Stromboli
Ils y étaient. Enfin ! Le retour au bercail pour Stromb et Matou, la découverte d'un nouveau patelin pour les autres. Et Stromb avait hâte ! Hâte de les installer chez lui, hâte d'enchaîner les tournées en taverne, hâte de reposer enfin les pieds qui avaient vu du chemin. Ils allaient mettre l'ambiance, pour sûr. Car le rouergat n'était pas venu seul ! Il avait avec lui une armée de fous, de buveurs, de rigoleurs... d'amis précieux à qui il voulait faire passer du bon temps chez lui à Vf, avant le grand départ à l'étranger.
Descendu tout droit de Normandie, le convoi de charrettes avait traversé la ville en ce beau matin de mars. Le soleil était au rendez-vous qui semblait les accompagner jusqu'à la vieille demeure villefranchoise. Venant par la route de Cahors, ils traversèrent le Barri Mercantor, autrement dit le quartier commerçant, pour ensuite s'engager dans le Barri Mesteiral. Le quartier des artisans était plein d'histoire. Un coin vivant et calme à la fois, où les maisons défilent, respirant l'histoire et la force tranquille.
Au numéro 8, la première charrette stoppa, ce qui eut pour effet de faire s'arrêter tout le monde. Stromb sauta à terre et contempla sa maison. La vieille demeure était toujours sur pied, inébranlable, défiant le temps et ses affronts. C'était une maison de belle taille, imposante, confortable, chargé de souvenirs et d'objets précieux accumulés ici depuis des années par son grand-père. Rien ne semblait avoir bougé... Même le rosier planté devant l'entrée était toujours là. Il aurait aimé fêter le premier anniversaire de Luna ici, mais le timing n'avait pas été parfait...
Le coeur du brun battit un peu plus fort. Il se tourna alors vers ses amis..
Nous voici arrivés ! Bienvenue en Rouergue, et bienvenue chez moi..
Et sans perdre de temps, il poussa la grille du jardin qui grinçait un peu, et s'engouffra dans les herbes hautes qui avaient poussé et dévoraient légèrement les extérieurs. Un petit coup de tondeuse, autrement dit de chèvres voraces, et ce serait bon. Il s'avança jusqu'à la lourde porte d'entrée, glissa la clé en fer forgé dedans, et le verrou céda dans un claquement net et sans bavure. La vieille dame cachait bien son jeu...
Il poussa la porte et entra. Il faisait noir, Stromb alla ouvrir les volets un par un. A mesure que la lumière entrait, la grande pièce à vivre renaissait, et découvrait ses trésors. Les draps blancs recouvraient encore tout les meubles, mais on devinait déjà un mobilier peu commun, recherché et surtout chouchouté. A force de voyage, le grand père de Stromb et Stromb lui-même avaient contribué à décorer cette maison comme il se doit, et bien plus encore. Car celle-ci regorgeait d'objets peu communs, cadeaux de voyageurs de passage qui avaient eu droit au gite et au couvert. La maison Mazaryck était plus qu'un toit, c'était un refuge, un lieu vivant où l'on se sentait tout de suite chez soi, accueillis à bras ouverts à tout moment de l'année.
Secouant la tête pour chasser ses pensées, Stromb ressortit rejoindre ses amis. Il fallait maintenant décharger les malles, refaire les lits, chasser la poussière, faire circuler l'air, installer tout ce beau monde... Mais avant tout, retirer les draps protecteurs. Il réservait cela à Matou qui avait tenu à le faire. Pour les chambres, il réfléchit et se dit qu'il faudrait ruser un peu pour trouver un coin à chacun, mais que ça restait possible. Pour le moment, il fallait motiver les troupes...
Bon allez on traîne pas ! Hop hop hop !! Après on va en taverne, va falloir apprendre à vous sevrer du calva !
Dit-il en éclatant de rire devant les têtes effarées de ses amis
Descendu tout droit de Normandie, le convoi de charrettes avait traversé la ville en ce beau matin de mars. Le soleil était au rendez-vous qui semblait les accompagner jusqu'à la vieille demeure villefranchoise. Venant par la route de Cahors, ils traversèrent le Barri Mercantor, autrement dit le quartier commerçant, pour ensuite s'engager dans le Barri Mesteiral. Le quartier des artisans était plein d'histoire. Un coin vivant et calme à la fois, où les maisons défilent, respirant l'histoire et la force tranquille.
Au numéro 8, la première charrette stoppa, ce qui eut pour effet de faire s'arrêter tout le monde. Stromb sauta à terre et contempla sa maison. La vieille demeure était toujours sur pied, inébranlable, défiant le temps et ses affronts. C'était une maison de belle taille, imposante, confortable, chargé de souvenirs et d'objets précieux accumulés ici depuis des années par son grand-père. Rien ne semblait avoir bougé... Même le rosier planté devant l'entrée était toujours là. Il aurait aimé fêter le premier anniversaire de Luna ici, mais le timing n'avait pas été parfait...
Le coeur du brun battit un peu plus fort. Il se tourna alors vers ses amis..
Nous voici arrivés ! Bienvenue en Rouergue, et bienvenue chez moi..
Et sans perdre de temps, il poussa la grille du jardin qui grinçait un peu, et s'engouffra dans les herbes hautes qui avaient poussé et dévoraient légèrement les extérieurs. Un petit coup de tondeuse, autrement dit de chèvres voraces, et ce serait bon. Il s'avança jusqu'à la lourde porte d'entrée, glissa la clé en fer forgé dedans, et le verrou céda dans un claquement net et sans bavure. La vieille dame cachait bien son jeu...
Il poussa la porte et entra. Il faisait noir, Stromb alla ouvrir les volets un par un. A mesure que la lumière entrait, la grande pièce à vivre renaissait, et découvrait ses trésors. Les draps blancs recouvraient encore tout les meubles, mais on devinait déjà un mobilier peu commun, recherché et surtout chouchouté. A force de voyage, le grand père de Stromb et Stromb lui-même avaient contribué à décorer cette maison comme il se doit, et bien plus encore. Car celle-ci regorgeait d'objets peu communs, cadeaux de voyageurs de passage qui avaient eu droit au gite et au couvert. La maison Mazaryck était plus qu'un toit, c'était un refuge, un lieu vivant où l'on se sentait tout de suite chez soi, accueillis à bras ouverts à tout moment de l'année.
Secouant la tête pour chasser ses pensées, Stromb ressortit rejoindre ses amis. Il fallait maintenant décharger les malles, refaire les lits, chasser la poussière, faire circuler l'air, installer tout ce beau monde... Mais avant tout, retirer les draps protecteurs. Il réservait cela à Matou qui avait tenu à le faire. Pour les chambres, il réfléchit et se dit qu'il faudrait ruser un peu pour trouver un coin à chacun, mais que ça restait possible. Pour le moment, il fallait motiver les troupes...
Bon allez on traîne pas ! Hop hop hop !! Après on va en taverne, va falloir apprendre à vous sevrer du calva !
Dit-il en éclatant de rire devant les têtes effarées de ses amis