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(RP) Chez Genor : jouxte l'herboristerie

Nathe
Sa ronde de nuit n'avait pas été plus éreintante ni ennuyeuse qu'à l'accoutumée mais pour autant Nathe espérait plus que tout y mettre un terme. Alors que le Soleil peinait grandement à se lever, le sergent de police savait que sa tache serait encore longue. Sans laisser transparaître le moindre sentiment, il scruta les piteux miliciens qu'il se devait de former. Tous ces jeunes gens portaient des uniformes bien trop grand qui cachaient mal leur corps frêle d'adolescent. Leur pitoyable visage blafard respirait la jeunesse, certes, mais une jeunesse dépourvue de toute once d'enthousiasme. Il poussa un soupir désespéré :

Quelle triste spectacle que nous offrent ces hommes, l'avenir de Fribourg ... Où sont les Nicolas de Cues, les Roland, ... de vrais miliciens ces gars là ... des gars comme on en fait plus ...

Il jeta un regard dégouté aux jeunes hommes, donna les directives habituelles à son second puis, sans un mot de plus, tourna les talons en direction de sa demeure. Il avait besoin de sommeil ...
Non pas qu'il était fatigué, non, car encore une fois, la nuit n'avait pas été plus éreintante ou ennuyeuse qu'à l'accoutumée mais parce que une prenante et pesante pensée l'avait constamment accompagné et, malgré ses efforts, il lui avait été impossible de s'en détacher. La vision impérieuse du Rabbi et de Genor s'imposa de nouveau à lui ...

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Lieutenant de la police de Fribourg
Conseiller Fribourgeois
Genor
Genor avait le dos cassé, par la longue chevauchée... par la traversée de Fribourg avec son sac sur l'épaule. Elle revoyait sa ville avec des yeux tout neufs. Cette fois, deux personnes l'attendaient, elle avait hâte d'être chez elle.. Elle avait un peu peur aussi de ce qui l'attendait :
- Comment Baruch avait-il vécu pendant ces semaines ? Et Prongs ? Les échos qu'elle avait eu de l'Avoyerie ne lui plaisaient pas, les discussions avec ses copains de l'armée au coin du feu évoquaient des conflits, des propos injurieux... Comme d'hab'... Les élections qui approchent...
Elle soupira, il s'en était passé des choses depuis ces dernières élections...
Et maintenant ? Sur les routes d'Helvétie avec Prongs, à la recherche de ses racines... Et Fribourg qui allait tourner à quoi ?
Allons petite prétentieuse, comme si tu allais changer le monde comme ça !!! Comme si la vie de Fribourg dépendait de toi !!! Les cimetières sont remplis de personnes indispensables...

Elle frissonna, pensa à Alienore, à Baruch et son deuil infini...
Bien joli d'avoir du monde qui m'attend ... Ca m'empêche de m'attarder à la taverne.

Elle vit l'herboristerie d'Edwige,
tiens elle n'est pas encore arrivée et puis sa petite masure... Sans feu ...Son coeur se serra : Prongs et Nathe étaient passés par là, elle était sûre qu'elle pouvait leur faire confiance...
Elle frappa à sa propre porte, l'entrouvrit et posa son sac...

- Rabbi Baba, vous êtes là ?
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Genor
--Baruch_bensira
Baruch sentit plus qu'il n'entendit la porte s'ouvrir.
Il se tourna et vit entrer .. Genor
Il se leva et ouvrit les bras, il sentait la fumée et ... on ne savait trop quoi ...

- Petite, tu es rrrrentrrée ...
Genor se blottit dans ses bras puis recula un peu en reniflant
- Ouille...Vous avez essayé de faire du feu ?
Il sourit embarrassé
- On m'avait dit ... Ta mèrrre, que tu allais revenirr, alorrs, je suis allé chercher du bois ... et j'ai essayé mais ..
- Le bois derrière la bergerie ? Il n'est pas encore sec !
je vais en chercher ...Sacré Baruch, vous vous êtes chauffé quand même en mon absence ?
- Oui, ta mèrre et puis .. le policier ... ils sont venus ... gentils.

Baruch regarda Genor : elle avait l'air un peu fatiguée, mais avait de belles couleurs,
- Tu as les joues rrouges, plus belles que quand tu es parrtie..
Genor rit
-[b] ah ça, l'air de la montagne . plus pur que celui de l'Avoyerie...
J'ai un petit cadeau pour vous Baruch ... petit, hein, je ne suis pas riche !
- Tenez,
elle lui tendit un citron, qu'elle avait aussi acheté au bel Italien de Lüzern.
Baruch regarda émerveillé
- Un citrron, comme .. en Espagne
- Oui celui-là vient d'Italie

Baruch renifla la peau jaune et grumeleuse...
- Quelle merveille.. Mon pays ... Genorrr
Il s'arrêta, les larmes lui coupaient le mince filet de voix qui lui restait.
Genor le regarda émue, ..

- Vous vous en souvenez encore de l'Espagne ? Faudra me raconter, comme quand j'étais petite ... On a eu si peu de temps depuis votre arrivée pour parler ...
Et ma mère, elle vous a averti de mon arrivée ? Vous savez où elle est ?
- Elle va venir dès qu'elle le pourra...
- Bien alors, on va faire le feu, et je vais faire un brin de toilette... Je dois puer le cheval...

Genor était déjà partie s'activer dans la resserre...

Baruch soupira ... Voilà la vie, du mouvement .. Une femme...
Il en eut mal, comme quand, le sang se remet à circuler dans les doigts gelés par l'hiver...
Prongs
Prongs arriva ! L’armée était rentrée et sa fille surement à la maison. Elle attendait leur retrouvaille avec impatience. Elle s’approcha de la petite maison et frappa et attendit, se balançant d’un pied sur l’autre comme une jeune fille impatiente.

La porte s’ouvrit..
Oh genor !Elle allait la prendre dans ses bras quand elle découvrit que c’était Baruch.. ohh euh bonjour elle lui sourit. Genor est la ? Il acquiesça de la tête elle, elle se faufila dans la maison. Oui… je sens qu’elle n’est pas bien loin ! Elle entreprit de faire un tour de l’endroit appelant sa fille.
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le temps passe... envie de voyage, de liberté, de profiter de sa famille
Ancienne Avoyère de Fribourg (5 mandats)
Ancienne Prime consul de Lausanne (2 mandats)
Ancienne juge de Lausanne (2 mandats)
Ancienne Diplomate pour Lausanne (1 mandat)
Genor
Genor plongea la tête dans l'eau chaude avec délice... Quelle merveille ce grand baquet acheté avant son départ ! Elle s'était même offert le luxe d'ajouter quelques pétales de roses séchés
- Mes derniers, vivement l'été... J'espère que les rosiers que j'ai plantés en novembre vont reprendre...
Elle entendit soudain la voix de sa mère et le vit faire irruption dans la resserre. Elle se cacha derrière le bord de la cuve.
- Ma .. Prongs !
Elle sortit le tête en rougissant
- Euh ... je suis là, je me décrassais des poussières de la route et ...de l'odeur du cheval
Elle eut un grand sourire.
- Bonjour , ma mère ...
Passe-moi la grande serviette qui est posée là que je puisse t'embrasser.
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Genor
Prongs
Genor! Enfin tu es à la maison. Elle lui passa la serviette.

Comment vas-tu? qu'as-tu fait de beau.. je veux tout savoir de ton préiple!


Elle lui sourit et l'embrassa sur les deux joues avec joi. Je t'ai aussi ramené un peu de papier... tu écris beaucoup je pensais que tu pourrais en avoir besoin.

Enfin je te laisse finir de te décrasser! Tu en a bien besoin..
Elle lui sourit.. j'espère que les autres prendront la même initiative.. Elle rigola, heureuse
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Genor
haaaaaaaaaaaaaaaaaa....
Quel bonheur, un bon bain ... Et puis quelqu'un à embrasser
- Dis Prongs ....

Genor cria en direction de sa mère qui s'activait dans l'autre pièce
- Oui... La tête hilare de Prongs se montra dans l'entreporte. Genor continua un ton plus bas :
- Tu ne trouves pas qu'on devrait essayer de mettre toute notre diplomatie pour conduire Rabbi Baba vers le bain ? Parce que ... Ca va être dur dans la petite pièce !!!
Prongs éclata de rire.
Genor sortit tout à fait de l'eau, s'épongea, se frictionna la tête. Elle enfila sa chemise du dimanche, un léger parfum de lavande l'imprégnait....
Elle sortit pieds nus, se jeta dans les bras de Prongs et esquissa un pas de danse

- Je suis contente de te retrouver... Tu sais ... j'ai pensé à toi ... tout le temps.
A toi, à la vie, à la politique ... Pfff, je dois avoir pris quelques cm de tour de tête ...

Elle se recula...
- Et toi quelques cm de tour de taille... Dis donc, ça commence à se voir... Mais tu as meilleure mine... Tu n'as plus de nausées ?

Et puis l'Avoyerie... on s'est dit là bas que tu devais en baver...
Bon ... On a des tas de choses à se raconter ....
Et puis j'ai un cadeau pour toi....

Elle courut jusqu'à son sac. Elle le fouilla et tendit un rouleau
- Tiens, j'ai acheté ça à un bel italien !!! Il t'aurait plus... Et , elle se mit à rire :
Il m'a beaucoup plu aussi.

Prongs déballa le cadeau :

[img] http://img9.imageshack.us/img9/776/allegoriebongouvernemen.jpg[/img]
Ca s'appelle "l'allégorie du bon gouvernement" c'est une copie d'un fresque qui se trouve sur la mairie de Sienne... Je sais, tu n'aimes plus la politique, mais je te connais ... c'est temporaire..
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Genor
Edwige60
Edwige glissa sous la porte de Genor un message.
Citation:


bonjour,

Ce soir je fais une grande fête pour la réouverture de mon herboristerie
Vous me combleriez de joie en acceptant de venir.
Edwige


puis s'éloigna vite elle devais faire le tour de la ville rapidement son brouet mijotais mais il ne faudrais pas qu'il brûle avant son retour.
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Noblesse Noire
Prongs
Prongs souriait en entendant sa fille.
Elle la retrouvait aussi joyeuse qu’à son départ.
Quel bonheur, cela lui donnait l’énergie qui lui avait manqué durant
ces quelques semaines d’absence..

Elle lorgna du coté de Baruch..

Oui un bain lui ferait du bien, mais va falloir feinter !
Elle rigola et serra sa fille dans ses bras !
Quelle joie vraiment… j’ai été traversée de pas mal de doute pendant ton absence..
Sûrement la solitude et l’âge

elle rigola à nouveau !

Et oui les nausées ont passé. Heureusement je n’en pouvais plus…
Et le petit à l’air de bien grandir, et je me sens bien !

Elle sourit. D’ici quelques temps je serais bien plus fatiguée,
donc profitons de voyager dés le début.


Quand Genor lui tendit le cadeau elle écarquilla les yeux.
C’est magnifique !
Ça a du te couter une fortune il ne fallait pas te ruiner… Merci !
Si un jour je reprends la politique ce tableau trônera dans mon bureau.
Moi je n’ai que ces quelques feuilles à te donner..

Puis elle observa sa fille.
Dis moi au faite… tu as parlé d’un bel italien.
Raconte-moi un peu tes aventures

et elle lui fit un clin d’œil.
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Genor
Genor se sentit rougir. Elle avait survolé le papier que Prongs lui avait donné...Décidément, elle était trop impulsive ...

- Ma petite mère...
Elle lui prit la tête entre les mains, affectueusement.
Prongs avait les traits tirés et malgré la joie qui brillait dans ses yeux, Genor la sentait lasse et mélancolique...

- Je suis très heureuse des feuilles que tu m'offres... C'est ce que tu peux m'offrir de mieux. Le papier ... je le dévore ...

Genor soupira...
- Tu as pris quelques coups ces deniers temps ...
On va bientôt être en vacances... Oui et il ne faudra pas tarder pour se mettre en route. heureusement le printemps commence tout doucement... Qu'est-ce qu'on a eu froid dans la montagne.

Allez viens, on va se réchauffer près de Baruch même si ça ne sent pas bon ... Et puis on va cuisiner un peu...
Est-ce que tu sais cuisiner ... mère indigne ?


Elle emmena Prongs dans la pièce chauffée et l'installa sur son lit...
- A chacune son tour... Repose-toi là...Moi, je m'active.
Genor alla chercher les légumes de sa dernière récolte
Et il me reste de la viande de l'armée.. Je vais faire un bon bouillon.

Baruch se leva en toussant, chercha dans le coffre et sortit triomphant..
- Moi j'avais gardé du vin pour ton retour !!!
- Du vrai vin ? Oh rabbi Baba, c'est merveilleux ! Tu pourras en boir Prongs, le vin , ça rend fort ... A petite dose.
Allez, on trinque ...
A notre bizarre famille !!!

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Genor
Tchantches
Tchantchès avait croisé Genor en taverne, elle avait confirmé la rumeur.

Un Rabbin spinoziste était bien à Fribourg.

Tchantchès mit sa tenue en ordre, et il alla même se laver à la rivière, en effet, les spinozistes aiment la propreté, il le savait.

Une fois prêt, il retourna chez lui et il chercha dans son coffre de voyage qu'il avait ramené de Syrie.

il y vit ce qu'il cherchait, un beau livre ancien spinozistes, avec des enluminures, il en ouvrit la première page et l'adimra.




Content de lui il ressorti et se dirigea chez Genor qui habitait tout près.

Arrivé à la porte il frappa et attendit.



TOC TOC TOC
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Genor
Genor, Prongs et Baruch sirotaient leur vin en se racontant les nouvelles ...
Le pot-au feu-mijotait et ils trompaient leur impatience de manger en bavardant gentiment... Tous les trois semblaient un peu étourdis par cette forme de vie de famille qu'ils ne connaissaient plus depuis longtemps, ni l'un, ni l'autre.
Ils étaient à la fois gais et mélancoliques... Chacun partagé par le bonheur d'être ensemble et les souvenirs douloureux.


TOC TOC
- Tiens, qui ça peut bien être ?
Genor se leva et ouvrit
- messire Tchantchès, quelle .. surprise.
Elle le regardait, hésitante ... Tchantchès lui avait demandé s'il était vrai qu'elle "recèlait" un spinoziste. Ce terme l'avait inquiétée. Tchantchès n'était point connu pour sa modération... Mais tout de même, c'était un ami, il ne pourrait pas agresser quelqu'un sous son toit, cela lui semblait impossible. Elle s'effaça
- Entrez, nous étions justement en train de préparer le souper. Vous prendrez bien un verre de vin.
- Voilà, je ne vous présente pas Prongs... Et voilà, mon hôte, un ami très cher et un érudit : Rabbi Baruch Ben Sira originaire de Cordoue en Espagne. Je le connais parce qu'il a fait un détour par la Savoie où il m'a enseigné les lettres.


Baruch qui, comme souvent, n'avait pas tout entendu, se leva et regarda le chevalier noir avec prudence. Il souleva légèrement le chapeau qu'il gardait constamment sur la tête et s'inclina, la main sur sa barbe blanche.
- Rabbi, je vous présent Messire Tchantchès, le tribun qui m'a accueillie à Fribourg et a guidé mes premiers pas en ville et dans l'avoyerie....
Genor préféra s'abstenir de le présenter comme un Croisé, on verrait bien.
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Genor
Tchantches
Citation:
- Entrez, nous étions justement en train de préparer le souper. Vous prendrez bien un verre de vin.
- Voilà, je ne vous présente pas Prongs... Et voilà, mon hôte, un ami très cher et un érudit : Rabbi Baruch Ben Sira originaire de Cordoue en Espagne. Je le connais parce qu'il a fait un détour par la Savoie où il m'a enseigné les lettres.


Tchantchès entra en se baissant, toutes les maisons n'avait pas une entrée de 1M80.

Bonjour Genor, Bonjour Dame Prongs, Rabino Hola, cómo estás?

Tchantchès s'approcha du vieil homme et lui dit encore :

- Perdone, pero he pensado que esta oferta te haría feliz.
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--Baruch_bensira
Baruch leva un sourcil en entendant sa langue natale. Le chevalier noir avait l'air plus pacifique qu'il n'y paraissait. Mais son accent était celui d'un francophone, Baruch continua donc en français

- Oh, merci, Messire...vous voulez me montrer cela ?

Il prit le livre et l'approcha de ses yeux pour l'examiner...

- Il est très beau... Vous comprenez ce qu'il représente et ce qui est écrit ?
Ce doit être le figuier de la Loi. Vous voyez cet arbre qui prends ses racines dans une lettre.
Je vous félicite Messire, vous avez là un véritable chef- d'oeuvre...

Il le montra à Genor qui était toujours passionnée de livres.
Il la vit soupirer.

- Rabbi j'aimerais beaucoup que vous 'appreniez l'Hebreu.
- Si l'Eternel me prête vie et si tu as la patience... petite agitée...


Il se tourna vers Tchantchès et lui rendit son livre.
Tchantches
Tchantchès vit que l'homme voulait lui rendre son livre.

Ah non Rabbi, gardez-le.
Il m'a été donné par le grand Rabbin de Syrie afin de le transmettre à un autre Rabbin en Europe.

Depuis mon retour de captivité je n'en ai pas eu l'occasion à cause des présécutions contre les spinozistes en Espagne.

Vous devez savoir que je dois la vie à l'aide de la communauté Syrienne des spinozistes qui m'ont aidé à m'évader et à tuer le sultan d'Alep.


Tchantchès rendit le livre à son nouveau propriétaire...
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