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[RP]Les étuves Niortaises

Eliejames
Elie s'avançait d'un pas très décidé en direction des étuves de la ville.

Donc tout droit et a droite après la petite pente...Ou était-ce a gauche puis a droite ensuite? Ah non évidemment que c'est a droite. C'est mon instinct qui me le dit.Il pris donc a droite où il y avait tout sauf une pente. Ah.. bon je savais que c'était a gauche! Il rebroussa alors chemin en regardant de tout les côtés, il ne faudrait pas que quelqu'un le surprenne a être aussi perdu! Ehhh je suis donc arrivé de ce côté..ou de celui là? Non non je suis passé par ici deux fois.. Il tourna en rond durant au moins une bonne demi-heure jusqu’à ce qu'il voit Aléa dans les rues. Elle devait surement se diriger vers les étuves aussi, il la suivit dans la plus grande discrétion indiscrète. C'était pas de sa faute il y avait pleins de branches sur lesquelles on marche lorsqu'on veut a tout pris être silencieux. Pas qu'il l'espionnait mais lui demandé son chemin ferait atteinte à son orgueil.

En effet! elle se dirigeait bien vers les fameuses étuves tant vantées par les habitants de Niort. Il l'observa et regarda sa blondeur elle-même disparaître plus loin. Il s'approcha donc de l'employée qui avait servit Aléa.

Bonjour! Je voudrais euh bien.. entrer.. et une serviette.. et un savon! S'il vous plait!

Le grand gaillard versa la somme entendue avec l'employée et se fit guider jusqu'au vestiaire. Il remercia la demoiselle et retira ses vêtements dans l'hâte... Oh oui, un bon bain chaud..Soudain l'idée qu'il tombe sur le bains ou Aléa se baigne actuellement effleura son esprit. Un frisson parcouru sa poitrine puis il sortit du vestiaire. La vapeur et la chaleur qui se dégageaient de la pièce le détendit rapidement et il en oublia Aléa. Il se dirigea vers un bain, il s'approcha du rebord où ses orteilles s'agrippaient. Il respira profondément et s'étirant sur toute sa longueur. Il se préparait a entré quand il croisa le regard d'Aléa dans ce même bain.

Juste ciel! Aléa!

Il la regarda, il admirait comment se dessinait sa poitrine a demi camouflée sous l'eau. Il avait même peut-être un peu de bave sur le bord de la bouche. Il resta bouche bée pendant une bonne minute a regarder cette femme tellement jolie et tellement nue devant lui.

Sans réfléchir il posa un pied dans l'eau pour la rejoindre en bafouillant n'importe que


Je..tu.. je savais pas que je.. te suivait.. euh non je te suivais pas.. enfin si.. et j'ai pas voulue te.. et oui ben pas que t'es pas jolie..mais pas que je te regarde.. j'était là et j'ai pris..euh tu sais un bain et c'était le tient.. Je ..franchement t'es tellement ..euh ..blonde.. euh.. non enfin si mais..

Il glissa complètement absorbé par son bafouillage qu'il avait peine a dire et il se retrouva sous l'eau en moins de deux. Il surgit de sous le liquide chaud et la regarda en face.. l'eau lui arrivait au ventre dû a sa grandeur. Des marques de brûlure au fer parcouraient son torse.
Eliiise
La jolie blonde n’était là que depuis quelques minutes lorsqu’elle entendit des voix. Elle esquissa un sourire, espérant qu’il s’agissait d’Abygail. Puis elle grimaça, priant pour que ce ne soit pas l’écervelée n°2 de Niort. Il n’aurait pas fallu que la malheureuse vienne interrompre le moment de détente que « dame maquerelle » s’octroyait. Remarquez, Roger –oui, oui, elle appelait tous les portiers et videurs de sexe masculin ainsi- était là. Elle n’avait qu’à claquer des doigts pour qu’il accoure… Ah qu’elle aimait lorsque les hommes étaient à sa disposition !
‘Fin bref. Tout ça pour pas grand-chose. Revenons-en à notre blonde et à ses étuves.

En entendant le bruit des pas, Aléa ouvrit un œil, puis l’autre. Elle releva la tête et esquissa un sourire en voyant Elie.


Bien le bonjour Géant Brun.

Et de le fixer, un sourire amusé au coin des lèvres avant d’ajouter :

’Tention, tu baves Elie.

La blonde n’essaya même pas de cacher sa nudité. La pudeur était un terme qu’elle ignorait. Et elle ne comprenait pas que l’on puisse être gêné de se montrer dans le plus simple appareil. Et puis elle aimait qu’on la dévore des yeux. Ca flattait son ego surdimensionné. Elle était belle et elle le savait ! Alors pourquoi se cacher, hein ?
Et voilà que le Géant brun se mit à bafouiller, essayant de chercher ses mots. Et visiblement, il les choisissait mal. Mais cela amusait la blondinette qui le laissait s’enfoncer. Elle le regarda de haut en bas, l’œil attiré par le… son… ‘fin, ‘voyez quoi ? Non, non, ce n’était pas une voyeuse. Juste que quand quelqu’un est nu, ben forcément, on regarde malgré soi ! Mais ça ne dura que quelques secondes. Elle releva vite les yeux vers le visage du brun et le regarda s’immerger complètement.


« Si blonde » ? Dans l’genre blonde jolie ou blonde conne ?

Et de demander en regardant son torse.

C’quoi ça ? On t’a marqué ?

Puis elle se rappela l’histoire qu’il lui avait racontée sur son enfance avec son père et elle grimaça. Si le Brun avait des marques de brûlure, elle , en revanche, avait des marques de morsures au niveau de l’épaule droite.
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Eliejames
Elie la regarda et passa sa main sur son torse marqué au fer rouge. Il se rapprocha d'elle. Elie-James posa un doigt sur la trace de morsure qu'elle avait a l'épaule droite. Ses yeux ne cessait de la dessiner encore et encore, comme si il redécouvrait son corps franchement séduisant a chaque coups d'oeil. Ses yeux bleus glissèrent alors sur son cou puis sur la fameuse trace de morsure. Il n'arrivait pas a comprendre comment une aussi jolie femme pouvait se faire faire du mal, des blessures. Une pensée de mécontentement traversa son esprit alors qu'il s'imaginait quelqu'un faire du mal a son amie. Ça ne se faisait pas et plus il réfléchissait plus l'idée de la protégée cette chère amie lui tenait a coeur. Après tout ces réflexions qui passèrent a la vitesse de l'éclair dans sa cervelle d'homme il pris une grand respiration pour répondre a la déesse blondinette qu'il regardait depuis déjà 5 bonnes minutes.

Euh ben blonde dans le sens de.. enfin de.. ben pas de conne.. ben pas de jolie.. enfin si si! de Jolie t'es tellement tellement ..ciel, séduisante Aléa. Franchement n'importe qui voudrait te sauter dessus ! Oups, j'suis désolé c'est sortit tout seul ! Et pis d'abord c'est toi qui est la toute nue! Tu.. tu fait exprès! Et moi pauvre homme que je suis je voulais me baigner simplement dans la plus grande chasteté de mes yeux.

Le visage du brun devint écarlate. La seule pensée de cette jolie blonde complètement nue sous l'eau le faisait rêver. C'est a ce moment qu'il se disait au combien ces étuves étaient une bonne idée. Il glissa une nouvelle fois son doigt sur la morsure qu'elle arborait a l'épaule.

Qu'est-ce qui t'es arrivée? Ça fait longtemps?

Il la regardait maintenant droit dans les yeux. Elie plongea littéralement ses yeux bleu tirant sur le turquoise. Il s'éloigna doucement et se cala dans le bain jusqu'au yeux lui envoyant de l'eau avec sa main juste question de l'embêter un peu hein. Il attendait les représailles en souriant d'un sourire espiègle.

Tu veux que je te montre un truc super marrant?

Maintenant qu'il était dans un bain avec une femme nue hors de question de s'en aller!
Eliiise
Et voilà ! Le brun venait de faire ce qu’il ne fallait pas : la toucher ! La blonde se renfrogna et se dégagea doucement pour s’éloigner de son ami. Oui, elle aimait être regardée, être désirée, et tout le bordel. Mais elle ne supportait pas qu’on la touche. Non pas parce qu’elle avait subi un quelconque traumatisme hein ! Mais parce qu’elle était avec Aby. Et oui… c’était ainsi.
La deuxième fois, Aléa le repoussa doucement, lui faisant comprendre gentiment de ne plus recommencer. La troisième fois, elle ne laisserait plus passer. Elie s’en prendrait une, comme tous ceux qui s’étaient frottés à l’Ortie avant lui. Au fond, Tulipe avait eu raison : Aléa était une mauvaise herbe et quiconque s’y frottait, s’y piquait aussitôt. En repensant à cette époque, la blondinette esquissa un sourire. Ses blondes lui manquaient. Avant, elle n’avait jamais eu de problèmes. Elle avait été bien, ne connaissant ni la souffrance, ni la déception. Elle n’avait pas d’amours, pas d’amis, seulement des amants et ses blondes qu’elle aurait suivies partout. Ouais… c’était « feune », comme dirait les anglois.

Soudain, alors qu’Elie la taquinait gentiment, Aléa se leva, quitta le bassin et s’enroula dans sa serviette. Puis elle partit, sans dire un mot. Elle s’habilla à la hâte, rendit la serviette à son employée et quitta les étuves. Allez savoir pourquoi elle était partie ainsi, d’un coup, sans rien dire. Pauvre Elie qui n’avait rien fait de mal. Peut-être que c’était un ras-le-bol général. Oui, c’était sûrement cela. Elle en avait marre. Elle était coincée ici depuis trop longtemps. Et elle ressentait le besoin de partir ou plutôt de fuir, comme elle savait si bien le faire…

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...abygail...
Deux jours a marcher. Elle était revenue sur Niort, effectivement, c'est une plaque tournante cette ville.
Ainsi, après ces deux journées de sollicitation de ses jambes, elle s'est tout simplement dit, que c’était un bon jour pour se rendre aux étuves.
Abygail, voulait simplement se détendre, elle ne venait pas ici pour se laver, elle n'a pas besoin de bain publique pour ça, non ce qu'elle veut, c'est un cocon, un endroit doux, chaleureux, ou elle pourrait se laisser aller a se détendre.

Aléa n'était pas ici, elle était donc sure de ne pas la rencontrer. C'est son employée a qui elle paya l'entrée des bains, et qui lui expliqua le fonctionnement de l'établissement.

Il y avait des vestiaires, Abygail hésita, il n'y avait pas besoin d'avoir la main agile pour dérober quelques affaires dans cette pièce.L'autre partie, ou se trouvait les bains, était plus grande, des bains intimiste, et une chaleur humide enveloppait le lieu.

Aby pris de grande inspiration, il était difficile pour elle de s'acclimater a cette vapeur, il fallait la respirer! Y trouver son oxygene, elle n'avait pas l'habitude de le faire a l’intérieur, les sources chaudes, oui elle connaissait mais elles étaient à l'air libre!

La jeune femme, pour l'époque elle n’était cependant plus très jeune, se plia aux règles de l'établissement.
C'est donc simplement couverte de ce qu'on peut appeler drap de bain qu'elle rejoignit le bassin, gouta l'eau du bout de l'orteil, elle était chaude, Aby se détendit de suite, laisse glisser son premier pied dans ce doux liquide.
Elle avait laissé tomber le drap de bain au sol, elle était entièrement immergée dans l'eau, elle s'y installa, adossée au rebord, la tête en arrière, yeux fermer, elle pouvait être rassurée, il n'y avait personne
.
--Lounna


Lounna avait entendu parler de ces bains, toute enjouée, elle s'y rendait aujourd'hui, elle était pressée, elle avait hâte!

Elle marche vite pour y arriver, la donzelle est impatiente de se laver, de sentir l'odeur des savons, de ressentir l'eau l’envelopper, Elle courre maintenant.

Elle passa l'entrée, elle y avait une personne qu'elle ne connaissait pas, c’était une employée, elle lui réclame quelques écus ; C'est cher pour elle, elle ne viendra pas ici chaque jour...

Puis la femme emmena lounna aux vestiaire. La vite, vite, vite en deux seconde top chrono, elle était déshabillée, il aurait été dommage de gaspiller du temps ici, vu le prix de l'entrée!

Et Enfin! Elle decouvrit l'endroit, curieuse elle cherchait du regard les bords de la pièce, elle force ses yeux, elle distingue mal, toute cette vapeur l'aveugle... Elle se tourne sur la droite, un clapotis de l'eau, il y a quelqu'un la bas. Lounna, regarde cette autre personne, sans doute par curiosité, et peut être voir comment les gens font ici. C’était une femme brune, plutôt grande, elle devinait une corpulence robuste, mais c’était bien une femme, celle-ci l'ignora totalement, elle partit. Lounna, se demandant alors si elle ne l'avait pas fait fuir?
Peu importe! Elle avait le bassin pour elle seule maintenant! Elle allait en profiter!
--Lounna



Lounna, les yeux fermés se prélassait dans cette eau si chaude, elle révait. Ah si seulement je pouvais venir tout les jours... Souvent, toutes les semaines au moins.
La jeune fille visiblement aimait cette endroit, elle devait avoir trouvé son "havre de paix".
Soudain, on put voir l es yeux de la blondinette s'écarquiller, on a sentit qu'un éclair de génie lui parcourait les neurones.
Elle se lève, attrape se serviette, se précipite hors de l'eau, et court au vestiaire.
Victtoria
Le jour qui s'était faufilé dans la faille que formaient les deux pans de rideaux te tira doucement de la torpeur dans laquelle tu étais plongée. Près de toi, le ténébreux, le Chardon... lèvre mordue au souvenir d'il y a quelques heures et le corps encore auréolé de frissons nocturnes, tu glissas hors de la couche non sans avoir caresser de tes lèvres encore douloureuses les Siennes, comme pour chercher un pansement, soufflant doucement : je vais aux étuves. Sous-entendu : Rejoins-moi, ou attends-moi.

Rejoins moi parce que je ne veux pas rester seule. Attends moi parce que je ne veux pas te laisser seul.


Merci.

Drap de bain et savon en main tu jetas un coup d'oeil rapide vers le bassin... hmm y a t-il quelqu'un déjà où suis-je la seule ?

Vous êtes la seule.

hochement de tête mitigé et tu te dirigeas vers le vestiaire pour ôter les vêtements et en ressortir parée du drap de bain, que tu maudissais d'être si petit, même si il cachait une large partie de toi. Savon en main, tu restas quelques secondes à réfléchir. Oui oui, à réfléchir à la question de savoir si tu allais profiter du bassin, ou te réfugier comme la sauvage que tu étais dans une alcôve...? Tournant la tête de droite et de gauche, et constatant qu'effectivement il n'y avait personne, tu déposas le drap sur le bord du bassin avant de t'immerger quasi jusqu'aux épaules dans un soupir de satisfaction. Et pour le coup, tu ne regrettais pas ce choix.

Les minutes s'écoulèrent ainsi, au rythme de l'eau qui chauffait ta peau, oubliant un temps le prix du pain, les listes comtales, les commères, la pluie, l'hiver... tout en imaginant que l'eau chaude était Ses bras.

Fayom


Le 10 mars


Le maire avait entendu parler de l'ouverture d'étuve aux portes de la ville. En tant que représentant de la ville, il se devait de voir la propriétaire. Aussi après la messe, avant de rentrer pour déjeuner, Fayom sortit de la ville en direction de l'établissement qui se trouvait le long de la Sèvre.

Arrivé sur les lieux, il ouvrit la porte et attendit dans le petit hall d'entrée.
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Alea.
[Le 10 mars – Bordeaux]

La propriétaire des étuves était partie de Niort depuis 6 jours maintenant. Petite halte à Bordeaux, histoire de travailler et de se reposer.
A ce moment-là, après la messe donc, la blondinette dormait toujours, harassée par son voyage. Elle était tellement fatiguée qu’elle n’aurait pas entendu les cloches de l’Eglise bordelaise sonnée. Et il ne valait mieux pas la réveiller sous peine de s’attirer ses foudres.
‘Fin bref, tout ça pour dire qu’elle était bien loin de Niort, de son maire et de ses problèmes. Et ce n’était pas pour lui déplaire étant donné les échos qu’elle avait.

Heureusement pour le maire, une employée était là. Elle le regardait, se demandant si oui ou non, il allait se décider à entrer, à demander ce pourquoi il était là. Visiblement, il ne venait pas pour un bain, hein ? Sinon, pourquoi attendrait-il ? Alors après quelques minutes, l’employée d’Aléa s’approcha de Fayom et lui sourit puis lui demanda la raison de sa présence ici, ce qu’il attendait, ce qu’il voulait.
Et lorsque le maire demanderait à voir la propriétaire, l’employée lui répondrait que celle-ci n’était plus à Niort et que s’il voulait lui demander quelque chose, il faudrait lui écrire, sinon, s’adresser à Victoria qui se chargeait des étuves en l’absence d’Aléa.
Fayom
Après un moment d'attente, quelqu'un vint vers lui.

Vous désirez monsieur le maire ? Lui dit elle

Souriant le maire lui répondit : parler à Alea_ si cela était possible

mais hélas, elle était en voyage. L'employé proposa bien de l'aider ou autre, le maire la remercia et sortit des lieux.
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Alphy
Cela faisait un moment que sa curiosité la taraudait mais jusqu'à maintenant son baquet de bois et l'eau du chaudron lui suffisait. Seulement depuis quelques jours, elle souffrait du dos, des épaules. Elle avait bien cherché quelques remèdes simples pour au moins bien dormir mais elle en avait l'impression seule la chaleur lui faisait de l'effet et le soleil n'arrivait encore pas. L'idée alors lui vint d'aller aux étuves, là, l'eau chaude était suffisante pour s'y prélasser et les vertus de l'eau de source réchauffée par les pierres ne pouvaient que lui faire du bien.

Après sa journée d'études, elle se décida donc et franchit la porte des étuves. L'établissement était calme, les pierres des murs semblaient polies par le passage de l'eau et l'air était saturé de quelques effluves odorantes venant des huiles, des eaux florales et des savons utilisés. Elle laissa sa vue s'habituer à la clarté tamisée des lampes à huile sur les murs et des bougies déposées à l'entrée.


Y'avait-il une cloche pour appeler ? Elle n'en voyait pas, elle se mit donc à élever la voix.

Y'a-t-il quelqu'un ? Je voudrai profiter des bains...
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Alphy
Pas un bruit, pas l'ombre d'une présence mais son dos la faisait toujours souffrir et elle envisageait d'ici quelques temps de repartir sur les routes, il lui fallait trouver une solution.

Bon et bien, on est jamais si bien servi que par soi même se dit-elle. Elle trouva l'endroit où l'on faisait les feux et les ralluma en profitant de leur chaleur bienfaisante pour commencer à se détendre. Lentement les braises prenaient de l'ampleur réchauffant l'air et surtout les murs et sol des étuves non loin. Les feux assez pris, elle emporta dans un seau quelques pierres chauffées à blanc et trouva la plus petite pièce disponible. Elle se dévêtit et s'entoura d'un drap mis à disposition, déposa de l'eau sur les pierres chaudes et profita alors d'un bon bain de vapeur, assise sur un banc de bois adossé au mur de la salle. Seule la flamme de la lampe à l'huile bougeait et Alphy ferma les yeux doucement.

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Victtoria.
L'employée désormais sous la houlette de l'Epineuse, la blonde russe ayant décidé de mettre les voiles, répondit à l'appel

Bonjour damoiselle, je suis Anne. A votre service. Vous avez ici une petite pièce pour le déshabillage, et je vous donne un drap et un savon.

L'Epineuse aussi était en vadrouille, elle reviendrait sûrement, mais on ne savait pas quand.
Alphy
A sa sortie de la pièce embrumée, Alphy tomba nez à nez avec une jeune fille qui lui proposa drap et savon.

Ah euh .... merci Anne... je me suis déjà servie mais je vais aller profiter du bain maintenant alors...

Elle laissa ses vêtements dans la pièce indiquée et revêtue d'un drap comme une toge romaine, alla visiter un peu plus loin l'établissement. Une salle assez vaste baignée de lumière diffusée sur les murs par les lampes à huile profitait des derniers rayons du soleil couchant.

Un grand bain avait été rempli sans doute par Anne et c'est bien heureuse qu'elle s'y plongea après avoir déposé en travers le drap qui garderait la chaleur. Elle bénit la jeune femme de n'avoir pas dû transporter les seaux d'eau chaude avec son dos.


Ouah c'est bien mieux que mon baquet de bois... on peut se mettre à deux au moins dans ce bain. Elle se mit à rire toute seule et se plongea entièrement, laissant ses longs cheveux lui chatouiller le dos dans l'eau. Elle resta ainsi quelques secondes immergée puis ressortit en soufflant se passant les mains sur le visage pour en écarter les mèches collées. Après le bain de vapeur l'eau lui parut délicieuse et elle se laissa aller, presque à s'endormir.
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