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[RP]Les étuves Niortaises

Irisdessa
L'eau était si douce, si chaude qu’après avoir passé le savon sur sa peau ,Iris s'était assoupie sur le banc immergé dans l'eau, un léger son parvint a ses oreilles, une voix d'homme, surement le rêve qu'elle faisait, un doux rêve sensuel et plein de passion ... mais un homme inconnu...La peau de la brune s'empara d'un frisson par réflexe.

La voix de l'homme se faisant plus proche, une vaguelette effleurant son corps la réveilla doucement. Ouvrant les yeux, elle aperçue l'employée s'en retourner a son travail, Iris tourna la tête en entendant un souffle calme près d'elle, Benoit, le messire rencontré il y a quelques jours se tenait, alanguit dans la même cuve d'eau chaude, juste a coté d'elle.

La brune eut un petit moment de doutes, que faire, partir? .....ha non pas question, elle profitait. Lui parler.... pour dire quoi? Des niaiseries a deux écus .
Elle se décida donc a l'observer du coin de l’œil quelques minutes mais ne résista pas a l'envie de lui faire comprendre son réveil par un léger et discret
" Bonjour vous" Rhaaa Iris!! Tu deviens niaise reprends toi! Ce n'est qu'un homme...
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Benoit
Dans son moment de méditation, plongée dans l' étuve, la peau un peu ambrée par les premiers rayons de soleil , Il savourait le temps resté dans ce liquide chaud... mais si agréable.
Benoit ouvrit les yeux et soupira de bien être.
Il savait maintenant pourquoi il était si agréable de venir ici.
L'ambiance moite de cet endroit laisser un soupçon de sensualité.
Il releva son buste de l'eau, elle perlait sur son corps glabre, montrant un corps tout droit sortit d'un livre d'images helléniques.

Oh Dame Iris bonjour vous ..., si j’avais su que même les bains publiques recèlent de nymphes, je serai venu bien plus tôt encore.
Il détestait l’idée même de la routine…Joindre l’agréable au très agréable n’était-ce pas une vision saine de la vie ?
Il s'avanca et lui tendit une bouteille qu'il venait de prendre sur le rebord...Là ou son drap l'attendait comme un garde.
Pas besoin de savon tenez Iris de l'huile au miel de violette à moins que vous préférez celle à la mûre auquel cas il faudra appeler une servante....


Un léger sourire se dessine sur le visage de Benoit
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Frah_
Après des retrouvailles délicieuses avec Vic, le corps encore recouvert de la sueur de leurs étreintes, Frah descendit en ville bien décidé à se détendre dans un bon bain.

Les étuves fonctionnaient à plein et c'est en habitué que Frah franchit le seuil déposa les pièces sur le comptoir en paiement de son passage et se dirigea vers le vestiaire où il se débarassa rapidement de ses vêtements.

Il s'empara d'un drap qu'il noua autour de ses reins et fit signe à une employée.


Tu m'apporteras de quoi boire. Je veux un vin léger, pas la peine de me donner un de ces vins entêtants qui alourdissent l'esprit.
Ensuite, j'aurai besoin d'un bloc de savon.. d'Alep.


Le brun laissa glisser le drap sur les carreaux de briques qui composaient le sol, et entra dans l'eau bienfaisante. Un soupir d'aise s'échappa de ses lèvres lorsqu'il s'y plongea plus avant. Sa peau se couvrant de chair de poule sous l'effet de la chaleur et du bien être mêlés.

Plus loin, dans la brume du bassin il aperçut deux silhouettes.


Un couple certainement pensa t il mieux vaut rester à l'écart.
Kiki9
Levée de très bonne heure la rouquine se rendit de suite à la maréchaussée pour prendre un post à la milice de la ville, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas fait de tour de garde, cette ville elle l'aimait, elle l'a connu bien avant certain et elle était donc plus chez elle qu'eux et elle ferait son possible pour la protéger.

La rousse se dirigea tout d'abord vers les portes de la ville afin de regarder le registre et voir si il y avait eut des départs et des arrivées; vérifier aussi qu'on pouvait avoir toute confiance en ses nouveaux arrivants.

Ensuite elle se dirigea dans les rues de Niort, qu'elle arpenta et surveilla, un court passage en taverne pour pouvoir manger un morceau et boire une bonne cervoise et hop elle repart sur les remparts.

Le début d'après midi arrivait et le soleil était déjà bien haut dans le ciel, une journée de printemps, enfin il faisait beau et chaud, les oiseaux gazouillaient et le moral revenait, la rouquine attendit sagement assise sur le rempart que la relevé vienne la remplacer, une fois que l'homme qui était de garde avec elle arriva elle décida de ne pas aller à la taverne, mais plutôt se détendre aux étuves, elle avait un peu mal au rein depuis quelques jours et au moins un bain la relaxerait.

Elle arriva à l'endroit et prit sa bourse pour payer son bain, puis elle se dirigea vers une cabine ou elle déposa, son bouclier, sa hache, son casque, ses bottes, son bustier, ses bas ainsi que son haillon, elle attrapa un linge et l'enroula autour de sa poitrine, elle alla déposer toutes ses affaires à l'entrée en disant bien d'y faire très attention puis elle se dirigea vers le grand bain.

Elle put remarquer qu'il y avait le barbue et passa à coté sans même lui adresser une parole, ce genre d'individu ne valait pas la peine qu'on use sa salive pour lui, puis tout en continuant d'avancer pour ne pas se mettre au plus prêt de Frah, elle crut reconnaître son tendre Benoit, une fois à sa hauteur elle vit aussi Iris qui était juste à ses cotés, elle leur sourit et les salua
.

Bien le bon jour vous deux, qu'elle surprise de te trouver ici mon homme, j'suis bien contente, t'vas pouvoir me masser car j'ai affreusement mal aux reins.

Sans aucune pudeur elle retira le drap de sur elle et se retrouva nue devant eux, puis dans un pas léger elle entra dans l'eau et alla se blottir contre son tendre et déposa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa avec fougue, laissant aller ses mains sur son corps magnifiquement sculpté.
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Frah_
Entre deux eaux, le brun sentit un mouvement dans l'air.
La vapeur s'enroula, faisant des arabesques et il distingua une forme dans la demi pénombre de l'étuve.
Une odeur aigre, des cheveux tirant sur l'orange... Une sorcière sans doute....


Je suis en plein cauchemar.. . mieux vaut me rendormir....

Il se cala plus confortablement dans l'eau bouillonnante et fit abstraction des pensées négatives.
Irisdessa
Un simple délice cette eau, Iris avait bien besoin a présent et elle y prenait goût. Desmots échangés en réponse a son compliment " Vous savez... les nymphes ne s'offrent a la vue que de certaines personnes spéciales, vous êtes chanceux." Ses yeux se glissèrent sur le corps du brun, moins gênée, apres tout.... c'etait fait pour ça les bains non? Et plus les minutes passaient, plus Iris était ravie d'être venue si tôt. Elle regarda Benoit avec un léger sourire quand il lui tendit le miel a la violette, effleurant sa main de ses doigts la brune se saisit de la bouteille "Je vais essayer ce miel...c'est donc ça qui vous donne ce teint si hâlé?" S'en versant au creux de la main, Iris recommença a se laver tout en le regardant "Je suis finalement contente de vous voir ici" N'entendez pas par là qu'elle revait de le voir mais elle aurait put tomber sur pire.... et la vue n'était pas désagreable.

Une autre voix se fit entendre, encore un homme mais celui-ci resta hors de vue mais Iris reconnue cette voix.
Encore un regard échangé avec Benoit et un sourire, finalement c'était vraiment une bonne idée ce bain. Jusqu'au moment ou Kiki fit son entrée devant eux, Iris ne changea pas sa bonne humeur du jour et tout en souriant elle salua la rousse, continuant de passer le miel sur sa peau pâle elle laissa Kiki marquer son territoire, ça faisait bien sourire la brune. Malgré la profonde aversion qu'elle possédait envers Kiki, Iris ne bougea pas d'un pouce, première arrivée, première servie, rien ne la ferait partir de ce bain fabuleux.
Les "amoureux" pourraient bien faire ce qu'ils voudraient, Iris continuerait d'être elle-même, se prélassant avec sensualité dans l'eau chaude. Iris est une femme et pas une guerrière qui désire les hommes en esclavages.... chacun sa voie

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Benoit
Benoit voyant arriver sa guerrière, l'embrassa avec passion la collant serrée ..
Ohhhh toi amour............... hummmmmmmmmmmmm !!
Finalement, je préfère une baignoire ma douce Kiki.

Benoit salua légèrement Iris, puis se leva
Il fit signe à une servante..
Celle-ci les mena un peu plus loin vers une baignoire fumante. Dans la chaleur humide ils laissèrent en tas au sol leur vêtements, il releva ses cheveux et prit la fiole que Kiki avait emportée pour la verser dans le bain.

Les effluves parfumés envahirent immédiatement l’endroit.
Le carrelage était tiède sous la plante de leurs pieds mais de légers frissons lui parcoururent le corps malgré tout. La température était pourtant idéale, alors pourquoi ?

Un pied puis l’autre. C’est avec des gestes lents qu’ils s’assirent dans l’eau presque brûlante pour ensuite se laisser glisser avec délices jusqu’au menton. Yeux fermés, c'est bien elle qu'il attendait et kiki avait bien compris son message. Un lieu différent pour s’abandonner à quelques gestes tendres.

Il la découvrit enfin , radieuse , un sourire sur ses lèvres, Pas d'interêt pour les autres de découvrir un couple enlacés qui s'ébattaient dans l'eau fumante

Benoit rabattit le rideau

Me voilà ! lui murmura-t-il à l'oreille..avant de lui mordiller le lobe
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Irisdessa
Ha!! la joie de se retrouver a nouveau seule dans ce grand bain, Iris continuait de profiter laissant les.. "amoureux" faire ce qu'ils voulaient, les saluant d'un sourire radieux et d'une main se secouant legerement, plus rien ne l'atteignait et même elle y prenait plaisir a ce petit jeu. L'eau était toujours aussi chaude, un soupir d'extase traversa la salle quand la brune se reposa sur le bord de l étuve pour somnoler.L'eau venant caresser sa peau a présent paré d'un doux parfum de fleur. Iris était aux anges comme jamais auparavant. Rien de tel que ce bain délicieux.

Iris se mit a rêver a nouveau dans ce lieu si reposant. Ce doux rêve que seule une vraie femme peut faire, le rêve d'une vie calme posé, son fils a ses bras, le sourire aux lèvres, dans une ville ou sur les routes qu'importe tant que Brandon est là...

La brune ouvrit les yeux et son regard se perdit dans les vapeurs d'eau chaude. Comme une matinée d'automne où la terre humide et froide, réchauffé par le soleil ,se pare de brume intense mais ici il n'y avait que le clapotis de l'eau et cette chaleur si bienfaisante,elle ne quitterais jamais Niort et ses étuves, c'était un privilège ce lieu et elle en était consciente

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Kiki9
La rousse guerrière sourit à son tendre, elle se laissa porter dans les bras de celui ci, passant ses bras autour de sa nuque, elle salua Iris d'un sourire, tout en se disant qu'elle avait certainement raison de tenter sa chance auprès de son apollon, c'est vraie qu'il était beau son homme et très attirant, alors pourquoi lui en vouloir à l'ancienne femme de son ami John, comme on dit un de perdus dix de retrouvés, sauf que là elle avait pas misé sur le bon homme.

Hé bien Iris bon bain à vous et très bon après midi, veuillez nous excuser, mais je crois que mon tendre veut se retrouver seul avec moi.

Elle lui sourit largement avec un petit air ironique tout comme elle semblait savoir faire, après tout Kiki n'allait pas non plus se démonter devant ce sarcasme.

Les deux amoureux se retrouvèrent dans une autre salle qui ne pouvait être que plus intime, Benoit fit signe à la servante afin qu'elle les laisse tranquille et il déposa Kiki sur un des sièges de la pièce, il y avait là un immense baquet, les deux amant pourraient tenir largement dedans.

Elle regarda Benoit verser la fiole d'essence de rose dans l'eau bien chaude et se diriger vers le rideau pour le refermer et se retrouver enfin tous les deux seuls afin de s'adonner au plaisir subtile et délicat que pouvait vous apporter ce moment de détente avec le plus bel homme du village.


Humm.....mon tendre j'arrive, fais de moi ton esclave et demande moi tout se dont tu désires , je veux t'apporter du bonheur mon amour cette après midi.

Elle se releva, se dirigea vers son amour, au passage elle prit une éponge, un pain de savon et une fois à sa hauteur elle se mit à genoux à ses cotés, elle plongea l'éponge dans l'eau bien chaude,, la frotta sur le pain de savon lui aussi parfumé à la rose et délicatement elle la passa sur son torse et le reste de son corps, tout en se penchant, ses lèvres allèrent se déposer sur son cou afin de lui donner mille petits baisers.
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Frah_
Frah ouvrit un oeil, sentant un mouvement dans l'air. La vapeur moite s'écartait pour laisser passer la rouquine. Toute à son fiel - sans doute s'était elle rendue compte du ridicule de sa présence céant - la femelle traînait son compagnon du moment à sa suite, troublant la quiétude des bains de sa voix cassante.
Le brun gommela entre ses lèvres, irrité par les effusions prononcées sur un ton un peu trop haut pour paraître sincère, les sous entendus sonnant tellement faux dans sa bouche de cette hyène.

Frah sourit toutefois en entendant la réaction de l'homme dont il reconnut la voix. Benoit, tentait il de se tirer de la délicate situation par une pirouette ? C'était fort possible. Pour l'avoir rencontré à plusieurs reprises, le brun avait appris à apprécier cet homme qu'il pensait sincère.
Dommage qu'il soit affublé d'une telle harpie. Le moins qu'on puisse dire était que sa finesse tranchait avec la vulgarité de la rousse.

Quoiqu'il en fut, le moment de paix que Frah était venu chercher aux bains était gâché. Il prit appui sur le rebord du bassin et se releva en maugréant.
Son regard s'attarda sur l'alcove où avait disparu le couple, puis vers la forme qu'ils avaient abandonnée plus loin dans le bassin.


Foutu pour foutu, je vais saluer cette personne. Son bain doit lui sembler bien décevant à présent, autant aller partager ce vin.

Il s'empara de la bouteille et du verre que l'employée avait déposé et avança lentement vers la forme, prenant garde à ne pas trop troubler l'onde.
La "forme" s'avéra être une femme. Ca, il s'en doutait un peu. Benoit n'aurait pas cherché à se disculper devant sa compagne avec autant de véhémence s'il s'était trouvé en présence masculine... Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres lorqu'il la reconnut.


Et bien Iris... La rousse nous fait encore un coup de calcaire ? Réveille toi la belle, j'ai apporté ma bouteille, ça te changera de tes infâmes tisanes. On s'en jette un et je te raccompagne. Si on n'y prend garde l'excès de bain ramollit les chairs... de trop.

Campé devant elle, il remplit le verre lentement, en gouta la saveur du bout des lèvres puis, satisfait, lui tendit.
Irisdessa
Un bruissement sans fond, la brune avait posé les bras sur le rebord de l'étuve, s'amusant de ses pieds qui glissaient dans le fond de la cuve. Même seule , elle trouvait toujours de quoi passer le temps. Quand on a pas eut d'enfance on se rattrape par moment. Mais la sensation de son pied glissant sur le bois fut arrêter par une voix qu'elle reconnue avant même de lever les yeux.

Léger sourire, elle leva la tête et fixa Frah
" Je ne dors pas..enfin plus... et puis je médite. Kiki a amené Benoit plus loin..." D'une voix presque imperceptible " Elle doit lui jeter un sort ou quoi.... on m'as dit que les rousses c'était des créatures du Sans-Nom" Iris se mis a pouffer de rire puis secoua la main au verre tendu " Allons Frah tu sais bien que je bois jamais d'alcool. Un verre et je vais rentrer en rampant chez moi..."

Finalement elle ne se sentait pas plus gênée que ça, même si Iris avait été fille de joie, elle avait toujours eut ce coté timide mais de moins en moins que les gens ne s’arrêtaient plus a ses formes. Elle l'observa avec le sourire, ce Frah, une vrai tête de mule et a claques pour certains, mais comme toujours Iris avait pris le temps de découvrir les facettes de son ami et il se révélait être un très bon ami
" Tu va pas oser me dire que je deviens flasque?" La brune laissa un rire s'échappait et traverser les étuves.
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Frah_
Iris ! Arrête de dire des bêtises ! vu le nombre de tes soupirants, je doute fort que "flasque" soit le bon mot pour te décrire.

Le rire cristallin d'Iris résonna dans la salle.

Devant son refus de gouter au vin, il porta le verre à ses lèvres tentant de reconnaître les jambes de la brune dans la pénombre de l'étuve. Cette diablesse ne pouvait donc pas rester tranquille ? L'eau agitée par le mouvement de ses pieds se troublait. Impossible d'apercevoir le début du commencement d'un bout de peau dans ces conditions.

Frah pesta intérieurement, tout en laissant la rondeur du vin envahir sa bouche et couler lentement dans sa gorge. Si on peut plus se rincer l'oeil sur les copines alors !

Il resta un moment silencieux savourant son vin, lorsqu'un mauvais pressentiment le fit se raidir. Les sens en alerte, il sentit sa nuque se hérisser et posant sa main dessus pour chasser la vilaine impression, se tourna vers l'alcove de la rousse.
Tout semblait calme, pourtant Frah se rembrunit.


Bouge Iris. Lève-toi. Ne restons pas ici. Je... J'ai comme une sale impression.

Il lui tendit la main pour l'aider à se lever. Plus aucune envie de la détailler soudain, il posa le verre à demi vidé sur les briques qui recouvraient le sol.

Hâte de quitter les lieux pour rentrer chez lui.
Irisdessa
Iris continua a rire a la réponse de son ami, des soupirants... rhalala, elle ne dira pas qu'elle ne voit personne, qu'elle est très bien seule et qu'un seul pourrait la rendre heureuse mais c'était le passé donc il fallait bien continuer a vivre. Ses pensées repartirent de plus belle dans son histoire, un léger secouage de tête pour les faire passer et retrouver le sourire."Je préfère souffler un peu tu le sais bien, on a déjà parlé plusieurs fois... j'ai autre chose en vue qu'un homme pour le moment"

Alors que la brune le regardait boire son vin, son pied n’arrêtant pas de bouger dans l'eau, pas le but de troubler le liquide mais juste de profiter de cette sensation si paisible. Mais d'un coup le regard noir de Frah l'inquiéta,une main tendu et un léger hochement de la tête en l'attrapant pour sortir de l'eau " Qu'est ce qui se passe?" La brune ramassa la serviette de sa main de libre pour se cacher un peu, se dirigeant avec lui vers leurs vestiaires respectifs.

Iris faisait confiance a l'instinct de son ami, il lui avait déjà prouvé qu'il se trompait rarement sur ce genre de chose.

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Zephyre
[le 20 avril, après son passage à l'église de retour de Bretagne]

Pour une bulle de douceur


Point l'Aurore à l'horizon, juste après que l'Aube ait chassé les ultimes scintillements nocturnes étoilés pour ne laisser place qu'à un faible rayonnement de l'astre lunaire en croissant se balançant malgré l'inertie apparente au-dessus de leurs têtes, et tandis que s'élève mollement les premiers rais lumineux solaires donnant au firmament qui s'auréole de teintes pastel l'apparence d'une ébauche de toile au devenir chatoyant, c'est cet instant là précisément que choisit la Brise au tempérament tempétueux pour quitter la pénombre et fraîcheur de l'église et se rendre d'un pas vif et alerte, malgré la fatigue du voyage, vers les étuves qui se situent à quelques encablures, hors des remparts.
Peu fréquentent les lieux aussi tôt le matin, aussi a-t-elle la quasi assurance de s'y reposer sereinement, loin des turpitudes qui agitent la ville, soubresauts de vie qu'elle fuit, cherchant simplement la quiétude du moment. Prendre soin d'elle.

La Donzelle salue d'un sourire gracile celle qui baille encore aussi discrètement que possible à l'entrée des bains... et oui... être matinale n'arrange pas tout le monde ! Quelques piécettes changent de mains en même temps que des draps de bains lui sont tendus. Le reste ? Elle y a pourvu : du savon au sel de mer en provenance direct de la Bretagne, un gant de crin pour frotter la peau, un gant doux pour la nettoyer, et une huile de sa composition.

Un fascicule était déposé là , à l'attention de tous pour comprendre l'importance des bains.


((HRP : je poursuis un peu plus tard, merci.))

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Statere
Cinq écus posés sans douceur sur le comptoir.

Bonjour, La grande étuve, un drap et du savon s'il vous plaît.

Décidé Statere ? Pas si sûr. On devinera une pointe de nervosité dans sa voix.
Première fois qu'il venait aux Etuves Niortaise. Il en avait entendu beaucoup de bien. Il paraît qu'on en ressortait beau, propre, détendu...

En fait, il avait surtout besoin de réfléchir, seul, loin de chez lui, loin des places publiques, loin de tout.
il aurait pu choisir la grange, l'auberge comme à son habitude mais le froid glacial d'un printemps absent n'invitait pas à s'y rendre.

Les vapeurs chaudes qui s'échappent des différentes portes qu'il peut voir chatouillent déjà ses narines et semblent pleines de promesses.
Une servante fleurant bon la lavande lui demande de la suivre et se dandine jusqu'à une pièce au milieu de laquelle est creusé un bassin duquel s'échappent d'épaisses vapeurs.

L'ambiance si feutrée qu'elle en est presque mystérieuse enveloppe Statere jusqu'à s'imprégner totalement en lui.
Pudique, il avait emmenée une chemise mais juge maintenant qu'elle sera superflue. Le brun dans la pièce dissimulerait sa nudité si quelqu'un devait entrer.

Il laisse donc tomber tous ses vêtements sur le sol et entre délicatement dans l'eau chaude.

Ô merveille ! Ses muscles se détendent, ses appréhensions s'évanouissent, ses soucis n'existent plus.

Le jeune homme se laisse alors glisser, submergé par cette eau bienfaisante. Il a disparu dans l'antichambre du Paradis. Ses cheveux flottent, son corps ne pèse plus rien.

Il remonte, s'empare du savon et se lave avec douceur, prenant un temps infini à s'occuper de chaque parcelle de sa peau.
Le temps n'est plus rien.

Sa toilette terminée, il ferme un peu les yeux pour apprécier encore pleinement ces sensations qu'il se jurait de retrouver régulièrement.

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