusquement. Sa tête semblait envahie de fifres et de tambourins. Il respira lentement, pour calmer les battements de son coeur. Il regarda autour de lui : la pièce ne lui était pas familière mais il reconnut l'un des éventails de Germaine.

Que diable faisait-il dans sa chambre? Il se frotta l'arrière du crâne, tentant de se rappeler ce qui l'avait mené ici. La dernière chose dont il se souvenait... c'était le soir de l'arrivée de Miroslav. Il l'avait laissé s'installer et était sorti pour... pour quoi donc?

Impossible de se rappeler quoi que ce soit depuis. Il en tremblait. Cela ne l'empêcha pourtant pas de se lever, lentement, s'appuyant au mur et de se diriger vers un siège où étaient disposés ses vêtements, fraichement lavés et repassés. Il ne connaissait pas cette qualité à Germaine et en fut très étonné.

Vêtu correctement, il put entreprendre la descente de l'escalier qui le mènerait à la cuisine. Il avait fort faim.

Glissés sous la porte de l'entrée, quelques feuillets, qu'il ramassa machinalement. Enfin il s'assit sur un banc. Face à lui, sur la table encombrée, un morceau de pain rassis, un reste de cancoillotte. Il se releva et vomit dans une poêle Tefolle qui se trouvait là.

Il fit le tour de la table, s'assit sur un autre banc, et évita de regarder la table. Il commença à lire les feuillets.

..J'aimerai, Robert, que tu te détournes de ta mission, contemple avec moi tous ces chefs d'un jour qui ne promettent que du bout des lèvres pour mieux s'absoudre le lendemain, ils sont la négation de tout ce que tu as fait de ta vie...
...
un jour, les gens ne voteront plus que pour les champions qui auront su leur louer des promesses pour mieux les rembourser si elles ne s'avéraient pas tenable, ou mieux, ils seraient fiers d'avoir pu les tenir, et ceux qui auront cru en eux seront plus fiers encore.

Il n'avait plus faim. Miroslav avait raison..
Il se leva et sortit, à la recherche du jeune homme.


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Charcutier - Administrateur
Robert.arctor


Il était à peine sorti de la maison qu'un individu se dirigeait dans sa direction. Il s'arrêta, prêt à renseigner sans doute un voyageur égaré.
Il fut surpris de la réaction de l'homme lorsqu'il fut près à le toucher. Si le ciel s'était abattu sur lui, il aurant sans nul doute la même expression de stupéfaction, celle-là même qui poussa Arctor à se demander, une fois de plus, ce qu'il avait bien pu faire depuis que... Mais quel jour sommes-nous? s'interrogea-t-il, prenant conscience d'une faille dans son esprit.

Mais... permettez moi, mon bon Monsieur! Nous connaissons-nous? Quel jour sommes-nous?

Le médecin semblait tétanisé, mais revint à lui rapidement, repoussant aux calendes grecques le moment où il s'expliquerait ce miracle.


On est le 30 avril 1461, Genève a été prise par des soldats de l'empire, Germaine vient de ressusciter, il y a beaucoup de morts et de blessés.

Robert encaissa, coup après coup. Il se contenta de prendre un teint blafard, qui s'accordait avec le temps gris.


Bien...Bien... je vais aller voir si je puis me rendre utile.
Au plaisir de vous revoir, Monsieur???

Houze, Docteur Houze.
Bien, bien... Robert Arctor.
J'ai entendu parler de vous, lorsque j'étais au service de Madame de Lendelin.
J'espère que vous montrez plus de délicatesse dans l'exercice de votre médecine!
Adieu, Monsieur!


Tout en évitant soigneusement de réfléchir, il se dirigea vers l'hôpital de fortune.


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Charcutier - Administrateur
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