Elfy
Si longtemps qu'elle n'était pas allé en ville. Si bien dans sa foret profonde et surtout loin de toutes ces guerres que les hommes savent si bien se faire l'un à l'autre. A croire qu'ils ne sont bien et réjouit que lorsqu'ils se déchirent, s'entretuent, se querellent.
Mais une missive provenant d'une lointaine Contrée la fit sortir de sa tanière. Celle qu'elle rencontra jadis lui demanda d'aller faire un tour jusqu'à sa maison afin de vérifier qu'elle était encore debout. Non sans une grimace et un râlement, ponctué par un "chui pas femme de ménage moi !!! ", Elfy s'y rendit malgré tout. Vérifiant qu'aucune Ombre malfaisante trainait aux alentours, elle se pencha vers l'endroit indiqué sur la missive pour trouver les clefs. Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche, puis la serrure s'ouvrit d'un clic. Restant sur la pas de la porte, celle ci fut juste poussée. Une grimace vint marquer le visage de lHermite quand l'odeur de renfermé vint lui chatouiller les narines. Dans la minute qui suivit, toutes les fenêtres étaient ouvertes sur le jardin aux parfums printaniers.
Sans plus attendre, Elfy se mit à la tâche. La missive n'indiquait pas la date d'un probable retour mais ordonnait que la maisonnée reste propre, et la bourse qui accompagnait le pli était surtout plus convaincante que l'ordre donné. Les poussières furent vite expédiées, des fleurs parfumées vient à leur tour embaumer chaque pièce. Il fallait garder le tout dans un état parfait. LHermite n'était point une expert en la matière et surtout, elle n'aimait pas se rabaisser à ce genre de tâches. Aussi, elle se dit qu'en venant une fois de temps à autre, cela suffirait et si la "patronne" rentrait sans prévenir, découvrant sa maison plus sale que demandée, elle prétexterait un cambriolage ou quelque chose du genre.
La corvée faite dans chacune des pièces, elle prit plus de temps à s'occuper du jardin. C'était là son domaine de prédilection. Et ce jardin était dans un état pitoyable. Si la poussiéreuse maison l'importait bien peu, les herbes hautes, elle en avait horreur. Elle prit donc plus de temps et soigna son travail. Arrachant, jetant, extirpant la moindre des mauvaises herbes qui risquaient étouffer le jardinet jadis si bien fleuri. Quelques heures plus tard, un large sourire de satisfaction vint ponctuer son oeuvre, tout était parfait. Assise sur la petite marche donnant sur la maison, elle se prélassa un peu, buvant un verre d'eau fraichement tirée du puits, tout en laissant son visage se réchauffer au soleil et respirant tous ces doux parfums printaniers.
Mais une missive provenant d'une lointaine Contrée la fit sortir de sa tanière. Celle qu'elle rencontra jadis lui demanda d'aller faire un tour jusqu'à sa maison afin de vérifier qu'elle était encore debout. Non sans une grimace et un râlement, ponctué par un "chui pas femme de ménage moi !!! ", Elfy s'y rendit malgré tout. Vérifiant qu'aucune Ombre malfaisante trainait aux alentours, elle se pencha vers l'endroit indiqué sur la missive pour trouver les clefs. Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche, puis la serrure s'ouvrit d'un clic. Restant sur la pas de la porte, celle ci fut juste poussée. Une grimace vint marquer le visage de lHermite quand l'odeur de renfermé vint lui chatouiller les narines. Dans la minute qui suivit, toutes les fenêtres étaient ouvertes sur le jardin aux parfums printaniers.
Sans plus attendre, Elfy se mit à la tâche. La missive n'indiquait pas la date d'un probable retour mais ordonnait que la maisonnée reste propre, et la bourse qui accompagnait le pli était surtout plus convaincante que l'ordre donné. Les poussières furent vite expédiées, des fleurs parfumées vient à leur tour embaumer chaque pièce. Il fallait garder le tout dans un état parfait. LHermite n'était point une expert en la matière et surtout, elle n'aimait pas se rabaisser à ce genre de tâches. Aussi, elle se dit qu'en venant une fois de temps à autre, cela suffirait et si la "patronne" rentrait sans prévenir, découvrant sa maison plus sale que demandée, elle prétexterait un cambriolage ou quelque chose du genre.
La corvée faite dans chacune des pièces, elle prit plus de temps à s'occuper du jardin. C'était là son domaine de prédilection. Et ce jardin était dans un état pitoyable. Si la poussiéreuse maison l'importait bien peu, les herbes hautes, elle en avait horreur. Elle prit donc plus de temps et soigna son travail. Arrachant, jetant, extirpant la moindre des mauvaises herbes qui risquaient étouffer le jardinet jadis si bien fleuri. Quelques heures plus tard, un large sourire de satisfaction vint ponctuer son oeuvre, tout était parfait. Assise sur la petite marche donnant sur la maison, elle se prélassa un peu, buvant un verre d'eau fraichement tirée du puits, tout en laissant son visage se réchauffer au soleil et respirant tous ces doux parfums printaniers.