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[RP]Les étuves Niortaises

Serregill
2 semaines! Voilà 2 semaines que je n'ai pas eu l'occasion de me baigner et de me laver. Je comprend aisément pourquoi je n'ai vu aucun des habitants de La Rochelle. La poussière de la route est venue se coller à la sueur. Et que dire de l'odeur. Je dois sentir le cheval à 100 mètres à la ronde. Quand à la barbe, elle aurait bien besoin d'être taillée, voir même entièrement rasée...

Quelle bonheur quand j'ai appris que la ville de Niort était équipée d'étuves publiques. C'est pas que je rechigne à me laver à la rivière comme beaucoup, mais je préfère de loin pouvoir me laver dans de l'eau chauffée.

C'est sur ces pensée que je me dirige vers les étuves, auprès de la rivière. Je pénètre à peine dans l'établissement que je suis submergé par la vague de chaleur qui m'assaille. Ça promet d'être vraiment plus agréable que la rivière.

Je m'avance, mais il n'y a personne. C'est bizarre. Dans un exceptionnel élan d'honnêteté, je laisse sur le comptoir le prix demandé, avant de m'avancer dans la pièce de déshabillage. Ici encore, personne. Je grogne. Même pas un serviteur pour aider. Voila qui promet d'être sportif. Je délace les gantelet, puis m'attaque courageusement à la cote de maille. Ce n'est qu'après plusieurs jurons, de multiples contorsions et de nombreuse minutes de bataille que j'arrive à m'extirper de l'armure de métal, non sans atterrir le cul par terre.
Je finis de me déshabiller sans autre problème, me retrouvant rapidement nu comme un ver.

Je sors, laissant mes affaires dans la pièce, et rejoint une grande salle allumée de lampes à huile dont la lumière ne se disperse quasiment pas à cause de l'épais nuage de vapeur qui y flotte. Plusieurs baquet en bois y sont disposés, remplie d'eau relativement chaude. Certains sont placés dans des recoins et sont même pourvus de baldaquins pour y dissimuler les couples qui souhaiteraient s'y retrouver. Au fond de la pièce, une table se dresse, chargée de mets et de boissons.

Je me saisit d'une planche surement prévue à cet effet, et la pose en travers d'un des grands baquets pour m'en servir comme d'une table. Je me dirige vers le fond de la salle, me saisit d'une carafe de vin, d'un saucisson, d'un verre et d'un couteau, que je vais disposer sur la table improvisée.

Je finis enfin par me glisser dans le baquet d'eau chaude, sentant les courbatures dues au voyage se détendre rapidement. Je me sers un verre de vin et en bois une gorgée, bien décidé à profiter de ce moment.
Alphy
Ses paupières tressaillent, elle lutte pour ne pas les ouvrir, tant il est agréable de se délasser ainsi dans le calme et la chaleur. Le calme oui… c’était calme, mais depuis quelques minutes, des bruits dont elle n’arrive pas à définir la nature gêne sa paisible rêverie. Ils sont lointains, assourdis elle veut les ignorer mais une série de grognements s’ajoutent peu après et dans la lumière diffuse, elle voit une silhouette arriver dans la salle.

Elle se raidit légèrement ne reconnaissant pas la stature de la jeune Anne, écarquille les yeux et tente de savoir de qui il s’agit. La personne est grande se déplace plusieurs fois vers la table buffet et à ses formes elle devine que c’est un homme, pas mal fait de sa personne d’après ce qu’elle peut constater et elle en apprécie les courbes atténuées par les halos de vapeur, sans se gêner, il ne la voit pas.


Elle n’ose bouger un orteil ne voulant pas faire retourner l’homme malgré tout et tente de le reconnaître. Ce n’est qu’à un instant où il longe le mur avant de se glisser dans un bain qu’elle voit son visage éclairé. Elle sourit intérieurement et se racle la gorge.

Hum… hum… Je pense que décidément il est dit que le destin s’en mêle…
Elle marque une pause voulant laisser le temps à l’homme de sortir de sa première surprise.

Après la taverne, un bain… nous avons les mêmes idées… elle se met à rire. Au moins, les prochains voyageurs que nous rencontrerons ne seront pas gênés, par notre odeur.

Comment allez-vous Messire Serregill ? Je n’ai pas encore ma hache à ma taille mais j’espère que je ne vous ai pas fait peur tout de même ?
Elle rit à nouveau, sa vue étant mieux accoutumée au peu de clarté du lieu, elle en profite pour reprendre le drap posé en travers du bain et s’en entoure en se levant, puis prend la serviette donnée par Anne pour se sécher les cheveux.

Il y a de bonnes choses à manger ici ? Question anodine voulant donner la preuve qu'elle se sent parfaitement à l'aise. Bravade féminine ou malicieuse ? Instinctive en tout cas, comme à son habitude.
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Serregill
Je tiens le couteau dans la main droite. La lueur d'une des lampes à huile se réfléchit sur la lame de métal polie. Sans réfléchir plus longtemps, je l'abat...et entame le saucisson. Je m'en découpe une belle tranche. Que dis-je, un bon morceaux. Je ferme les yeux, appréciant l'eau chaude qui caresse mes courbatures, et porte le morceaux de cochonnaille à ma bouche.

Citation:
Hum… hum… Je pense que décidément il est dit que le destin s’en mêle…


Je sursaute de surprise, persuadé d'être seul, me redressant dans le baquet...et laissant le morceaux de charcuterie tomber au fond de l'eau. Je ne peux retenir un juron. Je lève les yeux, et cherche le misérable importun qui m'a ainsi fait perdre mon repas.

Citation:
Après la taverne, un bain… nous avons les mêmes idées…


Un rire, amusé et non moqueur, émerge d'un des bains, à l'autre bout de la salle. Un rire de femme.

Citation:
Au moins, les prochains voyageurs que nous rencontrerons ne seront pas gênés, par notre odeur.
Comment allez-vous Messire Serregill ? Je n’ai pas encore ma hache à ma taille mais j’espère que je ne vous ai pas fait peur tout de même ?


Ça y est, je reconnais cette voix. Alphy, la femme que j'ai rencontrée en taverne dans la matinée. Décidément, c'est un sacré hasard...
La vapeur est encore épaisse, mais je la devine au loin s'extraire de son bain.


Bonjour dame. Non, vous ne m'avez pas fait peur. Vous m'avez juste... Je réfléchis une seconde. Surpris. Vous m'avez juste surpris.
Citation:
Il y a de bonnes choses à manger ici ?


J'étouffe un rire à cette question.

Eh bien en fait, j'allais à l'instant goûter un peu de cette nourriture quand une intervention intempestive m'a fait lâcher mon repas qui repose désormais au fond de l'eau... Le vin en revanche est délicieux.

Mais le meilleur moyen de le savoir est de venir goûter par vous même vous ne pensez pas?
Alphy
Même pas peur ? Mais bien surpris, le ton de sa voix ne faisait aucun doute et elle était ravie de sa petite farce en continuant d’essorer ses cheveux surtout quand il lui fit remarquer que son intervention lui avait fait perdre sa nourriture au fond du bain. Par bienséance, elle se retint d’éclater de rire et ne manqua pas deviner dans la dernière phrase rétorquée une sorte d’invitation à continuer la soirée. Joueur courageux ou inconscient ? A moins que ce ne soit-elle.

Elle n’avait pas prévu de manger ici mais un regard par les fenêtres à l’extérieur lui prouva que le soleil était totalement couché, l’heure était maintenant avancée, ce qui pouvait être la raison de la faim ressentie à ce moment là, à moins que ce ne soit l’évocation du repas de son voisin et du « délicieux » breuvage.

Un instant d’hésitation, un seul et ayant veillé à ce que sa tenue soit digne, elle s’approcha du buffet pour deviner à la seule lumière des lampes à huile les mets proposés. Elle prit un plateau de bois où elle déposa deux belles tranches de pain qu’elle garnit de tranches de viande cuite, de pommes séchées et de choux finement coupé. Un festin pensa-t-elle. Elle qui n’avait prévu qu’un restant de soupe ce soir là chez elle. Un verre d’hydromel fut habilement coincé entre les mets et très lentement elle s’approcha du bain de Serregill sans donner le moindre doute sur son assurance.

Vous avez raison, je vais tout goûter. Voilà déjà, pour me faire pardonner de vous avoir « surpris » dit-elle en souriant après avoir déposé le plateau en travers du bain comme le premier.

Mangeons pour prendre des forces avant de partir sur les routes et attention de ne pas faire tomber à nouveau votre repas, je serai obligée d’aller rechercher les morceaux au fond du bain… en tout bien tout honneur bien sûr, vous me faîtes confiance… n’est-ce pas ?

Elle se mit à rire et ayant attrapé l’hydromel, leva son verre devant l’homme. A notre santé !!! et à la route alors…
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Serregill
La voilà qui se dirige vers la table et s'y affaire à garnir une autre planche de bois. Je ne fais même pas attention à ce léger flottement que j'aurais pu prendre pour de l'hésitation. Habitué des étuves et de leurs mixité, cette proposition me semblait des plus naturelles.

Elle revient vers le baquet et y dépose un plateau chargé de victuailles. Un repas digne d'un roi. De la viande, des pommes, et une carafe pleine de ce qui semble être de l'hydromel. Moi qui pensait passer un bon moment, me voila servi. Dans tout les sens du terme.


Vous pensez vraiment que vous aller pouvoir goûter à tout? J'ai comme un doute étant donné tout ce que vous avez amené... Mais ne vous en faîtes pas, je me ferai un devoir de vous aider.

Je ne peux retenir un sourire.

Je vous promet de faire attention. Je pense vous fais confiance mais je ne voudrais pas vous mettre dans une situation inconfortable en vous demandant de venir fouiller dans l'eau, sous moi.

Je lève mon verre de vin et vient trinquer avec elle.

Oui, à notre santé! Et aucun doute que ce voyage sera des plus agréables.

Mais je me rend alors compte qu'elle se tient simplement là, debout, devant moi.

Mais vous n'allez pas rester ainsi debout tout de même? Demandez à ce qu'on apporte un baquet à coté, ou rejoignez moi. Vous n'allez quand même pas rester debout pour profiter de cette nourriture.

Proposition lancée sur un ton banal, tant elle me semble naturelle.
Benoit
La luminosité d'une lanterne se distinguant au loin, si tant est qu'à l'aube, quelqu'un soit encore à trainer dehors, des pas agiles et silencieux se glissant jusqu'au étuve, le doux son de l'eau se répercutant plus profondément que la journée, mélodie largement plus envoutante et grisante pour lui.
Un sourire étira ses lèvres alors que ses prunelles pouvaient contempler la masse ondine en mouvements perpétuels.
Posant la lanterne à ses pieds il ôta rapidement ses chausses, les écartant négligemment, puis il se débarrassa à la hâte de sa chemise et de ses braies, confectionnées dans des étoffes riches et qu'il n'arborait qu'en toute discrétion.
Nu, s'offrant au regard des étoiles scintillantes, la clarté de la lune épousant ses formes scultural, il porta sa main contre le pendentif en argent fin qui ne le quittait jamais puis sans l'ombre d'une hésitation, il rapprocha et se
penchant, il s' aspergea ses jambes de l'eau fraiche il frissonna à ce contact.
D'un pas assuré, il s'engouffra dans l'eau attirante, telle une amante qui chuchoterait à son oreille d'une voix sensuelle.
Répondant à cet appel, il plongea dans l'eau et en ressortit la tête en poussant un cri.
Enfin il prit le strigile l'objet métallique formé d'une lame recourbée utilisée comme une étrille par les Romains, tels ces ancetres il se raclait la peau avec le strigile afin d'enlever la sueur et la poussière.
Il fit mouvoir vigoureusement ses membres afin de s'adapter à la fraicheur de l'eau.
Il ferma ses yeux pendant de longues minutes savourant encore cette nuit de tendresse et de volupté qu'il venait de passer dans les bras de sa belle guerrière Kiki9.................

Frissonnant en continue, il se sécha en frottant durement son corps puis se rhabilla tout aussi prestement, la chaleur reprenait progressivement place en lui.

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Alphy


Toujours en soirée

Il sourit à la voir revenir chargée

Bien sûr… que je vais tout goûter… j’ai un appétit d’ogre vous savez ? Mais je ne voudrai pas passer pour une égoïste, je partage. Et rebondit à sa pointe d’humour, elle enchaîne alors avant de trinquer

Fouiller dans l’eau, y’a pire, fouiller les entrailles mais… je ne suis pas encore chirurgien, simplement étudiante en médecine, alors je ne vais pas vous ouvrir tout de suite… Elle se met à rire et répond sans vraiment réfléchir avant de comprendre la proposition qu’il vient de lui faire.

Un voyage des plus agréables ? Oh, vous comptez être un charmant guide plein de bonnes intentions ? J'aime les bonnes surprises.


Euh… un autre baquet près de vous ou vous rejoindre ? Cruel dilemme. Elle rit à nouveau et se rend compte de ses réponses quelques peu ambiguës, peu habituée à ce genre de proposition. Son bain elle le prend habituellement seule chez elle ou bien à la rivière l’été.

Merci bien mais vous voyez, je sors du bain et il ne faut pas en abuser. J’ai appris cela en médecine vous savez ? Je n’ai rien contre vous, l’on m’a déjà proposé de partager un abreuvoir à chevaux à La Rochelle en guise de bain. Elle sourit. Mais j’ai tout autant refusé.

Si vous le permettez, je vais m’asseoir là, sur le bord, jusqu’à ce que vous ayez fini votre repas, ensuite je vous laisserai vous sécher et j’irai me préparer pour rentrer. Nous devons nous reposer non ? Nous partons quand ? Et puis je ne vous ai pas demandé mais votre grange là bas, elle contient quel genre de choses à rapporter ? Rien de très encombrant ou rien à mettre dans un coffre je l’espère ? Je ne voudrai pas attirer l'attention. Elle est loin de se douter de ce qu’il s'est passé dans les bureaux du juge au château.

Je ne pensais pas être aussi pressée de repartir sur les chemins, surtout avec... un inconnu rajouta-t-elle simplement en buvant une bonne gorgée de son verre. Elle est contente que la pénombre les entoure et prend la chaleur de l'endroit comme explication à ses joues qui doivent être cramoisies.
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Serregill
Dans la soirée


Je hausse simplement les épaules à la réponse, nullement offusqué, la question ayant été posée sans arrières pensées.

C'est comme vous voulez. Mais je vous en prie, asseyez vous donc sur le bord dans ce cas.
Par contre, je ne comprend pas qu'il ne faille pas abuser du bain. J'en prend aussi souvent que je peux, et je n'ai jamais eu aucun problème...


J'ai à peine finis ma phrase que me voila emporter par une avalanche de questions.
Je ne peux retenir un sourire après ce flot de paroles. J'attrape une pomme séchée et mord dedans avant de répondre avant de répondre.

J’imagine que oui, nous devons nous reposer. Nous pouvons partir dès que vous êtes prête. Je n'ai rien à faire de spécial ici avant de prendre la route, si ce n'est passer mon temps aux étuves et en taverne. Ce qui permet de rencontrer des personnes fort sympathiques Je sourit

Ma grange ne contient rien qui est réellement de la valeur. Mais elle contient du blé et des légumes en grande quantité. Une quantité tellement importante que je me demande si votre charrette suffira à tout transporter...
Mais non, rien d'autre qu'une montagne de produits agricoles. Aucune raison d'attirer l'attention...


L'endroit mal éclairé m'empêche de la distinguer nettement.

Un inconnu? C'est vrai que nous ne nous connaissons pas... Eh bien voyez les choses dans ce sens : vous partez avec un inconnu, et vous reviendrez normalement avec une personne que vous connaîtrez...
Kiki9
Le jour se levé sur la belle ville de Niort, ville qu'elle ne voulait pourtant plus revoir mais ou elle n'a pu s'empêcher de revenir, tant de souvenir ici, pas de mauvais il en va de soit, mais la rouquine aimait se balader et elle croyait bien qu'un jour ou l'autre elle allait pouvoir se poser, grâce à quel espoir ou par quel magie et bien tout simplement le coup de foudre.

Qui aurait pu croire un jour que Kiki croirait en l'amour, un mariage raté, bien des conquêtes qui avaient essayé de la garder, mais c'était une guerrière et son coeur s'était endurci avec le temps et un jour une rencontre en taverne, un homme, un brun qui lui fit tourner la tête, alors oui peut être que cette homme allait savoir la dompter.

Elle était là dans ce grand lit, dans l'auberge du bon curé du village ou pour quelque temps elle allait remplacer sa tavernière qui était partie en voyage.....cette nuit fut des plus magnifique, peut être un peu rapide au goût de certain, mais la rouquine se fichait bien ce que les autres pouvaient penser, une nuit ou elle a pu profiter de ce brun au corps si majestueux.

Apparemment il était déjà parti aux aurores, ils avaient parlé tous les deux des étuves et elle savait donc ou le retrouver, elle s'habilla avec hâte et descendit les marches à vive allure pour se diriger vers ce lieu plein de détente.

Une fois sur place, elle se demandait bien dans quelle sale elle allait pouvoir passer un bon moment avec son homme, elle n'aurait voulu surprendre d'autres personnes, c'est pourquoi elle y alla à tâtons et adviendra que pourra après tout elle s'excuserait auprès des autres si elle tombait pas sur la bonne personne.

Elle ouvrit la première porte des étuves, c'était la bonne car il se trouvait bien là, elle fit un peu la moue voyant qu'il avait déjà prit son bain et qu'il s'était rhabillé.


Ah ben mince, v'là qu'j'arrive trop tard, t'as d'jà fait trempette.....bon ben c'est pas grave, t'pourras toujours me frotter l'dos.

Elle lui sourit et se dirigea vers lui, elle passa ses bras autour de son cou et le fit se baisser pour pouvoir lui voler un baiser fougueux, car oui la guerrière était petite avec son mettre63 et son beau brun lui était un géant à coté d'elle avec son mètre80..
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Alphy


La nuit s'est installée.

En fait le bain est très bon, du moment que l’on y trempe pas trop longtemps, je vous rassure… mais après-tout c’est logique, nous ne sommes pas des poissons quoique moi avec ma petite mémoire. Elle s’est assise sur le bord et attrape un des tranchoirs qu’elle croque à pleines dents, au moins, peut-être aura-t-il le temps de répondre à toutes ses questions.

Il sourit et lui fait compliment de manière détournée, elle hoche la tête amusée. Il la rassure quand au contenu de sa grange, elle lève les épaules et acquiesce à nouveau. Heureusement, il ne lui a pas dit qu’elle ne serait pas assez forte, car elle lui avait déjà montré de manière anodine ses bras musclés par le transport de ses sacs de blé et de farine et il l’aurait entendu grogner.

Ces dernières remarques lui plaisent. Elle ne sait encore pourquoi mais cet inconnu là, mérite d’être connu, elle en a l’intime conviction. Elle a fini d’avaler sa dernière bouchée et reprend aussitôt.

J’espère que vous méritez d’être connu, que vous ne m’empêcherez pas de vouloir en apprendre plus, je suis curieuse... je suis une femme. Elle rit.

Quant à être prête à partir… moi je suis prête, je voulais de toutes les façons partir un peu avant de vous rencontrer. Ma charrette est en état, ma hache aiguisée, il ne manque plus que mon guide. Elle boit à nouveau une bonne gorgée, l’alcool s’ajoutant à la chaleur du lieu commence à lui faire légèrement tourner la tête au moment où elle se lève pour remettre un des plateaux vide sur la table. Elle attend quelques secondes et revient près du bain, un savon dans une main et une serviette dans l’autre, restant là, n’osant plus s’asseoir pour ne pas à avoir à se relever difficilement.

Je crois que je vais arrêter là, les victuailles et les boissons quant à votre charmante compagnie...
Elle se redresse et se reprend. Quant à mon guide ? Je l'attends où pour le départ ? Elle agite discrètement sa main devant son visage pour se donner l'impression d'un peu d'air frais.
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Serregill
Je souris largement en entendant ces demi-compliments.

Bien sûr que je gagne à être connu... Mais bon, je ne suis pas sûr d'être le mieux placer pour porter un regard objectif sur la question. Je sens que je vais encore avoir besoin de votre aide, pour répondre à cette question...
J'essaierai donc de ne pas entraver votre curiosité féminine.

Votre guide? Rien que ça? Eh bien soit, je vous guiderai. Si vous êtes prête, nous pouvons prendre la route dès demain.


La voilà qui disparaît, emportant avec elle un des deux plateau, débarrassé de son contenue. Elle finit par revenir après quelques secondes, chargée d'un pain de savon et d'une serviette.

Je me saisit du pain de savon en la remerciant, et entreprend enfin de me laver, passant le bloc sur chaque parcelle de peau. Je me sert d'une brosse, posée à proximité pour frotter et retirer la crasse accumulée pendant le voyage.


Eh bien, je vous remercie aussi pour m'avoir tenue compagnie. Moi qui pensait attendre un moment seul, j'ai finalement passé un bon moment avec vous.

Je vous propose de nous retrouver demain, près de la porte est de la ville. Je ne connais pas son nom... Qu'en pensez vous?


Je finis par savonner mes cheveux du mieux que je peu, avant de plonger la tête sous l'eau pour me rincer.
Au moment de sortir la tête de l'eau, je la vois agiter sa main devant le visage comme pour s'éventer. Fait il donc si chaud ici? Je ne m'en rend pas bien compte ainsi immergé.

Je sors enfin du baquet, attrapant la serviette gentiment apportée et me frictionne avec vigoureusement, avant de la nouer à ma taille.
Alphy
Merci à vous aussi de m’avoir écouté jusqu’au bout… sans bailler… Elle sourit et se tient prête à partir. Quelle porte ? Oh et bien oui et bien nous devons aller au nord je crois mais je ne connais pas le nom moi-même.

Il se savonna alors, fit beaucoup de remue-ménage dans son bain, soufflant, se frottant et se leva du bain pour se frictionner.

Elle s’était déjà écartée ayant constaté l'aisance de Serregill en ces lieux et lui fit un signe de la main…
Il n’y a en pas plusieurs de porte de toutes les façons… Bonne nuit et à demain soir, au cas ou, envoyez moi un message Quartier de la Nuitel, je ne bougerai pas.

Elle partit récupérer ses vêtements, l’air un peu plus frais de l’entrée du bâtiment lui fit grand bien. Elle paya et sortit sur le pas de la porte respirant à pleins poumons l’air frais de la nuit…

Et bien… pour mes premières étuves… Elle sourit et commença à marcher nez en l’air direction La Nuitel. Au moins je n’ai plus mal au dos pensa-t-elle. Quelle belle nuit.
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Serregill
Bonne nuit à vous aussi

Je finis rapidement de me sécher, profitant un dernier instant de la chaleur de la pièce.
Je retourne m'habiller là ou j'ai laissé mes affaires et, cotte de maille sous le bras, je me dirige vers l'auberge ou j'ai loué une chambre.

Pour une première nuit à Niort, elle était fort agréable.
Irisdessa
Matinée, le soleil entame sa course, Iris est de ravissante humeur, allez savoir pourquoi...Elle profite des beaux jours arrivés pour se promener en ville, flâner dans les rues et aller en taverne. Une discussion intéressante avec un canard qui parle à l'envers, un bout de pain plus tard, elle va rejoindre la rue principale où se trouve les étuves. Maintes fois a passer devant sans oser y entrer, mais cette fois elle se laisse tenter. N'ayant pas Brandon avant quelques heures , la brune entre dans les étuves.

Saluant l'employé au comptoir elle lui demande un linge de bain et un savon doux, payant le tout en échange de sa requête, Iris s'engouffre dans les vestiaires pour se déshabiller, enroulant le linge autour de son corps, elle ressort et suit les différentes allées entre les bassins pour s'installer a celui qu'elle pense le plus confortable.

La brune trempe un pied dans l'eau avant de laisser un
" Délicieux..." s'échapper, la résonance de son mot la fait se sentir seule, tant mieux après tout, elle va pouvoir profiter un peu. Lentement Iris se glisse dans la chaleur de cette eau, laissant le drap de bain et le savon au rebord. La vapeur de l'eau est si intense que personne ne pourrait la voir si elle se fait discrète mais ce petit bassin pour elle, et en plus seule!! Iris s'y a nager lentement dedans, se prélassant quelques secondes pour sentir l'eau caresser sa peau, plus agréable que son petit baquet a la maison.

Apres quelques minutes, Iris pris place sur un des bancs de bois sous l'eau, le savon en main elle commençant avec plaisir a faire mousser le savon sur sa peau, la brune se demanda un instant si les enfants étaient admis ici. Elle demanderait certainement a la sortie pour y amener Brandon un de ces jours.

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Benoit
En ce 15 avril 1461, Benoit se rendit cette fois-ci en début d'après-midi aux étuves..!!
Il pensait qu'à la fois source de délassement et de rencontre, les bains seraient l’endroit "in" où la collectivité viendrait discutailler de tout et de rien.
On y trouvait de grandes et de petites étuves, des bains d’eau chaude, d’eau tiède et d’eau froide. Des servantes venaient vous frotter le dos ou bien vous laver les cheveux, suffisait de demander. De petites loges étaient également à disposition pour se déshabiller et se sècher.

il lu l'écriteau :



Malades et prostituées interdit d’entrée.

Grandes étuves (bains collectifs): 2 écus
Petites étuves: 3 écus
Baignoires: 3 écus
Tables garnies: 2 écus
Savon: 1 écu
Drap de sèchage: 1 écu

Tout pour le plaisir des sens.


- A l’époque la simplicité un peu rude des moeurs faisait que l'on ne voyait pas malice à se mettre nu et qu'on s'accommodait très bien de cette liberté. Hommes et femmes prennaient leurs bains ensemble.
- La prostitution était interdite aux bains, cela ne veut pas dire qu’elle n’avait pas cours.
- Aussi veiller bien à respecter les règles de base du RP, ne tombons pas dans du n’importe quoi.
- Enfin, si j’entrevois la frimousse de Kiki9 en ces lieux gare à ses fesses

Une servante qui, dans un premier temps resta dans l'entrebaîllement de la porte observait Benoit, visiblement épris des gravures murales.

Un sourire, puis elle se lança..

"Puis-je vous aider?"

Grande, l'étuve... et puis, vous me mettrez à disposition votre table garnie également.

Il sourit à la femme.

Je vous remercie.

Il déposa cinq écus sur le comptoir et se fit guider vers un vestiaire où ses affaires seraient en sécurité.

Attendant le départ de la servante, il se déshabilla, mit sa serviette autour de la taille et se dirigea vers la salle d'eau.

Il regarda autour de lui, les lieux étaient plongés dans une sorte de pénombre créée par le peu d'ouvertures vers l'extérieur et par la buée qui s'échappait des étuves fumantes. Il identifia sans mal l'imposante étuve collective et, déposant sa serviette au bord, il s'y plongea.

Sa voisine semblait s'être assoupie dans le confort de l'eau chaude, et fermant les yeux, il profita à son tour des bienfaits de cette chaleur réparatrice....
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