Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

(RP) Chez Genor : jouxte l'herboristerie

Genor
Genor aavait entendu qu'on frappait à l'herboristerie voisine. Elle ragarda Ivori
- excuse-moi il doit y avoir quelqu'un qui est malade ou blessé, je fais aussi l'herboriste à Fribourg
Elle alla ouvrir la porte...
- ah Barba... Entre... Je te présente Ivori et Calyps, sa fille....


Elle vit qu'elle avait l'air pâlotte
- Ca ne va pas ? Tu as besoin de quelque chose ?
_________________
Genor
Barbapounette
C est avec soulagemenr que Barba vit la porte s ouvrir et Genor apparaitre.Elle semblait avoir du onde et elle etait confuse de la deranger.Blanche comme un cadavre Barba entra et s assit une minute.

-Aurais tu quelque chose pour la migraine Genor?je ne te parle pas de quelque chose de leger,cela fait deux jours que je me traine ce mal de tete comme si l on tambourinait a l interieur.Euh comment dire......c est due aux inconvenients feminins vois tu.........

Genor lui presenta la personne presente dans la piece.Bonjour dame Ivori,je suis Barba,enquiquineuse public qui tombe toujours mal on dierait....elle esquissat un sourire qui fut un supplice pour elle.LA dame avait une chevelure de feu,magnifique.Elle ne l avait jamais vue a Fribourg.....etes vous de passage dans notre joli ville?regardant la petite fille ,Barba vit que la petite fille avait heritée des cheveux de sa maman.Belle comme le jour,la petite buvait son lait.....bonjour belle demoiselle....mais dis moi l on dierait que tu es affamée....Barba rit,se redressant,en tout cas soyez les bienvenues a Fribourg.Elle reflechissait,elle savait qu elle avait entendue le nom d Ivori quelque part......serait ce?........quelle importance......
_________________
Genor
Genor était perplexe...

- attends pour chasser le mal de tête, ma mère avait un truc infaillible... la poudre à éternuer !!!!
J'ai ici un vieux muguet sèche , j'en fais de la poudre...

Elle le mit sous le nez de Barba et souffla .
barba rougit puis

Atcha .... AAAAAAAAAAAtcha

L'enfant la regardait d'abord craintivement puis elle se mit à rire
- Oh encore .. je peux jouer aussi
Genor lui en souffla sur le nez aussi

- C'est un bon truc pour les maux de têtes, sérieusement... maintenant je vais aussi te faire une tisane de fleurs de mai ... Ca tombe bien et en plus ça sent vraiment bon ... Attends, il y en a dans le jardin...
Tu peux en prendre aussi Ivori, c'est une délicieuse tisane ... en plus si tu l'ajoutes au vin blanc c'est un apéritif ... Hmmm je te dis que ça

_________________
Genor
Ivori
La rouquine prit son verre de pekêt avec un sourire empreint de douceur mais de lassitude également.
Merci, Genor.
Et merci Dame pour vos paroles bienveillantes.


Pendant ce temps, Calyps goûtait aux gâteaux, assise aux côtés de sa mère, silencieuse, lorsque l'amie de Genor l'invita à voir des nouveaux-nés. La petite brunette la regarda avec de grands yeux ronds et posa son gâteau sur la table.
Merci Madame, mais je vais rester avec mi mama...
Elle se remit à manger calmement, tandis que sa mère buvait religieusement le spiritueux que lui avait offert Genor.

Bientôt, l'on frappa à la porte et une damoiselle dont Ivori avait déjà vu le visage quelque part entra avec une mine contrite. Des migraines, semblait-il... Mais elle fit tout de même l'effort de s'adonner aux civilités d'usage.

Oui, nous sommes de passage pour la maison de la Réforme, avec mon futur époux et un ami. Nous venons apporter quelques lumières sur la religion qui est la nôtre.

La jeune femme la regardait avec curiosité, puis ses yeux se posèrent sur Calyps. La petite brunette semblait attirer l'attention des dames, mais elle se contenta de sourire avant de boire l'eau à la menthe que lui avait préparée Genor.

Calyps n'avait rien d'une petite fille comme les autres, plutôt sauvageonne et peu encline à la conversation, elle ne quittait que très rarement sa mère et préférait la compagnie des adultes, ne se sentant pas proche des autres enfants. Depuis toujours, elle côtoyait les sphères politiques et religieuses et avait ainsi amassé moult connaissances. Et depuis l'arrivée de sa mère parmi les Sicaires, la petite fille avait embrassé la Réforme avec fierté.

Ivori posa son verre et se tourna alors vers son amie Genor.

Hum je verrai plus tard pour la tisane. Ma tête ne souffre que de la fatigue pour le moment...
Alors mi guapa, quand allons-nous donner un culte et abreuver les Enfants d'Aristote des paroles réformées ?

_________________
"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Barbapounette
Barba eternuait a n en plus finir a ce rythme la elle allait ameuter le village entier..... si c est comme ca pendant ma nuit de noce ca va etre joli.....La petite riat,BArba voulait rire aussi mais les eternuements l en empechaient.Une torture son herbe a Genor.....mais ce pourrait etre amusant pour une blague,elle pensait deja a son prochain tour....elle reussit a entendre celle ci lui proposer une tisane et lui fit un signe de la main qui voulait dire oui.LA crise finie,et malgré la migraine toujours presente Barba alla se rasseoir.Veuillez m excuser...
Elle regarda la petite,ils ont l air bon tes biscuits.....ils sont au miel?Je sais que Genor les reussis bien.......moi c est les tartes.....

Votre futur epoux dame?Mes felicitations !!!Barba repensa a la fameuse maison de la reforme,ou en est tu Genor avec ton projet?As tu du monde?J aie due partir d urgence la derniere fois et je n aie pu y revenir,tu sais comme je sis curieuse et je ne manquerai pas ne occasion d y repasser.Si ca ne derange pas biensur........
_________________
Genor
Mais oui... Viens-y vite, j'ai invité Ivori et Lingus pour y enseigner la Foi réformée... Tu pourras entendre un autre son de cloche .... Enfin de cloche.... Tu sais Barba, Lingus, l'homme d'IVORI a été curé et s'est converti à la Réforme;.. Quand ces hypocrites de diacres disent que les réformés ne savent rien ... ils ont devant eux des interlocuteurs bien plus instruits qu'eux... Ils ne peuvent que les injurier et les traiter de bandits.....
Viens à la maison des Enfants, nous allons faire un culte


Elle se leva et alla rechercher du pekêt....
Elle en reversa à Ivori avec un clin d'oeil.


- Mais la vie des Réformés du Lion n'est pas faite que d'étude et de prêches, n'est-ce pas Ivori ? Tu es une sacrée guerrière aussi...A Fribourg on confond guerrier et brigand....


Elle reversa un verre et attendit qu'Ivori raconte ses exploits. Elle l'encouragea d'un sourire.
_________________
Genor
Ivori
La douce Ibère lança un regard complice à son amie Genor. Sans même s'en apercevoir, elle parvenait à lui insuffler la force de ne pas baisser les bras face à la bêtise humaine. Et c'est là en réalité le plus lourd des fléaux et le plus dangereux, car sa propagation ne souffre aucune frontière, contrairement à celle de la Foy Réformée qui doit faire face aux entourloupes et aux bassesses les plus pitoyables.

Ivori caressa un instant les cheveux de sa fille, pensant que Calyps, du haut de ses huit ans, n'aurait aucun mal à argumenter plus intelligemment que nombre de leurs détracteurs... Mais malheureusement, il leur faudrait se coltiner leurs âneries encore longtemps. Plutôt mourir que de fléchir face à la bêtise.

Chassant ses pensées en secouant doucement la tête, la Sicaire balaya la salle du regard avant de répondre à Genor.


En effet, cette confusion est malheureusement courante. Elle fait partie des faiblesses de la nature humaine. L'inconnu fait peur, la nouveauté tout autant, et il est toujours plus aisé de se raccrocher inlassablement et presque désespérément à ce qui est connu, quitte à ignorer volontairement l'évidence.

Alors non, nous ne sommes pas des assassins ou des voleurs. On nous renvoie souvent au visage le dit impôt léonin ou part du Lion. C'est en réalité une pratique symbolique et la part est de coutume restituée à la personne. Mais évidemment, ce genre de détails passe à la trappe.

Comme je le disais, il est toujours plus aisé de mentir et de diffamer sur ces adversaires. Ce qui me surprend en revanche, c'est de noter une telle attitude de la part de personnes soi-disant croyantes et pieuses. Ce genre de bassesses est généralement réservé aux politiciens et non aux religieux.


La rouquine était lancée, comme toujours ! Elle but une gorgée pour s'hydrater le gosier avant de poursuivre son argumentaire.

Comme quoi, même lorsqu'il s'agit de l'Unique et de la religion, la politique et les magouilles sont partout ! Je ne crois pas que Deos serait fier de ses enfants, mais lui seul en jugera. Ce n'est guère là mon rôle. Nous ne nous targuons pas de détenir la Vérité absolue, contrairement à nos opposants. Mais jamais nous n'userons de stratagèmes et de venin pour louer notre cause. Nous croyons en la Réforme, nous croyons en Aristote, en Christos et en Averroès. Les paroles des trois prophètes forment un tout qui ne peut être dissocié, au risque de se fourvoyer.

Comme l'a si bien dit une connaissance fort sage, les paroles des prophètes ne sont pas à prendre ou à laisser selon qu'elles nous plaisent ou non. Pourquoi ignorer Averroès ? L'homme a dit des choses fort belles et fort sages, tout comme les deux autres messagers.

Mais je me laisse emporter, et je m'égare. Tu voulais que je te parle des combats, non ?


Ivori se mit à rire, puis jeta un regard entendu à Calyps qui se leva aussitôt, emportant quelques gâteaux et partit en direction de la porte pour respirer l'air frais de Fribourg.
Ne t'éloigne pas trop surtout.
La petite agita sa main avec lassitude, manière de dire "Ouais, ouais, je sais... Tu me le dis à chaque fois...", et disparut dans la lumière éblouissante de l'extérieur.

C'est une enfant fort intelligente, j'ai de la chance qu'elle ait reçu une bonne éducation, ne l'ayant pas élevée moi-même.
M'enfin, je préfère éviter de parler guerre et combats devant elle. Pour une enfant de son âge, elle en a déjà pas mal vu et elle est très forte, mais j'essaie de lui épargner tout cela.

Ainsi, oui je suis une guerrière. Non pas que je pense que tout doive se régler par le fer, mais lorsque les êtres qui s'opposent à nous dans l'intolérance la plus vive, n'hésitent pas à nous pourfendre pour se débarrasser des personnes qui les dérangent, alors il me semble que sourire et tendre l'autre joue serait pure folie. Et quoi qu'ils en disent, nous ne le sommes point.
Mon aimé a failli mourir à plusieurs reprises et chaque fois l'Unique l'a renvoyé auprès des siens, ce n'est pas un hasard, c'est le Destin. Pour ma part, j'ai combattu face à trois armées récemment sous l'oriflamme de l'armée du Salut et j'en suis sortie sans l'ombre d'une égratignure. Cela aussi, c'est un signe.

Alors, oui, nous usons de nos épées et de nos boucliers, car au regard de la haine manifeste que nous portent nos détracteurs, le contraire voudrait dire que nous avons perdu la raison et ce n'est point le cas. Même si je déplore cette manière d'agir. Depuis quand tuons-nous les personnes qui ne pensent pas comme nous ? Imaginez si, à chaque élection, un candidat tentait de tuer son adversaire pour récolter tous les votes ? Je vous le demande, ma chère, où va-t-on ?


La belle rousse, essoufflée par sa longue intervention, attrapa le verre d'eau à la menthe que sa fille avait laissée en partant et en but une longue rasade pour se rafraîchir le gosier.
_________________
"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Genor
Genor était pensive en écoutant sa nouvelle amie. Elle regardait Calyps aussi, cette enfant étrange....

Elle savait déjà que cette visite, si courte soit-elle, laisserait des traces dans sa vie .Trop de choses l'émouvaient chez Ivori...

Sa beauté sauvage mais féminine ... en diable ! lui faisait sentir à quel point elle-même n'était qu'une herbe folle montée en graine ; une toute jeune pousse qui se dépêchait de mûrir et de faire illusion. Sa fille aussi... qui lui réveillait ses propres souvenirs et ... toutes ces fils secrets qui semblaient la lier à elle...


- Tu sais Ivo ....tu ne me connais pas encore bien, tu ne peux pas comprendre à quel point ce que tu dis me touche.

Elle regarda Barba et Ceed, elles non plus ne pouvaient pas comprendre.

- Je me présente toujours comme la fille de Prongs, mais c'est très récent ... Avant j'étais la fille d'Aliénore et Prongs m'avait abandonnée dans sa verte jeunesse... Je n'étais qu'un bébé... Quand je te vois avec Calyps, je me revois, enfant, sur les chemins avec ma mère... Elle était guérisseuse, sage-femme et donc pour les crétins, sorcière.... Nous étions tout le temps sur le qui-vive. Alienore est morte de mort très violente, après avoir été torturée par des soudards déguisés en prêtres. Quand je suis arrivée à Fribourg, je n'étais que révolte et colère ... et pourtant, je m'en suis cachée. J'ai fait le soldat, le maître paysan , le tribun interimaire, l'avoyère ajointe... J'ai été une citoyenne modèle. Ne voulant plus être pourchassée, ni seule.

Et puis j'ai découvert ma vraie mère : Prongs... l'avoyère avec qui je travaillais depuis des mois . Tu sais que j'ai failli la tuer ? En route, à Lausanne, au bord du lac, la rage m'a dépassée. Nous ne l'avons dit à personne... mais la cicatrice qu'elle a sur le visage , c'est moi qui la lui ai faite...

Après, je me suis retrouvée à Grandson, je n'avais pas voulu aller vous combattre, j'étais "en voyage" pour ne pas faire partie de l'armée. Et j'ai mis au monde mon petit frère Louis ; Prongs a accouché dans la montagne en plein hiver !!!! Je me suis rendu compte que les savoir faire de ma première mère m'avaient aussi été transmis...J'ai soigné mes compagnons de l'armée, particulièrement Kyrahn que tu connais sans doute, ma filleule.


Genor soupira et regarda Ivori dans les yeux :
- Tu nous parles de combat et mon coeur bat plus vite .... Bien sûr qu'il faut parfois prendre les armes... Tous ces beaux parleurs, ces Hommes qui venaient voir Aliénore flamberge au vent pour avoir la gloire d'avoir baisé la belle Aliénore au prénom de reine... pas un ne l'a défendue, pas un n'a sorti son épée ou son glaive... leur dard oui, prendre des risques, non !!!

La colère faisait rougir Genor. Elle se remplit un verre entier de peket et l'avala d'une traite .
- Moi je séduis comme un soldat, je prends une nuit, je le laisse en riant après ... Mais tu vois... j'ai peur de ma colère ... J'ai failli tuer ma mère... alors que je sais soigner ...
Eh bien j'ai vendu mon épée et je suis rentrée à Fribourg. Je vais aller me battre à Genève, mais ce n'est qu'un jeu... et ça fera passer mes nerfs sur des gros bras...et sur mes parents peut-être aussi puisqu'ils y sont !!!


Elle sourit
- En rentrant à Fribourg, je me suis trouvée nez à nez avec un ours... nef à muffle...J'ai eu la peur de ma vie ...un émerveillement aussi... Quelle beauté... quelle puissance... sans colère parce qu'il n'avait plus faim : il avait bouffé mon poisson !!!
La vie est belle et je ne veux pas l'ôter inutilement. Je veux savoir me battre, mais je veux soigner, guérir, planter et connaître le monde.


Je regarde ta fille et je me dis que tu as raison de lui épargner les récits de tes batailles ... mais elle les connait... Elle m'émeut beaucoup ta fille... Arme-la pour la vie ...mais ne lui transmets pas ta colère, c'est trop lourd et trop dur .

Elle eut un sourire triste et resservit tout le monde. Elle sortit et s' acroupit près de Calyps qui rêvassait dehors assise sur une auge de pierre , elle lui montra le broc d'eau mentholée...Sur un signe de la gamine, elle lui remplit son verre en la regardant sans sourire...
- Tu entends tout toi, hein ?Et tu comprends tout...
_________________
Genor
--Filomenia
Philo tournicotait souvent autour de la maison de Genor la demoiselle qu'elle aimait bien ...Elle s'apprêtait à revenir lui proposer ses services pour l'herboristerie....
Devait y avoir de souris, vaut mieux s'en occuper avant que les petits n'arrivent et ne prolifèrent.

Elle s 'arrêta au milieu de la place Aristote.
Une fille était assise sur l'auge devant l'herboristerie et alignait des cailloux sur la pierre...

Philo s'approcha. Rasador, son chien ratier sur les talons.


- Bonjour ...
La gamine la regarda sans rien dire... Philo lui trouva l'air sauvage mais elle n'avait pas peur de grand chose
- Genor est là ? Je viens lui proposer ...oh, elle a de la visite... je vais attendre...

La fille la regardait de ses yeux verts. Ses cheveux châtains retombaient comme un voile de réserve. Philo eut l'intuition qu'il ne fallait pas trop parler. Elle s'asseya de l'autre coté de l'auge et regarda les cailloux.

Elle ramassa des cailloux à son tour et des bouts de bois qu'elle cassa en batonnets réguliers. Elle se mit par terre et commença à bâtir une petite hutte avec les cailloux entassés, posa les batons et alla chercher de l'écorce du chêne de la place...

La fille étrange étrangère la regardait avec attention. Elle s'accroupit à côté de Philo et commença à lui couper aussi des petits faisceaux réguliers.

Rasador, assis sur son arrière-train semblait sourire, le museau étiré, il agitait sa queue sereinement. Les deux fillettes étaient tranquilles et curieusement complices
--Calyps


L'air était plutôt doux en ce mois de mai et le soleil pointait son nez toute la (sainte) journée.
La petite brunette restait sagement assise au bord de l'auge à scruter le sol. Une colonie de fourmis rampait le long de ses petites bottes et Calyps, d'un œil intrigué, suivait leur cheminement sur le cuir.
C'est pas là que vous trouverez de quoi manger hein..., pensa-t-elle avant d'effriter quelques miettes de son gâteau sec.

Elle se demanda alors ce que ça faisait d'être une minuscule petite fourmi, galopant dans la poussière, entre les pas assassins des Hommes, et se rendit compte que sa mère était une fourmi en réalité. Sa mère et Lingus et tous les amis de sa mère même...

Calyps jeta un coup d'œil dans l'auge qui, loin de contenir quelque nourriture pour les chevaux, était jonchée de cailloux. La petite en prit une poignée qu'elle posa le long de l'auge.
Maman... Papa... Lingus... Lwe... Kallias... Heulynn... Fanfan... Azur... Reginae... Aileron... Belga...
Et de son doigt, elle fit tomber sur le sol les cailloux qui représentaient son père et Reginae, écrasant alors plusieurs fourmis. Tous deux étaient désormais comme ces fourmis, écrasés par l'ire des Hommes.

Calyps contempla quelques instants sa ligne de caillou et, au moment où une petite fille accompagnée d'un chien plutôt crasseux se planta non loin d'elle, la brunette envoya valser toutes les pierres sur le sol.
Plongée dans un mutisme voulu, elle fixa sa nouvelle camarade qui semblait connaître la nouvelle amie de sa mère.
Lorsqu'elle commença à ramasser quelques-uns de "ses" cailloux et des petits bouts de bois, Calyps se laissa glisser de l'auge pour voir de plus près ce qu'elle fabriquait.

Une sorte de refuge, lui semblait-il. Un refuge... Un refuge pour que les fourmis ne soient plus jamais écrasées par les Hommes... Calyps sortit de sa petite besace le petit couteau qu'elle gardait toujours sur elle, attrapa quelques bâtons et les coupa d'un geste net et précis avant de les donner à sa camarade.


Tiens. C'est pour le refuge des fourmis. Les fourmis, elles meurent sinon. Parce qu'on les voit pas et on marche dessus. Et on s'en fiche... Parce qu'on les voit pas. C'est ton chien ?
Accroupie à côté d'elle, Calyps se laissa tomber sur les genoux, se moquant bien de salir ses braies, et fixa la gamine de ses grands yeux verts.
--Filomenia
Tiens, elle parle !
Philo était contente d'entendre l'autre fille. Elle lui sourit :

- Oui, c' t 'un r'fuge pour les fourmis. Là, c'est la porte ! Mais d'toutes façons, les fourmis... elles passent partout. C'est libre les fourmis enfin, celles qui se font pas écraser.

Rasa, ici, que je te présente.


Le chien arriva tout tranquille, il lui fit une grosse léchouille sur le visage.
- c'est Rasador, c'est mon apprenti...et mon gagne pain. Nous sommes chasseurs de rats et aussi de souris... je viens régulièrement nettoyer l'herboristerie de Dame Genor, elle paie pas bien, mais elle m'apprend à chanter.
J' m'appelle Filomenia, mais tout le monde m'appelle Philo.
J'peux prendre ton biscuit ? J'ai faim, et j'aime bien les biscuits de Dame Genor.


Elle regarda sa compagne et attendit sa réponse. En attendant, elle continua sa construction et puis se leva et ramassa quelque chose un peu plus loin. Elle déposa un escargot mort sur le chemin des fourmis :

- on les nourrit ?
--La_vieille_perrine
La vieille Perrine avait repéré les deux gamines par dessus la haie.
Elle les observait en pêchant dans ses chicots les restes de son ragout à l'ail.

- Qu'est-ce que c'est encore que ces étrangers ???
Et la galeuse est encore là....
Pff, ça finira mal ... ça finira mal.


Elle s'approcha et se cacha derrière le muret, une main à l'oreille, l'autre se grattant la fesse avec frénésie.
Kyrahn
Revenue depuis peu à Fribourg, Kyra n'avait pas encore eu l'occasion de tenir sa promesse et de passer dire bonjour à sa marraine. Non pas qu'elle avait délibérément reporté cette visite mais tant de choses avaient retenu son attention autre part. Un sentiment de culpabilité aussi, ainsi que la sensation de n'être plus à sa place ici.

Cependant, depuis le saut du lit, l'envie irrépressible de revoir sa marraine la taraudait. Elle avait tant de choses à lui raconter.... tant de sujets à éclaircir aussi. C'est donc d'un pas décidé, qu'elle se rendit jusqu'à l'annexe de l'herboristerie si chère à Edwige.

Arrivée devant la porte, elle hésita....des voix lui parvenaient depuis l'intérieur de la maisonnette. Elle avait peur de déranger mais savait pertinemment, que si elle faisait demi-tour, elle n'aurait plus l'occasion ou le courage de venir. Elle frappa donc à la porte et attendit patiemment qu'on vienne lui ouvrir....

_________________


Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme
--Calyps


Calyps écouta la petite vanter la liberté des fourmis, avec un sourcil relevé, se demandant où donc pouvait-elle y voir une quelque once de liberté.
Libres ? Les fourmis ? Peut-être quand on les regarde, oui... Mais en fait... Eh bah, elles le sont pas !

La brunette hocha la tête d'un air convaincu et un tantinet mystérieux, comme si elle allait lui révéler un grand secret.

Eh non ! Et tu sais pourquoi ? Bah parce qu'en fait, eh bah elles obéissent à une reine ! Comme un peu bah des... des... des serviteurs ! Et puis, la reine, elle, elle fait rien du tout ! Elle attend que touuuuutes les autres fourmis, eh bah elles lui ramènent des choses... dans la... la fourmilière !

Calyps hocha la tête de nouveau et observa toutes les fourmis qui grouillaient entre leurs pieds. Puis sa camarade apprentie architecte de refuge pour fourmis opprimées et asservies lui révéla son nom.

D'accord. Moi, c'est Calyps. Et... j'ai pas d'autre nom. Juste celui-là. Et je... je travaille pas. Je suis ma mère. C'est une grande guerrière ! Et je voyage beaucoup avec elle ! Tout le temps ! Et avec son amoureux aussi ! Mais lui, il a peur des chevaux... J'ai pas de chien, moi. Juste le cheval de ma mère.

La petite sourit au chien comme s'il pouvait lui sourire en retour, mais il n'en était rien. Calyps n'était pas très douée avec les animaux, elle se sentait plus proche des insectes, millions de petites créatures qui œuvrent dans l'ombre des "Grands".
C'est alors que Philo se leva pour ramasser un truc bizarre sur le sol et proposa de nourrir les fourmis avec. Après lui avoir tendu son gâteau, Calyps approcha son petit minois délicat et vit que c'était un mollusque mort !

Mais les fourmis, elles pourront jamais manger ça ! C'est trop gros. Elles pourront pas le mettre dans la fourmilière pour partager avec les autres...
Zarathoustra
Alors alors... place Aristote (tiens donc)... le 3.

Zarathoustra lisait un petit bout de papier qu'il renfourna aussitôt. Il portait sous son bras sa peau de sanglier sur laquelle il avait l'habitude de dormir lorsqu'il n'était pas chez lui, enroulée sous le bras.

Ah, voilà.

Il reconnut l'emplacement à l'herboristerie, c'était juste à côté, était-il indiqué. Il frappa à la porte, trois coups discrets.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)