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[RP] Etuves et Bains de Bourgogne

--Hoax
[Aus Bains, un peu à l'écart]

Hoax aimait l'accompagner aux bains, il aimait cette chaleur surtout quand il gelait à pierre fendre au dehors. Une fois n'est pas coutume, il ne dit rien quand il vit le deux pattes blond s'assoir avec elle.
Il dressait l'oreille, elle n'avait ni sifflé, elle ne criait toujours pas.
Les deux humains murmuraient, parlaient, il somnolait....


splatch ! la chemise mouillée lui tombe sur le poil et le rafraichit, il remue la queue, ce Aris serait peut-être son ami un jour.

Alors qu'il va pour s'endormir vraiment, il entend un bruit d'eau, reçoit des éclaboussures froides, secoue la tête, se retient de grogner. Il ouvre un oeil .... puis le second.
Elle est là, lui aussi il la soulève, les linges sont tirés, soulevés, elle gémit, il gémit et le chien comprend qu'ils se battent.


GrrrrrrrrGrrrr !

Le voilà dans le dos du Blond il est prêt à bouffer, un mot, un geste si elle ne peut parler et croc croc le blond ....

Grrrrrrr Grrrr !
Xanthi.
[Aux Bains, un peu à l'écart]



Il répond à son baiser, elle s'enfièvre, veut plus que cela et elle accompagne l'élan quand il la prend dans ses bras et la soulève. Elle réussit à l'enserrer d'une jambe à la taille, l'autre reste coincée dans ce foutu drap qu'elle a si bien drapé autour d'elle. Il se baisse, elle prend appuis sur cette jambe coincée, et en profite pour tirer ce drap, que sa lance éteigne le feu qui la consume. Ses lèvres, elle les mordille, les embrasse, ne s'en lasse pas , ses mains tirant toujours ces linges qui font rempart.

Ahhh

Il lui parle, un marmot, un mioche ….. Les mots s'envolent … Accélérer les préparatifs ? …..

oh Oui …. enfin ….
Sa main sent, touche,
GrrrrrrrrGrrrr !
le guide, elle en gémit d'avance de le sentir en elle
Grrrrrrr Grrrr !
Sa main s'arrête, sa jambe retombe, la lance se retrouve entre ses cuisses
Sur ses lèvres, elle soupire, murmure :


Mon aimé, ce chien est plus teigneux qu'une duègne.

Ses mains attrapent un drap le remonte sur ses seins, sa respiration se calme, le feu couve encore, mais il est temps de faire tinter la clochette qui appelle un valet pour lui, une servante pour elle.
Il est temps de se reprendre et de jeter un regard noir à ce chien si vaillant si collant si garant de sa sécurité.


Hoax ! Ho axxxx !tu me tues, je vais te tuer ....
Aristode
En presque trois mois de campagne il n’avait pas reçu sur son corps d’Apollon ; à ne pas confondre avec d’étalon ; de marque ou de coup.
Cela risquait bien de changer, il sentait que l’on était en train de lui pincer la peau .

Ce qu’il faut comprendre, c’est que la demoiselle avait une garde rapprochée; et si comme lui qui voulait l’épouser ;il fallait montrer des pattes plus que blanche .
Le premier élément n’était autre que Mahaut … ; il ne sait pas quel titre lui donner ; servante ?, nounou ? ,gardienne de son honneur? ,cuisinière ? ; bref la sût dite nommée avait beau être dans la fleur de l’âge elle était encore capable de vous arracher la tête si par malheur vous manquiez de respect à sa maîtresse .


Le second élément ; qui s'il vivant assez vieux aurait put prétendre jouer le cinquième ; porte le doux nom de Hoax .
Il lui avait été présenté par sa sublime comme étant un chien de compagnie .
À Nan, un chien ce n'est pas comme ça, il prêcherait plus pour le croisement entre une oursonne et un loup, mais de là à y voir un chien, il y a un pied qu’il aurait bien voulu à ce moment précis, le mettre au cul dudit animal .
Ses yeux sont énormément grands pour son âge et de couleur jaune ; ils sont braqués sur son fessier, un pet de travers et il sera déchiqueté;ses poils sont longs et frisés ; pour le moment ils sont droit comme un I; ses oreilles étroites et fines pointent toujours vers le ciel ; pour le moment elles sont à l’horizontale et de chacun côté de son museau ; sa gueule est alerte voir joviale une synthétise s’en dégage quand on sait le regarder ; pour le moment il a la moitié de ses crocs plantés dans le drap et l’autre dans son échine ; quatre pattes puissantes propulsent allègrement l’ensemble ;il y en a deux de poser sur son côté et il sent bien qu’il y a longtemps que l’on ne lui a pas coupé les griffes .
Sa maîtresse se dégage, elle lui montre qu’il n’y a pas de danger, lui recule en labourant de ces griffes sa hanche ; tu n’avais qu’à pas commencer na mais ; elle le gronde.
Il se relève rajuste le drap, un peu toge romaine pour le haut, plus spartiate pour le bas, à la grecque , puis observe le chien .

Il est à deux pas de lui, assit, remuant la queue ; la sienne est pendante et son blaireau à défaut d’avoir trouvé le trou est en entier ; tenant dans sa gueule une bonne partie du drap .


Mon aimé, ce chien est plus teigneux qu'une duègne

Il soupire

Je pense plutôt que vous devriez lui parler … ce n’est pas parce que je suis …ou que vous êtes sur moi …que je veux absolument vous faire du mal …
Vous arriveriez bien à lui expliquer … peut-être que ... avec une chienne cela serait plus explicite , enfin je crois que nous devrions lui faire son éducation ...sinon beaucoup mais alors vraiment beaucoup de difficulté est à prévoir dans un avenir proche .


Il regarde ensuite le chien et murmure :

Pas gentil l'hoax, na mais, m’enfin, ne suis pas comme un frère pour toi.§????????

Il repart ensuite pour récupérer et mettre ses effets un peut éparpillées dans la carré .

Moralité du baquet : Si Tu Veux Câliner ta future Femme, N’oublie pas d’enfermer le clébard .
Xanthi.
[Aux Bains - enfin habillés et propres]





Elle est coiffée, nattée et sa vêture ne laisse rien deviner de sa féminité. Ses joues sont encore roses, ses yeux lumineux, son sourire tendre sur lui quand ils se retrouvent enfin.
Elle paye ce qu'elle doit, donne l'adresse de l'auberge, pour faire livrer leur linge. Puis elle se tourne vers lui, pose sa main sur son bras, le regarde et dit :


Pas besoin de présenter ou expliquer quoique ce soit, ce chien sait tout des émois des humains.

Elle lui sourit et ajoute :

Mon aimé ? vous n'entendez rien .... na na nère

Ce qu'elle lui dit, nul ne l'entend. Elle lui sourit et lui fait un clin d’œil quand il se penche vers elle et qu'ils sortent des Bains de Bourgogne.
Aristode
[Aux Bains - presque à en sortir lui qui aurait t'en aimer entrer ]

Le Haox tout en joie se foutait ouvertement de sa tronche ,il sautillai autour de lui tout en remuant la queue ,dans sa gueule le morceau de drap qu'il ne voulait pas lâcher pendait des deux cotés .
Il tendit le bras tout en s'inclinant

Pas besoin de présenter ou expliquer quoique ce soit, ce chien sait tout des émois des humains.

Il fronça les sourcils

Soit ma dame je veux bien vous croire ...des émois humaines peut être bien ...mais des miens il n'en sait tristement rien ...

Soupir et sourire il rétorque aussitôt

Pas si petite que cela quant même ... ... ... ...

Il accordèrent leurs pas et dans les rues de la citée ils filèrent vers leur destiné .
--Hoax
il aimait il aimait mais qu'il aimait les étuves .....
Aristode
[ Acte II : des retrouvailles à hauts risques ]

À Autun ...
Autun emporte les corniauds qu'avait -il été faire dans cette galère ? il se posait encore la question du pourquoi l'autre et pas celle-là ?
Un jour peut-être la réponse tombera, pour le moment il était de retour en cette belle ville de Dijon et comptait bien d'un moment de clamer, d'une peu de tranquillité pour aller faire un pèlerinage sur les lieux même ou son sublime lui avait dit oui .
En plus l'avantage des lieux c'est que l'on pouvait se débarrasser de tout ce qui ne vous était pas vraiment nécessaire, la boue, des brindilles, de la terre, de la meuh à vache si, si cela arrive , enfin tout ce qui gratte aussi bien les esgourdes que les pendantes .
Il poussa la porte, entra, il eut un froid


C'est vous !
C'est moi !
Je ne ... ; il coupa court en payant fort chère le prix du silence ; Vous me mettais la même chose que ce que vous aviez servie à la gracile demoiselle...un baquet et pour deux !
Je vous en remercie d'avance ... nan mais ...


Cela fut fait rapidement et l'écart de tout, un baquet de bonne taille trônait remplie d'une eau juste chaude, comme il l'aimait .
Il se dévêtit; cela est plus pratique pour se tremper ; entra dedans et soupira d'aise .


Foutre Dieu c'est bon ....
Xanthi
[Chaleur .... ]


A suivre encore par ci par là, à oublier parfois quand la fatigue la prenait, puis à retrouver enfin et à recommencer les allées et venues .... en pleine Bourgogne.
Son arrière garde retrouvée, entre elle et sa bête, elle se sentait protégée, invincible et inodore. Seule, elle puait à ce jour aussi fort que sa jument.
Quelques jours auparavant, il avait déposé son coeur à ses pieds.
Et ... est-ce la guerre, la Bourgogne, l'air du temps, elle qui ne voulait d'un mari, qui avait demandé audience pour en être protégée, la voilà qui voulait de ce coeur déposé. Car voyez-vous, le sien, son coeur se remettait à battre pour un homme, autre que le Roy, et blond de surcroit. Qui l'eut cru !


Hoax, cette fois, tu fais attention. On ne joue pas avec le fessier de Aris, on ne le croque pas non plus, on reste sage, sauf ... sauf, si je crie.

L' bon jour dam'selle

la servante salua. Elle n'avaitt pas entendu mais elle vit la damoiselle accroupie face à son chien lui tenant la tête entre ses mains miniature, puis se relevant, flattant l'animal, le grattouillant :
brave bête
Le bon jour.
J' dirons gross' bête ......
Il n'est pas méchant, enfin .... quoique .... Heu... j'aimerais me laver un peu puis que l'on me lave les cheveux, j'ai rendez-vous.
Je l'a vu, i' vient d' 'rriver, i' vous 'ttend.
Le haussement d'épaules, le ton lui fait levait les sourcils :
Une femme ne peut-elle rejoindre son promis en ce lieu pour parler calmement ? Les tavernes sont si bondées que nous ne trouvons d'intimité pour régler nos affaires urgentes.
Elle suit la fille des étuves qui l'aide à se dévêtir, a démêler la chevelure.
D' que's affair' d''bord ? L' bains sont correc'
La jeune femme se rend compte qu'elle a encore mal choisit ses mots.
Notre mariage, nous devons parler des préparatifs, des gens à inviter, de tout quoi.
La conversation s'oriente alors sur le mariage de la serve et Xanthi écoute son histoire, rit parfois et apprécie les gestes assurés sur sa chevelure, alors qu'elle même se lave et se décrasse. Essuyée, parfumée de fleurs d'églantine, la voilà prête. Elle passe une robe de chambre, et demande :
Pourrez-vous lavez mes bas, mes braies et 5 jupons comme la fois dernière ?
Oui Dams'elle. Suivez-moi j' vous conduis.

Mais avant la fille qui dépasse d'une tête Xanthi, lui boutonne la robe jusqu'au cou, on dirait sa Mahaut et souriante, elle la laisse faire. Puis elle prend et porte la pelisse, la houppelande, les 3 jupons, des braies et des bas propres qu'elle pose sur un banc et écarte un voile. Xanthi la remercie d'un sourire, fait signe à Hoax de garder, elle passe le voile qui isole le baquet.

Elle reste là vêtue, les cheveux humides et regarde cet homme alangui dans l'immense baquet. Pourtant elle sourit, le baquet est immense certes, mais elle ne risque pas la noyade car l'eau fumante lui arrive au nombril.


Le bon jour mon Promis murmure-t-elle.
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Aristode
[ Dans la quiétude du baquet ...]

Bien calé sur son fessier, les bras pendant de chacun côté sieur de Nanteuil laissait flotter ses idées .
Bref instant de platitude dans son esprit, histoire de se rincer les chandelles qui lui servaient à éclairer son plafonnier .

Elle a dit oui ?...tu'en es si sûr ? ... par deux fois ! ...donc c'est un oui ? ... alors pourquoi cette tête ? ... Y reste ! ... le protocole, les lois, baptême non confirmé , j'ai épousé aussi la réforme...comment faire ? ... j'ai mon idée ...

Sourire qui se dessine sur ses lèvres .

N'oublie pas aussi que notre maître prend une épouse...dois-je y aller ? ...
Fait pas ta bête...tu le sais...oui j'y pense... ce n'est pas si mal ? ... nous sommes vivants et ils non rien ...même pas poudré...tout baigne...non je baigne...laisse-moi je voudrais encore rêver ...

Le bon jour mon promis

Quelle est douce cette mélopée dans ses esgourdes juste décrassées, elle le réchauffe et le réveil, elle le sort de son tordeur, elle attire vers elle sa raison qui vacille, elle redonnant l’aplomb qui semblait se noyer .
Il tourne la tête et puis l'incline, surpris de la voir presque déjà parée pour aller festoyer .
Il incline la tête


Ma dame trouve ici l’expression de mon amour démesuré pour votre gracile et si précieuse personne ...
Dois-je comprendre que je suis en retard ? ...
il incline la tête de l'autre côté...seriez-vous déjà lavé ...?
Soit ! si c'est fait ... ...
voulez-vous tout de même partager un instant mon baquet .


Il dandine la tête à droit et à gauche , il cherche l’empêcheur de s'aimer en rond, ne voyant rien c'est avec un large sourire qu'il la contemple et qu'il répond .

Votre chaperon n'est donc pas avec vous ?
Alors viens me retrouver...ange de ma vie et démon de mes nuits ...
Xanthi
[Enfer ....]


Elle lui sourit, son coeur bat la chamade dés qu'elle sent son regard sur elle, ses joues rosissent de joie, mais elle ne lui montre pas son émoi.

Tu n'es pas en retard, je voulais être belle .... Elle pose ses mains sur le col et lentement déboutonne sa robe, tout en parlant. Et mon chaperon n'est pas loin. Elle se penche un peu vers lui, ses mains sont à hauteur de sa taille maintenant. Je lui ai fait la leçon. Elle sourit, ouvre la robe et la laisse tomber à ses pieds.

L'eau est-elle encore chaude ?
Elle s'approche nue, enjambe le baquet, la voilà debout face à lui, l'eau aux genoux, elle reste là un instant, s'offrant à son regard.
Ange et démon, peu importe tant que tu me laisses être moi.

Elle s'agenouille doucement, lui sourit tend une main vers le bord du baquet, s'y accroche et demande :

Sais-tu que la noce de notre Dauphin commencera bientôt. Devons-nous y aller ?

Elle s'assoit enfin, le regarde.
Parler d'un mariage arrangé alors qu'un feu la consume depuis quelque temps déjà, elle espère que cela la calme, en vain. A cet instant, elle est en enfer.

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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Aristode
[ et démon ...]

Lui le mollusque dans son eau dormante , voit sa qu'étude partir en courant .
Elle l'ensorcelle, transformant chacun de ses gestes en une myriade d'étincelles qui rallume son feu .
Elle le déchire, le transperce, elle le broie, rayant sa volonté à l’extrême, que la raison sauve l’essentiel, la sienne vient de disparaître .
Son sang afflue, ses yeux se troublent, sa respiration s'accélère, ses mains en tremble .


Pardonnez-lui ses faiblesses comme il pardonnera à ce qui se cache si bas et qui n'écoute plus rien .
Il la regarde et lui sourit avance un peu, sa jambe la touche, il soulève les siennes, il glisse pour se mettre en dessous .
Ils sont face à face et la tragédie se jouera là .
Elle lui parle de noce, de leur présence et des convenances ...
Il articule difficilement


Nous avons encore du temps...oui il faudra nous montrer ...

Ses mains détachées de sa volonté cherchent sa taille et puis l'agrippent , puis doucement il tire vers lui .Ses cuisses glissent, elle se rapproche, il penche le buste vers l'arrière et ferme les yeux .
Sa prise est ferme, il la soulève ...
Sa volonté émerge cherchant à lui redonner sa raison, mais il le sait...si elle lâche sa prise, l'enfer et le démon se rejoindront ....
Xanthi
[ .... et merveilles ]


Il bouge enfin, semble réaliser qu'elle est là, vivante et palpitante.
Leurs jambes se touchent, ils soulèvent les siennes, sa main s'accroche pour mieux l'accompagner, ne pas se noyer, pas encore.
Il répond dans un souffle, elle retient le sien, alors que ses mains sur sa taille, se posent fermement et la rapprochent en douceur de ce corps enfin sans cuirasse.


…. Discrets et silencieux ….

La voilà soulevée lentement mais sûrement, comme sur une vague elle se sent légère, emportée.
La main au baquet toujours, elle pose l'autre sur son cou, sent battre la veine, sent aussi son désir. A l'unisson son corps prend vie et se rapproche sans qu'elle ne contrôle rien. Sa longue chevelure autour d'elle flotte, la cache un peu alors qu'elle baisse la tête, croise son regard.


..... Nous irons …. oui

Leurs gestes comme au ralenti, elle se penche vers lui, veut sentir sa peau contre sa peau, il la soulève encore et ses hanches se cambrent comme pour mieux le rejoindre dans cette folie.
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Aristode
[De ne formez plus qu’un…]

De deux corps séparés , de deux esprits égarés ils ont formé une entité , ils s’entremêlent , il la dépose comme s'il voulait qu’elle le devienne le prolongement qu’assît parfait de ce qu’il enferme .
Elle devient par ses manières, son apparence, et puis ses gestes tout ce qu’il ne peut pas exprimer, il n’a trouvé que cette façon, bruissement de lui rentrant en elle .


Fait en silence , pas un craillement , que des soupirs, des chuchotements, le clapotis de l’eau aussi qui ruisselle sur leur peau .
Un tourbillon aussi naissant qui accélère et les entraîne et ses saccades qui augmentent et ce reflux qui apparaît éclaboussant tous les côtés.

Cela augmente et puits l’enserre ce flux sanguin qu’il ne contrôle pas, ce flot si longtemps retenu qui le supplie, qui veut jaillir et se tarir .
Il lève la tête et cherche ses yeux, c’est le démon qui veut hurler, il veut cracher et disparaître mais avant de le faire dans ses mirettes il veut mâter qu'elle aussi, elle attend et qu'elle voudrait qu'il vienne et avec lui la délivrance ne les surprenne .
Xanthi
[et S'unir enfin ....]


Enfin, elle lâche le baquet, ses lèvres trouvent les siennes, son corps trouve le sien, ils ne font qu'un. Les gestes sont doux, lents, tendres. L'eau silencieuse les caressent comme ses mains qui le découvrent et le touchent sensuellement.

Plus loin le brouhaha des bains couvrent les gémissements, les soupirs. L'eau accompagne les mouvements qui s’accélèrent, les emportant loin, si loin.
Plus tard les obligations les reprendront. En attendant, elle savoure, elle gémit, elle partage ce moment avec cet homme "sans coeur" puisqu'il lui a donné.

Ses prunelles vertes plongent dans ses azurs, elle sourit. Son ventre se colle au sien, ses seins à son torse, elle approche son visage du sien, pose sa joue sur la sienne, elle murmure à son oreille des mots d'amour et d'abandon et un ordre impérieux s'échappe de ses lèvres.

Que l'enfer qui brûle en elle, devienne paradis.

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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Aristode
Il pourrait arrêter, au moins se retirer, diluer dans l’eau ce qu’il va éjecter, garder au moins encore un bref filet de cette convenance si fortement secouée ;
Il reste encore un long chemin avant de voir s’illuminer les feux d’un saint que l’on nomme Jean.
Ses mots murmurés qu’elle souffle à son oreille réveillent en lui l’instinct de la bête qui sommeille .
Stoïque et sans pitié rien ne pourra plus la freiner et ses mouvements deviennent déchainés
Ne pas tenter le diable, être des plus raisonnables .
En quoi cela changerait –il le fait qu’il va l’épouser?
Alors comme rien ne le freine et qu’elle aussi est prête
C’est dans un dernier râle qu’il laisse enfin en elle s’échapper ce qu’ils se sont juré, une totale fidélité.
L’acte qui était annoncé, vient enfin d’être joué.
Il Soulève sa tête déposée sur ses lèvres humidifiées un tendre baiser et comme son cœur se calme et qu’il respire moins vite, il parvient à lui susurrer


Laisse-moi t’aimer...
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