Serregill
2 semaines! Voilà 2 semaines que je n'ai pas eu l'occasion de me baigner et de me laver. Je comprend aisément pourquoi je n'ai vu aucun des habitants de La Rochelle. La poussière de la route est venue se coller à la sueur. Et que dire de l'odeur. Je dois sentir le cheval à 100 mètres à la ronde. Quand à la barbe, elle aurait bien besoin d'être taillée, voir même entièrement rasée...
Quelle bonheur quand j'ai appris que la ville de Niort était équipée d'étuves publiques. C'est pas que je rechigne à me laver à la rivière comme beaucoup, mais je préfère de loin pouvoir me laver dans de l'eau chauffée.
C'est sur ces pensée que je me dirige vers les étuves, auprès de la rivière. Je pénètre à peine dans l'établissement que je suis submergé par la vague de chaleur qui m'assaille. Ça promet d'être vraiment plus agréable que la rivière.
Je m'avance, mais il n'y a personne. C'est bizarre. Dans un exceptionnel élan d'honnêteté, je laisse sur le comptoir le prix demandé, avant de m'avancer dans la pièce de déshabillage. Ici encore, personne. Je grogne. Même pas un serviteur pour aider. Voila qui promet d'être sportif. Je délace les gantelet, puis m'attaque courageusement à la cote de maille. Ce n'est qu'après plusieurs jurons, de multiples contorsions et de nombreuse minutes de bataille que j'arrive à m'extirper de l'armure de métal, non sans atterrir le cul par terre.
Je finis de me déshabiller sans autre problème, me retrouvant rapidement nu comme un ver.
Je sors, laissant mes affaires dans la pièce, et rejoint une grande salle allumée de lampes à huile dont la lumière ne se disperse quasiment pas à cause de l'épais nuage de vapeur qui y flotte. Plusieurs baquet en bois y sont disposés, remplie d'eau relativement chaude. Certains sont placés dans des recoins et sont même pourvus de baldaquins pour y dissimuler les couples qui souhaiteraient s'y retrouver. Au fond de la pièce, une table se dresse, chargée de mets et de boissons.
Je me saisit d'une planche surement prévue à cet effet, et la pose en travers d'un des grands baquets pour m'en servir comme d'une table. Je me dirige vers le fond de la salle, me saisit d'une carafe de vin, d'un saucisson, d'un verre et d'un couteau, que je vais disposer sur la table improvisée.
Je finis enfin par me glisser dans le baquet d'eau chaude, sentant les courbatures dues au voyage se détendre rapidement. Je me sers un verre de vin et en bois une gorgée, bien décidé à profiter de ce moment.
Quelle bonheur quand j'ai appris que la ville de Niort était équipée d'étuves publiques. C'est pas que je rechigne à me laver à la rivière comme beaucoup, mais je préfère de loin pouvoir me laver dans de l'eau chauffée.
C'est sur ces pensée que je me dirige vers les étuves, auprès de la rivière. Je pénètre à peine dans l'établissement que je suis submergé par la vague de chaleur qui m'assaille. Ça promet d'être vraiment plus agréable que la rivière.
Je m'avance, mais il n'y a personne. C'est bizarre. Dans un exceptionnel élan d'honnêteté, je laisse sur le comptoir le prix demandé, avant de m'avancer dans la pièce de déshabillage. Ici encore, personne. Je grogne. Même pas un serviteur pour aider. Voila qui promet d'être sportif. Je délace les gantelet, puis m'attaque courageusement à la cote de maille. Ce n'est qu'après plusieurs jurons, de multiples contorsions et de nombreuse minutes de bataille que j'arrive à m'extirper de l'armure de métal, non sans atterrir le cul par terre.
Je finis de me déshabiller sans autre problème, me retrouvant rapidement nu comme un ver.
Je sors, laissant mes affaires dans la pièce, et rejoint une grande salle allumée de lampes à huile dont la lumière ne se disperse quasiment pas à cause de l'épais nuage de vapeur qui y flotte. Plusieurs baquet en bois y sont disposés, remplie d'eau relativement chaude. Certains sont placés dans des recoins et sont même pourvus de baldaquins pour y dissimuler les couples qui souhaiteraient s'y retrouver. Au fond de la pièce, une table se dresse, chargée de mets et de boissons.
Je me saisit d'une planche surement prévue à cet effet, et la pose en travers d'un des grands baquets pour m'en servir comme d'une table. Je me dirige vers le fond de la salle, me saisit d'une carafe de vin, d'un saucisson, d'un verre et d'un couteau, que je vais disposer sur la table improvisée.
Je finis enfin par me glisser dans le baquet d'eau chaude, sentant les courbatures dues au voyage se détendre rapidement. Je me sers un verre de vin et en bois une gorgée, bien décidé à profiter de ce moment.