[Il tient le monde dans ses mains!!! Le pauvre...]
C'est que le commencement, on n'en est qu'au lancement, du ballet, pourtant tu te dis: Putain j'connais ce nom! L'Ambroise, j'ai déjà entendu ce type, c'est ni strass, ni paillettes, ni stars, ni variet', ni stress, ni carrières prévues à l'avance, regarde moi, j'suis mince comme mes chances, toujours le majeur qui me démange, j'y vais au jour le jour, toujours avec le même amour...
Tant de fois, j'aurais voulu le dire, j'aurais voulu le penser, j'aurais voulu le vivre, j'aurais voulu me lancer...
A croire que mon lexique à ces limites, quand le silence en dit long, fragile, j'suis comme touché au talon d'Achille... Ma gorge se noue, mon cur rend l'âme j'écorche les mots, le compteur s'emballe. Tant de fois, j'aurais voulu le dire... Et l'entendre aussi, j'aurais voulu le lire ce mot tendre ici!
Mais faut-il dire pour exprimer? Faut-il entendre ou lire pour le respirer? Tu vois de quoi il s'agit? Ça y est c'est noté? Une lettre juste avant N O P.
Trouver les mots justes, trouver les bons gestes, conjuguer ce verbe au présent, savoir le dire simplement...
J'maîtrise pas la langue belle, ok, c'est triste, à la longue je me permets de douter... Suis-je comme tous? comme toutes? J'parle pas d'un alibi calibré pour faire vibrer la corde sensible, nan, j'parle pas d'un blabla alambiqué pour entailler le cur de la cible, nan, j'te parle d'amour, juste d'amour...
Un mot pour l'Homme mais un chapitre pour l'humanité, dans cet ouvrage titré "Humilité", tu vois de quoi il s'agit? Consonnes, voyelles,
Une lettre, juste après I J K L...
Une flute traversière s'invite sur le rythme, tres aérien, l'Ambroise, pas besoin de cônes ni d'alcool pour décoller... Juste une histoire extraordinairement humaine qui me fait vriller:
"-A peine appris à marcher
On voudrait te voir tomber
A peine appris à parler
On aimerait te voir muet
A peine appris à sourire
On te promet déjà le pire
Oh oh oh! laisse-moi me lever!
Oh oh oh! laisse-moi m'exprimer!
A peine appris à rêver
Tu fais face à la réalité
A peine appris à chanter
Qu'on t'a déjà bâillonné
Oh oh oh! laisse-moi me lever!
Oh oh oh! laisse-moi m'exprimer!
Si c'est ça la liberté
Elle a un goût amer
Si c'est ça la liberté
Elle a l'air de manquer d'air
Oh oh oh! laisse-moi me lever!
Oh oh oh! laisse-moi m'exprimer!
A peine appris à voler
Qu'on te coupe déjà les ailes
A peine appris à planer
Qu'on t'interdit le ciel
A peine appris à courir
Qu'ils te disent de ralentir..."
L'amour des mots ça tombe sous le sens, pour un laisser passer refusé, rêves brisés ça n'a pas de sens... Pas besoin de métaler la dessus, j'en appelle juste à votre conscience!
Alors me revoilà moi l'Ambroise le caliméro, noir comme un trou si t'es miro, dans le lot le bon numéro, les bêtes ont déserté le zoo et élu domicile à deux pas, du gros porc à la vieille morue, ici t'as du choix.
La ville prend des allures de réserve naturelle et les instincts se réveillent.
Partout ça sent le fauve, pas mal d'espèces en voie d'extinction, ça chasse l'étranger et les pauvres sans distinction
Ça stocke tout ce qui gêne dans des clapiers...
Tout ça parce que je parle de ce qui m'anime et m'envenime, c'est vrai, j'viens d'un endroit ou toutes les mères croient que leurs fils sont adorables, où l'on dansent sur des airs de javas arabes, tellement les gens rasent les murs, ils en deviennent lisses, où ses même fils, décorent les murs de noms d'oiseaux plus ou moins savants... Moi j'reste élégant... Et votre comte me prend pour un brigand!!!
La simplicité s'est très très vite envolée, Chasser tous les hommes qui n'accepteraient de s'installer...
Et maintenant il faut des laisser passer pour traverser des contrées.
J'touche mon rêve du bout des doigts, patient vivant sous perfu d'espoir, j'attends le déluge d'un soir.
J'attends que la terre tourne pour en voir le coté sombre. Coté son, j'attends pas pour leurs botter le fion. Sourire qui sesquisse, seulement pur moment, j'attends que personne ne trouve plus ça drôle de voir un SDF comme moi crever dans sa pisse. J'attends tout des autres et eux attendent tout des autres, ceux ci-même qui attendent tout de moi...
"-Je ne veux pas ton pouvoir, pas besoin de l'avoir!
Je ne suis pas ton miroir, mais ton cauchemar
Je ne veux pas de ta gloire, je vis d'espoir
Je ne veux pas ton pouvoir, voila mon histoire
Je suis comme un enfant,
Naïf et sans limite
Comme tu as déjà vu...
Et ton regard est décevant
Tu cours après le temps
Mais le temps passe vite
Moi je suis là, je marche
Et je vis le moment présent
J'ai voulu gravir moi aussi
Des montagnes souvent
Mais les mienne sont de pierres
Et les tienne sont d'argent!!!
Je ne veux pas ton pouvoir, pas besoin de l'avoir!
Je ne suis pas ton miroir, mais ton cauchemar
Je ne veux pas de ta gloire, je vis d'espoir
Je ne veux pas ton pouvoir, voila mon histoire
Je me nourris de pain,
De rire et de soleil
Toi tu donnes des ordres
Et n'en finit pas de compter
Des que je tends la main
Des que je tends l'oreille
Je trouve des trésors
Que tu ne peux pas attraper
J'ai voulu gravir moi aussi
Des montagnes souvent
Mais les mienne sont de miel
Et les tienne sont d'argent!!!
Je ne veux pas ton pouvoir, pas besoin de l'avoir!
Je ne suis pas ton miroir, mais ton cauchemar
Je ne veux pas de ta gloire, je vis d'espoir
Je ne veux pas ton pouvoir, voila mon histoire
Si tu pouvais t'arrêter...
Sur le coté de la route
Si tu pouvais t'arrêter...
Tu me comprendrais sans doute!!!
Le pouvoir et le bonheur...
Ne sont ni frère ni cousins!
Je n'irai pas n'ai pas peur...
Me servir dans ton jardin!!!
Je ne veux pas ton pouvoir, pas besoin de l'avoir!
Je ne suis pas ton miroir, mais ton cauchemar
Je ne veux pas de ta gloire, je vis d'espoir
Je ne veux pas ton pouvoir, voila mon histoire..."
Pardon de parler d'amour et de mettre de coté l'humour, juste un coup de gueule, l'envie d'avancer brisée par la prévôté... Ma belle c'est fait la malle, quitte a finir en taule, mon amour, je le rabat sur la musique, et moi aussi je risque le cachot pour le simple fait d'activer vos zygomatiques...