Arthor
Finalement il nétait pas le seul à sêtre fait remarquer, dautant que lui navait pas fait déplacer Laell, signe que peut-être sa bêtise nétait pas si horrible que ça. Mais passer ces détails, le barbu ne sattarda pas sur ce qui se passait là-bas. Non, il préférait se concentrer sur un mot, et un unique mot. Ce prénom, « Gaia », était devenu une véritable obsession pour le montagnard qui avait la réponse sur le bout de la langue, mais sans réussir à y voir clair. Ne pas arriver à expliquer le pourquoi du comment de la chose commençait même à lénerver.
Pourtant larrivé dune nouvelle personne le fit penser à autre chose. Encore un homme quil ne connaissait pas, et qui parlait cette langue dOil maudite. Pourtant Fleur avait lair de le connaître, et même plutôt bien dailleurs. Mais de là à aller lui dire que le barbu était trop bavard, sen était incompréhensible. Heureusement quil eut se petit clin dil, sinon le montagnard aurait encore une fois cru tout autre chose.
Quoi dire de plus.
Tout était résumé dans ces quelques mots. Il accompagna le tout dun sourire afin dessayer de ne pas passer pour un sauvage, et haussa même les épaules pour donner limpression quil trouvait les dires de Fleur « drôles ». Cette dernière le présenta dailleurs, et il fallait croire quil nétait pas le seul à avoir entendu, ou vu, le nom de lautre quelque part. Cela ne fit que le réconforter, mais après tout finalement, comme le disait son amie, cela ne devait pas être très important. Le barbu inclina donc la tête à sa présentation, et se mit à sourire de nouveau.
Arthor Corleone effectivement, enchantat.
Il venait de terminer sa phrase quand il eut une révélation. Enfin il avait trouvé pourquoi ce prénom lui disait quelque chose. Et aussitôt Arthor entra dans une colère noie. Ses sourcils se froncèrent, et ses poings se fermèrent comme jamais. Cela ne ressemblait pas à notre homme, qui était plutôt de nature timide et discrète, mais cette fois-ci, cétait différent. La simple évocation de son nom de famille à lui avait suffi à raviver quelques souvenirs. Il se souvient de lendroit où il avait vu ce prénom écrit, et comment ne pas sen souvenir, puisque Gaia était sa sur
La première fois quil avait vu larbre généalogique, il navait eu quune seule envie, celle de le brûler. Son seul tort était de lui attribuer une sur, mais cétait impossible. Jamais, au cours des jours durant lesquels il avait suivi le clan Corleone, il nen avait entendu parler. Il en avait certaine déduis que ce maudit arbre était faux, complètement faux, et quil ne devait plus sen soucier. Pourtant aujourdhui, tout était vrai.
Arthor navait pas fait attention que Mira avait commencé son office. Il ne faisait dailleurs plus attention à grand-chose. Son unique centre dattention était cette Fleur, cette « sur ». Plus il y pensait, plus cela lénervait. Pourquoi ? La raison était simple, très simple même pour lui. Le simple fait que ses parents aient pu avoir un autre enfant, alors quils lavaient lâchement abandonné, le mettait hors de lui. Comment laccepter, comment accepter que cette femme ait pu être élevé par leurs parents, avoir leurs « belles » vies, les connaitre, alors que lui na été élevé que par des inconnus Nétait-il quune erreur ? Quun boulet dont ses parents avaient voulu se débarrasser ? La colère se faisait de plus en plus grande à mesure quil fixait cette femme.
Finalement, il explosa. Comme poussé par sa colère, il empoigna la table la plus proche, et la renversa dans un fracas assourdissant. Comme par hasard, il sagissait de la table où étaient posés les tonneaux de bière. Ceux qui étaient encore debout ne le restèrent pas longtemps, jetés avec force par le barbu qui les fracassa par terre. La bière vola, et un petit nuage de poussière fut même soulever dans lair. Il ajouta même, pour le côté dramatique :
Bruta Gusa
[Sale gueuse.]
Et hop, une nouvelle table senvola dans les airs.
Je vais te tuer . Je vais te tuer
Une arme, vite il lui fallait une arme, même insignifiante, du moment quelle pourrait blesser mortellement cette gueuse. Les yeux rouges, les sourcils froncés, et le cur remplit dune colère sans borgne, il ne voulait quune seule chose, faire payer son abandon à la seule personne qui lui rappelait ses parents, elle. Il avait gardé en lui toute cette rancur quil fallait bien quelle sorte un jour.
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Pourtant larrivé dune nouvelle personne le fit penser à autre chose. Encore un homme quil ne connaissait pas, et qui parlait cette langue dOil maudite. Pourtant Fleur avait lair de le connaître, et même plutôt bien dailleurs. Mais de là à aller lui dire que le barbu était trop bavard, sen était incompréhensible. Heureusement quil eut se petit clin dil, sinon le montagnard aurait encore une fois cru tout autre chose.
Quoi dire de plus.
Tout était résumé dans ces quelques mots. Il accompagna le tout dun sourire afin dessayer de ne pas passer pour un sauvage, et haussa même les épaules pour donner limpression quil trouvait les dires de Fleur « drôles ». Cette dernière le présenta dailleurs, et il fallait croire quil nétait pas le seul à avoir entendu, ou vu, le nom de lautre quelque part. Cela ne fit que le réconforter, mais après tout finalement, comme le disait son amie, cela ne devait pas être très important. Le barbu inclina donc la tête à sa présentation, et se mit à sourire de nouveau.
Arthor Corleone effectivement, enchantat.
Il venait de terminer sa phrase quand il eut une révélation. Enfin il avait trouvé pourquoi ce prénom lui disait quelque chose. Et aussitôt Arthor entra dans une colère noie. Ses sourcils se froncèrent, et ses poings se fermèrent comme jamais. Cela ne ressemblait pas à notre homme, qui était plutôt de nature timide et discrète, mais cette fois-ci, cétait différent. La simple évocation de son nom de famille à lui avait suffi à raviver quelques souvenirs. Il se souvient de lendroit où il avait vu ce prénom écrit, et comment ne pas sen souvenir, puisque Gaia était sa sur
La première fois quil avait vu larbre généalogique, il navait eu quune seule envie, celle de le brûler. Son seul tort était de lui attribuer une sur, mais cétait impossible. Jamais, au cours des jours durant lesquels il avait suivi le clan Corleone, il nen avait entendu parler. Il en avait certaine déduis que ce maudit arbre était faux, complètement faux, et quil ne devait plus sen soucier. Pourtant aujourdhui, tout était vrai.
Arthor navait pas fait attention que Mira avait commencé son office. Il ne faisait dailleurs plus attention à grand-chose. Son unique centre dattention était cette Fleur, cette « sur ». Plus il y pensait, plus cela lénervait. Pourquoi ? La raison était simple, très simple même pour lui. Le simple fait que ses parents aient pu avoir un autre enfant, alors quils lavaient lâchement abandonné, le mettait hors de lui. Comment laccepter, comment accepter que cette femme ait pu être élevé par leurs parents, avoir leurs « belles » vies, les connaitre, alors que lui na été élevé que par des inconnus Nétait-il quune erreur ? Quun boulet dont ses parents avaient voulu se débarrasser ? La colère se faisait de plus en plus grande à mesure quil fixait cette femme.
Finalement, il explosa. Comme poussé par sa colère, il empoigna la table la plus proche, et la renversa dans un fracas assourdissant. Comme par hasard, il sagissait de la table où étaient posés les tonneaux de bière. Ceux qui étaient encore debout ne le restèrent pas longtemps, jetés avec force par le barbu qui les fracassa par terre. La bière vola, et un petit nuage de poussière fut même soulever dans lair. Il ajouta même, pour le côté dramatique :
Bruta Gusa
[Sale gueuse.]
Et hop, une nouvelle table senvola dans les airs.
Je vais te tuer . Je vais te tuer
Une arme, vite il lui fallait une arme, même insignifiante, du moment quelle pourrait blesser mortellement cette gueuse. Les yeux rouges, les sourcils froncés, et le cur remplit dune colère sans borgne, il ne voulait quune seule chose, faire payer son abandon à la seule personne qui lui rappelait ses parents, elle. Il avait gardé en lui toute cette rancur quil fallait bien quelle sorte un jour.
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