Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Etuves et Bains de Bourgogne

Xanthi
Xanthi, la tête sur l'épaule d'Aris, ses lèvres sur les siennes, baisers tendres et doux, son corps sur le sien apaisé, elle revient au réel, sa respiration se calme, son coeur bat en silence ..... elle est bien, heureuse, l'incendie maitrisé.

laisse-moi t'aimer ....
peut-être ....

Elle lève la tête, pose ses mains sur ses épaules, ce qui a pour effet de séparer leurs corps, elle soulève légèrement ses hanches, tremble et gémit, ne voulant se séparer de lui, savourant de le sentir encore, puis calmement, ses mains le quittent et s'accrochent de chaque côté du baquet, elle se rassoit face à lui . Les prunelles qu'elle fixe sur lui sont d'un vert différent : la jouissance, la peur, le bonheur, la suite de leur vie, la folie qu'ils viennent de partager y sont sans doute pour quelque chose.
Il lui faut se reprendre, il leur faut se reprendre, une invitation leur a été donnée, elle ne veut être en retard. Sa voix redevient raison quand elle parle à nouveau :


Aris, nous devons y aller,
elle marque un temps
maintenant.

Alors, sans plus attendre, elle se lève et voit le raz d'eau autour du baquet, elle s'exclame la voix rieuse :
Aris, il y avait trop d'eau dans ton baquet ! Regarde !

Elle sort vivement, marche dans l'eau et attrape un drap sur une petite table de toilette et commence à s'essuyer. Elle le regarde à nouveau, lui sourit.
Les bruits des bains lui semblent assourdissants, elle est certaine, à cet instant, que personne n'a pu les entendre.

_________________
oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Aristode
Le démon apaisé ronronne de plaisir, les enfers retrouvent pour un temps leur clame d'autant .
Oh il sait qu'il reprendra son grognement, il ne sait pas quand, mais il reviendra réclamer qu'ils joutent à nouveau ; tous les deux ; que leurs folies se rebellent et qu'ils reprennent ensemble le chemin de l'apaisement .

Peut-être

Il fronce un cil

Peut-être que oui, ou que non ; peut-être demain ; peut-être un jour ; peut-être pas...allons ...
Il ne peut finir, voilà qu'elle l’abandonne qu'elle quitte leur couche trempée .
Foutre nous devons y aller ...?
Morte couille ! diable d’empaffer !
Pardonner mon langage
; il regarde ses formes que le drap voile à peine ; nos folies ma mie mon complètement chamboulé le brou qui me sert de cerveau ...
Oui il faut se parer, c'est un grand jour pour un grand homme et aussi un grand moment pour vous aussi ma dame ...Vous allez être à mon bras !


Il se lève d'un bond , manquant de passer par-dessus bord, jurant tout ce qu'il connaît, même ce qu'il ne connaît pas .
Mon baquet ma dame ?
S'il fut mien et cela je vous l'accorde ;
il est maintenant dans le même drap que l'astre de son coeur ; je vous assure qu'il a fini notre ; le voilà frottant comme un fou sa peau pour la sécher ; êtes-vous sûr qu'il fut trop plein ? ; énorme sourire sur son visage ; n'avons-nous pas plutôt aidé à ce qu'il se vider ...?
Et bien ma dame, je vous propose que ...; sourire coquin ; quand le temps nous le permettra, que l'on reprenne une séance et nous verrons si mon baquet en avait trop .

Sourire taquin

Allons ma dame, hâtons-nous mais faite le lentement que je puisse encore profiter de votre ,vous sans autre habit que celui de ... peut être encore vous désirer ...
Il s’extirpe du drap, écarte une tenture d'un geste vif , elle est bien là .
C'est sa tenue, armure légère mais blasonnée .Il trouve que c'est le jour pour la porter .

_________________
Xanthi
Elle éclate de rire, taquine. Il a cru qu'elle ne voulait peut-être plus et le voilà debout à en perdre l'équilibre comme un diable sortant de sa boite. Elle regarde derrière ses cils, ce corps, cet homme qui vient de l'aimer.
Puis le voilà dans son drap se frottant, la frottant, parlant de trop plein à vérifier
Elle hoche la tête à l'écouter, se laisse frotter et elle avoue ainsi que ce fut leur baquet et qu'ils viennent de s'aimer. Elle répond joueuse :

Je suis en accord avec vous, il nous faudra le vérifier.
Il quitte leur drap de séchage, va voir elle ne sait quoi puis revient vers elle. Elle ajuste et coince le drap sous ses aisselles et peut ainsi prendre un linge et sécher vigoureusement ses cheveux. Il la regarde taquin, elle le laisse la regarder, puis ses cheveux presque secs, elle prend une brosse qui démêle, puis un peigne qui coiffe et lisse la longue chevelure presque ébène.
Elle répond enfin :


Cessez ce regard Messire de Nanteuil et restez à cinq pas de moi …


Sa respiration s'accélère, le feu à peine éteint, elle sait qu'une minuscule étincelle peut le transformer à nouveau en brasier.
Elle tend l'oreille, ses yeux se lèvent vers le haut :


N'est-ce pas les cloches qui tintent ?

Elle lâche le peigne, va prendre ses vêtements qu'elle pose sur la table de toilette.

Aris, cessons cela nous allons être en retard et je ne le veux point.


La voix est ferme même si elle tremble de tout son corps. Mahaut serait fière d'elle, en vraie damoiselle, elle sait mettre ses sentiments et envies en attente. Elle quitte le drap, passe une fine chemise de baptiste, s'assoit et met ses bas, lève les yeux, le voit et lui sourit, lui envoie un baiser muet, puis enfile ses braies et ses cinq jupons.


Pouvez-vous m'aider, je ferai de même avec vous.

Elle passe sa robe, lui tourne le dos, prend ses cheveux pour qu'il puisse boutonner son corsage.

Je vois là, belle armure…

Sa voix est émue. Il est là à l'aider et elle se demande si elle n'est point folle.
Elle a dit oui pour qu'il la suive, elle a dit oui pour qu'il devienne son arrière garde, elle a dit oui pour qu'il lui fasse sa cour …. Et contre toute attente, elle se souvient avoir dit oui à sa demande ….
Elle pouvait tout aussi bien le prendre pour amant, mais pour mari …. Par tous les saints, avait-elle perdu la tête ? Ne pouvaient-ils s'aimer et puis c'est tout ......
Non, elle n'aurait pu, elle savait que cet homme lui avait donné son coeur et son coeur à elle, ne lui avait-elle pas donner sans qu'elle s'en rende compte, sans batailles, sans querelle , simplement comme l'on respire.

_________________
oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Aristode
La nostalgie quand elle vous prend, elle vous serre, elle vous étouffe, elle vous fait pleurer le cœur, elle n'est pas bonne quand on ne sait pas si ce qu'elle l'a provoqué reviendra vous hanter .
Le temps n'avait pas encore consumé toute la mèche de leur vie alors il ne pouvait prétendre à avoir cette maladie en lui .
Pourtant pourquoi là où il avait son vide cela le serrait-il ainsi ?
Oh mais oui il avait la nostalgie; la nostalgie de son envie c'est leur jeu interdit, déjà ?
.. . Si tôt ... . ?
Son esprit empierré n'avait plus aucune volonté que de penser ; avec elle, pour elle, en elle à jamais; il le savait cela lui coûterait la vie , si elle décidait d'abandonner, mais plus belle mort il n'aurait à trouver ,mourir d'amour une idiotie annoncée .

La cloche sonnait, puisse telle ne pas avoir le timbre du glas .
Elle invitait, il nota donc dans les brumes de sa conscience sont désirs de résoudre le mystère de leur baquet , puis il avança souriant en lui de la simple pensée qu'il aimera bientôt aussi à la délasser .


Vos désirs sont des ordres ma dame; il ne commença pas à la ficeler, non, il plaça ses mains devant et rajusta sa robe au dessin de ses seins, il murmure, cela sera mieux vous devez être parfaite et vous ma dame si j'étais toujours à cinq pas de vous seriez vous résister ...?, puis il commence à l'enfermer dans une fort belle convenance .

Avez-vous encore besoin de mes services ?
Aise assez ajustée, dois-je modifier . Rectifier la position ?

sont-ils, il parle de ses seins, à leur place et ben-aise ?
Si ma dame a finie, j'aurais besoin qu'elle vienne m'aider à m'enfermer …

Ses yeux aux azurs clairs la dévisagent de derrière, il ne pourra jamais expliquer pourquoi il aime t'en cette gracile demoiselle, pourquoi elle a dit oui, elle qui a demandé à Sa Majesté très redoutée le roi de France de la protéger pour que l'ont, oh jamais homme ne la conduise à l'hôtel .
Il se fout du pourquoi .
_________________
Xanthi
[Patir pour mieux revenir ...]


Elle le sent dans son dos, ses mains placent la robe, elles s'attardent sur ses seins, elle ferme les yeux, ses mains ajustent un plis là, une dentelle ici, puis lacent et nouent parfaitement. Elle respire par saccade, son coeur s'emballe à nouveau.


Je ne saurai rester trop longtemps si loin de vous, cinq pas c'est un océan mon ami, je ne pourrai résister bien longtemps et vous le savez.

La robe est ajustée comme il faut, ses mains sur elle sont magiques. Elle lui sourit.

Vous êtes parfait, vous savez coudre, vêtir votre dame, je vous garde à mon service à vie Messire.
Mes seins sont en place, tu vois ?

Lui dit-elle en se retournant vivement.
Je t'aide avec plaisir, que dois-je faire ?

L'émotion lui fait mêler le tutoiement et le vouvoiement. Ses yeux brillent et elle sourit, heureuse, elle ne pense plus qu'à l'aider, les problèmes existentiels elle verra cela plus tard. Elle regarde l'armure, ses vêtements, fouille trouve des bas et les lui tend. Puis elle trouve une chemise et s'approche de lui, la lui présente. Comme il est là devant elle, elle le fait asseoir, lui passe la chemise. Ses mains tremblent, il la laisse faire, elle a envie de le serrer contre elle, de sentir sa tête sur ses seins, ses mains sur ses fesses.
Les cloches tintent, elle se secoue et l'aide du mieux qu'elle peut, se concentre pour retenir les noms et comment se met telle ou telle pièce.

_________________
oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Aristode
On dit qu'une femme est longue quand elle doit se préparer, qu'il lui faut mettre de la lenteur dans ses gestes pour que sa beauté puisse prendre son envole et qu'elle puisse éclairer de mille feux vos nuits de paresse.
Que dire alors de la tenue que lui avait décidé de porter .
Rien qu'une armure !
Certes elle ne sera pas complète et de facture légère , il faudrait quand même la passer .
Oui cela ne sert pas qu'à se passer des peignées mais de là à en faire une tenue de fête il n'y ait qu'un heaume qu'il n'enfilera pas .
Il la sentait fébrile, peut habituer à aider un homme à se vêtir de plus la tenue ne l'aidait pas à perdre sa nervosité, il lui sourit et commença à lui parler, doucement lui nommant les pièces qui composaient l'immense tas posé à côté de lui .


Oui ma dame c'est bien ma chainse, oui ange, c'est comme une chemise cela se lasse sur le devant
; il la regarda faire souriant de toutes ses dents ; oui les chausses maintenant, non je passerais le haut-de-chausses en dernier oui c'est la drôle de machine ...comment ma dame ? Vous dites...comme ceux de votre grand-mère ? ;Il éclata de rire ;alors votre grand-mère devait s’appeler grand-père …

Elle eut un peu de mal à lui présenter comme il fallait son haubert, il l'aida pour l'ajuster comme il se devait .
Non il ne porterait pas le gambeson, ce lourd manteau matelassé rembourré à l'aide de filasses de chanvre, ce n'est pas lui qui entre dans l'arène .


Oui ma dame je couvrirais mes cheveux ...c'est ce que vous voyez la...oui c'est lourd, oui cela protège, c'est un camail fait de du même mail que le haubert .
Non je ne porterai pas non plus les jambières ...

Il se leva, bouge un peu, s'assure que tout est en place , puis il incline la tête

Seriez-vous écuyère ? ...
Car voyez-vous tout est parfait je n'aurais pas fait mieux …
Il ne reste plus qu'une pièce si vous aviez l'amabilité de me la présenter …

Il lui désigna une chaise haute placée à quelques pas, dessus et bien en évidence était posée une tunique chasuble .
Ma dame puise je vous demandais de me l'apporter ?
Ceci voyez-vous est le surcot...disons que c'est la façon de reconnaître qui est dans l'armure …

Les cloches sonnaient maintenant à toutes volées .Il la regarda

Vous êtes à croqué...mais votre enfer est enfoui sous cinq jupons et mon démon est enfermé dans le fer … ; il lui présente son bras … ; je pense qu'il serait plus sage...voire raisonnable de reporter leur rencontre …
Nous y allons ?

Les bains de Bourgogne arrivaient certainement pour eux sur le fin ,il gardera en lui et à jamais que c'est dans l'un de ses baquets que pour la première fois ils se sont aimé .
_________________
Alyxe_
[ Au Campement.. Sous les étoiles..Pour seule Compagnie.. ]

La soirée étant déjà bien avancée, il ne restait plus qu'une impétueuse, seule avec ses pensées les plus folles, qui chamboulaient son esprit depuis des jours durant. Un regard, des paroles échangées, une Lettre empreinte de sagesse et pleines de promesses. Une confiance naissante. Des projets auxquels elle ne croyait que très peu voir le jour. Ou même oser seulement y croire pour elle même. C'est une certaine dame du nom de Xanthi qui lui fit part d'un point d'eau se situant, non loin de leur campement. Quittant les crépitements du feu toujours en combustion. Elle rassemble doucement ses affaires de toilette, son flacon d'essence de rose parfumé, elle se noue la chevelure d'un ruban de soie noir, formant un chignon relevé.. seuls quelques frisottis, tenant à leur liberté farouche, au niveau de ses tempes et au creux de sa nuque dégagée.

Avant, elle se déchausse, défait ses bas blancs de coton, se faire silencieuse, vaporeuse. Pas de bruit, marchant sur la pointe des pieds, sur une herbe vivace et soyeuse d'un printemps aussi doux. Elle ne voulait rencontrer ni voir personne, c'était un moment à elle, son évasion. Regard encore furtif sur le décors qui l'entour. Seule au monde.

Et une apparition.. un baque prêt, fumant, cuisant, ce qu'elle espérait, pour le moment elle n'aspire qu'à prendre un bain, elle verse quelques gouttes d'une flagrance rosée, recueillie de son précieux flacon, infusion en préparation.. La lune est ronde et lumineuse, réfléchissant sur les exhalaisons de son bain de Jouvence pour l'heure. Elle défait sa cape, ensuite sa cotte de maille... ses gestes sont précis et délicats. Point d'empressement. Braies et linges de corps abandonnés, l'air s'est rafraîchit, les étoiles sont haute faisant contraste avec un ciel d'ébène.

Première étape, un orteil hésitant, un pied.. puis l'autre, mollets aussi, l'immersion suit son court, il faut tout d'abord, qu'elle quitte sa serviette, avant de s'immerger complètement, le drap de bain jonche le sol à la suite d'un geste d' un bras nonchalant. Mains s'agrippant aux rebords du bassin, il est temps maintenant de soupirer de bien être. Se libérer de la tension de ces derniers jours, cela faisait deux jours qu'elle était sobre. Elle ferme ses paupières à demi, dans cette abîme de quiétude et d'insouciance, elle oublie tout... abstraction de tout le reste.

[ ... ]
Xanthi
[Retour en eaux joyeuses .....]

Voilà, ils avaient quitté l'église avant l'échange des voeux et avaient joyeusement repris la route. Bienheureux et peu méfiants, ils s'étaient fait brigander en chemin.
Qu'importe, seule une pioche pour lui et toute sa fortune pour elle, ils étaient saufs. Mais ce malandrin avait eu de la chance, qu'il ne les recroise pas, elle avait trés envie de casser la tête de ce gredin.

Quelques jours plus tard, des retrouvailles guyennoises la mirent en joie et elle put enfin présenter son fiancé Aris, à sa marraine, la Sublime Cyrinea et à son ami, le frère Kro.
Autour du feux de camp, elle avait fait la connaissance de dames charmantes, Alyxe et Tammara et d'un tambour qui avait disparu dans les fourrés avant qu'elle ne puisse réagir.
La soirée de la veille, elle avait ressenti, dans son être et dans son pif, le besoin de se laver. Elle ne pouvait oublier les thermes de Bourgogne et elle en avait d'ailleurs parlé autour d'elle, donnant l'adresse car les lieux étaient très bien fréquentés, l'endroit bien tenu et les baquets, séparés par des tentures, respectaient l'intimité de chacun.
Bien sûr, on entendait des rires, des
conversations sans comprendre tous les mots, sauf à parler fort d'une tenture à l'autre.

Xanthi entra, accompagnée d'Hoax et sourit à la soubrette qu'elle avait vu à chacune de ses visites.


Le bon jour,


Sourires échangés, la jeune femme la reconnait :


Dam'selle, vous voilà d' r'tour. Une toilette et un baquet ?

Deux grands baquets.

La servante regarde Xanthi, les yeux écarquillés et lui répond :

's allez v's noyer !

Elle éclate de rire, pose sa besace, puis explique :

Non, non ... J'ai rendez-vous avec des amis de Guyenne et nous avons tous grand besoin de nous laver et de nous détendre.
Donc si vous pouviez, nous les préparer l'un à côté de l'autre, que nous ne soyons obligés de crier trop fort pour nous entendre.


La servante hoche la tête, prend des linges et conduit Xanthi tout en demandant d'un ton pas naïf :

Des amis, qui préparent leur noces également ?

Heu.... non. C'est ma marraine et son ... heu ... son confesseur. Et nous avons donc besoin de parler de mon mariage. Je vous laisserai également mon linge.

Xanthi pose quelques deniers en paiement et suit la soubrette qui l'entraine dans les étuves, qui passe quelques rideaux et s'arrête, l'invitant à entrer. Puis elle repart et pendant que la jeune femme se déshabille, la servante fait placer un peu plus loin, deux grands baquets séparés d'un grand paravent de bois.
Elle revient vite et avec des gestes précis, démêle, lave, rince les cheveux puis le corps de la voyageuse qui se sent propre. Xanthi se laisse faire. La voilà séchée, sa longue chevelure nattée, revêtue d'une robe de chambre et conduite vers la grande alcôve.


Voilà, là vous serez bien.
Merci, beaucoup.


[Les Deux Baquets ...]


Il y avait les deux baquet,s séparés par un grand et haut paravent, une table sur laquelle sont posés quelques draps, des linges et des savons. Les baquets étaient fumants, remplis à moitié. Elle laissa Hoax se coucher où il voulait. Elle mit sa robe sur le banc et nue, elle entra dans un baquet. Ils étaient vraiment grands. Elle s'assit et pliant les genoux elle se laissa glisser et fut recouverte d'eau. Comme une enfant elle laissa échapper des bulles.
_________________
oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Aristode
[ Baquet en folie ...]

Au commencement Dieu créa les cieux ; Nan au commencement Dieu créa le baquet ;
puis il créa la terre ; Nan l’eau pour remplir les baquets ; il fit l’homme à son image ; nan …bon c’est toi ou moi qui la raconte parce que là les berlingots tu me les b… ; c’est toi ; et Dieu créa surtout la femme …voilà je sais plus où j’en suis …

Retour dans les étuves et baquets de Bourgogne, comme quoi il ne faut jamais dire, " fontaine je n’irais plus me baigner dans tes eaux ‘’
Il se savait attendu, il se savait en retard , maudissant le fait qu’il c’était fait emboutir pour avoir trop regardé sa sublime et pas assez les chemins .
Le temps qu’il passe faire sa déclaration aux G.A.P.C.E ( Groupement Assurance Pour Cavaliers Errants) il arriva à l’établissement avec plus de retard que prévu .
Il écouta que d’une esgourde les recommandations lui indiquant le chemin à prendre pour retrouver l’emplacement du baquet qu’il leur avait été attribuer .
Cela n’aurait eu aucune conséquence fâcheuse s'il avait été dans une situation ordinaire, mais voilà ce n’était pas le cas, ils voyageaient en groupe et Xanthi avait de plus convié tout le monde à se retrouver ici pour profiter et partager un moment de détente .
Ici lieu c’était pire qu’un mois d’été il y avait du baquet de partout .
Il tira le drap, pensant retrouver de l’autre côté son baquet et sa gracile, en plus un large sourire barrait son visage puisqu'il savait aussi que l’on allait discuter de leur prochaine union .
Nan !


Il y avait bien un baquet, il y avait bien aussi une charmante demoiselle, mais ce n’était ni son baquet ni sa fiancée !
Un ces instants il eut un gros tilt dans son esprit et de sages paroles prononcés par son ami lui revenaient en mémoire ; oui il pouvait bien parler de lui en disait son ami : frère duc Kro ; qui se décarcassait ; je sais elle était facile celle-là ; pour lui enseigner quelques notions de théorique religieuse ; qu’il préfère au chocolat, oui je sais facile aussi ; rebondir en lui :‘'regarder c’est tromper ! ‘’
Il ferma donc les mirettes ne voulant pas à avoir, à célébrer un divorce avant leur mariage et s’inclina pour la saluer .


Ma demoiselle Alyxe ...si ma mémoire ne me fait pas défaut ... veuillez me pardonner, il me semble que j’ai fait une erreur de baquet …ne vous dérangez pas pour moi …je vais bien retrouver mon chemin …par la peine de vous lever pour me saluer ... ; il ouvre un œil, on ne sait jamais ; je vous souhaite une bonne continuation et espérant que l’eau est à votre gout ... je profite aussi de ce moment …privilégié ; une mirette fermée l’autre parfaitement ouverte et à l’observation ; pour vous dire que je suis ravie de vous savoir voyageant avec nous …en espérant que la réciproque soit vraie …

Il fait une révérence de la main mais assez lentement, il ne faudrait pas que son heaume parte dans le baquet et fini en disant .

Au plaisir de vous revoir …disons dans des circonstances plus habillés …
Voilà maintenant il y a plus qu’à raconter à sa douce, qu’il c’était complètement fourvoyé dans son parcourt .
_________________
Alyxe_
[ Dans les méandres d'une inconsciente.. Elle se repose impunément.. ] ***

Non elle ne dormait pas, malgré ses paupières closes, d'une respiration légère, sa tête ayant trouvé appui contre une serviette posée à cheval sur le rebord du baquet. Elle somnolait, ayant ainsi trouvé une position confortable.. suffisante disons, que pour pouvoir se détendre un moment, l'eau chaude recouvrant sa peau la comblait de bien être. Qui plus est, relâchement des muscles.

Comme un son lointain, venant s'immiscer lentement à ses oreilles puis à son esprit une voix la rappelle à l'ordre.. sans doute un début de rêve.. Ou..

Ma demoiselle Alyxe..
Sursaut immédiat.. s'arrachant de la béatitude auquelle elle s'était enduite, regard de stupeur.. apercevant le blond, d'une fraction de seconde elle se ressaisit se rendant compte de sa nudité des plus visible.. pigmentation aux joues, réflexe de protection mais surtout marquant une grande pudeur de sa part.. redressant le dos et repliant ses jambes contre elle..
Si ma mémoire ne me fait pas défaut ...
En fait, il avait la mémoire de la taille d'un poids chiche..
Comment avait-il pu se tromper de chemin ! ? Songeait la Brune, contrariée.
Veuillez me pardonner, il me semble que j’ai fait une erreur de baquet …
* Nonnn vous croyez ? * Froncement de sourcils.. plissement du front..
Ne vous dérangez pas pour moi …
Maintient fermement ses genoux de ses bras..
Je vais bien retrouver mon chemin …par la peine de vous lever pour me saluer ...
Et il a de l'humour le messire en plus ! Comme si elle allait se lever dans son plus simple appareil tsss..
Je vous souhaite une bonne continuation et espérant que l’eau est à votre gout..
Faible hochement de tête, se voulant être un signe d'approbation ou un semblant de courtoisie..
Je profite aussi de ce moment …privilégié..
Elle en profitait largement aussi, jusqu'à qu'il vienne troublée son immense quiétude..
Pour vous dire que je suis ravie de vous savoir voyageant avec nous …en espérant que la réciproque soit vraie …
Ravie.. était un bien grand mot.. pour Alyxe, elle qui n'était pas de nature très sociable ces temps-ci, d'ailleurs l'est-elle vraiment en tout temps ?
Disons qu'elle n'y voyait pas trop d'inconvénient, du moment que chacun reste à sa place et ne déborde pas sur les plates bandes du voisin !
Au plaisir de vous revoir …
Mouvement de sourcils vers le haut.. un brin toujours, agacée.. * bof.. * en tout cas plus ici..
... disons dans des circonstances plus habillés …
Opine.. là, l'impétueuse est sur la même longueur d'ondes, en même temps, elle n'avait en rien cherché cette entre-vue.. S'en serait bien passé d'ailleurs..
Quelle ironie du destin.. alors que son esprit la tiraillait par une seule obsession.. M. Lui.. et personne d'autre !

Marmonne un " Bonne soirée.. " C'est sur avec un Heaume, on voit moins bien où l'on va aussi !

Reste encore en bloque quelques secondes, machoire serrée, ses bras et épaules étaient à nouveau tendus, ses iris noisettes fixèrent le rideau qui arrêta de se mouvoir, il est parti.. reprenant ses esprits puis grognement expressif.. un rien la faisait sortir de ses gongs..

C'est en râge qu'elle se laissa submerger dans l'eau de son bassin.. non elle n'allait pas se noyer, juste replonger dans sa bulle..

BllbblBbbll.. bulles remontant à la surface d'une eau devenue tumultueuse..

[ ... ]

*** Inspirée par.. Jean-Jacques Goldman
Kronembourg
[ Le second baquet ]


Franchement pas chaud non.
Depuis le jour où son amie Marmandaise lui avait évoqué cette idée de thermes, de baquets et d'eau chaude, avec ce petit rien de malice au fond des yeux, le Duc était resté sceptique quant à l'utilité de ce genre d'endroit.
Espace communautaire où la populace vient s'amasser dans de la flotte fumante et parfumée, tous dans l'objectif partagé et bien déterminé à l'avance : Se détendre.

Et la notion de détente, voilà bien longtemps que l'Ornon l'avait désappris. Hormis après quelques bonnes séquences de sexe torride, durant ces brefs instants où le plaisir prend possession de vous au point de vous dénouer complètement.
Mais pour être franc là sur l'instant, s'il fallait le dire clairement, en guise de détente le barbu craignait plutôt de s'emmemrder ferme.

Il trouva le baquet qui lui était réservé sans grande difficulté, tirant sa gueule des mauvais jours lorsqu'il estima que la cuve censée l'accueillir ne lui permettrait probablement pas de d'étirer complètement ses jambes. C'est qu'une masse comme lui, ça en prenait de la place.

Chez le duc, pas de fausse pudeur ni d'esprit de voyeurisme. Quand on a vécu dans la communauté d'une abbaye, ou apprend vite à faire fi de ce genre de détail. Des corps nus, d'hommes ou de femmes, on en a vu et surpris plus qu'à son tour. L'église ne fabrique pas les Saints.
Libérant torse et phallus avec des gestes frôlant la maniaquerie, voilà notre chevelu qui entre au contact de l'eau et s'y enfonce tandis que son oreille perçoit des murmures émanant d'un baquet situé non loin de là.
Aristode et une inconnue.
Du moins notre duc le croit.

Nous y voilà donc ... De la flotte, des savons et des serviettes, ne manquait plus qu'un joli petit canard faisant Coin-Coin pour faire trempette.
Il craignait de s'ennuyer ?
Il s'emmerddait déjà.

_________________
Aristode
[ Il ne faut pas abuser des bonnes choses et à la recherche du baquet envolé ]

Il est temps pour lui de faire machine arrière et de laisser tremper se bout de femme qui ne lui est pas destiné ; foutre le tien doit bien être quelques pars ; rappel toi elle a dit quoi la gueuse de l'entrée ?
À droiche !
Tu en es sûr .
Certain !
Gné ... gêné ..
.

Le cerveau d'un homme est inversement proportionnel à la taille des sentiments de son sexe, ce qui revient à dire que pour la plupart et surtout pour lui que cela équivaut à un zéro pointé question de la réflexion, sens de l'orientation et pour toutes autres formes de raisonnement .
Il n'y en a qu'un qui résiste à cela : MANGER !
Quand vous avez un nom dans la q... la tête a bien du mal à suivre une autre voie .
Lui c'est une piste qu'il lui faut absolument qu'il retrouve, peut-être par l’odeur alléchante ? il pointe son tif dans l'air et renifle .


Mélange des odeurs, de l'ours au parfum en passant par la jeune pucelle négligée et au prêtre défroqué, pour y retrouver la subtilité envoutante de son astre il va y passer la journée .
Ouvrir les tentures et vérifier de ses n'yeux ?
Tant qu'il tombera sur de la fillette cela ira aussi bien pour sa santé que pour ses mirettes ...mais il n'oublie pas l'odeur de la bête ! l'ours est ici et pas question pour lui de le croiser .
Il gratte sa joue, santant le poil poussé en dedans .
Il ne reste plus que le sauvetage par la voix .
C'est la seule solution logique et plausible , il y a de plus en plus de vapeur d'eau et il commence à bouillir , lui qui est toujours fagoté de braie et d'acier .


Holà du baquet un A.D.N égaré ... pourriez-vous ma dame donner de votre organe ; précise ; vocal que je puisse savoir là où je dois aller ?
_________________
Xanthi
[Reprise de souffle ...]


Xanthi se redresse et joue un peu avec l'eau. Elle a chaud, elle entend des voix, mais les sons restent vague, l'eau est partout dans ses oreilles.
Hoax s'approche et pose sa tête sur le bord du Baquet.


Comment qu'il va le chienchien à sa môman ?

murmure-t-elle. Il ne manquerait plus qu'elle soit entendue en flagrant délit de gâteurisme auprès de son énorme chien. Elle le grattouille quand tout à coup il dresse la tête et part en courant.

Zut, tudieu et mortes couilles. Mais où court donc ce chien ?

Elle se lève trop précipitamment et

Gnéééé ! Wahhhh !

la voilà qui glisse au fond du baquet. L'eau déborde à peine, ses petons à l'air, la tête sous l'eau elle se débat pour se s'assoir.
Ce chien !! je vais le tuer. peste-t-elle

Quand elle se redresse à l'air libre, un cri de rage sort de sa gorge :

Hoax ! arf ...

Elle s'accroche au baquet, se lève et l'enjambe.

_________________
oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....
Cyrinea
[Pousse-toi un coup que je m'y mette]

L’on ne se sent jamais aussi sale qu’avant de décider de prendre un bain. L’hiver soudain nous colle à la peau et les effluves, la poussière, tout ce dont on pensait s’être débarrassé par une hygiène convenable remonte à la surface, court sur les pores et l’on est pris d’une frénésie et d’une urgence d’extirper tout ça comme si notre vie en dépendait.

Elle n’avait en fait donc pas décidé du tout. Cela s’était imposé à elle.

Les thermes jouxtant l’auberge comme par un fait exprès pour appâter les voyageurs, elle avait fouillé la malle à la recherche d’une vieille chemise du Duc afin de s’en vêtir. Elle la recouvrait presque jusqu’aux genoux, et elle s’était contentée d’enfiler négligemment sa cape par-dessus.

Elle déambula, discrètement, dans la moiteur et la vapeur des corps nus, la préposée aux bains, dans la pagaille qui régnait, ayant été dans l’incapacité de lui indiquer le baquet dans lequel devait mariner son Sublime. Elle lui avait expliqué tout ça avec force gestes, la débarrassant de la dite cape et la pourvoyant en serviettes de diverses dimensions.

Sublime qu’elle imaginait, pestant et râlant sans doute contre une présence bien trop prégnante de l’élément liquide qu’il détestait sous toutes ses formes, sauf s’il passait par le gosier et comportait une dose certaine d’alcool.

C’est à une barbe émergeante mais néanmoins humide qu’elle le reconnut.
Elle se planta devant lui avec un sourire espiègle, prenant son temps pour ôter ses bottes, ses bas, l’un après l’autre. Puis, toujours en chemise, elle s’assit sur le bord du baquet.


Si sa Grâce daigne me faire une petite place…

Elle jouait avec son doigt dans l’eau, faisant de petits ronds, avant de reproduire les mêmes sur son torse. Les ronds se firent lignes et allèrent se perdre sous l’onde délicieusement brûlante.
_________________


Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot.
Hoax
[Avec elle ou pas]


Qu'il aimait les voyages .... Pas de MaO qui le laissait dehors, que des grattouilles et la joie de la suivre partout.
Elle avait enfin compris que Aris était un homme de confiance. L'animal était donc heureux.
Le wolfhound était resté discret pendant sa toilette. Maintenant, qu'elle était tranquille et détendue, il s'était assis près du baquet et avait posé sa tête sur le bord et s'il pouvait ronronner, vous l'entendriez.
Elle grattouillait ses oreilles lui murmurant :

Ko man kil va le chi un a sa mo man ?
quant il reconnu son pas, entendit sa voix.

Il se redressa et partit chercher le deux pattes qui savait si bien la faire rire et la protéger.

ouah !

Voyant Aristode, il s'approche et jette ses pattes sur les épaules du fiancé, posant sa tête sur l'épaule, chose qu'il ne faisait jamais avec sa maitresse mais qu'il appréciait de pouvoir faire avec lui.
Il l'entendit bien aussi le cri
Hoax !
et se remit sur ses pattes se cachant derrière le blond, le collant.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)