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[RP] Au 8 Barri Mesteiral, chez Stromb. Débarquement à VF !!

Stromboli
Ils y étaient. Enfin ! Le retour au bercail pour Stromb et Matou, la découverte d'un nouveau patelin pour les autres. Et Stromb avait hâte ! Hâte de les installer chez lui, hâte d'enchaîner les tournées en taverne, hâte de reposer enfin les pieds qui avaient vu du chemin. Ils allaient mettre l'ambiance, pour sûr. Car le rouergat n'était pas venu seul ! Il avait avec lui une armée de fous, de buveurs, de rigoleurs... d'amis précieux à qui il voulait faire passer du bon temps chez lui à Vf, avant le grand départ à l'étranger.

Descendu tout droit de Normandie, le convoi de charrettes avait traversé la ville en ce beau matin de mars. Le soleil était au rendez-vous qui semblait les accompagner jusqu'à la vieille demeure villefranchoise. Venant par la route de Cahors, ils traversèrent le Barri Mercantor, autrement dit le quartier commerçant, pour ensuite s'engager dans le Barri Mesteiral. Le quartier des artisans était plein d'histoire. Un coin vivant et calme à la fois, où les maisons défilent, respirant l'histoire et la force tranquille.

Au numéro 8, la première charrette stoppa, ce qui eut pour effet de faire s'arrêter tout le monde. Stromb sauta à terre et contempla sa maison. La vieille demeure était toujours sur pied, inébranlable, défiant le temps et ses affronts. C'était une maison de belle taille, imposante, confortable, chargé de souvenirs et d'objets précieux accumulés ici depuis des années par son grand-père. Rien ne semblait avoir bougé... Même le rosier planté devant l'entrée était toujours là. Il aurait aimé fêter le premier anniversaire de Luna ici, mais le timing n'avait pas été parfait...

Le coeur du brun battit un peu plus fort. Il se tourna alors vers ses amis..


Nous voici arrivés ! Bienvenue en Rouergue, et bienvenue chez moi..

Et sans perdre de temps, il poussa la grille du jardin qui grinçait un peu, et s'engouffra dans les herbes hautes qui avaient poussé et dévoraient légèrement les extérieurs. Un petit coup de tondeuse, autrement dit de chèvres voraces, et ce serait bon. Il s'avança jusqu'à la lourde porte d'entrée, glissa la clé en fer forgé dedans, et le verrou céda dans un claquement net et sans bavure. La vieille dame cachait bien son jeu...

Il poussa la porte et entra. Il faisait noir, Stromb alla ouvrir les volets un par un. A mesure que la lumière entrait, la grande pièce à vivre renaissait, et découvrait ses trésors. Les draps blancs recouvraient encore tout les meubles, mais on devinait déjà un mobilier peu commun, recherché et surtout chouchouté. A force de voyage, le grand père de Stromb et Stromb lui-même avaient contribué à décorer cette maison comme il se doit, et bien plus encore. Car celle-ci regorgeait d'objets peu communs, cadeaux de voyageurs de passage qui avaient eu droit au gite et au couvert. La maison Mazaryck était plus qu'un toit, c'était un refuge, un lieu vivant où l'on se sentait tout de suite chez soi, accueillis à bras ouverts à tout moment de l'année.

Secouant la tête pour chasser ses pensées, Stromb ressortit rejoindre ses amis. Il fallait maintenant décharger les malles, refaire les lits, chasser la poussière, faire circuler l'air, installer tout ce beau monde... Mais avant tout, retirer les draps protecteurs. Il réservait cela à Matou qui avait tenu à le faire. Pour les chambres, il réfléchit et se dit qu'il faudrait ruser un peu pour trouver un coin à chacun, mais que ça restait possible. Pour le moment, il fallait motiver les troupes...


Bon allez on traîne pas ! Hop hop hop !! Après on va en taverne, va falloir apprendre à vous sevrer du calva !

Dit-il en éclatant de rire devant les têtes effarées de ses amis


Matouminou


Arrivés!! Ils étaient arrivés! Matou n'aurait voulu pour rien au monde rater leur entrée dans la ville. La dernière fois qu'elle avait découvert Villefranche, ils étaient, elle et lui, un peu comme des naufragés accrochés l'un à l'autre déjà unis dans l'amour qui les avait sauvés...de ça, elle en était persuadée.

Elle affichait un grand sourire en reconnaissant les rues, les échoppes et les tavernes, dans la douce lumière du soleil levant.
Elle avait saisi la main de son volcan pour la serrer fort, incapable de prononcer un mot tant son émotion était forte.

Ils passèrent les ruelles. dans certaines d'entre elles, étriquées, Stromb faisait aller le cheval au pas.
Enfin, elle la vit, se découpant devant ses yeux...la vieille dame...la majestueuse maison...celle de Stromb, héritée de son grand père.

La charrette s'immobilisa. Elle sauta au sol presqu'en même temps que Stromb. Elle vint se serrer contre lui pour l'admirer, cette belle demeure ancienne qui respirait la force, la sérénité et la sécurité.

Ils y avaient passé un été, elle avait doré son début de grossesse au chaud soleil rouergat, ils avaient ri, chanté aussi faux que possible juste pour encore plus en rire, dansé, s'étaient donnés l'un à l'autre sans retenue.

Elle la regarda, si ce n'est quelques mauvaises herbes qui avaient envahi l'allée et ses fenêtres fermées, elle était toujours la même.
Immédiatement Stromb ouvrit la grille d'entrée qui grinça légèrement, et invita tout le monde à le suivre.

Les volets furent rapidement ouverts et la lumière, un peu aveuglante, reprit possession de l'intérieur de la maison. Matou sourit à Stromb et très vite, avec énergie, elle entreprit d'enlever tous les draps qui recouvraient les meubles. Chaises, tables, coffres, armoires,objets insolites revinrent alors à la vie. Matou riait et toussait aussi, tant la poussière avait pris possession des lieux.
Elle héla Ado, Tig et Elena :


Allez les filles, nous allons secouer tout cela dehors...puis nous plierons ces draps et nous les mettrons au grenier.

Puis s'adressant à Eremon, elle lui dit, sans ménagement :

Heyy..le futur monarque !! Ben fais quelque chose, reste pas les bras ballant comme ça ! Ohhhhhhhh...j'ai une idée...tu pourrais débarrasser les malles des charrettes...

Elle lui fit son plus joli sourire et saisit un drap qu'elle se mit à secouer par la fenêtre. Dehors, elle vit Guillaume déjà en train de partir à la conquête du jardin en fouillis. Cunégonde et Suzon s'occupaient d'installer les plus petits dans leur chambre.
Mahaut s'était saisie d'un chiffon et chassait la poussière sur les meubles de la pièce principale.

Tranquillement, à son rythme la maison reprenait vie. Il sembla à Matou l'entendre pousser un soupir de satisfaction...sans doute était-ce un souffle d'air qui s'était engouffré dans la cheminée...ou une porte qui avait doucement grincé. Mais, la jeune femme préférait imaginer que c'était la vieille dame qui était en train de se réveiller d'un long sommeil de plusieurs mois.

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Adorianna


Le voyage avait été long, mais amusant. Se retrouver avec de vieux amis lui avait fait le plus grand bien. Combien de fois elle et Matou s’étaient prévu de partir à l’aventure… Toujours des discussions d’ivrogne, rien de concret… Haaaaa le calva, ça fait rêver!!!

Après plusieurs jours, voir des semaines, ils étaient tous enfin arrivés en VF. Il était temps, les étreintes et baisers des tourtereaux commençaient à l’ennuyer un peu. Non mais, elle aussi avait droit à l’amour… Regarder sans toucher c‘est pas sa tasse de thé et de plus elle détestait le thé…

Les routes commençaient à prendre vie, des gens marchaient par-ci par-là, quelques chevaux, des enfants qui courraient… Enfin de l'action qu’elle se dit pour elle-même. Les yeux balayant les lieux à la recherche d’une taverne… Elle savait pas trop ce qu’elle voulait, mais elle savait très bien ce qu’elle ne voulait pas et monter les 32 malles de linges à Matou n’était pas à son ordre du jour…

La charrette continuait son chemin et Einstein suivait nez en l’air crinière au vent… Il n’était pas si peu fier ce petit poney et Adorianna avait prit soin de lui faire quelques tresses parsemées de rubans pour leurs arrivées… Cet attachement pour la petite bête semblait peut-être démesuré pour certains, mais pour elle s’était bien plus que ça. Les chevaux ralentirent le pas puis ils s’arrêtèrent. Son regard se porta à l’avant, Stromboli souriait à la vue de la vieille demeure, il descendit pour ouvrir les grilles et prit la parole.


Nous voici arrivés ! Bienvenue en Rouergue, et bienvenue chez moi..

Quel bonheur d’être enfin arrivé… Quelques semaines de sédentarités lui ferait le plus grand bien ! Elle attrapa sa malle puis entra dans la demeure discrètement, si elle voulait partir en douce, fallait pas se faire voir…

Elle déposa celle-ci devant une chambre question de se réserver la suite de choix… Rien n’est trop beau dans le monde d’Ado et c’est ainsi qu’elle se plaisait. Elle tourna les talons et marcha sans bruit jusqu’au grillage, elle entendit Matou qui l’appelait


Allez les filles, nous allons secouer tout cela dehors...puis nous plierons ces draps et nous les mettrons au grenier.

Pioufff c’était moins une… qu’elle se dit en accélérant le pas vers la taverne

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Matouminou


Elle se mit à éternuer sous le coup de la poussière dégagée par les draps. Puis se retournant vers l'intérieur de la pièce, elle vit bien Tig et Elena, mais point d'Ado...
Elle secoua la tête, et maugréa:


- Arffff...elle est sans doute déjà, soit en train d'inspecter sa chambre et de vouloir tout changer, soit....elle....haaannn...qu'on ne me dise pas qu'elle n'a pas pu résister à l'appel de la taverne...Pffff....


A l'étage, elle pouvait entendre les voix des hommes, sans doute Stromb faisait-il visiter la grande maison à Eremon.

Elle sourit en se souvenant de la première fois qu'elle avait découvert la maison, et combien, elle avait été heureuse de constater comme Stromb s'y sentait bien. Il en parlait comme d'une vieille dame, sage, aimante, protectrice et pleine de sollicitude. Il disait que cette maison représentait son passé, sa vie actuelle aussi...Elle avait alors glissé sa main dans la sienne et en posant sa tête contre son épaule, elle lui avait murmuré "maintenant, elle représente aussi notre avenir."
Elle avait très vite pris ses marques, et il lui sembla que la vieille dame les avait adoptés, elle et ses enfants.
Du reste, Stromb leur avait fait un magnifique cadeau à chacun d'eux, puisque Guillaume avait hérité de sa chambre d'enfant...une chambre comme tous jeunes garçons rêvent...une chambre où chaque objet était le reflet de la personnalité de Stromb, certains étaient aussi le témoignage d'une bêtise effectuée...et Guillaume avait sauté de joie en découvrant les arcs, les flèches, les déguisements, les épées en bois et tant d'autres choses qui, grâce à son imagination de garçonnet de neuf ans, prendraient vie dans des aventures aussi rocambolesques qu'épiques.

Quant à Mahaut, plus sage, plus en retenue également, Stromb lui avait confié les clés de la bibliothèque. Elle avait été très émue car l'univers des livres lui plaisait. Mais l'émotion avait été à son comble lorsqu'il lui avait donné une clé en particulier, celle qui ouvrait une grande malle, placée juste en dessous d'une des fenêtres de la grande pièce, et dans laquelle elle avait découvert tout le matériel pour observer le ciel: astrolabe, sextant, octant, bâton de Jacob...des objets anciens, sûrement d'une grande valeur et à manipuler avec précaution. En lui confiant ce petit trésor, Stromb avait également placé toute sa confiance en Mahaut.

Matou souriait, heureuse et plongée dans ses pensées, elle allait et venait, bougeait un objet pour le changer de place, passait sa main pour chasser un peu de poussière, songeant qu'elle essaierait de trouver les premières fleurs qui avaient réussi à braver l'hiver, pour en remplir la maison. En arrivant, elle avait eu la joie de voir que les amandiers, ces grands arbres qui étaient les premiers à annoncer le printemps, étaient en fleurs. Bientôt, arbres fruitiers, arbustes et plantes se couvriraient de bourgeons qui très vite laisseraient éclore de multiples fleurs colorées. Matou adorait le printemps pour multiples raisons, dont la principale était la renaissance que cette saison apportait, renaissance à plus d'un titre.

Perdue dans ses pensées, elle ne vit qu'au dernier moment l'araignée qui s'était logée sur le mur.
Elle poussa un hurlement tout en faisant un bond en arrière:


- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!! UNE....UNE....STROOOOOOOOOOOOOOMBBBBBBBBBBBBB!!!!!

L'araignée était énorme enfin, du moins c'est ainsi que Matou la voyait...elle ne pouvait détacher son regard de la bestiole, attendant son sauveur.


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Mimbolbe


Citation:
- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!! UNE....UNE....STROOOOOOOOOOOOOOMBBBBBBBBBBBBB!!!!!


Le cri ne passa pas inaperçu, déjà, La Royale, par hasard, passait par là.

Besoin d'aide ?


La baronne entra dans une maison qu'elle ne connaissait pas, mais la volonté d'aider lui poussa alors à cette initiative...

Ah c'est donc ça, une stromb ?! Puis-je ?


Sans attendre la réponse de la femme terrorisée, La Royale, suivie de son amie Maya, recueillit la bestiole.

Oh ! Mais elle n'est pas aussi vilaine que ça !


La baronne s'amusa.

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L'Artichaut III de La Vicomtesse - Baronne de l'Imperium - Elève à l'Université de Belrupt





















Maya_


Beuh ! Elle est bien énorme, bzète bête ! Bzète bztromb !

L'abeille virevoltait autour de La Royale, en évitant de s'approcher de l'araignée qui gigotait dans le creux des paumes de sa maîtresse.

Elle mange les bz'abeilles, bza bzé bzûr !


Stromboli
Stromb était à l'étage, en plein rangement. Il montrait à Eremon plusieurs objets qu'il affectionnait particulièrement..

Tu vois, ça c'est une jarre dans laquelle on mettait le vin. D'ailleurs elle sent encore un peu le vignoble bordelais, si tu colles ton nez dedans. Ah et puis ça aussi ! C'est un vase très ancien, ramené d'Orient par un voyageur qu'on avait caché de la milice. Il nous en a fait cadeau quand il est reparti. Je ne sais pas s'il vaut cher, mais en tout cas j'en ai jamais vu 2 comme ça...

Citation:
- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!! UNE....UNE....STROOOOOOOOOOOOOOMBBBBBBBBBBBBB!!!!!


Il sursauta, manqua d'échapper le vase qui lui échappa des mains, heureusement rattrapé de justesse. Il le posa sur son socle et dévala en courant les escaliers. Arrivé en bas, cachant avec brio son affolement, il chercha Matou des yeux et finit par l’apercevoir. Il se dépêcha de la rejoindre sans trop comprendre ce qu'il se passait.

Quoi ?? Qu'est-ce qui se passe ??

Il aperçut alors 2 femmes qu'il ne connaissait pas, plantées dans son salon. La crainte qu'il soit arrivé quelque chose à Matou avait fait place à l'étonnement. Il se dit alors qu'elle avait sûrement dû avoir peur en les voyant là. Il s'approcha et les salua, un peu perplexe tout de même.

Bonjour, je suis Stromb. Dites, je sais qu'on est en plein aménagement et que la porte est grande ouverte, mais quand même... Qui êtes-vous ? Que faites-vous là ? Je peux vous aider ?

Bien sûr la porte ici était toujours ouverte, mais il y avait quand même des règles à respecter. Comme frapper avant d'entrer, ou s'annoncer...
Mimbolbe


Certes, La Royale, fort connue pour ses intrusions intempestives, répliqua poliment :

De l'aide ? Oh non merci, c'est très gentil à vous, mais c'est justement ce que je proposais à cette pauvre femme.


La baronne se tourna vers celle-ci, et elle sourit en se retournant vers le dénommé Stromb.


Je m'appelle Mimbolbe de La Rojale, L'Artichaut III de La Vicomtesse, Baronne de l'Imperium, enchantée. J'ai vécu à Villefranche et maintenant j'habite à Millau, à deux jours d'ici. Je suis de passage pour honorer ma présence à mon feu bienfaiteur au cimetière.


La Royale fit une brève révérence.

Oh ! Excusez mon impolitesse, j'ai oublié de vous présenter mon abeille, Maya, je l'ai apprivoisée depuis peu.

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L'Artichaut III de La Vicomtesse - Baronne de l'Imperium - Elève à l'Université de Belrupt
Maya_


Bonjour Bztromb ! Enchantée ! J'bzuis Maya la Reine des bz'abeilles, enfin bientôt, je porte des bz'oeufs pour l'inbztant, mes futurs bz'ouvrières et guerrières !

L'abeille papillonnait autour de ces trois gens.


Mimbolbe


Bon si vous voulez m'excuser. Comme je vous le disais, je suis de passage à Villefranche, je vais devoir vous laisser et je vous souhaite de bonne installation !

A bientôt.



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L'Artichaut III de La Vicomtesse - Baronne de l'Imperium - Elève à l'Université de Belrupt
Matouminou


Tétanisée, elle était tout bonnement tétanisée, ne lâchant pas des yeux l'affreuse bestiole, aussi ne se rendit-elle pas compte qu'une inconnue était entrée et ce fut sa voix qui la sortit de sa paralysie en la faisant sursauter.

Citation:
Besoin d'aide ?


Et sans attendre la réponse, la femme fit ce qui parut inimaginable à Matou, elle recueillit dans sa main l'araignée. Elle en resta sans voix et hocha bêtement la tête lorsqu'elle lui demanda:

Citation:
Ah c'est donc ça, une stromb ?! Puis-je ?


Matou sentit ses cheveux se hérissaient sur sa tête, un long frisson la parcourut à tel point qu'elle en oublia de rectifier que Stromb c'était son volcan et pas une araignée. Elle essaya de mettre en garde la femme en balbutiant:

- haaaan...je...vous...gniiii...attention....elle a ...elle a....plein de...de pattes..et des yeux par..par...partout....haaaannn

Et elle roula des yeux, suffocant presque quand elle entendit que cette araignée n'était pas vilaine du tout. Pour Matou, ça dépassait tout simplement l'entendement.
Fort heureusement Stromb arriva. Cela la rassura et immédiatement, elle alla se serrer contre lui. De plus, il fit ce qu'elle avait été incapable de faire. Il s'étonna de voir une inconnue ici, à l'intérieur de sa maison. Arfff...en effet, c'était tout de même surprenant.
La femme se présenta comme étant un artichaut....un artichaut??? Matou la regarda, perplexe, encore sous le coup de l'émotion, elle n'avait pas retenu tout le nom... et c'est là qu'elle vit une abeille virevolter....Arffff...encore une bestiole volante, bien que pour ces dernières, Matou estimait qu'elles étaient jolies et utiles...D'ailleurs elle s'appelait Maya...

Cette femme, c'est certain, n'avait eu que pour seule intention de venir en aide. Matou rougit, elle avait du crier fort sans doute.
Du reste, elle ne s'attarda pas. Matou esquissa un pâle sourire n guise de salut et de remerciement.
Puis, elle entreprit d'expliquer à Stromb, à sa façon, le pourquoi de son hurlement:


- Chéri, c'était afffreux, je faisais en sorte de redonner vie à cette pièce, en enlevant les draps des meubles, en époussetant par-ci, par-là...je chantonnais, ne pensant qu'à mon bonheur de retrouver la maison...quand tout à coup...je me retrouve nez à nez, avec une horrible, une énorme, une ...une araignée très agressive...avec 10 yeux, 20 pattes...un monstre...des poils partout...

Elle reprit un peu son souffle et poursuivit:

- Elle m'a regardée, je t'assure que j'ai soutenu son regard, afin de lui montrer qui était le chef mais je n'en menais pas large, elle aurait pu me sauter dessus, me mordre....m'enfoncer ses dambimules...euh manlibules....arfff... bref! ses crochets...dans le cou comme un...un...vampire...m'aspirer tout le sang...ça s'est déjà vu des histoire comme ça...on a retrouvé des souris...elles n'avaient plus rien que la peau sur les os...vidées de leur sang...Tu te rends compte...tu m'aurais retrouvée là, sur le sol...toute dégonflée, flasque....Bon d'accord, d'accord, je ne suis pas une souris...mais...tu sais rien n'arrête les araignées....rien....bref...j'ai eu très très peur....

Bien sûr, Matou avait une certaine propension à exagérer les faits. Elle ne le faisait pas vraiment exprès, vivant tout simplement à fond chacun des évènements qu'elle vivait.
Elle frissonna et se lova dans les bras de son volcan.

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Adorianna


Quelque part dans la journée

La journée était allée bon train, les recherches d’Ado pour trouver une taverne n’avait pas durés des heures, elle avait du flair dans ces circonstances…. Plusieurs fois, on lui avait proposé d’être goûteur, un genre de métier ou on se titille le gosier pour les autres, mais prendre une seule gorgée et laisser les autres finir la bouteille c’était point dans ses habitudes… Un métier cruel qu’elle laissait à d’autres.

Elle n’était même pas encore assise au comptoir qu’elle avait déjà commandé ses verres. Un pour la route, un pour l’arrivée et un pour la chance… Le chiffre trois c’était gagnant!!! Et c’est ainsi, la tête étourdie et l’âme engourdie qu’elle conversa avec les gens qui venaient et quittaient la taverne.

La bière, mais quel doux nectar, un goût amer et tout à la fois rafraîchissant, quelques petites bulles qui taquinent les papilles, on pourrait dire que c’était presque aussi bon que le calva… Et voilà qu’après plusieurs verres elle se rendit à l’évidence… « J’ai une passion pour la bière, je suis aux anges et ça goûte le ciel!!!!, c’est la boisson des dieux…"


Quelque part dans la soirée

La nuit avait depuis un long moment jetée son manteau noir sur la ville… Adorianna avait eu la chance de croiser et discuter avec ses amis durant la soirée. Quoique parfois on souhaite que nos amiEs nous apprécient plus. Et c’est avec regret qu’elle se remémora les mots cruels de Matou quand elle lui demanda si sa chambre était prête. « Tu dormiras dans la grange » qu’elle lui dit en riant… Hé ba, c’est pas gentil traiter les gens ainsi.

Elle enfila son manteau et quitta la taverne, titubant dans les rues essayant de se rappeler au mieux ou elle allait . Elle reconnut la charrette dans laquelle elle avait fait le voyage et gravit les marches jusqu'à la vieille demeure. Elle poussa lentement la porte qui ne grincha pas, c’était presque un miracle qu’elle se soit rendu sans bruit jusqu'à la chambre qu’elle s’était réservée plus tôt. Elle entra doucement, enleva ses bottes et décida d’abandonner le projet de se déshabiller.

Elle remarqua deux grosses bosse de chaque coté du lit, des oreillers en extra qu’elle se dit tout sourire. Elle ne fit ni une ni deux et remonta l’allé du milieu, puis s’assoupie confortablement installée entre Matou et Stromb qui dormaient à point fermé.

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Matouminou


Après l'épisode de l'araignée, petit à petit la maison avait retrouvé vie. Le fait de laisser les fenêtres ouvertes, de retirer de leur prison de tissu chaque meuble, avait tout de suite redonné un aspect convivial et chaleureux à l'ensemble des pièces de la grande demeure.
Mahaut avait élu domicile comme il fallait s'y attendre, dans la bibliothèque, les travaux de rangement et d'époussetage lui passant un peu au-dessus de la tête. Quant à Guillaume, il se dépensait, après un long hiver en Normandie, dans le jardin qui aurait, lui aussi, bien besoin d'un bon ménage. Mais chaque chose en son temps.

Matou ne s'était pas vraiment préoccupée de la répartition des chambres pour chacun de leurs amis. Elle avait laissé ce soin à Stromb, d'abord parce qu'il était le maître des lieux et qu'il connaissait mieux la maison qu'elle. De plus il savait quelle chambre conviendrait à chaque personne. Ensuite, elle avait surtout été attentive à ce que les petits soient bien installés en compagnie de Cunégonde afin qu'ils puissent aussi se reposer. Et ce n'était pas si évident que ça, vu les allers et venues, les interpellations de l'étage vers le rez de chaussée pour demander telle ou telle chose, les rires, bref, toute cette effervescence d'un retour chez soi, après une longue absence.

Pour autant, une maison doit vivre, et Matou était heureuse de tout ce remue-ménage.
Tranquillement, la journée s'écoula et bientôt la nuit prit possession du jour. Au loin, l'horizon se para de couleurs orangées, signe que la journée du lendemain serait belle, du moins c'est ce que les anciens racontaient.

On n'avait pas revu Ado qui, sans doute, s'était installée dans une des tavernes et y faisait honneur à sa façon..quoiqu'avec Ado il n'y avait pas trente-six mille manières de se comporter en taverne: je lève le coude, je relève le coude et je rerelève le coude....et je raconte aussi ma vie...Elle était sans doute presqu'aussi bavarde que Matou et Elena réunies, ce qui n'était pas peu dire!
Ado, Matou la connaissait depuis un bail...ses aventures, elle les avait suivies, s'inquiétant parfois de la témérité de son amie, admirant sa grande force de caractère, et sa débrouillardise. Et par dessus tout, elle ne lui serait jamais assez reconnaissante d'avoir été là dans des moments difficiles, à écouter, à consoler, à apporter des solutions. Bref, elle pouvait affirmer qu'elle avait là une grande amie.
Hélas, et la fin de cette première journée à VF, le confirmera, Ado était une amie encombrante parfois...

Il fut donc convenu qu'ils fêteraient leur première soirée en allant en taverne comme toute personne qui se respecte.


- Nous en profiterons pour retrouver Ado...ça m'inquiète, elle n'est pas revenue de la journée.... avait dit Matou.

Tandis que tout le monde se préparait, elle était allée faire un tour en cuisine. Les enfants y dinaient sous l'oeil attentif de Suzon qui avait retrouvé ses marques dans la grande cuisine. Didier était là aussi, et Cunégonde qui avait la charge de s'occuper d'Antoine et de Luna. Cette dernière lui donnait bien du fil à retordre, car depuis peu, la petite fille d' un an, voulait manger seule.
Stomb lui avait fabriqué une chaise haute, agrémentant celle-ci d'une tablette. Ainsi, l'enfant pouvait participer aux repas sans gigoter sur les genoux d'un adulte. Cela la laissait libre de ses mouvements. Pour autant, si l'idée était de ménager un peu Cunégonde au départ, il en était tout autre à l'arrivée. Dire que la tablette devant Luna, était un vrai champ de bataille était encore en-dessous de la réalité. Pourtant, Cunégonde faisait montre d'une grande patience et laissait l'enfant manger toute seule.
Matou embrassa Luna, puis Guillaume et Mahaut. Elle se pencha ensuite sur le berceau d'Antoine, et sourit. Elle lui avait donné la tétée peu de temps avant, repu, il dormait du sommeil du juste. Elle l'embrassa doucement, sur cette petit fossette qu'il avait au creux de la joue, la même que celle de Stromb quand il souriait.


- Nous ne rentrerons pas trop tard...les enfants, soyez sages, ne faites pas tourner en bourrique Suzon, Didier et Cunégonde....je compte sur vous...

La soirée se déroula bien, on rit beaucoup, on but aussi plus que de raison. Tig, Eremon, Matou et Stromb furent les premiers à rentrer, laissant Ado et Elena en grande conversation avec des voyageurs.

Après une brève toilette, c'est avec un bonheur non dissimulé que Matou se glissa entre les draps. Leur chambre était spacieuse, joliment décorée, avec des objets provenant des voyages du grand père de Stromb ou encore des cadeaux que les voyageurs qu'il avait aimé accueillir lui avaient offert. Chaque pièce était aménagée ainsi, et c'est aussi cela qui donnait tant de charme à la maison.

Elle se pelotonna contre on volcan, songeant qu'il était vraiment agréable d'avoir un toit au-dessus de sa tête et les bras vigoureux de l'homme qu'elle aimait pour la protéger. Et c'est sur ces pensées qu'elle s'était endormie.

Tard dans la nuit, elle eut l'impression que le lit bougeait, rêve? réalité? Toujours est-il qu'elle se sentit un peu pousser vers le bord. A moitié réveillée, et en râlant, il lui sembla s'entendre bougonner:


- Chéri..tu prends toute la place...arffff....gniii...pousse-toi un peu...

Tout rentra dans l'ordre, avec tout de même cette étrange impression que le lit était bien encombré. Il faudrait qu'elle explique à Stromb, qu'un lit ça se partageait, du moins pour dormir, en espace vital équitable. Après pour le reste, c'était variable...selon les positions...
Toutefois, elle dut se rendormir, et lorsqu'un rayon de soleil vint la taquiner, l'invitant à ouvrir les yeux, elle avait oublié cette vague impression étrange de la nuit.
Elle s'étira donc, et se tourna vers son volcan, bien décidé à le réveiller de la façon la plus agréable qu'il soit.

Elle passa donc son bras autour du corps de ce qu'elle pensait être celui de Stromb, glissa une jambe contre ce qu'elle pensait être la jambe de Stromb et s'arrêta net dans son geste. Depuis quand Stromb gardait-il ses braies pour dormir?

Elle ouvrit un peu mieux les yeux et là....elle crut qu'elle allait défaillir. Elle sauta hors du lit, attirant avec elle le drap, manquant de tomber en s'y emmêlant les jambes, et hurla:


- ADOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO???????????

Et tant pis, si en même temps, elle réveillait toute la maison. Elle n'en revenait pas...et pourtant, la preuve était devant elle, Ado était dans leur lit.
Des explications, il lui fallait des explications. Echevelée, furieuse, elle poursuivit:


- ADOOOO!!! QU'EST CE QUE TU FICHES ICI???? HAAAAAAN, MAIS....MAIS....JE REVE....NON...NON....JE CAUCHEMARDE...CHÉRI???? FAIS QUELQUE CHOSE!!!

Et, contournant le lit, elle alla secouer Stromb qui, bien sûr, s'était réveillé, avec la tête de celui qui ne sait même plus où il habite.

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Stromboli
Petit retour en arrière...

La baronne s'en était allé, Stromb n'ayant même pas eu le temps de lui offrir quelque chose à boire.


Bon ben.. bon voyage à vous ! N'hésitez pas à revenir, mais pensez quand même à frapper !

Il rigola de la situation, puis se tourna vers Matou.

Quoi ? C'est pour une aussi petite bête que tu cries aussi fort ??

Il écouta la longue, longue, très longue explication de Matou, un peu tirée par les cheveux, un peu exagérée aussi... Il la regardait avec les yeux de celui qui écoute les explications vaseuses d'un gamin qui ne sait pas trop ce qu'il dit, puis avait éclaté de rire.

Oui oui.. Je vois bien que tu as eu très peur. D'ailleurs les araignées rouergates sont vraiment impitoyable. Elles boivent des quantités astronomiques, grignotent entre chaque gorgées, râlent un peu quand la peau est trop dure, pis quand elles en ont marre elles vont faire la sieste sous un arbre. Mais bon, elle est parti, t'en fais pas ^^

Il leva les yeux au ciel, amusé et désespéré à la fois. C'était tout Matou ça ! Il l'aida à retirer le reste, fit un peu de ménage à sa façon, rangea les affaires avec l'aide de Didier... La journée avait été bien remplie, et la taverne se chargea de faire décompresser tout ce beau monde.

La nuit, au fond du lit conjugal, la tête enfoncée dans l'oreiller moelleux, Stromb s'était endormi d'un sommeil profond et réparateur. Il avait à peine senti Ado se vautrer dans le lit et n'avait même pas entendu Matou râler. Certes bizarrement, le lit lui avait semblé un peu à l'étroit. Chose étrange étant donné qu'il était de belle taille. Deuxième chose étrange, il lui sembla que Matou n'avait pas la même taille lorsqu'il glissa un bras autour d'elle. En temps normal, Stromb aurait peut-être tiqué... Mais la soirée avait été arrosée et son corps réclamait du repos. Il dormit donc sans plus se poser de questions.

Au petit matin, il fut réveillé en sursaut par un cri de Matou.


Citation:
- ADOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO???????????


Il se frotta les yeux et regarda autour de lui. Il n'eut pas le temps d'en comprendre d'avantage que Matou le secouait déjà comme un prunier..

Citation:
- ADOOOO!!! QU'EST CE QUE TU FICHES ICI???? HAAAAAAN, MAIS....MAIS....JE REVE....NON...NON....JE CAUCHEMARDE...CHÉRI???? FAIS QUELQUE CHOSE!!!


Gniiiiiii ! Il regarda Matou, à moitié nue et cachée sous la couverture, qui s'adressait à lui de façon un peu paniquée. Et en plus elle criait la gueuse ! La douleur vrilla son esprit et il grimaça. Il tenta de rassembler ses esprits et de décrypter les paroles de la furie.

Arff.. Attend attend... Calme toi... Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu parles d'Ad... Ado ??????

Il laissa sa phrase en suspent en voyant la jeune femme dans le lit et ouvrit de grands yeux. Etant donné que Matou avait piqué la couverture, il était nu, et presque, et je dis bien presque, collé à Ado. Arfff ! Il bafouilla, regarda Matou avec des yeux perdus. Bien évidemment, il ne savait pas qu'Ado s'était trompé de chambre. Dans son esprit qui maintenant tournait à plein régime pour tenter de se souvenir de la soirée de la veille, il se mis à imaginer que l'alcool l'avait poussé à l'adultaire. Il regarda Matou, masquant difficilement son affolement.

Matou.. Attend... C'est pas du tout ce que tu crois... Je sais pas ce qu'elle fait là... C'est pas possible... Y'a erreur sur la personne là !

Puis regardant Ado..

Enfin mais.. Qu'est-ce que tu fais là toi ??

il regarda les deux femmes, se demandant même s'il avait été possible qu'ils aient fait des choses à trois sans qu'il s'en souvienne...

Y'a pas à dire, Vf n'est pas aussi calme qu'il n'y parait, et c'est tant mieux !
Adorianna


Il la regardait du comptoir, les cheveux d’un roux flamboyant, un regard mielleux, un sourire ensorceleur… Il s’approchait d’elle, deux chopines de bière dans ses mains. Adorianna était subjuguée par tant de beauté, quel homme, quelle merveille et c’est moi qu’il vient voir qu’elle se disait en l’admirant au loin… Elle lui souriait de son plus beau sourire, il déposa les chopines sur la table.

Voilà mademoiselle, deux bières comme vous le désiriez, je vous apporte autre chose?

Non non ça va aller, merci beaucoup qu’elle lui dit en déposant tranquillement 3 écus dans le fond de sa main.

Il retourna les talons et elle l’observait de derrière… hummm quelle vue!


Citation:
ADOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO???????????


Rooo voilà qu’il lui parlait, il savait son nom, son cœur palpitait, battait la chamade

Citation:
-ADOOOO!!! QU'EST CE QUE TU FICHES ICI???? HAAAAAAN, MAIS....MAIS....JE REVE....NON...NON....JE CAUCHEMARDE...CHÉRI???? FAIS QUELQUE CHOSE!!!


Elle ouvrit les yeux et se redressa un peu dans le lit… Elle vit Matou a moitié nue derrière une couverture et se dit que son rouquin était vraiment plus attrayant et l’autre nudiste qui trouvait des excuses pour être couché à coté d’elle. Non mais, elle savait qu’ils étaient timbrés, mais pas aussi atteint.

Heuuu, ya jamais personne qui vous a dit que pour un ménage à trois fallait le demander… C’est très flatteur de votre part, mais non merci je vais passer mon tour…

Elle leur sourit et se recoucha tranquillement dans les couvertures

Va t’habiller Matou, tu va attraper froid et ne m’attendez pas pour déjeuner j’ai un rêve à terminer.

Elle prit la grosse oreiller de plume près d’elle et la déposa sur sa tête, attendant la venu de son ADOnis…
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