Zeckiel
-
[Et toi, tu fais quoi dans la vie ?
Moi ? Je brûle, ça fait marquer des points.]
- « Guet pour une entrée en ville, le 11 mars 1461 »
- Zeckiel Vous ne devrez pas vous y rendre.
- Je nai guère le temps découter les élucubrations de couloirs dune pauvre âme.
Entre lAnjou et la Touraine, une chevauchée commence. Depuis trop longtemps le Scott sennuyait profondément de tout.
La vie semblait si fade, si pleine de bagatelles quil regrettait son pays natal. Pour lui, le Royaume de France navait rien à lui envier.
Et à ce jour, si Zeckiel méprisait les français, il avait pour volonté de suivre un homme, un être élevé en qualité de dieu pour certain, un Dieu dépassant de par sa simple posture le Très Haut.
Il en avait entendu parler, en bien, en mal. Tout ceci lui importait que trop peu. Les paroles ne simposeront jamais en tant que fait.
Ladmiration grandissante quil préférait taire en effet, admirer une autre personne que lui-même était difficile à avouer pour le scottish laissait place ainsi à la jouissance de linconnu et de la découverte.
Lire, il savait faire, et lire il navait cessé de sy complaire. Les écrits relatant les faits du Roy n'avaient cessé d'attirer la curiosité du jeune homme.
Chevauchant, la folle idée de sengager pour non pas la fonction que cet homme occupait, non. Mais plus pour lhomme quil imposait.
Zeckiel ne le dira jamais, mais lui, de son simple nom de nobliau, narrivait certainement pas à la cheville de grands nombres dhommes uvrant pour France. Mais il devait tenter, oui. Il devait essayer. Son cur de pierre ly poussait.
Après quelques haltes, quelques lieux mais sans nul doute en son esprit, voilà que le jeune homme se trouvait devant le Duché de Bouillon.
Un sourcil se leva devant l'immensité, monture au pas, il savance aux portes. Il ne descend pas encore, regarde un garde de haut. Il ne va pas tarder à se prendre un coup dépée bien placé le Scott.
- - Toi, dis-moi. Comment fait-on pour
servir Bouillon ?
Servir Voici un mot quil avait du mal à sortir.
_________________