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[RP ouvert] Taverne- Auberge la ChimayRe

Koya.kamani


_ J'ai déjà un travail qui me prend énormément de mon temps, je suis conseiller municipal de cette ville et ce n'est pas de tout repos croyez-moi, surtout que je compte bien devenir un jour maire de cette ville, enfin si le scrutin est favorable bien-sûr!
Koya haussa les sourcils.
_ Vraiment? Maire? Eh bien je vous souhaite bonne chance! Je ne connais pas l'actuel maire.. euh, mairesse, je crois. Votre nom m'était vaguement familier, j'ai dû le lire sur le panneau municipal. En tout cas, le mien est inconnu à tout le monde!.. pour l'instant! Enfin, je n'ai pas de grandes ambitions. Juste avoir ma maison, un ou deux champs m'appartenant et plus tard, une échoppe. Ce n'est pas l'ambition qui m'étouffe! Ajouta-t-elle en riant. Mais plus tard, lorsque je serai bien installée, j'aimerai voyager...
Oui, un jour, Koya arpenterait routes et chemins avec Alahil et Ahamé, mais si possible un peu plus accompagnée que ça pour raison de sécurité et de.. convivialité!

_ Eh bien pour vous répondre oui je vis à Blaye depuis un certain temps maintenant et je suis célibataire, l'amour comment dire m'a fait souffrir plus d'une fois, quant aux enfants et bien aucune femme n'a voulu m'en faire mais je ne désespère pas... Peut être qu'un jour... et comme on dit l'espoir fait vivre n'est ce pas Koya?
Quant aux animaux j'adore être en leur compagnie, ils sont bien plus intelligents que la plupart des hommes et surtout bien plus fidèle qu'une femme.
En fait je les aime mais je n'ai qu'un pigeon qui se nomme Ray Pondeur.

Koya l'écoutait, la tête légèrement penchée à gauche comme bien souvent, ses doigts fins aux ongles courts jouant avec son verre. A la mention de fidélité, elle fronça le nez. Il aimait les animaux et pensait comme elle, qu'ils étaient souvent meilleurs que les humains. En parlant d'amour, il avait semblé amer et cette mention sur la fidélité n'avait pas échappé à la jeune brune. * Une femme qu'il aimait a dû le tromper... Moi aussi je sais ce que ça fait... *. Padoor, en raison de son âge avait dû connaitre bien plus femmes qu'elle d'hommes!
Koya n'était plus vierge. Et n'en avait pas honte. Elle aimait les hommes, elle aimait l'amour. Pourquoi s'en priver? Il n'empêche qu'elle n'était pas une croqueuse d'hommes, même si elle prenait plaisir au badinage. N'est-ce pas plaisant et flatteur que de se faire charmer? "Conter fleurette" dirait Mémé. Même si elle n'avait pas de Mémé "à elle"!

_ La fidélité des animaux est à toute épreuve. Et vous pouvez changer, vieillir, grossir, être de mauvaise humeur, laid, gros, vieux, ils vous aimeront toujours de manière égale. Qualité que les humains n'ont pas.
Vous savez.. moi aussi j'ai pu éprouver le manque de fidélité des hommes. Ha! Une blondasse en plus! Fit-elle avec humeur. En plus d'être infidèles, les hommes sont bien souvent immatures. Mon voisin à Marseille avait 25 ans et autant de conversation qu'une huitre! Il n'était pourtant pas attardé... Mais bon, pour tout, je pars du principe qu'il ne faut pas faire de généralités.
Tenez, par exemple.. Les femmes peuvent souvent se montrer sournoises, cruelles, vénales... Eh bien moi pas. Je me connais assez pour l'affirmer, croyez-moi! Les hommes sont souvent coureurs de jupons, immatures, bagarreurs et j'en passe! Mais pas tous. Dans la vie comme en amour, il faut savoir prendre des risques... Mais pas tout les coups sont permis!

Koya contempla un instant les iris d'océan et leva un chouïa les yeux pour en effleurer du regard la cicatrice qui barrait en diagonale le sourcil droit, de couleur plus foncée que les cheveux. Elle sourit légèrement et reporta son attention sur son chiot, passant la main sous la table pour le caresser.
_ Non cela ne me gène point du tout et comme je vous l'ai dit j'adore les animaux enfin du moment qu'il ne lape pas tous mon whisky cela ira très bien...
Pour la première fois, elle entendit son rire et en fut charmée. Elle se joignit à lui.
_ Ahamé aime la bière et le vin, pas le whisky! Il ne vous piquera pas votre verre, ni le mien!
_ Alors comme cela vous vivez chez le père Joseph? Je ne connais pas ce mystérieux prêtre mais il à l'air d'être un homme bon. Par contre j'ai bien connu par le temps jadis un prêtre du nom de Kronembourg qui officiait à l'église de Blaye. Cela vous dit peut être quelque chose?
_ Pas du tout! Je ne suis dans la région que depuis une semaine. Rappela-t-elle.
A la mention de Joseph, qu'elle appelait "mon père" bien qu'il n'officie plus, Koya sourit.
_ Effectivement. Joseph est un homme très bon. Je crois d'ailleurs qu'il est tombé amoureux de ma jeune jument dès le premier regard! Il est pourtant bien trop vieux pour elle! Dit-elle en riant, puis elle se fit plus sérieuse.
Je vais déménager. Sa cabane m'a bien rendu service mais j'y suis un peu à l'étroit, puis il n'y a qu'une natte pour dormir. J'ai repéré une jolie maison en pierre avec une écurie pour Alahil et un jardin derrière, clôturé en plus, pour Ahamé. Oh, je ne pourrais pas vraiment la meubler au début mais au moins, j'aurai mon chez-moi! Dès que j'y serai, vous pourrez passer boire un verre de whisky si vous voulez... Proposa-t-elle un peu plus timidement.

Koya fit tourner le liquide ambré de son verre, se demandant si elle pourrai se payer une bouteille de whisky pour inaugurer sa nouvelle maison... Brusquement et sans transition elle revint au sujet précédent, le regardant droit dans les yeux.
_ Je veux des enfants.
De très sérieuse elle piqua un fou rire! Dit ainsi, en le regardant ainsi, on aurait dit une requête du style "faites moi des enfants!" !
_ Pardon! Réussit-elle à dire entre deux hoquets. Ce n'était pas une demande, hein, même si je crois qu'on aurai dit! Elle s'interrompit, riant à nouveau. Ouuuh làlà! Ça n'va pas, moi! Enfin, je voulais dire qu'un jour, j'aimerai avoir des enfants! Et comme ma mère, je choisirais de drôles de noms que j'inventerais.


_________________
Padoor
Padoor écouta attentivement Koya ,sa voix était si douce et surtout elle avait cette accent du sud qui sentait bon le soleil et faut bien dire que par le froid qu'il faisait actuellement padoor en avait bien besoin du soleil surtout qu'il était frileux le lascar.
il reposa sa tête dans sa main,coude sur la table et plongea légèrement les yeux dans son décolletés,puis il se ressaisit et la regarda à nouveau.

Citation:
Vraiment? Maire? Eh bien je vous souhaite bonne chance! Je ne connais pas l'actuel maire..


Je vous remercie Koya,quand au maire effectivement c'est une femme du nom de Ithilien

Citation:
Enfin, je n'ai pas de grandes ambitions. Juste avoir ma maison, un ou deux champs m'appartenant et plus tard, une échoppe. Ce n'est pas l'ambition qui m'étouffe!


En tous cas je vous souhaite de tout coeur de réussir dans vos projets d'obtention de champs et d'échoppe mais si vous me le permettez je vous conseilles de prendre un élevage plus tôt qu'une culture nous en sommes saturé sur Blaye et en deuxième champs prenez donc un potager...léger sourire...

Citation:
_ La fidélité des animaux est à toute épreuve. Et vous pouvez changer, vieillir, grossir, être de mauvaise humeur, laid, gros, vieux, ils vous aimeront toujours de manière égale. Qualité que les humains n'ont pas


Padoor aquiesca par un signe de tête aux paroles de Koya

Citation:
Vous savez.. moi aussi j'ai pu éprouver le manque de fidélité des hommes. Ha! Une blondasse en plus! Fit-elle avec humeur. En plus d'être infidèles, les hommes sont bien souvent immatures. Mon voisin à Marseille avait 25 ans et autant de conversation qu'une huitre! Il n'était pourtant pas attardé... Mais bon, pour tout, je pars du principe qu'il ne faut pas faire de généralités.
Tenez, par exemple.. Les femmes peuvent souvent se montrer sournoises, cruelles, vénales... Eh bien moi pas. Je me connais assez pour l'affirmer, croyez-moi! Les hommes sont souvent coureurs de jupons, immatures, bagarreurs et j'en passe! Mais pas tous. Dans la vie comme en amour, il faut savoir prendre des risques... Mais pas tout les coups sont permis!


Cela est effectivement vrai ce que vous me dîtes et c'est bien pour cela que je me suis forger une carapace concernant l'amour ,si une femme me veut alors faudra qu'elle réussisse à briser cette carapace et pour l'instant on ne peut pas dire que j'ai trouvé chausses à mon pied ...un grand rire sortit de lui...

Padoor détourna son attention sur le chiot et glissa sa main sous la table afin de s'adonner à quelques caresses

Citation:
Ahamé aime la bière et le vin, pas le whisky! Il ne vous piquera pas votre verre, ni le mien!


Un grand rire sortit à nouveau de lui, du plus profond de ses entrailles et fit écho dans la taverne,se sentant mal à L'aise Padoor s'arrêta net.

Alors comme ça se jeune messire ...en désignant le chiot de sa main... bois du vin est ce un fin connaisseur au moins?

Citation:
Je vais déménager. Sa cabane m'a bien rendu service mais j'y suis un peu à l'étroit, puis il n'y a qu'une natte pour dormir. J'ai repéré une jolie maison en pierre avec une écurie pour Alahil et un jardin derrière, clôturé en plus, pour Ahamé. Oh, je ne pourrais pas vraiment la meubler au début mais au moins, j'aurai mon chez-moi! Dès que j'y serai, vous pourrez passer boire un verre de whisky si vous voulez.


Donc vous me dites que actuellement vous n'avez point de chez vous,ce que je vous propose c'est en attendant de trouver votre bonheur vous veniez vous installer chez moi en tout bien tout honneur ,vous verrez ce n'ai pas très grand mais on peut dire que on si sent bien et surtout vous pourrez apporter une touche féminine a cette vieille bicoque,enfin c'est comme vous voulez ,je ne vous force pas.

Citation:
Je veux des enfants.


Padoor fut tellement surpris par cette déclaration qu'il en recracha pratiquement son whisky sur la table.

Ohhhh!!!....pardonnez moi ,je ne vous ai pas taché au moins ,mais comment dire cette déclaration m'a tellement surpris que ..que..que...padoor en perdit son latin...enfin vous comprenez...puis il explosa de rire...votre spontanéité m'a quelque peu surprit

Citation:
Ouuuh làlà! Ça n'va pas, moi! Enfin, je voulais dire qu'un jour, j'aimerai avoir des enfants! Et comme ma mère, je choisirais de drôles de noms que j'inventerais.


Ne vous inquiétez pas vous êtes toute excusé,je pense que c'est à cause des effluves du whisky qui commence à nous monter au crane à tous les deux.

Padoor fit un petit signe de la main pour appeler Alakazam afin qu'elle le resserve vue que son verre avait fini pratiquement répandue sur la table

Puis je avoir un autre verre de Bowmore si vous plait dame Alakazam,Koya vous en reprendrez bien un autre vous aussi, juste pour la route

puis une fois cela fait il reporta son regard dans celui de Koya
Koya.kamani


[ Toujours le 5 Avril, attablée avec Padoor ]

Le poil d'Ahamé était doux au toucher, comme un duvet fourni, et Koya adorait y passer les doigts. Elle sentait son chiot s'affaisser doucement, bercé par ses caresses.
Lorsque Padoor lui conseilla un élevage, elle secoua la tête en signe de dénégation.
_ Non. Un élevage coûte cher, il faut avoir un peu d'argent de côté et ce n'est pas mon cas, j'ai tout mis dans l'achat futur de ma maison et de quelques meubles. De plus, je ne suis pas assez présente pour m'occuper correctement d'un élevage. Un potager, vous dites? Vous blaguez?! La ville possède un verger! Je suis allée voir le conseiller de comte et j'ai choisi le maïs, j'aime cette culture.

Puis ils parlèrent des choses de la vie, des animaux, de l'amour... Koya, de nature très curieuse aimait parler de différents sujets, même un peu intimes - tout en restant correct, toujours - et s'intéressait à l'avis comme la vie des autres.
_ Cela est effectivement vrai ce que vous me dites et c'est bien pour cela que je me suis forgé une carapace concernant l'amour, si une femme me veut alors faudra qu'elle réussisse à briser cette carapace et pour l'instant on ne peut pas dire que j'ai trouvé chausses à mon pied...
Elle sourit et après avoir terminé son verre, elle demanda :
_ Quel est votre genre de femme, Padoor? Physiquement? La beauté est-elle très importante pour vous? Et savez-vous quel genre de personnalité vous attire en général? Les femmes plutôt soumises ou avec du caractère? Je suis curieuse, pardonnez-moi. Si je me montre indiscrète, dites-le moi.

Lorsque Koya fit son étonnante déclaration, Padoor en fut.. estomaqué! Tout plein de postillons "whiskysés" s'éparpillèrent. Un atteignit la joue de Koya, qu'elle essuya du revers de la main. Elle rit de plus belle!
_ Koya vous en reprendrez bien un autre vous aussi, juste pour la route?
_ Volontiers, mais je veux bien gouter le Balbair que proposait Alakazam.

Ahamé s'était allongé de tout son long à moitié sous la table, le flanc sur la botte de Koya, qu'il réchauffait.
_ Vous me dites que actuellement vous n'avez point de chez vous, ce que je vous propose c'est en attendant de trouver votre bonheur vous veniez vous installer chez moi en tout bien tout honneur, vous verrez ce n'est pas très grand mais on peut dire que on s'y sent bien et surtout vous pourrez apporter une touche féminine a cette vieille bicoque, enfin c'est comme vous voulez, je ne vous force pas.
La jeune brunette lui fit un chaleureux sourire.
_ Merci, vous êtes bien aimable. Je crois que cette fameuse "touche féminine" j'aurais déjà du mal à l'apporter à ma propre maison! Sauf les fleurs... J'adore les lys, le lilas, les tournesols, le jasmin et les jacinthes... et j'en passe! On m'a bien-sûr appris à broder et à filer, je sais faire des mouchoirs ou de jolies tapisseries pour décorer mais je manque encore des matières premières...
Joseph m'a parlé d'un homme qui vendait pas trop cher une maison en pierre sur la colline, je pense l'acheter dès que possible! Mais je vous remercie pour votre offre. Si vous voulez, je passerais chez vous avec "ma touche féminine"! Ce soir je passe la nuit à l'auberge.

Koya jeta un œil à Alakazam. Celle-ci venait justement prendre leurs verres. La jeune Kamani avait hâte d'avoir sa maison à elle!

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Padoor
Padoor écouta les paroles de Koya ,il s'en imprégna tel un papier buvard qui absorba l'encre du parchemin et chaque instant passé avec elle fut un véritable délice ,il aurai voulu que ce doux moment dur une éternité.
penchant légèrement la tête il tiqua quand il entendit la réponse que lui fournit Koya à propos des cultures .

Citation:
Non. Un élevage coûte cher, il faut avoir un peu d'argent de côté et ce n'est pas mon cas, j'ai tout mis dans l'achat futur de ma maison et de quelques meubles. De plus, je ne suis pas assez présente pour m'occuper correctement d'un élevage. Un potager, vous dites? Vous blaguez?! La ville possède un verger! Je suis allée voir le conseiller de comte et j'ai choisi le maïs, j'aime cette culture.


En effet je vous accorde que l'élevage coute cher et je vois aussi que vous vous êtes contenter de prendre la culture du maïs,mais laisser moi vous dire que Blaye en est saturé du maïs ,au dernier recensement du village nous en comptions 36 champs hors cela aura un impact sur votre pouvoir de vente,quand au potager je vous le conseil pour une seule et unique raison,c'est que faire une bonne soupe de légume tous les soirs et vous deviendrez plus charismatique que vous ne l'êtes.
Attention je ne dis pas que vous n'êtes pas charismatique, hein!... loin de la,enfin vous me comprenez.

Voila que padoor s'en mêla dans ses explications cette femme le troublé et il en perdit ses propres moyens,c'était bien la première fois que cela lui arriva.

Citation:
Quel est votre genre de femme, Padoor? Physiquement? La beauté est-elle très importante pour vous? Et savez-vous quel genre de personnalité vous attire en général? Les femmes plutôt soumises ou avec du caractère? Je suis curieuse, pardonnez-moi. Si je me montre indiscrète, dites-le moi.


Padoor ne put que sourire à cette question,cela était bien difficile à répondre même si il connaît la réponse.

Mon type de femme hummm!!! difficile à dire ...se frotte le menton de sa main...et bien c'est simple en faîtes j'aime toutes les femmes ,je n'ai pas de type particulier qu'elles soient blonde,brune,rousse je m'en fiche complètement du moment que cette femme m'aime pour ce que je suis c'est le principal,concernant son caractère, je veux une femme ni docile ,ni avec trop de caractère ,en faites je pense que je veux une femme qui sache me remettre à ma place quand il le faut.
je ne veux pas non plus d'un laidron car la beauté est quand même de quelque chose de primordial dans un couple,pas pour vous?
je ne veux pas d'une femme non plus trop jalouse et bien sur non vénal et surtout une femme qui ne me prive pas de ma liberté qui est très cher à mes yeux.
Voila pour mon type de femme idéale et vous qu'elle serai votre type d'homme?

Citation:
Merci, vous êtes bien aimable. Je crois que cette fameuse "touche féminine" j'aurais déjà du mal à l'apporter à ma propre maison! Sauf les fleurs... J'adore les lys, le lilas, les tournesols, le jasmin et les jacinthes... et j'en passe! On m'a bien-sûr appris à broder et à filer, je sais faire des mouchoirs ou de jolies tapisseries pour décorer mais je manque encore des matières premières...


A sa proposition de venir s'installer chez lui Padoor comprit qu'il avait commis un impair et qu'il était encore bien trop tôt pour lui poser tel question surtout qu'ils commençaient à peine à se découvrir.

Mais je vous en prie c'est tout à fait normal d'aider une charmante personne tel que vous et je ne vous cache pas que cela aurait peser moins lourd sur ma solitude si vous étiez venu.
quand a votre proposition de venir égayer ma masure et bien j'accepte volontiers.
Je vais vous marquer sur un bout de parchemin mon adresse afin que vous ne vous perdiez pas en cour de route.

Padoor sortie en toute hâte de sa besace plume encrier et parchemin afin de marquer son adresse

Parchemin

Padoor fit glisser le parchemin sur la table afin que Koya s'en saisisse puis il reporta sa main sur Amahé qui venait de se lever et s'était dirigé vers Padoor afin de lui administrer quelques caresses ,une fois cela fait il rangea tout son attirail d'écriture dans sa besace.

ah oui j'ai oublié de vous dire que cela se trouve dans le quartier des bas fonds de Blaye et comment dire c'est un quartier un peu malfamé,donc faites surtout bien attention quand vous viendrez...un sourire se dessina sur les lèvres de padoor afin de la rassurer...

Padoor s'exclama un peu plus fort qu'a l'accoutumée en direction de Alakazam

Dame Alakazam pouvez vous servir un verre de Balbair pour la charmante dame qui est sous mes yeux et pour moi un autre Bowmore si vous plait
Alakazam


Oh! Qu'il était beau!
_ Ravissant votre chien, Koya. Il ne dérange pas du tout! J'aime beaucoup les animaux, j'ai moi aussi un chien, Gardian. Mais où est-il passé?..
Alakazam essuyait encore des verres propres, lorsque le Sire lui passa commande.
_ Bowmore et Balbair, ça marche.
Elle vint prendre les deux verres, les rinça à l'eau, les essuya puis parti en réserve car au comptoir elle n'avait que le Cardhu et le "de base" bien moins cher.
Alakazam apporta les verres à Padoor et Koya, faisant au passage une petite caresse à... Ahamé? Oui, Ahamé.
_ Si vous avez besoin de quoi qu'ce soit, criez. Leur dit-elle en souriant.
Koya.kamani


Les doigts fins jouaient avec le verre à nouveau rempli. L'autre main entortillait - comme d'habitude - une mèche de cheveux bruns qu'elle faisait danser de ses doigts experts. La tête était légèrement penchée à gauche, autre habitude de la jeune-femme, qui lui donnait un air coquet. Elle remarqua en riant doucement les bafouillements de Padoor.
_ Je vous trouble?... Susurra-t-elle, et ce n'était guère plus qu'un soupir.
L'homme se frotta le menton. Sur sa très légère barbe claire, Koya vit quelques grains blancs. Lorsqu'il décrit son type de femme, elle souriait en coin, jouant toujours avec verre et cheveux.
Une femme qui ai tout de même du caractère, attirante, non jalouse, non vénale et qui lui laisse sa liberté. Mais.. quel genre de liberté?
Koya déplaça son pied - celui sur lequel Ahamé était couché - et étendit ses longues jambes de côté, croisées au niveau de la cheville. Posture typiquement masculine, mais elle s'en moquait! En revanche, elle n'était pas avachie sur sa chaise mais bien droite. Vêtue d'une houppelande rouge et d'un bustier mauve, son insolente poitrine était bien mise en valeur, de même que sa taille de guêpe et ses hanches en amphores. Ses jolies lèvres s'étirèrent, son visage s'illumina, ses yeux verts étincelants brillèrent. Koya souriait.

_ Et vous quel serai votre type d'homme?
Haussement de sourcils. Soupir. Mais sourire, toujours. Nouveau soupir.
_ Je suis femme latine, j'ai un faible pour les latins. Mais cela ne veut rien dire, l'attirance est parfois inexplicable. D'ailleurs, je suis d'accord avec vous, la beauté... enfin, non ce n'est pas le bon mot. Charmant. oui, voilà. Je dois trouver l'homme charmant, mais les autres peuvent le trouver "sans plus"... La beauté est subjective. De premier abord, c'est "le feeling" comme disent les Anglais, ce "petit truc" si important, si indéfinissable qui m'importe. Un homme mûr qui sait redevenir un enfant, un homme intelligent et cultivé qui sait tenir une conversation comme se moquer de lui-même. Qui saura me faire rire comme sécher mes larmes. Une homme qui ne soit pas paternaliste, qui ne se croit pas meilleur que tous, que moi... Un homme doux, patient et compréhensif, loyal et fidèle en amour comme en amitié, juste et droit...
Je suis... assez difficile. Je n'ai plus envie d'aventures. J'aimerai trouver le Bon.
Et vous... Que veut dire ne pas vous priver de votre liberté? Pouvoir batifoler ailleurs? Hasarda Koya.
Sa mèche brune dansait et tournicotait entre ses doigts, sans cesse en mouvement. Ses cheveux, de jais, épais et d'aspect lisses étaient devenus - pour cette mèche - ondulés.

Très souple, Koya se pencha - jambes bien droites - pour se gratter le tibia, un chouïa sous sa botte. Elle avait le nez au niveau de la cuisse. Si elle le désirait, en levant la jambe elle embrassait son mollet et faisait le grand écart sans échauffement. Elle se releva, la tête lui tournant un peu. Elle avait les joues roses. Son chiot dormait toujours sous la table et Padoor.. était toujours plongé dans ses yeux d'émeraudes.

_________________
Padoor
Les heures files, mais la discussion reste

Padoor la regarda jouer avec ses mèches de cheveux et son verre, il disséqua chaque mouvement qu'elle effectua avec une grâce infinie,oui on pouvait dire que cette femme était élégante et Padoor en resta tout émerveillé par tant de charme et de beauté qui s'offrit à ses yeux.
Ses lèvres étaient si charnelles que padoor n'avait qu'une envie poser ses lèvres dessus,mais il ne fera jamais une chose pareil,il était bien trop intimidé et bien trop galant pour faire une telle absurdité.
Le chien Amahé était toujours couché sous la table et devait dormir à point fermé car par moment nous pouvions entendre quelque gémissement,surement dû à un rêve ou il devait guerroyer contre d'autre chiens pour avoir pitance.
Padoor posa sa main droite sur sa cuisse et appuya son dos contre le dossier de la chaise en bois ,tout en lâchant pas le regard de Koya.
Padoor sourit et ses lèvres s'étirèrent un peu plus à chaque fois que koya décrivit son type d'homme pour finir en un véritable éclat de rire

Mais ...mais ...c'est moi que vous décrivez la,à part le côté latin...osa t'il dire...

Padoor prit son verre sur la table et le porta gentiment à ses lèvres et d'un mouvement rapide,le consuma "cul sec",puis il reposa son verre avec une infinie précaution.

Et vous...Que veut dire ne pas vous priver de votre liberté?Pouvoir batifoler ailleurs?

lèger haussement de sourcil à cette subite question

Avait elle entendu des choses comme quoi j'étais un coureur de jupon?...pensa t'il...

Koya je sais que nous nous connaissons à peine,mais ce que j'entends par le mot liberté est tout simplement être libre de mes mouvements,ne pas m'emprisonner dans un village par exemple si j'ai envie d'aller faire un petit tour ailleurs ,ce n'est pas pour cela que j'irai tromper la femme que j'aime.
Je suis sur que vous avez dû entendre des rumeurs à mon sujet comme quoi j'étais un coureur de jupon,qu'il fallait me fuir comme la peste,que j'étais un pervers...etc...
et bien laisser moi vous répondre, ces femmes ou hommes qui vous raconte de tel ineptie à mon sujet peuvent elles ou ils prouver leur dires et bien non car l'homme que je suis n'a jamais été avec aucune femme de blaye ,personne ne me connaît a part en amitié.
Autre chose que je vais vous dires n'écoutait point toutes ces langues de vipère qui jugent sans même connaitre la moindre vérité.
C'est vrai que j'aime les femmes je ne l'ai jamais caché à qui que ce soit et je l'assume parfaitement que ça déplaise ou plaise je m'en moque royalement,voila Koya ce que j'entends par le mot liberté.

Padoor étendit sa jambe gauche et effleura sans le faire exprès la botte de Koya,se sentant terriblement mal à l'aise il s'en excusa immédiatement.

Et vous Koya comptez vous avoir des enfants plus tard?...vous mariez?

Padoor n'arrêtait plus de jacasser,la vie de cette femme l'intéressait au plus haut point.
Koya.kamani


Index, majeur, dessus, dessous, on tourne avec le pouce, c'est si lisse, on remonte et encore, ça tourne, tourne et tournicote cette mèche. Un tic depuis l'enfance. Au début - vers ses 4-5 ans - Koya tournicotait une mèche de cheveux seulement lorsqu'elle était fatiguée. Vers ses huit ans - un peu tard - elle avait cessé de sucer son pouce mais cette manie de tripoter une mèche - toujours du côté droit bien qu'elle soit ambidextre - était restée.
Bien que résistante, le whisky commençait légèrement à monter à la tête de Koya. Elle pensait que l'alcool - comme l'argent - ne changeait pas les gens mais révélaient leur vraie nature. Si la petite Kamani était ivre, elle était... charmeuse, indiscrète, bavarde - plus que d'habitude! -, sans tabou.. coquine. Et en couple, pour parler crûment, sacré chaudasse!
Elle essayait de faire attention, mais.. ses yeux très verts piquetés d'or brillaient, se faisaient coquins, joueurs, cherchant le regard de l'"autre" pour en jouer... Elle passa la langue sur ses lèvres pour les humidifier - là c'était involontaire, promis! - et fit un petit sourire après avoir décrit "son homme". Et Padoor qui s’exclamait :
_ Mais ...mais ... C'est moi que vous décrivez la, à part le côté latin...

Koya lâcha sa mèche de cheveux et les deux coudes sur la table, les mains en coupe sous son menton, elle planta son regard brillant dans celui d'océan de Padoor.
_ Vraiment? Alors, seriez-vous mon homme idéal? Dites-moi le fond de votre pensée...
Une main revint titiller ses cheveux. Ce n'est pas très élégant à dire mais..... une femme qui a une poitrine généreuse est toujours embêtée avec les tables. La meilleures solution - et plus confortable - est carrément de poser ses seins sur la table! Koya était jeune et une poitrine comme la sienne.. c'est encombrant. Ronds et fermes ils avaient encore toute l'insolence de la jeunesse, ce qui changerai sûrement d'ici une dizaine d'années ou des grossesses. Mais pas pour l'instant.

_ Et vous...Que veut dire ne pas vous priver de votre liberté? Pouvoir batifoler ailleurs?
Messire Padoor sembla un peu mal à l'... Non, ce n'est pas le bon mot. Disons que la question de Koya sembla.. inspirer Padoor. Elle le comprit et se fit sérieuse - tout en tournicotant sa mèche de cheveux. Elle l'écoutait attentivement.

_ Koya je sais que nous nous connaissons à peine, mais ce que j'entends par le mot liberté est tout simplement être libre de mes mouvements, ne pas m'emprisonner dans un village par exemple si j'ai envie d'aller faire un petit tour ailleurs, ce n'est pas pour cela que j'irai tromper la femme que j'aime.
Je suis sûr que vous avez dû entendre des rumeurs à mon sujet comme quoi j'étais un coureur de jupons, qu'il fallait me fuir comme la peste, que j'étais un pervers... etc...
Eh bien laissez-moi vous répondre, ces femmes ou hommes qui vous racontent de telles inepties à mon sujet peuvent-ils ou elles prouver leur dires? Eh bien non car l'homme que je suis n'a jamais été avec aucune femme de Blaye, personne ne me connaît a part en amitié.
Autre chose que je vais vous dire, n'écoutez point toutes ces langues de vipères qui jugent sans même connaitre la moindre vérité.
C'est vrai que j'aime les femmes je ne l'ai jamais caché à qui que ce soit et je l'assume parfaitement que ça déplaise ou plaise je m'en moque royalement!! Voila Koya ce que j'entends par le mot liberté.

Maintenant elle le savait, cet homme n'avait pas que des amis. Oui, on l'avait mis en garde contre lui. Mais elle ne voulait pas en parler et d'ailleurs, ne le lui avais jamais dit. Pour quoi faire? Le blesser? Non, mieux valait se taire. Et se forger sa propre opinion, ça elle l'avait toujours pensé, toujours dit. Koya haussa les épaules.
_ Je vous ai demandé car certains hommes veulent continuer d'avoir des conquêtes même en couple et nomment ça "garder leur liberté". Voilà le pourquoi de ma question, c'est tout. De même, certains hommes disant "aimer les femmes" se révèlent incapables de fidélité. Vous employez ces mots mais ne semblez pas faire partie de ces hommes là...
Hey! Arrête, Aha! ... Oh, pardon, c'était vous...
La botte de Padoor avait touché la sienne et Koya s'en était tout de suite "prise" à son chien. Elle lui fit une caresse d'excuse.

_ Et vous Koya comptez vous avoir des enfants plus tard?...Vous marier?
_ Oui, j'aimerai me marier... Même si.. Elle avait baissé les yeux sur son verre.
Lorsqu'elle les releva, ils semblaient plus verts que jamais, et fixés sur Padoor.
_ Puis-je être franche envers vous? Vous ne me jugerez pas?
Je... J'ai tué ma mère. En venant au monde. J'ai cinq grand-frères. Notre famille était pieuse, avant ..Avant que je naisse. Mon père a renié Dieu car il le tient pour responsable de la... la mort de... ma mère. Je...
C'était au tour de Koya de bafouiller, mais pour une tout autre raison, douloureuse. La mèche de cheveux chevauchant ses doigts s'était immobilisée. Elle inspira, décidée à continuer.
_ Je n'ai même pas été baptisée, mon père a retiré mes frères de l'école religieuse et nous avons eu un précepteur, Monsieur François. Bien-sûr, comme ma m.. mère est morte quand j'étais nourrisson, j'ai eu une nourrice, Berthe Mazari... Je.. je n'ai pas été élevée dans une famille croyante, pourtant ma mère était pieuse. L'un de mes frères est même devenu prêtre!
Mais... Je sais que ma mère n'aurai pas approuvé que mon père renie notre Seigneur. Je veux me marier devant le Très-haut et devant les Hommes, me réconcilier avec Aristote. Avoir, un jour, des enfants. Et j'aimerai les faire baptiser.

L'humeur légère et coquine de Koya avait disparu à la mention de sa famille, qu'elle aimait pourtant de tout son cœur.
_ Et vous, êtes-vous baptisé, croyant? Parlez-moi de votre famille... si vous le voulez bien, bien-sûr! Et n'hésitez pas à me poser des questions, n'importe quelle question!


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Padoor
Padoor écouta religieusement la déclaration de koya quand elle lui parla de sa famille,pas une mouche volait.son regard était sérieux et sa main vint se gratter la tête

Puis-je être franche envers vous? Vous ne me jugerez pas?

Croyez vous que je puisse juger qui que ce soit dans ce monde,il paraît qu'un seul homme à ce droit la et il s'appelle Aristote et on appelle ça "le jugement dernier" mais continuez votre histoire je vous en prie et excusez moi de vous avoir interrompu, c'est indélicat de ma part.

Je... J'ai tué ma mère. En venant au monde. J'ai cinq grand-frères. Notre famille était pieuse, avant ..Avant que je naisse. Mon père a renié Dieu car il le tient pour responsable de la... la mort de... ma mère.
Je n'ai même pas été baptisée, mon père a retiré mes frères de l'école religieuse et nous avons eu un précepteur, Monsieur François. Bien-sûr, comme ma m.. mère est morte quand j'étais nourrisson, j'ai eu une nourrice, Berthe Mazari... Je.. je n'ai pas été élevée dans une famille croyante, pourtant ma mère était pieuse. L'un de mes frères est même devenu prêtre!
Mais... Je sais que ma mère n'aurai pas approuvé que mon père renie notre Seigneur. Je veux me marier devant le Très-haut et devant les Hommes, me réconcilier avec Aristote. Avoir, un jour, des enfants. Et j'aimerai les faire baptiser.

Padoor posa la main sur la sienne en guise de réconfort et son ton fut plus solennel

vous avez tué personne koya,c'est ce que l'on appelle le cycle de la vie une mort arrive quand un nouveau né apparait,c'est ainsi et on y peut rien, c'est le destin

il retira gentiment sa main qui était posé sur la sienne et voila que le regard de Padoor s'assombrit des qu'il entendit koya lui évoquer si il avait une famille,devait il tous lui dire?... ne devait il pas garder un jardin secret pour lui?... moults questions ce bousculèrent dans sa tête à cette instant la, jouant avec son verre de sa main il le serra brusquement et une goutte de sueur perla de son front, glissant le long de sa joue, pour finir par disparaitre dans son cou.
Elle avait touché un point sensible et Padoor se crispa directement.il prit une grande inspiration afin de se décontracter et relâcha sa cage thoracique poussant un léger soupir.
il se décida de lui parler,ne devait elle pas tout connaître de lui si un jour elle deviendrai sa femme?

Je... je...(suis libertine,non...non c'est pas ça je vous rassure ) les mots ne voulaient pas sortir de sa bouche je ...je...je n'ai pas de famille,mon père était un alcoolique professionnel,il n'a pas supporté la mort de ma mère et c'est mit à boire plus qu'à l'accoutumée,il n'avait plus un sous pour nourrir un nourrisson comme moi et ma abandonné devant une porte de maison close,je fus recueillit par une catin du nom de Marie Couchetoila,elle m'infligea mille sévices ,vers l'age de mes 12 ans, j'ai commencé à sortir et fréquenter les tavernes et me suis bagarré pas mal,afin de gagner un peu d'écus et subvenir a mes quelques besoins,d'ailleurs cela ma valu quelques balafres dont une bien visible à l'arcade.

mais vous avez dû la remarquer,n'est ce pas Koya?

vers l'age de 16 ans ne savant pas quoi faire de ma vie, je décide de prendre mon baluchon,mes quelques économies et mon poignard et part à l'aventure sans but précis,jusqu'au jour ou par un chemin caillouteux je découvre ce village ainsi que ce duché, les gens m'accueillent comme un des leurs, sans préjuger,ni méchanceté, mais cette époque est révolue maintenant,et finis par mi installer définitivement voila mon histoire koya.
quand à la question sur la croyance je ne vous direz que ceci ,je ne crois que ce que je vois,mais chacun est libre de penser ce qu'il veut,je n'ai rien contre.

Padoor soupira,cela lui avait pesé énormément de raconter tout cela,mais il était aussi satisfait de l'avoir fait et un léger sourire vint ponctuer cette déclaration douloureuse.

Dîtes moi Koya comment voyez vous votre futur intérieur?...si je me montre trop indiscret,dîtes le moi si vous plait.
Koya.kamani


Koya gardait toujours, enfoui au plus profond d'elle-même, une sensation de culpabilité très ancienne. Franie Chimay, Kamani de son nom d'épousée, avait trouvé la mort une heure après la naissance de son vœu le plus cher ; sa fille. Hémorragie? Sans doute. Lamar - le père de Koya - ne le lui avait jamais rien reproché, c'était Dieu le fautif, lui seul. Koya avait tout de même été une enfant privilégiée.
A la mention de sa famille, Padoor posa l'une de ses grandes mains pâles sur celle de Koya. D'un très léger mouvement de l'auriculaire, elle caressa la main masculine lorsqu'elle se retira.
Et lui? Et sa famille? La question posée sembla le tracasser et il ne répondit pas tout de suite, sourcils froncés. Koya respecta son silence et but à son verre. Padoor ouvrit la bouche pour parler mais se ravisa. Enfin, il raconta... La jeune brunette écoutai, une main sur la table, l'autre posée sur sa cuisse où Ahamé n'était plus.

La mère de Padoor était décédée, son père était alcoolique. La mort de la mère peina trop le paternel qui n'avait pas d'argent et ce qu'il devait gagner passait sans doute dans la boisson. Un jour, il décida de laisser son enfant aux bons soins d'autres. Son choix était des plus inhabituels car le père de Padoor ne l'abandonna pas devant un orphelinat, une église ou une maison cossue mais.. devant un lupanar! Son père fréquentait-il cet endroit? Sans doute que non, se disait Koya, car alors on aurai reconnu son enfant. L'homme devait être complètement ivre pour laisser son enfant dans tel endroit!!
Quoi qu'il en soit, une femme - une certaine Marie - s'occupa de l'enfant qu'était Padoor. " Elle m'infligea mille sévices " . Que voulait-il dire? Koya n'osa pas poser la question. Elle ne voulait pas brusquer les choses et mit un frein à sa curiosité. Se confier n'était pas toujours facile, ni désiré. Surtout qu'elle n'était qu'une inconnue après tout. Padoor prit sa respiration et continua.
A l'aube de son adolescence - lointaine - il dû faire les quatre cent coups.. sans tout à fait le dire. Et dire qu'à ce moment Koya n'était même pas née! Son frère le plus âgé avec qui elle avait dix-sept ans de différence était plus jeune que Padoor... Elle chassa immédiatement cette pensée indésirable pour écouter Padoor qui toucha sa cicatrice à l'arcade droite.
_ En effet, je l'ai remarquée. Je trouve qu'elle vous va bien.
Il sourit et continua. Elle était tout ouïe. Au cœur de son adolescence, il partit voir le monde. Mais il était revenu, l'époque était révolue, il choisi de s'installer.. définitivement.
Koya ne dit pas un mot et se saisi du verre de l'homme et du sien - vides - pour les porter au comptoir. Mais juste avant, lança un sourire à Padoor.

Sa démarche était souple, féline et ses hanches ondulaient discrètement mais.. visiblement. Ses cheveux bruns lisses et lâchés, soyeux, tombaient pile au niveau de sa cambrure. Elle posa les gobelets sur le comptoir.
_ Alakazam? Voulez-vous bien nous remettre la même chose?
Alors que la tavernière s’exécutait, Koya regardai ses yeux gris, gris comme des nuages d'orage. Les siens étaient verts, comme une pierre précieuse, presque comme une pomme et si on y regardai de plus près on y voyait des petites tâches d'or. Ceux de Padoor étaient bleu, comme l'océan. Pas comme sa mer, sa Bleue, non, plus foncés. Comme l'océan.
_ Merci.

Elle revint à table et d'un gracieux mouvement, s'assit. Elle poussa le gobelet d'étain devant l'homme et prit le sien pour en boire quelques petites gorgées.
_ Heureusement que je dors ici! L'alcool commence à me monter à la tête. J'aime l'ivresse légère... Déclara-t-elle, mais sa dernière phrase fut presque murmurée.
Merci de m'avoir raconté votre histoire. Et.. comment je vois mon.. futur "intérieur"? Je ne comprends pas. Vous voulez dire mon futur proche?
Koya allongea à nouveau les jambes, qui dépassaient du côté de la table. Ahamé dormait toujours, quelques spasmes agitant son corps et ses pattes. Il poussa quelques gémissements de rêve qui firent rire Koya.

_ Alors.. Mon futur intérieur, non, mon futur proche... Eh bien je dors ici ce soir, demain je vais au Cadastre, j'achète la maison sur la colline que j'ai repérée et j'y aménage avec Alahil et Ahamé, et y installe une table et un lit, c'est tout ce que je peux m'offrir! Si un jour.. ou un soir, je rencontrais quelqu'un, je ne déménagerais pas. J'aime cette maison de pierre et elle est assez grande pour une famille. Alors je pense que c'est l'homme qui y viendra car j'aime trop cette maison!
Non, non, vous n'êtes pas du tout indiscret! Et puis si c'était le cas, ce n'est pas grave, je le suis aussi! Puis je vous l'ai dit, j'aime les questions!
Du bout des lèvres elle but à son verre. Oui, avoir sa maison, ce serai merveilleux! Mais Ala et Aha n'étaient que des animaux... Un homme qui partagerai son quotidien, ses joies et ses peines, ça ce serai merveilleux!


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Padoor
Quand minuit arrive,les cloches sonnent

Minuit...oui il était minuit...de la taverne nous pouvions entendre le tintamarre des cloches de l'église de Blaye.

Le cureton ne dort il pas à cette heure si tardive pour faire résonner les cloches comme cela dans le village...as t'il lui aussi consommé trop d'alcool ou plus précisément trop de vin de messe?...pensa Padoor...

Koya et Padoor ne s'étaient rendu compte de rien,la vitesse qu'avaient défilé les heures étaient presque devenu irréelle.Ils papotèrent de tout et de rien comme si ils se connaissaient depuis toujours,on aurait dit deux amis d'enfance qui venaient de se retrouver.

était ce donc ça le coup de foudre que tant de gens parlent?

Padoor décolla son dos du dossier de chaise afin de s'installer dans une posture plus confortable dites de "cow-boy" c'est à dire jambes écartées,coudes posés sur la table,verre que venait de lui ramener Koya devant lui et la remercia.Il l'écouta et boira chacune de ses paroles tel un whisky d'une qualité rare.

Et.. comment je vois mon.. futur "intérieur"? Je ne comprends pas. Vous voulez dire mon futur proche?

Padoor se mit à rire et coupa la parole à Koya,chose qui ne se fait pas je le reconnais,mais des fois on peut dire qu'il y a exception à la règle de galanterie.

Non!!!...Non!!!... Koya vous faites erreur ce que j'entends par votre futur intérieur et celui de votre demeure,votre décoration si vous préférez,mais c'est de ma faute et je m'en excuse sincèrement,j'aurai dû vous le préciser.

Mais c'était trop tard la jeune femme aux yeux émeraudes continua sur sa lancée.

Alors.. Mon futur intérieur, non, mon futur proche... Eh bien je dors ici ce soir, demain je vais au Cadastre, j'achète la maison sur la colline que j'ai repérée et j'y aménage avec Alahil et Ahamé, et y installe une table et un lit, c'est tout ce que je peux m'offrir! Si un jour.. ou un soir, je rencontrais quelqu'un, je ne déménagerais pas. J'aime cette maison de pierre et elle est assez grande pour une famille. Alors je pense que c'est l'homme qui y viendra car j'aime trop cette maison!
Non, non, vous n'êtes pas du tout indiscret! Et puis si c'était le cas, ce n'est pas grave, je le suis aussi! Puis je vous l'ai dit, j'aime les questions!

Pour ça Padoor n'en manquerait pas de lui en poser des questions,il en avait des centaines voir des milliers en réserve.

Je vous remercie de m'avoir dit tout ça Koya,mais revenons plus tôt à votre décoration d'intérieur si vous le voulez bien entendu, à moins que vous ne préférez regagner vos appartements privés et dans ce cas la je m'effacerai et vous laisserez vous reposer tranquille.
Koya.kamani


" Futur intérieur "... Koya n'avait pas compris. "Comment voyez-vous le futur intérieur de votre maison" , là, elle aurai saisi. Mais ce qu'elle raconta n'était pas complètement hors-sujet vu qu'elle parlât de sa future maison. Elle passa la main dans ses cheveux.. et pensa à son frère qui avait ce tic continuel.

_ Ma maison... J'ai déjà discuté avec Pierre, l'ex proprio. Je ne dois plus qu'aller au Cadastre.
Enfin! Comment... Imaginons que je n'ai aucune limite financière, aucune limite matérielle, que je puisse trouver, acheter ou fabriquer ce que je veux. J'ai déjà visité la maison, on se croirait plongé deux siècles auparavant! Mais bon, je m'égare, comme toujours... Elle est sombre, faite de pierres grises, les fenêtres de l'étage ne sont que des meurtrières. Alors je l'aimerai pleine de couleurs! Il y a une cheminée magnifique! Devant, j'aimerai un grand tapis sur lequel serai posé deux ou trois grands et profonds fauteuils à accoudoirs où je pourrais lire. Avec une petite table ronde où poser mon verre.
Koya était ailleurs, les yeux brillants, imaginant sa maison.
_ La pièce à vivre est grande, j'y installerai la table de bois commandée au menuisier et aimerai une belle nappe. La cuisine n'est pas très grande mais bien équipée, là je n'ai rien à rajouter. A l'étage, trois chambres, une pour moi et mon futur époux et une pour nos futurs enfants. J'ai commandé au même menuisier un grand lit à baldaquin, très joli. Il y a aussi une salle de toilette avec un grand baquet où prendre son bain. Il est si lourd que Pierre ne l'a pas déplacé. Dans la salle de toilette je mettrai un meuble et y poserai mes savons, les huiles parfumées et tout les soins du corps et des cheveux... Je fleurirais ma maison tout les jours, j'aimerai des belles tapisseries pour éclaircir les pièces, de beaux bibelots et...
Oh... Je ne sais pas si j'ai vraiment répondu à votre question... J'aurai ma maison demain si tout se passe bien. Vous pourrez me rendre visite?
Il y a une écurie pour nos.. ma jument. Un petit jardin pour mon chien et je compte faire pousser un potager. Il y a quelques arbres fruitiers. Je suis très heureuse de pouvoir acquérir cette maison!

Mais et vous, Padoor, votre maison? Vous y tenez où vous pourriez déménager? Avez-vous un jardin, une écurie? Pensez-vous que vous pourriez vivre ailleurs à Blaye? Vous m'avez dit que votre quartier était mal famé... Le nom de votre rue est.. inhabituel!
Elle rit. "Rue des Pucelles" avait-elle lu.

_ Je bois un dernier verre avec vous et je crois que je vais monter, et pourquoi pas me délasser dans un bain? Cela me fera le plus grand bien!


Edit : J'ai enlevé l'adresse de la maison car déjà prise.

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Padoor
Padoor sourit en entendant les déclarations que Koya lui faisait et les questions qu'elle continua à lui poser.
La taverne c'était vidé petit à petit,des clients dormirent à l'étage et d'autres étaient rentrés chez eux,ils ne restaient plus qu'eux , c'est ta dire Alakazam l'aubergiste , Koya et Padoor ,ainsi que le chien Ahamé qui dormait lui à point fermé.
La soirée alla sans doute toucher à sa fin , mais Padoor dut d'abord répondre aux dernières questions de koya.
Il l'écouta et posa sa main sur son verre , il était vide ,mais ce n'était pas pour boire un coup qu'il avait poser sa main dessus , mais plus tôt pour jouer avec.
D'un geste brusque il fit tourner le verre qui se mit à tournicoter tel une toupie,cela il le faisait toujours surement du à un reste de son enfance passé ou il avait pour seul jouet une toupie.
Il releva la tête et fixa koya de ses yeux océans et lui sourit.

Ma maison... Elle sera sur la Coline, au 1 Rue des Saules. J'ai déjà discuté avec Pierre, l'ex proprio. Je ne dois plus qu'aller au Cadastre.
Enfin! Comment... Imaginons que je n'ai aucune limite financière, aucune limite matérielle, que je puisse trouver, acheter ou fabriquer ce que je veux. J'ai déjà visité la maison, on se croirait plongé deux siècles auparavant! Mais bon, je m'égare, comme toujours... Elle est sombre, faite de pierres grises, les fenêtres de l'étage ne sont que des meurtrières. Alors je l'aimerai pleine de couleurs! Il y a une cheminée magnifique! Devant, j'aimerai un grand tapis sur lequel serai posé deux ou trois grands et profonds fauteuils à accoudoirs où je pourrais lire. Avec une petite table ronde où poser mon verre.
Koya était ailleurs, les yeux brillants, imaginant sa maison.
_ La pièce à vivre est grande, j'y installerai la table de bois commandée au menuisier et aimerai une belle nappe. La cuisine n'est pas très grande mais bien équipée, là je n'ai rien à rajouter. A l'étage, trois chambres, une pour moi et mon futur époux et une pour nos futurs enfants. J'ai commandé au même menuisier un grand lit à baldaquin, très joli. Il y a aussi une salle de toilette avec un grand baquet où prendre son bain. Il est si lourd que Pierre ne l'a pas déplacé. Dans la salle de toilette je mettrai un meuble et y poserai mes savons, les huiles parfumées et tout les soins du corps et des cheveux... Je fleurirais ma maison tout les jours, j'aimerai des belles tapisseries pour éclaircir les pièces, de beaux bibelots et...

Padoor écouta sans broncher une parole , avec un sérieux à toutes épreuves puis il prit la parole.

Je vois que vous avez une imagination inébranlable , et je dois bien reconnaître que j'adore cela,votre demeure sera très jolie je n'en doute pas un seul instant et l'homme qui vous aura pour épouse aura bien de la chance.

Au fond de lui Padoor espérait bien que ce serai lui l'heureux élu.Mais comme on dit laissons le temps au temps.

Oh... Je ne sais pas si j'ai vraiment répondu à votre question... J'aurai ma maison demain si tout se passe bien. Vous pourrez me rendre visite?

Padoor s'étira de tous ses membres et poussa un grand bâillement tout en mettant la main devant sa bouche.

Excuser moi Koya, on dirait bien que la fatigue commence à se faire sentir...pour revenir si je compte venir chez vous et bien c'est avec joie que j'accepte votre invitation au 1 rue des saules c'est bien cela?... que je ne me trompe pas et que j'aille voir votre voisine par erreur...Padoor partit dans un fou rire...

Mais et vous, Padoor, votre maison? Vous y tenez où vous pourriez déménager? Avez-vous un jardin, une écurie? Pensez-vous que vous pourriez vivre ailleurs à Blaye? Vous m'avez dit que votre quartier était mal famé... Le nom de votre rue est.. inhabituel!

...haussement de sourcils...

C'est marrant que vous me posiez ces questions justement je comptais vous poser pratiquement les mêmes.
Pour ma maison , j'y tiens oui et non , c'est ta dire que j'aime bien la vie mouvementée du quartier des bas fonds qu'il peut y avoir et aussi la vue que j'ai sur les quais , on y aperçoit les naves et autres bateaux plus ou moins important qui s'amarre au port et se désamarre pour repartir ,les marins qui s'activent à décharger les tonnes de produits arrivant de je ne sais quel pays , on y voit aussi quelques marins travaillant sur les coques des navires en cale sèche abimé par les nombreuses tempête qu'ils ont du subir , on peut aussi apercevoir quelques sternes survolant tout ce petit monde tel un ange qui veillerai sur eux , mais je peux vous dire aussi que je pourrai aussi très bien déménager pour l'amour d'une femme et venir la rejoindre dans son havre de paix.
Quand à quitté Blaye oui je pourrai aussi le faire sans problème , je nai plus d'attache particulière ici tous mes grands amis sont partis ou bien on rejoint leur ancêtre six pieds sous terre , je ne vous cache pas non plus que je regretterai aussi quelques personnes de ce village , par contre je ne pourrai pas quitté ce duché que j'aime particulièrement,mais ma chère Koya je vous retourne cette question.

et vous , seriez vous prêtes à quitté Blaye pour l'amour d'un homme?

Padoor fixa Koya droit dans ses yeux émeraudes et attendit sa réponse,il fit retourner le verre qui avait fini par s'arrêter,puis il leva le bras avant de faire un petit signe à Alakazam pour qu'elle comprenne de les resservir.
Koya.kamani


Femme du Sud, Koya parlait avec les mains. Très souvent. Par exemple lorsqu'elle décrivit sa future maison. Autre habitude, tournicoter une mèche de cheveux et pencher le visage de côté d'un air attentif et mutin.
Padoor étouffa un bâillement. Trop tard! Koya l'imita. Si quelqu'un bâillait, elle faisait de même! L'homme lui raconta son quartier d'où il voyait le port et sa vie trépidante. De sa maison, Koya voyait un bout d'océan car elle était perchée sur la colline. Mais elle ne voyait pas toute l'activité qui régnait au port. Elle vivait.. dans un havre de paix.
Padoor lui retourna ses questions et Koya sourit en coin.

_ Je suis bien à Blaye et je viens d'arriver. Je vais avoir ma maison, mon champ. J'ai une écurie pour ma jument, un jardin pour Ahamé. De ma fenêtre je vois l'océan, c'est magnifique!
Très honnêtement, je ne veux pas déménager. Si je rencontrais un homme non Blayais, j'essaierai de le faire rester ici. Chez moi. Si cet homme est de Blaye... comme vous...
Ses iris verts étincelèrent et elle sourit.
_ .. S'il ne veut pas venir vivre chez moi, alors nous vivrions séparément, ce qui n'est pas plus mal au début. Je n'ai aucune envie de quitter Blaye, ni ma maison! Vous devez trouver mes opinions bien arrêtés... Mais si j'étais vraiment amoureuse, je suivrai mon homme jusqu'au bout du monde!

Koya leva les yeux au dessus de la tête de Padoor pour essayer de capter ceux de l'aubergiste. Lorsque les regards se rencontrèrent, elle lui sourit.
_ Serait-il possible de prendre un bain, Ala? Je bois un dernier verre avec le Messire et je monte. Vous nous en resservez un, je vous prie? Une eau tiède me conviendra très bien!
Puis elle se retourna vers "le Messire" et, un peu enivrée, c'est sans complexe qu'elle se montra très "cash", sans tourner autour du pot...

_ J'ai 18 ans. Et sans aucune prétention, je suis plutôt mûre. Et vous, vous avez.. quoi? 38 ans? Vous ne craignez pas que je sois une gamine sans cervelle?

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Padoor
Le sud et le nord

Padoor était du nord et cela s'entendait légèrement à sa façon de s'exprimer,il avait aussi le teint pale et cela ne pouvait tromper personne concernant ses origines.Koya elle était du sud cela ne faisait aucun doute la dessus rien qu'à son accent on le comprenait immédiatement.

Padoor se demanda à quoi pourrait bien ressembler ses futurs enfants si il la prenait pour femme , le nord était la glace , le sud était le feu ,tout les opposés et pourtant au fil du temps Padoor comprit qu'une alchimie était entrain d'opérer et puis ne dit on pas que les antipodes s'attirent.

Il écouta , jugea , la contempla et il ne trouva rien en elle qui lui déplut bien au contraire il crut que son coeur était entrain de battre la chamade pour cette femme.

Il se plongea dans ses yeux vert une dernière fois et lui sourit.

J'ai 18 ans. Et sans aucune prétention, je suis plutôt mûre. Et vous, vous avez.. quoi? 38 ans? Vous ne craignez pas que je sois une gamine sans cervelle?


En effet je confirme bien que vous êtes femme très mure pour votre age quand au mien on va juste dire que j'ai un certain age ou un age certain comme il vous plaira koya ,mais sachez juste que en effet je suis beaucoup plus vieux que vous , d'abord cela doit commencer a ce voir par les quelques cheveux blancs qui sont sur mon crane ... n'est ce pas Koya ? ... mais dans ma tête je suis encore jeune...mais l'age compte t 'il vraiment beaucoup pour vous Koya ou bien est ce sans importance?

Alakazam entre temps avait servit les derniers verres de whisky.Padoor trinqua avec Koya

A cette magnifique rencontre... osa t'il dire...

Il porta ensuite le verre à ses lèvres et d'un geste brusque le liquida " cul sec "

Il doit se faire très tard ,je vais vous laissez vous reposer

Padoor se leva de sa chaise et prit la main de Koya afin de lui faire une baise main il fouilla dans sa poche et déposa une bourse sur la table a l'intention de l'aubergiste Alakazam elle comprendra bien que c'était pour payer la chambre de Koya ainsi que les verres servit.

Sachez très chère Koya que ce fut un véritable plaisir de converser avec vous aussi bien pour les yeux que pour mes oreilles...un dernier rire s'échappa de lui...je passerai chez vous soyez s'en sur en attendant je vous souhaite une très bonne nuit.
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