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[RP] Vérone, terre de luxure et de draps froissés

Amalio
    Avertissement : RP non adapté aux jeunes lecteurs et aux âmes pudiques.



      Vérone... 1458.


    La belle Maria était adossée au mur de la chapelle, mains derrière le dos, un petit sourire charmeur sur le visage. Ses yeux, qui dévisageaient un grand jeune homme à côté d'elle, brillaient d'une envie à demi avouée. Amalio avait posé la main sur la taille de la jouvencelle, seconde fille du gouverneur local, et s'approchait d'elle avec un air entendu. Autour d'eux, la vie allait bon train, dans cette riche Vérone qui chatoyait toujours de mille couleurs et de mille langues. Le soleil généreux de la fin du printemps chauffait les pierres des ruelles et dévoilait les gorges des jeunes impudentes. Il y avait du monde qui passait dans cette rue, derrière Amalio, mais les passants ne s'offusquaient plus depuis bien longtemps et ne jetaient pas même un regard au couple qui se tenait là.

    Les jeunes hommes de Vérone savaient fort bien que les mœurs légères du quartier les autorisaient à courtiser qui bon leur semblait, et les filles aux corsages délicats se laissaient charmer sans grande pudeur. Amalio était l'un des aînés d'un petit groupe de ces garçons qui aimaient à partager leur temps libre en bonne compagnie, et tandis que le curé commençait sa messe de midi à l'intérieur de la chapelle, il se penchait sur sa jolie compagne pour prendre ses lèvres en un baiser fougueux. Sa main caressait la taile de la jeune fille, passant sur le ventre, la hanche, remontant à la naissance des seins avant de glisser dans le dos. Maria ne rougissait qu'à peine. Elle entoura de ses bras le cou de son amant, l'attirant à elle pour qu'il ait son corps contre le sien. Le baiser s'approfondit en même temps que les deux mains d'Amalio se retrouvèrent sur le fessier généreux de la jouvencelle qu'elles caressèrent en remontant un peu le tissu de la robe.


    - Hé bien ma belle... te voilà bien fougueuse aujourd'hui. Ton père serait-il en voyage, te laissant libre pour quelques jours ?

    Maria le regarda d'un œil brillant.

    - Tu as tout à fait compris. Il a emmené avec lui nombre de ses serviteurs, et je n'ai à la maison que deux servantes et la vieille tante aveugle. Ne voudrais-tu pas que nous allions... prendre un rafraîchissement chez moi ?

    Contre le corps de la jeune femme, celui d'Amalio s'était tendu, torse pressé contre sa poitrine en une étreinte possessive. Les seins de Maria débordaient presque de son corset.

    - Aurais-tu chaud ?

    Un hochement de tête taquin répondit à l'amant. Lequel se pencha à l'oreille de sa belle du moment pour lui chuchoter :

    - Alors laisse-moi te déshabiller...


    ~

    Quelques minutes plus tard, les deux amants entraient par la porte de service d'une belle demeure bourgeoise. Maria tenait la main du jeune homme qui l'accompagnait sans se cacher. Dans la maison silencieuse, ils se faufilèrent par les couloirs pour grimper l'escalier et atteindre la chambre de la fille du gouverneur. Là, la porte se ferma, verrouillée par une main féminine.

    Quelques instants plus tard, le corsage de Maria s'ouvrait, offrant à l'amant ses seins fièrement dressés.

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Shirine
    J'avais 15 ans, à peine. J'étais sortie du couvent depuis tout juste un an, et déjà mes journées étaient dédiées à suivre les activités des Sicaires du Lion de Juda, même si je n'en étais pas encore une moi-même.
    Je goûtais à la liberté. La liberté totale après l'isolement absolu. J'étais inconsciente, insouciante, rebelle, pleine de haine et de colère, avec la ferme intention de profiter de ma vie. Peu en importaient les conséquences.
    J'avais découvert à quel point je plaisais. Les hommes me trouvaient belle et audacieuse. Je les trouvais divertissants. J'étais entière, toute en simplicité et spontanéité. Et surtout, je n'étais plus Zoé, j'étais la flamboyante Shirine.

    Et j'avais suivi le Lion de Juda jusqu'à Vérone. Nous prélevions l’impôt léonin sur les routes, et plus tard, nous irions titiller un peu les autorités italiennes. En attendant, j’avais quartier libre. Je ne parlais pas la langue. J’étais d’origine espagnole et connaissais bien ce dialecte aux mêmes consonances. J’espérais pouvoir me faire comprendre un peu si j’en avais le besoin. J'avais alors décidé d'aller faire un tour, espérant trouver quelque chose d'intéressant à faire. Je n'étais pas du tout sensible au tourisme de patrimoine, plutôt adepte des tavernes et des soirées lascives. Mon amant du moment était resté à Genève et je n'avais personne à mettre dans mon lit ces temps-ci. J'espérais trouver de la compagnie.

    A l'époque, je ne mettais pas encore de jupes, encore moins de robes. Je me baladais toujours avec mes braies sombres et mon chemisier blanc, volontairement ouvert jusqu'à la naissance de ma poitrine opaline. J'étais chaussée de bottes noires, dont l'une servait de fourreau à un petit poignard. Ma longue chevelure rousse retombait librement dans mon dos et sur mes épaules. Mon style un peu masculin n'en cachait pas moins mes formes féminines et mon charme certain.

    J'arpentais les rues, l'oreille aux aguets, espérant déceler dans une conversation un bon endroit pour me poser, boire un verre et me trouver une distraction masculine.
    Soudain des voix se sont élevées plus fortes que les autres. Surprise, j'ai tourné la tête, sans pour autant m'arrêter, cherchant l'origine et analysant le danger. Mais les gens atour de moi étaient restés sereins et n'avaient pas cessé leurs activités. Je me suis détendue, mais avant que mes émeraudes ne reviennent à la route face à moi, j'ai heurté quelque chose. Une ombre. Des bras m'ont attrapée avec fermeté et douceur par les épaules et j'ai relevé les yeux sur l'homme que je venais de percuter.

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Amalio

    Adossé au mur frais d'une bâtisse qui fournissait une ombre bienvenue, Amalio observait, une brindille à la bouche, le jeune Thomas qui faisait conversation devant le mur opposé. Son mentor du moment évaluait les compétences du garçon à faire rire ou rougir la jolie fille du marchand de vin. Amalio était plutôt distrait, cependant, car il se remémorait non sans plaisir la douce après-midi de la veille, passée avec l'impudente fille du gouverneur. Son attention fut distraite par une passante qui manqua de le heurter et qu'il rattrapa par réflexe : le visage surpris d'une jeune fille se tourna vers lui.

    - Ciao principessa, si cammina?
      "Bonjour princesse, tu te promènes ?"


    Habillée à la garçonne, la passante n'en était pas moins une fort jolie demoiselle. Ses longs cheveux roux s'étaient répandus sur le bras d'Amalio quand il l'avait rattrapée... Un sourire naquit sur le visage de l'italien. Ses doigts glissèrent dans la chevelure féminine et la remirent en place derrière l'épaule.

    - Lei non capisce l'italiano?
      "Tu ne comprends pas l'italien ?"


    Amalio chercha ses mots. Il était l'un des soldats de la garde italienne de Vérone et on les avait récemment envoyé un an à la frontière du Royaume de France pour leur inculquer cette langue inconnue pour eux, mais utile pour faire partie de la douane.

    - Tu... es de voyage ?

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Shirine
    Ses yeux sombres ont croisé les miens pour la première fois. Quelques secondes j'ai perdu pieds. Je l'ai trouvé beau. Je suis restée bouche bée, surprise, le temps de l'entendre me parler avec des mots que je ne comprenais pas, bien que je réussis à en deviner certains. J'affichais un petit sourire mutin lorsqu'il tenta quelques mots en français.
    Mon regard se fit félin et charmeur. J'avais trouvé un homme, il ne me restait plus qu'à en faire la distraction que j'étais venue chercher. Il n'avait pas l'air farouche.

      « Soy español.* »


    J'aurais pu dire que du sang breton coulait également dans mes veines, mais j'avais jugé que le mélange serait difficile à expliquer. Et un italien connaissait certainement mieux l'Espagne que la Bretagne.

      « Je ne connais personne ici, et je me sens seule. »


    J'avais enchaîné en français, espérant qu'il comprendrait.

      « Connais-tu quelqu'un qui pourrait me tenir compagnie ? »


    Je penchais légèrement la tête de côté, mon petit sourire toujours fiché sur les lèvres. Ma main vint effleurer son avant bras. Sans le quitter des yeux, sans baisser le regard. A chercher le sien pour le capter et le laisser y lire ce que j'attendais. Des fois qu'il ne comprendrait pas avec les mots, je lui ferais comprendre mes intentions autrement...

    Cet inconnu était devenu ma proie. Et j'en ferais mon dîner.


*Je suis espagnole.

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Amalio
    Amalio la dévisagea, plutôt surpris mais loin d'être offusqué... Il était plutôt habitué au jeu de séduction des jeunes italiennes : vierges effarouchées au départ, puis plus taquines, plus tactiles aussi. De timides et douces, elles allaient pas à pas sur le chemin de la luxure et du péché de chair. Amalio et le petit groupe des "amants" dont il faisait partie avaient l'habitude de ce rituel convenu mais sans cesse renouvelé. Ce n'était donc que fort rarement que les demoiselles les abordaient d'une manière si... directe. Un sourire intéressé se peignit sur le visage du jeune homme au moment où l'étrangère posa sa main sur son bras. Il réfléchit rapidement aux mots en français :

    - Si tu te sens seule, je me ferai un plaisir de te faire visiter la ville. Je connais quelques lieux... agréables, où nous pourrons faire connaissance.

    Les yeux de l'étrangère, fixés aux siens, faisaient clairement comprendre qu'elle n'attendait pas vraiment une conversation. Amalio l'attira à l'écart du passage de la ruelle, contre le mur où il s'adossa en la faisant venir à lui, une main trouvant sa place sur la hanche féminine.

    - Je suis Amalio. Quel est ton nom ?

    Son regard se déplaça du visage à la gorge de la jeune femme, frôlant les courbes de la poitrine puis de son ventre, de ses hanches, de ses cuisses. Appétissante, bien formée, musclée. Une partenaire de lit qui se montrerait sans doute fougueuse...

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Shirine
    Il se débrouillait plutôt bien en français. Même si dans notre cas, le langage des corps était ce que nous voulions, le langage des mots pouvait valoir la peine dans le jeux de séduction que nous étions en train d'entamer. J'étais joueuse, même si j'aimais aller droit au but sans faire semblant. J'étais explicite sur mes intentions sans être vulgaire.

    Mon coeur s'est accéléré lorsqu'il m'a attiré dans un coin tranquille. Je me suis laissée faire avec délectation, un sourire impossible à dissimuler sur mes lèvres.
    Avec douceur, mon corps s'appuya contre le sien, un de mes genoux légèrement relevé entre ses jambes. Ma langue se mit à courir tranquillement sur mes lèvres, en signe de gourmandise, puis je me mordis l'inférieure avant de lui répondre.

      « Je suis Shirine. »


    Lentement, ma main droite se leva pour venir attraper une mèche de ses cheveux et jouer avec. Puis je fronçai le nez, comme ayant remarqué une anomalie.

      « Je crois que tu as quelque chose, là... »


    J'avançai mon visage pour happer voluptueusement sa lèvre supérieure.
    Inutile de perdre trop de temps puisqu'il semblait que nous voulions tous les deux la même chose...

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Amalio

    Cette fois Amalio ne put s'empêcher de rire. Alors qu'elle happait sa bouche, il la serra par la taille pour la tenir contre lui et prolonger le baiser, possessif, charnel. La jambe de l'étrangère était remontrée entre les siennes, appuyant légèrement entre ses cuisses. Elle avait très visiblement envie de goûter aux charmes de l'Italie... Quelque peu moqueur, il la regarda :

    - Tu te crois déjà en terres conquises, pour une étrangère. Shirine.

    Il n'était pas homme à se laisser assaillir aussi facilement. L'Amalio se méritait, s'attendait, se faisait désirer. D'une main caressante, il appuya les doigts à l'endroit du sexe de la jeune fille, à travers les braies, tout en reprenant sa bouche en un baiser impérieux. Il allait la faire bouillir avant que de l'honorer... sa main se fit caressante, appuyant de manière plus prolongée mais sans violence, faisant rouler la peau charnue sous le tissu. Puis il la retira, l'oeil brillant, moqueur aussi. Provocateur. Il était maître en sa demeure. Et sa demeure, c'était Vérone.

    Amalio prit la rousse par le bras, comme le galant homme qu'il se plaisait à être, et lui fit reprendre le courant du fleuve des passants. Ils avancèrent ainsi parmi la foule jusqu'à parvenir à une rue qui se divisait en deux branches égales, avec sur les côtés des petites portes menant à des jardins privés. L'italien entraîna l'étrangère par l'une de ces arches, qui ne possédait pas de grilles. Ils se trouvèrent dans une petite cour carrée, visiblement à l'abandon, sous une vieille maison dont le balcon ombrageait un banc sous lequel traînaient des plantes en pot laissées à l'état sauvage. Les murs couverts de lierre témoignaient de l'absence totale d'entretien de l'endroit. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, Amalio attira Shirine contre le mur d'enceinte du petit jardin et il l'y adossa...



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Shirine
    Je n'avais pas de maison. J'estimais alors que j'étais partout chez moi, même en Italie. Je me fichais de ce que les autres pouvaient penser de moi, de mon comportement, de mes paroles... Je n'avais plus envie de m'en soucier. Cela m'avait trop fait souffrir.
    Amalio pouvait bien me dire ce qu'il voulait, je ne le voyais que comme un jouet, une distraction. Il avait surement un personnalité, une famille, une femme peut-être, des enfants... Quelle importance ? A cet instant précis, il n'était qu'un homme, une parenthèse dans ma vie, un déclencheur de sensations.

    J'étais bien tombée. Il était réceptif, ouvert et entreprenant. J'ai fermé les yeux sous sa caresse et sa réponse à mon baiser. Au moins il était clair et ne se contenterait pas de me bécoter. Par sa main entre mes jambes, le message était passé. Il n'y mettrait pas que la main, et j'espérais qu'il y mettrait plus que sa virilité.
    Puis j'ai rouvert les yeux pour le regarder. Il avait ce regard fier que j'avais souvent vu chez les hommes persuadés de me posséder, et convaincu d'avoir le pouvoir sur moi. Je n'étais pas tout à fait esclave de mes envies. Au fond je méprisais les hommes, pas autant que les femmes, mais je les haïssais. A cause de mon père, à cause de mon frère, à cause de leur abandon. Prendre le pouvoir sur tous les autres m'aidait à défouler ma colère. Eux croyaient jouer avec moi. C'était moi qui jouais avec eux. Je me riais de leur certitude à m'envoyer au septième ciel. Aucun ne me satisfaisait vraiment. Sinon, je n'en changerais pas si souvent...

    Je l'ai suivit. Presque impérieusement, là où il me menait. Dans une petite cour carrée, au style que l'on ne trouvait qu'en Italie. Il m'a adossé contre un des murs. J'ai planté mes yeux dans les siens, le dos bien droit contre la pierre, les mains sagement le long de mon corps. Mes tâches de rousseurs se sont surement intensifiées sous l'excitation que je ressentais. Je lui ai adressé un sourire en coin.

      « Je n'ai jamais couché avec un italien. »


    Sous entendu, je suis vierge d'hommes tels que toi. Même si ce n'était peut-être pas vrai. Après tout, qu'avais-je à faire de la nationalité de mes conquêtes... ?


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Amalio

    Les mains de l'Italien se frayèrent un passage sous la chemise, trouvant la taille et en prenant possession. Les courbes de la jeune fille se mouvèrent sous ses paumes. Avec un sourire en coin, il s'appuya peu à peu contre elle, baisant d'abord le petit bout d'épaule qui apparaissait au col de la chemise, puis le cou, puis la gorge. Ses mains caressèrent les hanches qu'il imaginait déjà rouler en d'autres mouvements... De ses lèvres chaudes, il prit celles de l'étrangère, les caressant d'abord, puis les écartant ensuite pour aller plus avant dans le baiser. Elle sentait un peu le sable, ou la poussière... elle sentait les voyages et les routes, une vague odeur de transpiration, un fantôme de parfum de fleur.

    La rondeur d'un sein se dessina sous la paume de l'italien, qui prolongeait le baiser tout en esquissant le contour du buste du bout de ses longs doigts, n'effleurant que la courbe, tentateur et raffiné... Il aimait leur donner juste assez pour que leur premier élan s'enflamme, sans leur donner trop pour éviter de gâcher un plaisir qui pouvait se prolonger. Le jeu était ainsi fait.


    - Et moi j'ai déjà couché avec quelques espagnoles... Mais je préfère les italiennes.

    Un sourire, taquin, provocant, accompagna la descente de la main droite le long des reins de la voyageuse. Amalio aimait par-dessus tout sentir sous ses paumes les rondeurs du corps féminin, ses creux délicats et sa chair tendre. Et Shirine, bien que musclée, n'était pas dépourvue de ce qui la rendait femme.

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Shirine
    L'air était doux et j'ai fermé les yeux sous les caresses ombragées du soleil, et celles assurées d'Amalio. Il s'est montré délicat dès le début, et j'ai osé espérer qu'il n'était pas comme les autres. J'ai frissonné sous ses baisers, j'ai oublié où j'étais. Derrière mes yeux clos je me suis imaginée avec lui dans la chambre d'une villa italienne. La porte grande ouverte sur un balcon. Le silence de la nature alentours, sous le ciel bleu pur. Les voilages des fenêtres et de la couche ondulant paisiblement.

    J'ai senti ses lèvres sur les miennes, j'ai entrouvert la bouche. De ma langue j'ai cajolé la sienne, chaude et humide, caressante. Une douce chaleur augmentait dans le bas de mon ventre.
    J'ai ouvert les yeux pour l'écouter parler, arrachée du monde dans lequel j'étais partit.

    De ma main j'ai attrapé son poignet pour le guider là où il s'empêchait d'aller plus tôt. Je l'ai aidée à glisser vers mon sein, tandis que mon autre main se faufilait dans ses braies pour découvrir ce qu'elles cachaient.

      « Je vais te les faire oublier... »


    J'étais un peu arrogante.
    Mais derrière ces mots, d'autre se cachaient : « Fais-moi croire que je suis unique... »

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Amalio
Chers joueurs, si vous avez déjà osé lire jusqu'ici, sachez qu'à partir de ce post le RP est clairement érotique et qu'il n'est pas conseillé à la lecture des plus jeunes.


    « Je vais te les faire oublier... »

    Elle réclamait déjà les caresses exquises qui rendaient frémissantes les plus froides des dames... Il n'aurait pas l'indélicatesse de l'en priver. Et tandis que sa main gauche trouvait sous sa chemise la rondeur de son sein à la pointe fière, qu'il frôlait de la pulpe du pouce, la droite prit le chemin qui s'ouvrait entre la ceinture des braies et la peau délicate d'un ventre féminin. Il glissa sous le tissu qui jusque là avait protégé une certaine décence, s'aventura parmi les boucles d'une toison qu'il n'avait encore jamais vue, trouva le léger renflement de deux collines accolées qui se rejoignaient en un ravin en pente douce. Il glissa le majeur sur les crêtes de ces collines, sentant une chaleur nouvelle réchauffer sa main, puis de sa paume à plat, appuya doucement sur l'ensemble de la chair de cette intimité qui semblait vouloir s'offrir.

    Un baiser à la fois tendre et possessif accompagna cet appui, tandis que sa main gauche abandonnait le sein pour descendre dénouer les lacets des braies de Shirine afin de libérer le poignet qui s'y était aventuré, laissant ainsi une place plus confortable aux mouvements caressants. Il écarta le tissu. Sa main appuya un peu plus sur la toison en même temps que le bout de ses doigts frôlait à nouveau les crêtes des collines, puis, s'y appuyant doucement, pénétrait leur coeur humide et chaud. Le bout du majeur glissa avec lenteur entre les deux lèvres encore accolées, les caressa de l'intérieur, chacune d'un côté, avant de se voir rejoint par l'index qui trouva sa place au coeur des deux collines. Il la caressa lentement ainsi, sans aller plus avant dans le geste, frôlant lentement de bas en haut puis de haut en bas l'intimité charnue et humide de la voyageuse. Ses baisers se faisaient lents, doux, de manière à ce que le moment soit propice à l'éveil du désir et des sens : ses gestes tendres, même s'ils avaient pour but de provoquer l'envie féminine, ne manquaient pas de provoquer la sienne... Il faisait durer lentement ce premier plaisir, sentant au bout de ses doigts réagir le corps féminin. Dans les yeux de Shirine, le désir était évident. Il ne cachait pas davantage le sien... d'autant plus qu'elle aventura sa main dans ses propres braies. Et, tandis que son baiser s'approfondissait et se faisait plus fougueux, il toucha du bout du doigt la fleur délicate qui couronnait le nord de ce paysage, y apportant la moiteur qui s'était accrochée à sa propre peau. Avec une grande douceur, son doigt humide caressa la fleur, une fois, deux fois, avant de retrouver son jumeau et de glisser avec lui à nouveau vers l'intérieur des deux collines. Ils trouvèrent naturellement l'entrée palpitante et charnue, accueillante, qui se tenait un peu plus bas, bien cachée dans son écrin de chair douce. Avec un regard qui ne cachait point son désir, le grand italien caressa la délicate entrée de l'intimité de Shirine, avant de s'y glisser avec lenteur, pénétrant ainsi d'un de ses longs doigts la féminité la plus absolue, la plus désirable, et la plus sensible.


    - C'est moi... qui te les ferai tous oublier.

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