Lililith
La mini-Corleone tendit l'oreille quand elle entendit des voix s'élever. Elle déposa Pandou dans les mimines d'Erwelyn.
- Bouge pas. J'reviens.
Toute Corleone qu'elle était, le ton ne souffrait aucune contestation.
Il était trop tard pour le « sauver » du pilori, le gamin, mais pas encore pour le laisser morfler des bras de la Matriarche.
Elle se propulsa vers lui, comme à son habitude : en courant.
Certes, le Parasite avait fait fort. Il avait foutu le dawa et, à voir quelques mines dégoûtées qui regardaient leurs verres, il avait gâché la boisson.
Mais il restait un Corleone. Et même s'ils se tiraient parfois dans les pattes, même si Lili ne l'avait pas aimé au début -c'la faute d'Elouan qu'était trop jaloux d'abord-, maintenant elle l'aimait bien, le mioche. Ou le Parasite, comme elle l'appelait encore affectueusement.
L'Étoile vint se placer entre Rodrielle et Maledic pour briller de tous feux.
- Touche pas ! Déjà 'Joy l'avait promis qu'y pouvait chanter.
Elle se redressa un peu, élevant la voix pour qu'elle porte un peu plus.
- Pis y veut pas rester dans l'ombre. Y veut qu'on l'remarque. C'est un peu le but du mariage, nan ? Sinon 'Joy et 'Ell -décidément elle avait le chic pour abréger tous les prénoms- nous auraient pas fait v'nir.
Lili fixa la Tatouée, jeta un il furtif vers Erwe, revint sur la Mamma. Dans sa voix, tous les reproches qu'elle a pu garder et ruminer contre sa première Maman par procuration -quand elle a cru la première fois l'avoir retrouvée, vous vous souvenez ?-, mais aussi contre d'autres adultes qui ont traversé sa vie en faisant des promesses non tenues.
- Et pis, ben, y veut qu'TU l'remarques. Tu dois pas l'gronder. Tu dois dire « merci » et « pardon ». Et passaque t'es sa Maman. Sa Vraie. S'y fait des bêtises c'est passaque t'es pas là pour y dire qu'y faut pas.
Haussement d'épaules de la Minusculissime qui n'a pas peur de s'élever contre la représentation de la Famiglia.
- Pis moi ça m'fait plutôt rire, d'abord.
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- Bouge pas. J'reviens.
Toute Corleone qu'elle était, le ton ne souffrait aucune contestation.
Il était trop tard pour le « sauver » du pilori, le gamin, mais pas encore pour le laisser morfler des bras de la Matriarche.
Elle se propulsa vers lui, comme à son habitude : en courant.
Certes, le Parasite avait fait fort. Il avait foutu le dawa et, à voir quelques mines dégoûtées qui regardaient leurs verres, il avait gâché la boisson.
Mais il restait un Corleone. Et même s'ils se tiraient parfois dans les pattes, même si Lili ne l'avait pas aimé au début -c'la faute d'Elouan qu'était trop jaloux d'abord-, maintenant elle l'aimait bien, le mioche. Ou le Parasite, comme elle l'appelait encore affectueusement.
L'Étoile vint se placer entre Rodrielle et Maledic pour briller de tous feux.
- Touche pas ! Déjà 'Joy l'avait promis qu'y pouvait chanter.
Elle se redressa un peu, élevant la voix pour qu'elle porte un peu plus.
- Pis y veut pas rester dans l'ombre. Y veut qu'on l'remarque. C'est un peu le but du mariage, nan ? Sinon 'Joy et 'Ell -décidément elle avait le chic pour abréger tous les prénoms- nous auraient pas fait v'nir.
Lili fixa la Tatouée, jeta un il furtif vers Erwe, revint sur la Mamma. Dans sa voix, tous les reproches qu'elle a pu garder et ruminer contre sa première Maman par procuration -quand elle a cru la première fois l'avoir retrouvée, vous vous souvenez ?-, mais aussi contre d'autres adultes qui ont traversé sa vie en faisant des promesses non tenues.
- Et pis, ben, y veut qu'TU l'remarques. Tu dois pas l'gronder. Tu dois dire « merci » et « pardon ». Et passaque t'es sa Maman. Sa Vraie. S'y fait des bêtises c'est passaque t'es pas là pour y dire qu'y faut pas.
Haussement d'épaules de la Minusculissime qui n'a pas peur de s'élever contre la représentation de la Famiglia.
- Pis moi ça m'fait plutôt rire, d'abord.
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