Stromboli
Depuis quelques jours, Stromb était pour le moins... en colère. Des choses l'avaient agacé, des comportements l'avaient énervé, et un soir tout était remonté en explosant assez violemment. Une accumulation.
Il y avait tout d'abord eu ces cadeaux venant de Danae, sa fille adoptive. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la joie d'avoir retrouvé Heins s'était vite envolée. Première frustration... Frustration muée en agacement certain, lorsque Matou s'était empressé de crier à tous, et de révéler par la même occasion, qu'il se fichait éperdument de sa fille et qu'elle l'avait oublié depuis belle lurette. Agacement transformé en colère en voyant qu'il avait été transformé en gros con débile qui finalement ne pouvait que fermer sa gueule devant tout ces cadeaux. Mais voila, il en était certain, sa "fille" n'aurait sûrement pas sorti de son chapeau magique des cadeaux si Heins ne l'avait pas croisé par hasard en Languedoc. Après des mois sans nouvelles, aucune réponse à ses courriers, il trouvait tout ça un peu vache. Et passer pour l'idiot du village en taverne devant ses amis, doublé du père indigne qui lâche sa fille, avait amorcé quelque chose en lui.
Puis cette fameuse soirée, où tout le monde s'était plus ou moins lâché, un jeu avec des gages un peu plus intéressants que "courir autour des tables à cloche pied"... et où le départ précipité et manifestement vexé de Matou et Ado avait achevé de le mettre sérieusement en colère. Soirée plombée, explication houleuse où la colère avait basculé en rage. Et depuis, il était incapable de se calmer, incapable de sourire pour de vrai, de rire, encore moins d'être câlin... Et malgré l'éternel bonne humeur de Heins, il sentait que les "clients", ses amis, avaient fuit. Normal en même temps, qui voudrait d'un patron froid comme un bloc de glace et qui parle à peine ?
Il s'était forcé à s'apaiser, histoire de ne pas passer d'avantage pour un con. Mais c'était peine perdue. Et sans qu'il arrive à comprendre pourquoi, cette colère et cet agacement ne passaient pas. Quelque chose bouillonnait en lui. Il arrivait de temps à autre qu'un feu de paille se transforme en incendie incontrôlable, c'était ainsi, dans sa nature. Il était temps de faire quelque chose pour remédier à cela. Il lui fallait un défouloir, quelque chose qui lui permettrait d'évacuer et de se sentir mieux. Il fallait une secousse sismique au volcan qui commençait à se fendiller sous la pression bouillonnante de sa colère.
Et quoi de mieux pour se défouler qu'un combat ? Il avait creusé l'idée toute la nuit durant. Mais combattre contre qui ? Il lui fallait attirer du monde. Et pour cela, il y avait la lice. Elle n'avait pas servit depuis longtemps. Il était encore à Vf lorsque les derniers combattants s'y étaient affrontés.. c'est pour dire.
Alors ce matin, il se leva avec cette idée fixe. Il passa la journée à sentraîner, ses muscles, ses réflexes... Et au moment de quitter la maison, il aperçut dans un coin une armure qu'il avait gagné à un jeu, et qui depuis commençait à prendre la poussière. Stromb n'étant pas un combattant, il n'avait jamais songé à enfiler une tenue pareille. Mais là pour le coup, elle serait enfin utile. Il enfila bottes de fer et gantelets. Son épée en bandoulière, la dague dans la botte, il sortit.
Il marcha quelques minutes et aperçut enfin le lieu. La lice était à l'abandon. Les villageois ici ne songeaient pas à aller se battre, non, ils dormaient ou allaient aux champs. Et c'était quand même plus responsable... Le soleil était présent en ce début d'après midi, et il faisait même plutôt chaud. Une brise légère soufflait pour rappeler qu'on était toujours au mois de mars. Son regard balaya le sol : la terre battue était recouvertes de mauvaises herbes qui avaient poussé pelle-mêle au gré de leurs envies. Il détacha son épée de sa ceinture et la planta dans le sol avant d'arracher toutes les plantes qui se dressaient devant lui. Quand le terrain fut à peu près présentable, il s'assit sur un gros bloc de roche, réservé aux visiteurs, et attendit patiemment l'arrivée de quelques courageux.
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Il y avait tout d'abord eu ces cadeaux venant de Danae, sa fille adoptive. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la joie d'avoir retrouvé Heins s'était vite envolée. Première frustration... Frustration muée en agacement certain, lorsque Matou s'était empressé de crier à tous, et de révéler par la même occasion, qu'il se fichait éperdument de sa fille et qu'elle l'avait oublié depuis belle lurette. Agacement transformé en colère en voyant qu'il avait été transformé en gros con débile qui finalement ne pouvait que fermer sa gueule devant tout ces cadeaux. Mais voila, il en était certain, sa "fille" n'aurait sûrement pas sorti de son chapeau magique des cadeaux si Heins ne l'avait pas croisé par hasard en Languedoc. Après des mois sans nouvelles, aucune réponse à ses courriers, il trouvait tout ça un peu vache. Et passer pour l'idiot du village en taverne devant ses amis, doublé du père indigne qui lâche sa fille, avait amorcé quelque chose en lui.
Puis cette fameuse soirée, où tout le monde s'était plus ou moins lâché, un jeu avec des gages un peu plus intéressants que "courir autour des tables à cloche pied"... et où le départ précipité et manifestement vexé de Matou et Ado avait achevé de le mettre sérieusement en colère. Soirée plombée, explication houleuse où la colère avait basculé en rage. Et depuis, il était incapable de se calmer, incapable de sourire pour de vrai, de rire, encore moins d'être câlin... Et malgré l'éternel bonne humeur de Heins, il sentait que les "clients", ses amis, avaient fuit. Normal en même temps, qui voudrait d'un patron froid comme un bloc de glace et qui parle à peine ?
Il s'était forcé à s'apaiser, histoire de ne pas passer d'avantage pour un con. Mais c'était peine perdue. Et sans qu'il arrive à comprendre pourquoi, cette colère et cet agacement ne passaient pas. Quelque chose bouillonnait en lui. Il arrivait de temps à autre qu'un feu de paille se transforme en incendie incontrôlable, c'était ainsi, dans sa nature. Il était temps de faire quelque chose pour remédier à cela. Il lui fallait un défouloir, quelque chose qui lui permettrait d'évacuer et de se sentir mieux. Il fallait une secousse sismique au volcan qui commençait à se fendiller sous la pression bouillonnante de sa colère.
Et quoi de mieux pour se défouler qu'un combat ? Il avait creusé l'idée toute la nuit durant. Mais combattre contre qui ? Il lui fallait attirer du monde. Et pour cela, il y avait la lice. Elle n'avait pas servit depuis longtemps. Il était encore à Vf lorsque les derniers combattants s'y étaient affrontés.. c'est pour dire.
Alors ce matin, il se leva avec cette idée fixe. Il passa la journée à sentraîner, ses muscles, ses réflexes... Et au moment de quitter la maison, il aperçut dans un coin une armure qu'il avait gagné à un jeu, et qui depuis commençait à prendre la poussière. Stromb n'étant pas un combattant, il n'avait jamais songé à enfiler une tenue pareille. Mais là pour le coup, elle serait enfin utile. Il enfila bottes de fer et gantelets. Son épée en bandoulière, la dague dans la botte, il sortit.
Il marcha quelques minutes et aperçut enfin le lieu. La lice était à l'abandon. Les villageois ici ne songeaient pas à aller se battre, non, ils dormaient ou allaient aux champs. Et c'était quand même plus responsable... Le soleil était présent en ce début d'après midi, et il faisait même plutôt chaud. Une brise légère soufflait pour rappeler qu'on était toujours au mois de mars. Son regard balaya le sol : la terre battue était recouvertes de mauvaises herbes qui avaient poussé pelle-mêle au gré de leurs envies. Il détacha son épée de sa ceinture et la planta dans le sol avant d'arracher toutes les plantes qui se dressaient devant lui. Quand le terrain fut à peu près présentable, il s'assit sur un gros bloc de roche, réservé aux visiteurs, et attendit patiemment l'arrivée de quelques courageux.
RP ouvert, c'est un combat, donc tout ceux qui ne supportent pas que leur personnages prennent des coups risquent d'être embêtés. RPistes débutants ou chevronnées, vous êtes les bienvenus, tant que vous savez écrire plus de 5 lignes de texte. Le combat en lice IG est possible, pour ceux qui y sont rétissants il existe toujours les dès.
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