Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP ouvert] Le sang de la lice

Stromboli
Depuis quelques jours, Stromb était pour le moins... en colère. Des choses l'avaient agacé, des comportements l'avaient énervé, et un soir tout était remonté en explosant assez violemment. Une accumulation.

Il y avait tout d'abord eu ces cadeaux venant de Danae, sa fille adoptive. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la joie d'avoir retrouvé Heins s'était vite envolée. Première frustration... Frustration muée en agacement certain, lorsque Matou s'était empressé de crier à tous, et de révéler par la même occasion, qu'il se fichait éperdument de sa fille et qu'elle l'avait oublié depuis belle lurette. Agacement transformé en colère en voyant qu'il avait été transformé en gros con débile qui finalement ne pouvait que fermer sa gueule devant tout ces cadeaux. Mais voila, il en était certain, sa "fille" n'aurait sûrement pas sorti de son chapeau magique des cadeaux si Heins ne l'avait pas croisé par hasard en Languedoc. Après des mois sans nouvelles, aucune réponse à ses courriers, il trouvait tout ça un peu vache. Et passer pour l'idiot du village en taverne devant ses amis, doublé du père indigne qui lâche sa fille, avait amorcé quelque chose en lui.

Puis cette fameuse soirée, où tout le monde s'était plus ou moins lâché, un jeu avec des gages un peu plus intéressants que "courir autour des tables à cloche pied"... et où le départ précipité et manifestement vexé de Matou et Ado avait achevé de le mettre sérieusement en colère. Soirée plombée, explication houleuse où la colère avait basculé en rage. Et depuis, il était incapable de se calmer, incapable de sourire pour de vrai, de rire, encore moins d'être câlin... Et malgré l'éternel bonne humeur de Heins, il sentait que les "clients", ses amis, avaient fuit. Normal en même temps, qui voudrait d'un patron froid comme un bloc de glace et qui parle à peine ?

Il s'était forcé à s'apaiser, histoire de ne pas passer d'avantage pour un con. Mais c'était peine perdue. Et sans qu'il arrive à comprendre pourquoi, cette colère et cet agacement ne passaient pas. Quelque chose bouillonnait en lui. Il arrivait de temps à autre qu'un feu de paille se transforme en incendie incontrôlable, c'était ainsi, dans sa nature. Il était temps de faire quelque chose pour remédier à cela. Il lui fallait un défouloir, quelque chose qui lui permettrait d'évacuer et de se sentir mieux. Il fallait une secousse sismique au volcan qui commençait à se fendiller sous la pression bouillonnante de sa colère.

Et quoi de mieux pour se défouler qu'un combat ? Il avait creusé l'idée toute la nuit durant. Mais combattre contre qui ? Il lui fallait attirer du monde. Et pour cela, il y avait la lice. Elle n'avait pas servit depuis longtemps. Il était encore à Vf lorsque les derniers combattants s'y étaient affrontés.. c'est pour dire.

Alors ce matin, il se leva avec cette idée fixe. Il passa la journée à s’entraîner, ses muscles, ses réflexes... Et au moment de quitter la maison, il aperçut dans un coin une armure qu'il avait gagné à un jeu, et qui depuis commençait à prendre la poussière. Stromb n'étant pas un combattant, il n'avait jamais songé à enfiler une tenue pareille. Mais là pour le coup, elle serait enfin utile. Il enfila bottes de fer et gantelets. Son épée en bandoulière, la dague dans la botte, il sortit.

Il marcha quelques minutes et aperçut enfin le lieu. La lice était à l'abandon. Les villageois ici ne songeaient pas à aller se battre, non, ils dormaient ou allaient aux champs. Et c'était quand même plus responsable... Le soleil était présent en ce début d'après midi, et il faisait même plutôt chaud. Une brise légère soufflait pour rappeler qu'on était toujours au mois de mars. Son regard balaya le sol : la terre battue était recouvertes de mauvaises herbes qui avaient poussé pelle-mêle au gré de leurs envies. Il détacha son épée de sa ceinture et la planta dans le sol avant d'arracher toutes les plantes qui se dressaient devant lui. Quand le terrain fut à peu près présentable, il s'assit sur un gros bloc de roche, réservé aux visiteurs, et attendit patiemment l'arrivée de quelques courageux.



RP ouvert, c'est un combat, donc tout ceux qui ne supportent pas que leur personnages prennent des coups risquent d'être embêtés. RPistes débutants ou chevronnées, vous êtes les bienvenus, tant que vous savez écrire plus de 5 lignes de texte. Le combat en lice IG est possible, pour ceux qui y sont rétissants il existe toujours les dès.

_________________
Matouminou
Trois jours! Trois jours qu'elle encaissait sans broncher la colère sourde de Stromb. Il la regardait à peine, ses câlins étaient forcés, juste pour donner le change. Jamais elle n'avait eu à afffronter une telle situation. Tout cela parce qu'elle avait manifesté son manque d'enthousiaste à avoir une catin nue sur ses genoux, car ce n'était ni plus ni moins que ça...deux filles qui passaient leur temps à s'hexhiber, et à faire de la provocation, avec des minauderies ridicules. Et aussi parce qu'elle avait trouvé que Heins en faisait un peu trop en exécutant son gage. Elle savait qu'Ado passerait en taverne, et franchement, elle trouvait cela quelque peu irrespectueux envers elle.
Non, Matou n'était pas une sainte nitouche, non, ce n'était pas une grincheuse, tout simplement, elle ne faisait pas ce qu'elle n'aimait pas qu'on lui fasse. De plus,elle avait du mal à comprendre cette façon ridicule qu'avait les hommes de sourire béâtement dès que des filles dévergondées se pavanaient devant eux.

S'en était suivie une explication houleuse avec Stromb, une explication qu'il avait écouté mais qu'il n'avait pas entendu vraiment. Ses propos avaient été durs, jamais, il ne lui avait dit des mots aussi blessants. Et cela va sans dire qu'elle en était malade.
Matou n'aimait pas les conflits, préférant, à chaque fois que cela était possible, régler les divergences, les malentendus et autres quiproquos par la douceur.. Néanmoins,elle savait tenir tête à des personnes qui la cherchaient, elle n'avait pas la langue dans sa poche dès lors que quelque chose ne lui plaisait pas, mais face à Stromb, elle ne pouvait tout simplement ni l'insulter, ni hurler comme une furie.

Alors, pour oublier et surtout dans l'espoir que tout rentre dans l'ordre, elle s'était lancée à corps perdu dans l'animation des escargots. Si le corps y était, le coeur, lui, avait du mal. Toutefois, elle savait faire bonne figure et n'avait pas envie de plomber l'ambiance. Beaucoup de personnes s'étant déplacées pour participer à cette course, elle se devait de les satisfaire.

Puis, il y avait eu la préparation au concours de beauté. Ado, qui sous ses airs de fofolle, n'en restait pas moins attentive à tout, et c'est ce que Matou aimait chez elle, avait bien senti sa détresse et sa peine et l'avait entrainée dans une séance d'essayages fantasques et amusants. Matou avait oublié l'espace d'une journée.

Pourtant, le soir c'était le même Stromb qu'elle retrouvait, visage fermé, une lueur inquiétante dans les yeux. Elle ne savait que trop ce que cela signifiait. Elle l'avait déjà vu en colère comme ça. Les premières semaines de leur relation avaient été rythmées par ce genre de colère pour évacuer un certain nombre de choses. Mais à cette époque, ça n'était pas tourné contre elle, et patiemment, elle avait soigné son poignet et son nez cassés, pansé ses blessures, nettoyé ses plaies....Sa douceur avait apaisé le volcan, il lui avait même avoué qu'elle l'avait fait renaitre.

Aujourd'hui, il en était tout autre et si elle s'était jurée que jamais elle ne se mettrait en colère, que toujours, elle laisserait cette douceur et cette patience faire son oeuvre, là, Matou en avait assez. Aucun être humain ne peut bien longtemps être pris pour une moins que rien et c'est ce qu'elle avait l'impression d'être.
Elle aussi s'était donc laissée envahir par la colère. Une colère froide.
Elle ignorait comment cela allait se terminer, mais il fallait bien que l'abcès soit crevé.
Ce fut un gamin du village qui lui apporta la solution, en lui annonçant une bien curieuse nouvelle:


- Hep, M'dame...votre homme, le sieur Stromboli...ben il est sacrément furieux...Il attend pour se battre, si j'ai ben tout compris c'qui m'a dit...Il a mis sa cuirasse...j'crois qu'ça va dérouiller!!

Matou avait essayé d'en savoir plus, mais le gamin avait haussé les épaules et s'était sauvé, non sans lui dire tout de même le lieu où se trouvait Stromb. Elle était rentrée précipitament à la maison, et avait constaté que la cuirasse que Stromb avait gagné, n'était plus à sa place.
Elle serra les poings, tout cela allait trop loin. Elle aussi elle pouvait se battre.
Seulement, elle savait que Stromb ne l'affronterait pas, sachant que c'était elle.

Alors, elle eut une idée. L'été dernier, en faisant du rangement, elle avait ouvert une malle au grenier. Dans cette dernière, il y avait des heaumes, des cottes de mailles, des gantelets, des longues cuissardes. Cela la protégerait un peu, et ainsi, elle pourraient cacher son visage.

Elle grimpa jusqu'au grenier et trouva rapidement ce qu'elle voulait. Elle enfila une côte de maille, emprisonna sa lourde chevelure dans un filet, afin de la réduire, mit sur sa tête une cagoule qui ne laissait voir que ses yeux puis un casque. Elle enfila des braies, des gantelets et les cuissardes. Par dessus, elle mit une cape noire.
Elle fit quelques pas, et afficha un sourire satisfait. Si c'était un peu lourd, cela ne l'empêchait pas de se mouvoir. A peu de choses près, on pouvait même ignorer que sous cet acoutrement, c'était bien une femme qui se trouvait.

Et c'est ainsi qu'elle se présenta à l'endroit indiqué par le gamin.
Elle arriva devant Stromb, mettant une distance entre eux de quelques pieds et le regarda sans dire un mot. Son coeur battait la chamade, mais c'était normal, à ce moment précis la peur l'étreignait. Pourtant, elle ne recula pas.

_________________
Stromboli
Stromb attendait patiemment sous le soleil qui faisait briller ses morceaux d'armure. Il avait sortit un morceau de pain et le mangeait sans beaucoup d'appétit, chose rare. De plus, la patience n'était pas son truc. Heureusement au bout d'un moment, il entendit du bruit. Il leva la tête et ses yeux noirs se posèrent sur ce qui semblait être un homme vêtu entièrement d'une armure, d'un heaume et d'une cape. Il plissa les yeux, le regarda de haut en bas. Drôle de carrure, pas de muscles saillants sous la ferraille. Mais Stromb gardait la tête froide car il est souvent dangereux de sous-estimé son adversaire.

Il se leva de son rocher, posa son pain et attrapa l'épée qu'il sortit d'un geste sec de la terre. Il fit quelques pas vers l'inconnu tout en laissant volontairement un peu de distance. Au bout d'un moment, il finit par rompre le silence.


Et bien, quel accoutrement... En voila un qui ne risque pas d'être atteint par les bêtes ni par les épées.

Il leva son épée dans un sourire qui sonnait faux, puis s'adressa à nouveau à lui :

C'est quand tu veux mon gars... Montre moi ce que tu as dans le ventre !
_________________
Matouminou
Citation:
Et bien, quel accoutrement... En voila un qui ne risque pas d'être atteint par les bêtes ni par les épées.


Matou sous sa cagoule, esquissa un mince sourire. Parfait, il ne l'avait pas reconnue.

Citation:
C'est quand tu veux mon gars... Montre moi ce que tu as dans le ventre !


Un frisson glacé lui parcourut le dos. Elle devait faire le vide dans sa tête, ce n'était pas Stromb en face d'elle, non...
Elle ne dit rien, se contentant de hocher lentement la tête.
Elle sortit de son fourreau l'épée qu'elle tenait de son défunt mari. Une fois, elle avait eu l'occasion de s'en servir. Elle avait tué l'homme en face, sans hésitation, c'était elle ou lui.
A ce souvenir, elle sentit ses mains devenir moites. Heureusement, les gantelets la protégeaient. Nul risque que l'épée ne lui échappe.
Elle se campa bien sur ses jambes et pointa son épée vers Stromb, prête à parer le coup de celui qui désormais était son adversaire.

_________________
Stromboli
Stromb jaugea à nouveau son adversaire du regard. Il s'était contenté de sortir son épée et de se tenir sur ses gardes. Il en avait connu des plus belliqueux... Alors il fit le premier pas.

Son épée fendit l'air pour venir heurter la sienne. Un pas en avant, déterminé, et son épée siffla à nouveau, manquant de peu sa cible. C'est qu'il était leste le bougre, et la lame racla l'armure de son adversaire au niveau de l'épaule. Nouvelle tentative, les lames s'affrontèrent avec panache. Stromb cherchait un point faible sur lequel appuyer. Son adversaire semblait intelligent, lui était plein de rage. Il le poussa assez violemment et sa lame siffla à l'horizontale, zébrant l'armure de son adversaire sur le torse.

Il fit quelques pas de côté, tournoyant autour de la marmite vivante, en position de combat. Il n'attendait qu'un sursaut...

_________________
Annedefrance
anne qui fessait sa ronde habituelle vit au loin un combat , elle avança jusqu’à"a celui-ci et sortie son épée puis elle reconnue strom mais pas son adversaire qui avait une tenu ne le permettant pas .

Il y as un problème stromb?
Matouminou
Elle n'eut guère à attendre. L'épée de Stromb fendit l'air et s'abattit sur la sienne, avec violence. Toutefois, elle s'y était préparée et avait bandé les muscles de tout son corps pour encaisser le choc.
Matou était grande et assez bien musclée. Elle marchait beaucoup, n'hésitait pas à porter des charges lourdes, n'hésitant jamais à donner un coup de main aux champs et à la mine. Elle avait même réussi à retrouver sa taille d'avant sa grossesse.
Elle se félicita d'être en relativement bonne condition physique.

Le bruit métallique des deux épées résonna dans l'air. Stromb avait engagé le combat et était bien décidé à ne pas lui laisser de répit puisque sans attendre, l'épée s'abattit de nouveau sur elle sans qu'elle ait eu le temps de le parer. Instinctivement, elle fit un petit pas en arrière, et l'épée ne fit que lui effleurer l'épaule en crissant sur sa cotte de maille.

Les épées se croisaient et se décroisaient en un ballet harmonieux. Matou sentait toute la hargne et la puissance que Stromb mettait dans les échanges. Elle serra les dents. Si elle était agile, elle savait qu'elle était moins forte que lui. Elle décida donc d'utiliser cette souplesse, le forçant à faire un peu plus d'efforts. peut-être réussirait-elle à le fatiguer un peu. De nouveau, l'épée de Stromb lui raya son armure. Elle retint un cri de douleur et tourna sur elle-même pour s'éloigner de la lame aveugle de colère.

Elle reprit son souffle. Etrangement, tous les bruits alentours semblaient amplifiés: un oiseau qui sifflait, un chien au loin qui aboyait, l'écho d'un autre lui répondant. Un mince filet de sueur coula sous son visage caché sous la cagoule. Le visage d'Antoine passa devant ses yeux, elle retint ses larmes. Quel bien piètre spectacle était en train de se livrer ses parents...mais elle se reprit, se refusant à se laisser déconcentrer.

Car Stromb, déjà reprenait le combat, tournant autour d'elle. Elle le regarda et prenant son épée des deux mains, elle bondit vers lui, enroulant sa lame autour de celle de Stromb, exerçant ainsi une pression pour lui faire lacher prise. Ce coup de maitre qu'elle avait appris il y a bien longtemps, la força à se rapprocher de lui. Elle plongea son regard dans le sien maintenant la pression, les muscles des bras tendus et déjà douloureux.
Elle sut qu'il avait anticipé son attaque, car il ne faiblit pas. Ses mains crispées sur le pommeau commencèrent à trembler...Du coin de l'oeil, elle enregistra l'arrivée de quelqu'un, mais resta concentrée sur la pression des lames.

_________________
Heinsenberg
Heisenberg était tout juste sorti de taverne, il se dit qu'il allait faire un petit tour du village pour se changer les idées, toujours tracassé par la dispute qui s'était produite entre Stromb et Matou, il essayait de ne pas y laisser paraître mais au fond de lui il était très triste, surtout après avoir tout donné pour faire en sorte de remonter le moral de Matou qui pleurait ses derniers jours. Il se remit en question en pensant que tout cela était de sa faute et qu'il valait peut-être mieux pour lui de partir loin d'eux, de ne pas les accompagner en Italie. Le voilà depuis peu déjà arrivé qu'il commençait à semer les embrouilles, il n'avait pas envie que ça se reproduise, sûrement pas entre Matou et Stromb. Mais il pensa à Ado, il savait que, quoi qu'il arrive elle aurait suivi Matou et Stromb en Italie en le laissant seul... Il s'ôta cette idée de l'esprit et se mit en tête d'essayer de convaincre Stromb de se calmer. Alors qu'il continuait tranquillement sa balade, il aperçut des personnes dans la lice, à première vue il ne les reconnaissait pas, il s'approcha curieux de savoir qui étaient ces personnes, et enthousiasmé par le fait de voir des personnes s'affronter dans une lice, cela lui semblait si rare. Mais son instant de bonheur se dissipa après avoir distingué en plissant les yeux le visage de Stromb en train de manier l'épée, il lui était impossible d’apercevoir l'autre visage, la personne lui tournant le dos. Il se mit en tête d'essayer d'intervenir, mais il savait qu'il n'était pas un combattant, ses mains se mirent à trembloter devant la situation. Il observa le combat à l'épée qui semblait bien se dérouler pour Stromb mais il avait peur que celui-ci se blesse, il regarda l'ennemi qui semblait acculé par la dextérité que Stromb possédait à l'épée, il ne le savait pas assez doué. Tout son corps se mit alors à greloter...Qu'allait-il faire? Il savait qu'avec un si haut niveau il ne pourrait pas affronter Stromb qui lui paraissait plein de rage. Il se décida de prendre son courage à deux mains, il pensa à instant à utiliser l'art hibouesque, mais Stromb le connaissait aussi, cela ne serait pas d'une grande utilité et puis il avait peur de faire peur aux personnes qui n'étaient pas habituées à contempler ce genre de pouvoirs. Il décida d'utiliser la furtivité, il y mit tout son talent, il se faufila discrètement dans l'arène, en faisant attention à ce que les deux combattants ne le regardent pas, en se tenant à distance respectable des combattants il continua de marcher lentement sans faire de bruit pour se glisser dans le dos de Stromb. C'était la seule chose qui lui restait à faire n'ayant pas d'armes sous la main, il fallait le prendre par surprise, il se planqua discrètement derrière une tente avant de se lancer en direction de Stromb, il voyait désormais le visage de son adversaire, il prit le temps de le scruter consciencieusement et il reconnu ce qui lui semblait être les yeux de Matou sous la cagoule, pas de doute pour lui, il s'agissait bien d'elle...Il se lança discrètement dans le dos de Stromb puis arrivé à proximité de lui il bondit en passant ses bras en dessous des siens avant de rabattre ses mains sur ses épaules pour le bloquer dans ses mouvements, il ouvra grand les yeux vers Matou, avant de se ramasser un coup d'épée il cria : "Maintenant !" en essayant de lui faire comprendre de désarmer Stromb.
_________________
- Ex-Maire de Troyes
- Ex-Tribun de Troyes
- Ex-Tavernier municipal de Troyes ("Au Troyens")
- Maître de la Confrérie des Hiboux avec Strombibou
- Collectionneur d'animaux roses
- Roux et fier de l'être
Stromboli
Il tournoyait toujours autour de l'inconnu en armure, près à bondir. Mais il fut interrompu de justesse par l'arrivée de Anne. Celle-ci avait dégainé son épée. Tout en gardant un oeil sur son adversaire, il répondit calmement à la jeune femme :

Tout va bien oui... Un peu d'exercice ne fait pas de mal...

Il afficha un sourire carnassier tandis qu'il se concentrait à nouveau sur le combat. L'homme prit le pommeau des deux mains, et Stromb se méfia instinctivement. Lorsqu'il le vit bondir en tentant de le désarmer, il campa solidement sur ses deux pieds et força sur son épée. L'attaque avait été finement jouée par le combattant, et Stromb résistait maintenant, lame contre lame, la pression était terrible. Il eu l'impression que l'inconnu faiblissait, alors il poussa d'avantage, le bras de fer prenant une tournure qui allait à l'avantage du brun. Sa lame faisait doucement plier celle de l'autre, et bientôt, il le désarmerait. Un coup bien placé, et celui-ci tomberait. Ses yeux noirs pétillaient..

Mais se produisit alors une chose à laquelle il ne s'attendait pas. Il n'eut pas le temps de manoeuvrer pour désarmer l'adversaire qu'il fut attrapé par derrière. Surpris, décontenancé par ce geste brutal et soudain, il se trouva bloqué en moins de temps qu'il faut pour le dire. Ses bras étaient coincés, son torse largement ouvert à toutes les attaques.


Citation:
"Maintenant !"


Son cerveau décrypta rapidement la situation : s'il ne réagissait pas de suite, il serait mort, transpercé par l'épée qu'il combattait. Mais c'était sans compter sur ses réflexes. Il serra ses bras, se pencha en avant dans un mouvement brusque, et fit basculer l'homme qui le tenait devant lui. Celui-ci tomba à terre et un nuage de poussière et de terre battue se leva. Stromb se redressa d'un coup, faisant un bond en arrière, l'épée brandie. Lorsque la poussière fut dissipée, il ouvrit grand les yeux en découvrant celui qui avait failli le faire tuer. Sa voix mourru dans sa gorge lorsqu'il voulu parler :

Heins...? Mais... Comment...

Il fut incapable de dire autre chose. La surprise avait fait place à l'incompréhension, et maintenant la colère avait resurgit, plus froide et puissante encore, en voyant un homme qu'il considérait comme son frère, le trahir. La paranoïa s'empara de lui. Les deux hommes étaient-ils complices ? Il les regarda, le souffle court, l'épée toujours en joue, son regard passait de l'un à l'autre rapidement.

Et soudain, avec une rapidité fulgurante, il cria et se jeta sur eux. Un violent coup de gantelet sur la tempe de Heins pour l’assommer et l'écarter, et il tomba sur Matou. Il roulèrent à terre et Stromb prit le dessus. La sueur avait collé la poussière à son visage et ses vêtement en étaient couverts également. Mais l'homme de fer n'avait pas trou dans sa carapace : impossible de l'étrangler, de le frapper sans se faire mal... L'épée de Stromb avait boulé un peu plus loin dans l'attaque. Aveuglé par la rage, il n'en avait pas vraiment fait cas. Tout en maintenant l'homme coincé sous lui, il cherchait désormais dans sa botte une arme qu'il préférait de loin, plus légère et plus agile, plus efficace aussi.... Sa dague. Il regarda l'homme, cherchant ses yeux bien cachés sous le casque, et lança d'une voix froide :


Je vais te faire goûter aux délices de la torture... Les plantes ici ne vivent qu'en s'abreuvant du sang des combattants..
_________________
Annedefrance
anne en les voyant faire couru vers stromb au moment ou il prenait sa dague et le souleva pour le pousser plus loin a terre , certes elle était une femme mais avait toujours eu des combat a force égal avec les hommes , puis elle pointa son épée vers stromb

on n'attaque jamais quelqu'un au sol ,quand on as un minimum d'honneur mon cher , le combat n'as pas l'air équitable contre ton adversaire actuelle , ta rage te rend plus fort .

elle ramassa l'épée de stromb et lui tendit

si tu veux combattre combattons ensemble , je devrais être un adversaire a la hauteur de ta rage , n'oublie pas je suis une femme certes mais militaire , instructrice en armes ne me sous estime donc pas .

elle aida le précédant adversaire de stromb a se relevé et en voyant de qui il s'agissait elle la regarda

toi mais que fait tu ici ?


puis elle se retourna vers stromb

accepte tu mon défi?
Matouminou
Elle faiblissait, elle le sentait. Son bras commençait à ployer. Elle savait que si elle lachait l'épée, Stromb risquait de la blesser sérieusement. Il ne l'avait pas reconnue et la colère le guidait.
Elle prit conscience de sa profonde concentration en l'entendant répondre, d'une voix où ne perçait aucune émotion, à la question d'Anne, car c'était bien elle qui s'était approchée du combat. Mais en répondant, son regard ne la quittait pas...un regard froid, mais où pétillait la petite lueur de celui qui sait qu'il va gagner, un regard qu'elle n'avait jamais encore vu. Cela la destabilisa encore un peu plus.

Existe-t-il un dieu de la chance? Surement car soudain quelqu'un entrava Stromb par derrière. La pression se relâcha brusquement, manquant de laisser son épée s'échapper de ses mains. Elle recula un peu, le souffle court, surprise de voir Heins. Car c'était bien lui qui avait fait cela. Son regard croisa le sien, elle le vit ouvrir grands les yeux comme s'il l'avait reconnue, et il lança:


Citation:
"Maintenant !"


Tout s'enchaina alors très vite. Et elle ne sut pas saisir l'occasion, car c'était Stromb qu'elle avait devant elle, son amour. Elle ravala un sanglot, et recula. Elle aurait du le désarmer, elle aurait pu lui pointer sa lame sur le torse, l'appuyant juste un peu pour faire perler une goutte de sang. Mais c'était au-dessus de ses forces.
Cependant, Stromb, dans un sursaut d'énergie, sans doute due à sa colère aveugle, avait réussi à se dégager. Il fit mordre la poussière à Heins, et le regarda, incrédule. Matou fit alors une erreur grossière, une erreur dont seule la déconcentration fut responsable. Au lieu de se mettre en position de protection pour attendre son adversaire, elle relacha la garde, l'épée pendante au bout de son bras.

Et avec une rapidité et une agilité extraordinaires, Stromb assoma Heins, et se jeta sur elle. Sa main s'ouvrit, au moment où sa tête heurtait violemment le sol, l'épée gicla, son casque se détacha de sa tête, elle avait cependant encore sa cagoule qui lui masquait le visage. Sous la douleur, elle eut le souffle coupé et des larmes jaillirent de ses yeux. Pourtant, elle ne cria pas, ne voulant pas qu'il reconnaisse sa voix, et elle essaya de retrouver ses esprits. Stromb était lourd sur elle. Dans l'énergie du désespoir, suffocante, elle se débattit comme elle put. Alors dans un sursaut , elle plaqua sa main gantée, mais donc les doigts étaient à découvert, sur le visage de Stromb et le griffa jusqu'au sang, en poussant un cri de rage.

_________________
Heinsenberg
Heinsenberg, essaya de retenir le plus longtemps possible Stromb pour que son adversaire puisse le désarmer mais il se rendit compte qu'il n'était pas doté de la même force que lui et plia facilement, il se fit projeter un peu plus loin par Stromb et chuta lourdement sur le dos, il poussa un léger cri de douleur et se releva tant bien que mal, criblé d'égratignures et toussotant, entouré par la nuée de poussière ayant suivi sa chute, il regarda un instant Stromb sans dire un mot et il le vit se précipiter sur lui, il n'eut à peine le temps de réagir qu'il reçut de nouveau un violent coup sur le crâne, il s'évanouit alors sous le choc, n'ayant pas eu le temps d'esquiver ou bien de se défendre.
_________________
- Ex-Maire de Troyes
- Ex-Tribun de Troyes
- Ex-Tavernier municipal de Troyes ("Au Troyens")
- Maître de la Confrérie des Hiboux avec Strombibou
- Collectionneur d'animaux roses
- Roux et fier de l'être
Stromboli
Il tâtait toujours cette fichue botte de fer. Elle n'était pas pratique, l'arme avait du glisser un peu. L'inconnu avait perdu son casque en roulant, mais il résistait, se défendait avec l'énergie du désespoir. Une main se plaqua sur le visage de Stromb et celui-ci cria en sentant sa peau partir sous les ongles terriblement aiguisés de cette main vengeresse. Il cria de douleur quand son adversaire criait tout court. Un détail le troubla toutefois : la voix semblait étrangement féminine... Et s'il avait été plus lucide, pour sûr qu'il aurait retenu Matou. Mais pour le moment, ce n'était pas le cas.

Il avait réussi à attraper le pommeau de la dague et l'avait brandit lorsque Anne se jeta sur lui et le fit rouler plus loin, dans la poussière. Il voulu se redresser mais se trouva nez à nez avec une lame finement aiguisée. Le souffle court, la dague toujours en main, il était fou de rage.


Citation:
on n'attaque jamais quelqu'un au sol ,quand on as un minimum d'honneur mon cher , le combat n'as pas l'air équitable contre ton adversaire actuelle , ta rage te rend plus fort


Le combat est très équitable au contraire, c'est un homme ! Et ma rage n'est pas un obstacle dans un combat comme celui-ci ! Alors écarte toi et laisse moi l’étriper !!

Il avait crié cette dernière phrase avec rage, bondissant sur ses pieds. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque il la vit aider l'homme en armure à se relever. Il secoua la tête, perdu... Se pouvaient-ils qu'ils se connaissent tous ? A trois contre un, le combat s'annonçait serré pour Stromb, même si Heins semblait avoir perdu connaissance.

Citation:
accepte tu mon défi?


Il fut brutalement sorti de ses pensées paranoïaque par la voix de Anne, et répondit brusquement :

Non je ne l'accepte pas ! Je ne me bat pas contre les femmes, et encore moins contre mes amis ! J'ai un adversaire avec qui j'ai un combat à finir, alors fiche moi la paix !!

Aveuglé de haine, frustré de n'avoir pu arriver à ses fins, il ne savait plus trop ce qu'il disait. Il fit tournoyer sa dague dans sa main et regarda l'homme en armure d'un air mauvais, le visage dans un piteux état, la sueur ayant collé le sang et la poussière lui donnait un air méconnaissable...

Amène toi !!! Sois un homme !!!
_________________
Annedefrance
anne s'interposa entre lui et son adversaire

je ne peux te laisser tué une personne comme cela , tu veux tué cette personne tu devras m affronté avant .

anne attendant toujours debout devant lui son épée pointer vers lui et de l’autre main lui tendant la sienne.
Matouminou
Un peu après que Heins ait été violemment frappé par Stromb, Anne était intervenue. Matou sut qu'elle l'avait reconnue, mais pria pour qu'elle ne dise pas son nom. Le combat engagé devait désormais aller jusqu'au bout.

Les choses s'étaient enchainées à une telle vitesse qu'elle avait eu du mal à analyser la situation. C'est donc, tel un animal qui lutte pour sa survie, qu'elle avait griffé le visage de Stromb. La réaction ne se fit guère attendre, l'homme, aveuglé par la rage, avait fait brusquement apparaitre une dague. La lame brilla, menaçante. Matou déglutit. Elle n'avait même plus la force d'arracher sa cagoule afin de mettre à découvert son visage. Cela aurait sonné la fin du combat, Stromb en serait sorti victorieux, et les choses seraient rentrées dans l'ordre. Mais, le destin en avait décidé autrement, et la rage avait également pris le dessus chez la jeune femme. Tant qu'à se battre , autant allait jusqu'au bout.
Elle regarda la dague et arca son corps doulouleux pour faire reculer celui de Stromb. Au moment où, dans un dernier sursaut, commençant déjà à manquer d'air - c'est qu'il pesait, le bougre, jamais dans leurs ébats plus intimes, elle ne s'en était aperçue - cette pensée la fit sourire, tant elle était curieuse dans cette situation, bref, au moment où elle s'apprétait à lui décocher un coup de genoux dans ses parties viriles, il sembla s'envoler. Elle aspira une goulée d'air, roula sur elle-même, en grimaçant et tenta de se relever. Son dos la faisait terriblement souffrir, sans doute la chute violente et le poids de l'homme en étaient la raison.

Elle entendit Anne dire:


Citation:
on n'attaque jamais quelqu'un au sol ,quand on as un minimum d'honneur mon cher , le combat n'as pas l'air équitable contre ton adversaire actuelle , ta rage te rend plus fort


Elle secoua la tête pour reprendre ses esprits, toujours incapable de se redresser, se forçant à inspirer de grandes bouffées d'air. Mais rien à faire la douleur qui lui vrillait les côtes ne lui permettait que de respirer par saccades.
Stromb, le visage grimaçant de rage et de colère, hurla:


Citation:
Le combat est très équitable au contraire, c'est un homme ! Et ma rage n'est pas un obstacle dans un combat comme celui-ci ! Alors écarte toi et laisse moi l’étriper !!


A ce moment là, nullement impressionnée par cette bête écumante, car Stromb n'était plus humain tant la haine lui tordait le visage, Anne aida Matou à se relever.

Elle se retrouva sur ses deux jambes, étonnée qu'elles puissent encore la porter. Elle sentit un mince filet de liquide chaud couler de son nez. Voilà qu'elle saignait sans doute. Machinalement, elle pressa sa cagoule, pour faire tampon, puis, en se tenant à bonne distance de son adversaire, elle tenta de repérer, en vain, où son épée avait pu gicler.

Pendant ce temps, Anne lança un défi à Stromb. Les paroles de refus qu'il prononça aurait pu faire rire Matou:


Citation:
Non je ne l'accepte pas ! Je ne me bat pas contre les femmes, et encore moins contre mes amis ! J'ai un adversaire avec qui j'ai un combat à finir, alors fiche moi la paix !!


Mais, cela ne la fit que ricaner amèrement. S'il avait su qui se cachait sous cet accoutrement! Une femme! Sa propre femme!

Sa rage ne s'était pas apaisée. On aurait dit qu'il était devenu fou. Jamais, au grand jamais, elle ne l'avait vu ainsi, même dans ses pires colères. La fureur défigurée ses traits, son visage était couvert de sang et de poussière. Matou faillit capituler, envisageant un instant d'enlever sa cagoule et de courir dans ses bras.
Cette pensée s'envola lorsqu'il hurla vers elle:


Citation:
Amène toi !!! Sois un homme !!!


A cet instant précis, le combat était déloyal. Lui avait une dague en main, elle, elle n'avait rien.
Elle se saisit alors d'un bâton qu'elle avait repéré, vestige oublié d'un autre duel peut-être, et le tenant à deux mains, sans rien dire, elle se mit en position d'attente, bâton devant elle, corps tendu.
Elle savait bien que c'était une bien maigre protection, de plus, ses forces faiblissaient. Elle n'était pas rompue au combat, elle 'était pas un homme non plus.

Pourtant, dans une posture pleine de défi et d'arrogance, elle lui fit un petite signe de la tête pour lui faire comprendre qu'elle était prête à continuer d'en découdre avec lui.
Car, têtue, elle pouvait l'être, au moins autant que lui...Advienne que pourra!

Anne, une nouvelle fois, s'était interposée. Matou retint son souffle, attendant la réaction de Stromb. Elle vacilla un peu sur ses jambes, mais se reprit, serrant les dents, priant pour qu'elle ne s'évanouisse pas, toujours son bâton tendu devant elle.

_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)