Lililith
Elle avait senti, pendant son discours, la manche tirée par Maledic. Elle écouta à son tour la Matriarche mais n'ajouta rien. Elle retourna juste le sourire complice au Parasite. Il était en « sécurité » maintenant. Quoique la notion de sécurité était variable, dans les bras d'une Corleone à humeur variable... Elle rendit un grand sourire ravi à la Tatouée avant de remettre ses cheveux en place.
Et puis Erwelyn revint vers elle avec Pandou. L'enfant, grisée par ce succès et le sourire qui flottait encore sur ses lèvres, la regarda sans piper mot.
Je... t'as grandi t'sais !
Elle faillit lui lancer un regard assassin. On ne disait pas à la Minusculissime qu'elle « avait grandi ». Tout simplement parce que ce n'était pas possible, ou alors trop peu visible. Enfin, on se la bouclait en général, parce que l'Étoile savait qu'elle était du côté des « Petits » et puis, après tout, sa taille pouvait être un avantage en combat face à des Grands qui pouvaient pas se plier dans tous les sens.
- Ben oui. J'ai sept ans maint'nant !
Et grand, le sourire, s'il vous plaît. Mais ce jour-là, elle avait boudé. Même les jours qui suivaient d'ailleurs. Fort. Parce que d'une, personne lui avait souhaité, deux, Ambre, elle, l'avait fêté.
Un éclair de génie passa par la tête de Lili. Elle, elle savait quand c'était, puisque avant chaque dodo elle marquait d'un trait un parchemin qui ne la quittait pas. Elle ne savait pas écrire, ni vraiment compter -ni bien parler d'ailleurs, mais elle avait convaincu Rod', et toc 'Saias!- mais sa Maman avait la même technique. Lili donc marquait les jours qui passaient, et chaque fois qu'elle arrivait au bout d'une rangée c'est que c'était son anniversaire.
Seulement, personne n'était au courant de cette technique. L'enfant pouvait donc en user et abuser tant qu'elle voulait.
- J'vois que Pandou y t'aime bien.
Regard vers le chat roux qui ronronnait dans les bras d'Erwelyn.
- Je voulais un chat rouge... Clesa y m'a donné.
J'aime bien le rouge, tu sais ?
Il fallait qu'elle parle. Qu'elle dise quelque chose. Elle ne voulait pas voir la Corleone s'enfuir et ne pas revenir -une nouvelle fois-. Alors elle meublait le silence qui s'était installé autour d'elles deux.
Et puis, comme pour lui dire un secret, elle lui fit signe de s'approcher plus près encore tandis qu'elle se hissait sur la pointe des pieds.
- Tu sais... 'Jourd'hui c'est mon anniversaire.
Ah ben oui, on se rattrape comme on peut, hein...
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Et puis Erwelyn revint vers elle avec Pandou. L'enfant, grisée par ce succès et le sourire qui flottait encore sur ses lèvres, la regarda sans piper mot.
Je... t'as grandi t'sais !
Elle faillit lui lancer un regard assassin. On ne disait pas à la Minusculissime qu'elle « avait grandi ». Tout simplement parce que ce n'était pas possible, ou alors trop peu visible. Enfin, on se la bouclait en général, parce que l'Étoile savait qu'elle était du côté des « Petits » et puis, après tout, sa taille pouvait être un avantage en combat face à des Grands qui pouvaient pas se plier dans tous les sens.
- Ben oui. J'ai sept ans maint'nant !
Et grand, le sourire, s'il vous plaît. Mais ce jour-là, elle avait boudé. Même les jours qui suivaient d'ailleurs. Fort. Parce que d'une, personne lui avait souhaité, deux, Ambre, elle, l'avait fêté.
Un éclair de génie passa par la tête de Lili. Elle, elle savait quand c'était, puisque avant chaque dodo elle marquait d'un trait un parchemin qui ne la quittait pas. Elle ne savait pas écrire, ni vraiment compter -ni bien parler d'ailleurs, mais elle avait convaincu Rod', et toc 'Saias!- mais sa Maman avait la même technique. Lili donc marquait les jours qui passaient, et chaque fois qu'elle arrivait au bout d'une rangée c'est que c'était son anniversaire.
Seulement, personne n'était au courant de cette technique. L'enfant pouvait donc en user et abuser tant qu'elle voulait.
- J'vois que Pandou y t'aime bien.
Regard vers le chat roux qui ronronnait dans les bras d'Erwelyn.
- Je voulais un chat rouge... Clesa y m'a donné.
J'aime bien le rouge, tu sais ?
Il fallait qu'elle parle. Qu'elle dise quelque chose. Elle ne voulait pas voir la Corleone s'enfuir et ne pas revenir -une nouvelle fois-. Alors elle meublait le silence qui s'était installé autour d'elles deux.
Et puis, comme pour lui dire un secret, elle lui fit signe de s'approcher plus près encore tandis qu'elle se hissait sur la pointe des pieds.
- Tu sais... 'Jourd'hui c'est mon anniversaire.
Ah ben oui, on se rattrape comme on peut, hein...
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