[RP]Au bord de la rivière, il fait bon vivre...

hache a la main, Vermin detalla aussi vite que son age le lui permettait, "faut faire vite" avait dit la petite, et il avait bien fait de l'ecouter.
se laissant guider par les cris qui semblaient se rapprocher, le bûcheron vit bientot cet ours, l'un des plus gros, menacer une dame de toute sa hauteur, sans doute la mére de la petite !

prenant son courage a deux mains, le vieille homme ramassa les plus gros cailloux possible et s'appliqué a les lancer sur l'animal, il n'était plue le jeune homme de jadis, mais restait asse futé pour gagner du temps, visant de son mieux pour détourner le monstre de la femmes terrifié, Vermin empoigna sa hache en voyant l'animal grogner et se tourner vers lui.

-viens là nounours, j'vais't'montrer d'quel bois j'me chauffe !

Depuis tout petit Ichabod était considéré comme étant un original s'intéressant à des choses dont le commun des mortels n'en avaient curent. Durant son adolescence, les garçons de son entourage ne rêvait que de chevalerie, de grandes batailles et de déflorations de jeunes vierges aux seins charnues, mais pas Ichabod, sauf pour les vierges aux seins lourds, il adorait ça. A cette époque, à part espionner les voisines en train de se dénuder, son occupation favorite était d'étudier le comportement des animaux et des humains, d'en comprendre la mécanique du mouvement. Sa fascination pour le vivant le poussa à observer ce qui se passait à l'intérieur, en autodidacte il apprit l'art de la dissection sur des cadavres d'animaux.

Bien des personnes pointaient du doigt cette activité étrange, mais Ichabod persévéra et sa passion l'amena à devenir médecin. Sa position était confortable, mais il ressentait toujours le besoin de changer de place, quand ses expériences commençaient à déranger le voisinages. Ce jour la, il était à Rodez. Il y louait une charmante petite chaumière avec une grande cours sans vis à vis. Il faisait bon et il avait décidé d'étudier un grand mystère de la nature à l'extérieur. Une poule l'attendait dans un enclos improvisé pour l'occasion et sur un billot se trouvait une hache. D'un geste prompt et sans douceur il attrapa le volatile. Il plaça le cou de la bestiole sur le billot, prit la hache à une main et il trancha la tête de la bête. Malheureusement, entre Ichabod et elle, il ne pouvait qu'en rester qu'un. Il lâcha le cadavre, et par miracle celui-ci se mit à gambader dans la cours, le sang giclait par la blessure mortelle. Le médecin observait et prenait des notes sur du vélin. Le volatile finit par s'écrouler

Huuuum....intéressant, très intéressant. Après décapitation, le sujet continue à bouger malgré un décès imminent. Les gestes sont totalement désordonnés et la bête semble erré au hasard. Si on se place du côté de l'Eglise, on pourrait dire que c'est la volonté divine qui cause cela. Mais pourquoi les mouvements seraient si chaotiques. Il doit y avoir autre chose. Hum...un flot de sang apportant a jaillit de la blessure. Peut être que cet afflux de sang venant des différentes parties du corps de l'animal cause ces mouvements. Mais comment le sang peut-il jaillir ainsi, du bas vers le haut. Huuum que de questions. Bien...il doit être midi la.

Il prit le cadavre du poulet, laissant la tête pour les chats errants. Il se dirigea vers la cuisine afin de déplumer la bête, tout en regardant la vie de Rodez par la fenêtre.

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-gaffe gamin !

là ou le jeune garçon etait quelques minutes plus tots, un arbres de 10 pied de long tomba lourdement a terre.
-ch'avais d'ja dit d'pas rester d'sous !

tss ces jeunos ! on leur donnais une hache et ça croyaient immortel, le tres haut soit loué, son protéger n'avez rien, mais quelle idée aussi de se foutre sous un arbre coupé ! le mioche du de ces douze ans, semblait plus préoccupé par l’état de sa hache que sa propres vie .
grattant d'une main distraite la barbe grise qui mangeait le visage, le bûcheron jeta un oeuil a la hache brisé que tenais son petit fils, si le garçon avait échappé a l'arbre, son outil avait eu moins de chance.

- ecoute petit, on va faire une pose, rentre au village en prendre une autre dans la reserve, et profite en pour gouter et me ramener de quoi manger, aller file !

avec un grand sourire, le mioche avais pris ses jambes a son cou, le vieille homme s'assis sur un trond d'arbre et sortis de quoi manger, le petit n'était pas peu fiére d'etre formé par son grand pére, mais Vermin n'était pas dupe, ça restais un gamin apres tout, et il voulais aller jouer avec tous ceux de son age, en l'envoyant au village, le vieux bûcherons savais bien qu'il ne risquais de le revoir avant le soir méme ... au moins, Vermin partirait en laissant son savoir faire a quelqu'un ..;

perdu dans ses pensée, et un peu sourd fallait l'avouer, Vermin n’entendit pas tout de suite les cris, mais ils se précisait, jusqu’à ce bruit de chute, curieux malgré son age, le vieux bûcheron laissa son casse-croute et se leva marchant dans la direction du bruit ... et trouvé une petite poupée étalée a terre.

une petite fille ! et en larmes.
mais que faisais cette enfant si loin du village, et puis les filles de chez lui portait pas ce genre de robe, pas pratique du tout.

-ho la petite ! tu n'a rien ?
s'approchant doucement pour ne pas l'effrayer, le vieille homme le détailla de plus pres, sa robe était dans un sale etat, ses petites mains écorché, fallait pas laisser ça comme ça.

-viens là , faut pas pleurer comme petite, tu t'ai perdue ?
et la r'voila qui pleure, mais que se passais t il ?

il avait pas tout compris le pauvre Vermin, mais une chose semblais limpide, la petite etait paniquée, et pas qu'un peu !
sa mére ? un ours ? et qui etait Alex ? le mieux etait encore d'aller voir, et au plus vite au vu des pleurs de la petite ...

s'approchant encore un peu, le vieux bûcherons tenta de sourire a la gamine pour pas lui faire peur.

-du calme, tout va bien, il y a un ours tu dit ? par ou ? montre moi :

une attaque ... il fallait s'y attendre ... ces fichu bête sortais a peine d'un long sommeil, et elles avaient pas l'caractére facile, le vieille homme pris tendrement la pauvre enfant dans ses bras, et la fit s'asseoir sur la souche ou il déjeunait tanto.

-tien, bois un peu d'eau, ça va te fait du bien.
il était déja pas méchant le vieux bonhome, mais alors voir cette gamine pleurer comme pas deux, ça lui brisait son p'tit coeur de grand-pére, la laissant se calmer un moment, il prit une petite peau de chèvre tannée, et carbonisa un bout de bois qui traînais :



et enroula la peau,la tendis a la petite et la toisa de ces yeux tendre l'air sérieux.

-écoute mon enfant, tu est tres courageuse pas vrais ? alors tu va aller chercher de l'aide, va dans cette direction, il y a un village, tout pres d'ici, si tu ne t’éloigne pas du chemin tu verra un homme avec un jilet noir, donne lui ça , tu peut le faire ? pour ta maman ?

il n'était pas sur lui méme, mais la gamine etait son seul espoire de chercher de l'aide, si tot la petit partis, le vieux bûcherons empoigna sa hache et se mit en route, tout en courant dans la direction que lui avais montré la gamine, Vermin prenait soin d'attacher des rubans rouge sur sa route, les renforts devaient trouver le chemin rapidement, a present, chaque minute comptait.

Helena sentait la rage l'envahir mais une petite voix la fit se retourner.
Voyant qu'Anna était toujours près de la couverture, la rage fit place à l’inquiétude d'une mère pour son enfant. Guettant l'ours,se battant tout en ayant un œil sur sa fille, Helena cria de nouveau

ANNA JE T'EN SUPPLIE SAUVE TOI!!!!COURSSSSSSSSSSSSS

La brunette espérait que sa merveille partirait cette fois ci et ne resterait pas planté là de peur....

ANNA JE TE REJOINDRAIS......

Ses paroles furent vite étouffé par le grognement puissant de la bête qui se dressait devant Helena et Alexander menaçante, les babines retroussées.
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La surprise..son regard se posa sur l'ours qui venait de grogner. Ho non pas ça pitié..mais que faisait il ici.....
Le sang ne fit qu'un tour dans le corps du rouquin. Il prit Anna et la cacha derrière lui rapidement. Erreur. L'ours se leva de toute sa hauteur et grogna de plus belle.
Il s'approcha alors des humains menaçant

"Anna va rejoindre ta mère..vite!!!!!"

Un combat acharné commença entre le rouquin et la grosse bête.

Cela annonce la mort d'Alexander..merci de respecter le rp...

Qu'espérer de plus qu'un moment de douceur avec ces deux amours. Anna était revenue depuis peu de son voyage avec son papa.Il est vrai que ce n'était pas facile pour Anna de voir régulièrement ses deux parents avec la distance. C'était bien la première fois qu'Helena avait été séparé de sa fille aussi longtemps.

L'idée de pique nique avait été ingénieux et permettait à chacun de se reposer et surtout de ne penser à rien. Juste à profiter du moment. Anna semblait fascinée par l'eau qui n'était pas calme pour une fois.

Le repas se déroula dans la joie et la bonne humeur. Éclat de voix, de rire, baisers volés furtivement, câlins.... Enfin des vrais petit fous!!! Le déjeuner touchait à sa fin.La brunette rangeait tout dans le panier quand son rouquin proposa une petite sieste digestive. Pourquoi pas?

Elle lui sourit tendrement et regarda Anna qui semblait préférer admirer l'eau.

Anna???

Elle semblait bien trop occupée. La brunette se glissa donc dans les bras de son amour profitant d'un petit moment en amoureux gardant cependant toujours un oeil sur sa merveille.
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Quand la Brune et sa fille prirent place sur la couverture, le Rouquin avait déjà disposé les provisions et les couverts.

Les hautes herbes les protégeaient un peu de la légère bise glacée toute printanière, tandis que le soleil bien présent, leur faisait plisser les yeux.

Alex déboucha ensuite une bouteille de vin et en servit à sa Douce, offrant un jus de fruits à la petite princesse.

Le temps semblait s'être arrêté, formant une bulle autour d'eux. Les rumeurs, les coups bas, plus rien n'avait de prise sur ces trois-là en ce moment et le repas se passa dans la bonne humeur.

Alex et Anna racontèrent leur voyage, heureusement fort calme tandis qu'Helena leur parlait du comté où ils venaient d'élire domicile.

Après le repas, il se rapprocha de sa belle et s'allongea sur la couverture en la regardant d'un air ravi. C'était le moment de se faire un petit câlin tous les trois.

"J'ai bien mangé, que c'est agréable ce soleil, et quand on se couche, il fait encore meilleur. Que diriez vous d'une petite sieste digestive?"
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La petite marchait encadrée par les deux adultes. Alex avait tenu à lui mettre sur les épaules sa cape, trois fois trop grande pour elle. La cape de ce fait, trainait derrière elle. Ils approchèrent du gros ruisseau et Anna le regarda, méfiante, voire même un peu effrayée. Elle s'arrêta net, jettent un coup d'oeil à sa mère. Elle savait qu'Hélèna ne voulait pas qu'elle s'approche trop des cours d'eau.
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En deuil

Dedans, c'est autre chose...

Le printemps était bien là et ce midi, le soleil était particulièrement agréable, pas un temps à s'enfermer pour manger ou d'autres activités, d'ailleurs.
Le Rouquin avait proposé à sa Brune un pique-nique au bord de la rivière, accompagnés de la petite Anna.
Mais pourquoi une rivière? Parce qu'il adorait l'eau, le Roux, les mers, les rivières, il adorait l'eau à l'état sauvage.
C'est donc la Belle qui fut chargée de trouver l'endroit du pique-nique, forcément vu qu'elle était la seule à connaître les environs.
Alex, quant à lui portait le panier contenant les victuailles et la grande couverture qui les protègeraient de l'humidité du sol.
La petite Anna marchait entre eux deux, emmitouflée dans la cape du Rouquin, trois fois trop grande pour elle.
Il faisait encore frais, mais la caresse du soleil réchauffait le cœur après ces mois d'hiver. Les premières fleurs montraient le bout de leur nez, les oiseaux chantaient, bref le tableau était idyllique.

Le bruit de l'eau cascadant sur les rochers se faisait de plus en plus audible, le chemin s'approchait de la rivière et les prairies s'étendaient à perte de vue jusqu'au pied des montagnes.

Plus que quelques pas, et la petite troupe s'arrêta, à quelques mètres de l'eau comme le Rouquin l'avait souhaité.
Gonflée par la fonte des neiges, la rivière grondait et faisait rouler les pierres de son lit.

"Très bel endroit, mon cœur, merci de nous avoir conduits jusqu'ici."

Il n'en fallait pas plus au Rouquin pour poser son panier et étendre la lourde couverture sur l'herbe verte et fraîche des pâtures.
Il lissa soigneusement les plis, et s'installa en tailleur, un sourire aux lèvres.
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