[RP] Feux d'Artifice sur le Lac Leman

Cyrinea

BAOUUUUUUUUUUUMM

RE BAOUUUUUUUMMM

Glou glou glou

Blurp

Deux doigts et ça allait être la première galopade de Hugues juché sur un quatre pattes. Suivie de sa première baignade quand Copine lui échappa pour se ruer vers le lac, très certainement pour rejoindre le Duc afin d'être rassurée. Pire qu'un chien, il allait l'entendre à vouloir dormir avec!

Elle rattrapa la longe de justesse et s'étala de tout son long, traînée sur deux ou trois mètres.

Foutre Dieu!

OuiiiiiiiiiiIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNN

Sa tenue définitivement fichue, elle se releva pour se précipiter vers l'enfant et le détacha en moins de temps qu'il n'avait fallu à ce putain de Germanique pour envoyer valser son épée. Dire si elle était rapide quand elle voulait.

Elle s'affala par terre, berça, rassura, jetant tout de même un oeil inquiet vers le lac.
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Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot, décorée de l'Ordre Royal du Lys.

Aristode

[ Et maintenant on danse ou on se baigne ...? ]

Ils voulaient de la différence, du changement, une totale improvisation, le seul élément de tangible dans tout cela était le fait qu'ils se désiraient pour époux, pour le reste ...
Même pas eut le temps de se présenter comme il le fallait à la dite Germaine , même pas le temps de dire ouf, voila on y est que cela partait en fondue .
Il y le tonnerre sans la pluie, juste quelques boulets bien servis, il y avait un pelé en la personne d'un chat, il y avait Hoax et la promesse d'une course épique .
Il y avait Coquine mais elle n'était pas prévue pour le diner, il y avait aussi père Kro qui ne pensait pas que cela allait tourner vinaigre, il y avait sa gracile Cyrinea qui n'avait certainement pas imaginé voir sa fifi Xanthi dans un tel bordel .
Il y avait enfin eux et lui qui plongeait ses yeux au plus profond des siens et qui n'imaginait plus vivre loin d'elle .
Il rentra la tête dans les épaules et articula en gueulant :

M'enfin !
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Leamence

taintéréàtekasersituveupakejetebouf', articule le chien.

Platon est très fourbe, très méchant, mais il n'a pas un brin de courage. La sale bête par excellence.

A la vue du Wolfhound, il détale donc, à brides rabattues. Il ira commettre ses méfaits ailleurs.
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Germaine

Germaine est un peu fatiguée d'attendre on ne sait quoi. Elle a l'imagination en berne. Aussi, quand elle voit Cyrinea s'étaler, ne peut-elle s'empêcher de gueuler :

Héééé m'sieur l'duc, y a vot' moitié qui vient d'se vautrer! Elle m'a pas l'air douée avec les bêtes si j'peux m' permett'!
...
En parlant d' bête....
...
Plaaaaaaaaaton! au pied! J'ai deux mots à t'dire! Ranafoute si Cromouaile il est pas content!

S'adressant à Kronembourg de nouveau :

C'est d'sa faute si j'me suis plantée sur l'épée de Ouaite! Saloperie d'chat!

Regard étonné sur le wolfhound :

Z'allez pas m'dire qu' c'est un chien? C'est quoi comme marque?
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Kronembourg

Germaine avait raison.
Si.
A force de rester hébété face au paysage quasi lunaire qui s'offrait au milieu du lac, ( ainsi donc, c'est à ça que ressemble l'enfer ? ) Stanislas en avait oublié l'essentiel. Cyrinea. Vautrée. Traînée sur quelques mètres par une Copine effrayée, Hugues en larmes. Rien que pour cette image, il en aurait zigouillé le sanglier.
La bonne humeur laissa place à une colère noire. Oubliant toute retenue dès lors qu'il l'imagina blessée, il accourut vers elle ventre à terre. Yeux gris plongeant dans les siens, inquiétude transpirant par tous les pores.

Vous n'êtes pas blessée ?

Son pouce balaya d'un geste caressant le sable collé sur la pointe de son menton. Il en oublia durant quelques secondes où ils étaient et pourquoi ; plus rien d'autre qu'Elle n'ayant d'importance. Prenant Hugues dans un bras, il l'aida à se relever de l'autre.
Le sanglier ne perdait rien pour attendre.
Et encore, il n'avait pas vu le chat.
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Cyrinea

La douceur dans ce monde de brutes, c’est finalement ce qu’elle préférait.

Elle ne vit que ses yeux. Y plongea, s’y amarra, s’y ancra, pour enfin y flotter, sauvée.

Non, tout va bien, juste quelques écorchures.

Elle ferma les yeux pour garder l’image des siens lorsque son pouce parcourut son menton et avec son aide se releva.

Elle leur fit face et glissa une main dans les cheveux de Hugues, son visage, essuya délicatement ses larmes. L’autre prenait le même chemin sur le corps du père et elle eut une envie féroce de les étreindre tous les deux.

Que s’est-il passé ?

Elle le regarda encore une fois et céda à son désir. Les étreindre et ne plus bouger, comme si ce banal incident faisait à lui seul resurgir le danger de la bataille passée et ce qu’ils y avaient risqué.
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Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot, décorée de l'Ordre Royal du Lys.

Aristode

[ La solitude le gagne, la fatigue aussi et que dire la situation ... ]

Il regarda la scène, la pièce qui était jouée devenait de plus en plus tragique , il commença à douter fortement que cette idée eut été un jour ou une nuit décidée comme étant bonne .
Au départ oui, on aurait pu supposer que de vouloir se marier dans les eaux d'un lac entouré de quelques amis, cela aurait été inoubliable, un souvenir qu'ils auraient partagé avec leurs enfants, souvenirs d'un temps qu'il aurait aimé qu'ils voulaient heureux, mais voilà ...
Il se laissa glisser dans la solitude,,il s'enferma dans un mutisme parfait , ses lèvres devenant soudées l'une à l'autre , seule sa respiration trahissait qu'il survivait encore .
Il lâcha la main de sa gracile et se laissa choir sur la rive du lac , ses yeux fixèrent le ciel et il laissa l'immonde remonter .
C'est ce que tu voulais ...? pourquoi???? maintenant j'attends des flots de doute remonte te bruler l'estomac ... tu ne dis rien ?...ta route était faite...aussi droite que possible...grognement de la bête...tu n'avais qu'à m'écouter ...

Il soupira et ferma les yeux .
Puisque ce monde est fou, qu'il le soit un moment sans lui..
Oh oui il voulait l'épouser mais pas comme cela !
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Kronembourg

Jamais il n'oublierait le regard qu'elle posa sur lui. Ni son étreinte d'une tendresse infinie lui confirmant que tous les trois plus que jamais formaient une famille. Une vraie.

Un bateau vient d'être coulé, expliqua-t-il. J'espère que c'est le premier et le dernier.

Puis se remémorant les propos de Germaine, il ajouta.

Je vous pardonne de ne pas être pas douée avec les bêtes. Personne n'est parfait. Vous l'êtes déjà tellement au lit.

Son bras sur elle se fit protecteur, et il se serait bien attardé à l'étreindre ainsi durant des heures s'il n'avait pas remarqué que le futur époux était en train de s'assombrir. Sa main se joignit à celle de sa Sublime, l'invitant à le suivre, leur marche jusqu'à Aristode fut brève. Peut-être traversait-il simplement un moment de doute, de trac, comme bon nombre de futurs mariés.

Tout va bien mon ami ? Je crois que tout le monde est prêt, il n'y a plus qu'à.

Un peu plus bas :

Vu l'âge de Germaine mieux vaut en profiter : Elle ne sera pas en forme longtemps. Et puis ce n'est pas une petite explosion de rien du tout qui va nous interrompre, la robe de Xanthi n'est même pas encore fichue.

Il avisa celle de Cyrinea, sourire au coin des lèvres, n'ajoutant pas un mot.
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Xanthi

[Quand tout tombe, ça peut pas aller plus bas ...... ]

Meuhhhhhhhh .... gnééééé ......

Elle est comme détachée .... elle regarde la scène ...
un bateau qui coule
un chat pelé qui nargue son son chien-chien
sa Sublime qui se vautre
le z'Hug qui pleure
le Kro qui courre
et
son Aimé qui tombe

Elle n'entend pas les paroles du Dudu. Elle rejoint son fiancé, ses pieds frôlent l'eau, elle se place entre ses jambes, plonge ses yeux vert dans les siens bleu et demande :

Mon démon ?

Une de ses mains caresse sa joue, elle se penche vers lui, embrasse la bouche aimée, parle sa bouche encore sur la sienne :
Oui, je veux et je désire devenir ton épouse.

Elle quitte ses lèvres, lui sourit. Ils vont se marier ici ou ..... Quand une idée lui traverse l'esprit, elle s'exclame :

Mon Aimé ?
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Aristode

Le Jd Aristode vous demande de le pardonner pour cette interruption de RP indépendant de sa volonté .merci en bon jeu à toutes et tous...Fin de com de L'A.D.N

[ Autant on emporte l'Aris ....? Nan faut pas déconner quand même ]

Et maintenant que l'on se marie ...
Et maintenant que l'on nous bénisse ...
Et maintenant que serait ma vie ... ?
Sans elle sur mon dos ...
Bon et alors ?
Quoi de neuf sur le lac de leurs désirs ?
Et bien pour répondre simplement, toujours l'envie qu'ils s'unissent et finissent ce qu'ils avaient décidé et qu'ils fénissent bénie dans le lac et à poil .
Il ne faudrait pas croire non plus que l'A.D.N, il n'en a que dans ses parties du bas et pas de son cerveau ; il suit ; bon de loin, mais il suit le chimili de la Xanthi .
Il ouvre les yeux et admire son visage, ses mirettes entendent l'Oui je veux et désire devenir ton épouse ''
Alors il ne peut que sourire, l'embrasser et enfin il se relève .
Il gratta sa joue ; pas encore de poil, aussi lisse qu'un rocher ; et enfin il se met à parler .

Bon alors on le finit se mariage ?
Dame Germaine de votre pédalo céleste, seriez-vous en état de nous mettre la corde au cou ?

Il incline la tête

En espérant que maintenant...après avoir eu les festivités ... avant la cérémonie, nous puissions finir ce que nous sommes venus faire ici ...
Nous sommes donc suspendues à votre sermon ...

Manquerait plus que le dit Gérard aille fumer des simples dans les cabinets ...
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Leamence

Elle va tous se les faire. Tous. Sauf son 'Pou d'Amour.
Son idée du moment, c'est de mettre le feu à la fôret du Lion de Juda et à l'Avoyerie de Genève.
Des mois qu'elle travaille à provoquer la guerre, en envoyant des armées agrémentées, en coulant des bâteaux, en titilant là où ça fait le plus mal.
Et là, aujourd'hui, les pleureuses couinent. C'est pas bien, c'est trop politique, c'est pas assez anti-Rome, Fatum ils sont pas gentils, le conseil de Savoie, il est méchant.
Le burn out approche...ça tombe bien, son projet est de partir en amoureux, avec son Esclandres, tous les deux, sur les chemins. Demmerdez vous tous, bande de boulets.

Ah, le pompom ! Izaac l'Imam du Lion, et Fernand, meneur de l'Hydre, qui se foutent ouvertement de sa poire. "Viens avec nous au Salève en retraite ! mais juste avec une peau d'âne, histoire qu'on puisse te mater les cuisses", disent ils en sirotant une chopine emplie de glaçons.

Si elle avait un conseil à donner à cette heure, ce serait de rester gentiment dans son champ, à cultiver des légumes, et à abattre des moutons et des cochons. En respectant gentiment les lois les plus crétines qui soient.

Mais pour le moment, elle est convalescente, sans pouvoir se déplacer.

C'est donc remontée comme un coucou Helvète, qu'elle se rend sur sur les bords du Léman, ramasser les planches flottantes, cadavres de la flotte Genevoise, pour réparer la chambre de son 'Pou, qu'elle a carbonisée par colère, quelques jours auparavant.

Elle assiste à la fuite du radeau à pédale de Germaine, entrainé par le courant Sovoyard. Merdum.

Une troupe étrange se trouve là...miraculée des évènements. Léa s'approche.

Salvé ! je suis Léa, Sicaire du Lion de Juda, à votre service. Puis je vous aider?

Faut qu'elle se détende, fasse un truc nouveau. Sa Sica étincelle sous les rayons du soleil. Le ton de sa voix n'appelle guère à la contradiction
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Xanthi

Elle l'avait vue revenir du coin de l'oeil, la mère au chat tout pourri pô beau, alors que dans le même temps elle voyait le radeau de Germaine s'éloigner .... Elle avait eu envie de grogner, se demandant si les saints en voulaient de ce mariage.

Citation:

Salvé ! je suis Léa, Sicaire du Lion de Juda, à votre service. Puis je vous aider?

Groaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!
fait le lion quand il se fâche !
Elle s'approche de l'arrivante, petite mais en mode colère qui couve, les yeux couleur tempête, elle précise :
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! je veux dire ouiiiiiiiiiiiiiiiii en public,

Elle se tourne vers son AdN, qu'elle a touché de partout partout, et ... bref, lui fait un clin d'oeil et lui murmure :
je t'ai déjà dit oui mon Démon ....
Revient vers la sicaire, demande :

Et pis sicaire ou pô sicaire .... Pouvez-vous nous unir, et fissa, parce que le jour s'avance et que l'eau va pas chauffer plus .....

Oui dans le lac, elle le veut nu dans le lac de Genève, son n'amoureux.
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Cyrinea

Elle pas douée avec les bêtes ? Elle faillit s’étrangler.

Trèèèèèèès discrètement, elle coula une main sur son intimité, profitant qu’il la tenait encore enlacée.

Vous êtes certain de ce que vous avancez ?

Provocante elle ajouta, avisant son sourire lorsqu’il évoqua sa robe :

Je peux aussi l’ôter pour ne pas gâcher la fête…

Elle se reconcentra alors sur le groupe. C’était sa spécialité ça. Instiller, se dérober, instiller encore jusqu’à ce que n’en pouvant plus, il la cloue et ne lui laisse aucun échappatoire.

Elle rit en entendant Xanthi et en voyant la tête d’Aris. Pour sûr que pour un mariage…m’enfin, on était chez les Helvètes aussi, rien ne pouvait donc être normal.

Elle salua la Sicaire, se souvenant du temps où elle avait failli le devenir. Sa rencontre avec Cromwell n’avait pas été un franc succès et elle était partie comme elle était venue en claquant les talons après un combat dans la boue avec une femme qui s’était jetée sur elle sans qu’elle ne comprenne bien pour quelle raison. Sans compter tout le cirque avant qu’on la mène enfin au campement : « Une friandise pour Pépé ? ». Elle une friandise ?

Cyrinea Rondot, Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot, enchantée.

Même au milieu du bordel, fallait savoir être courtois et puis, bon, elle ne se lassait pas de décliner en entier sa nouvelle identité. Elle avait tiré trop de jouissance à infiltrer la noblesse Guyennaise qui ne rêvait que de la voir sur le bûcher, même si elle savait qu’ici, les titres, tout le monde s’en foutait.

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Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot, décorée de l'Ordre Royal du Lys.

Aristode

Au temps de sa jeunesse, il avait rêvé à ce jour fatidique ou il aurait à prendre une épouse .
Il se voyait beau, élance, emmitouflé dans une armure scintillant de mille feux .
Mouais cela devait être ainsi, dans une famille qui avait une certaine noblesse c'est comme cela que l'on envisageait les unions entre des personnes propres sur elle .
Mais voilà, entre la programmation, les souhaits et l'amour il y a souvent plus de divergence que de complicité et ce qu'il avait vécu l'avait un peu émoussé sur la clarté de l'immaculée conception de la noblesse .

Il passera sur les quelques attouchements et tentatives de rapprochement entre lui et quelques beaux parties ,aux formes rebondie et au creuset fertile , il lui manquait un je-ne-sais-quoi qui fessait que la vie semblait tout à fait vivable .
C'est après avoir mis un doigt ;qu'il voulut d'honneur; à la garde soi-disant royale ; il faudra un jour débattre de cette question bassement philosophique qui consiste à croire que : c'est parce que le sert que l'on doit avoir;; il avait tout simplement décider de vivre !
Pour vivre il lui fallait et cela il le savait qu'une personne et c'est bien pour cela qu'ils étaient réunie toutes et toutes ici !
Après un ultime rebondissement voila qu'une nouvelle marieuse arriva, elle se présente et leurs demandes ce qu'elle pourrait faire .
Cyrinea et sa gracile moitié venaient de se présenter, il inclina la tête et répondu :

je veux aussi dire ... ;hurlement de l'A.D.N en colère ;ouiiiiiiiiiiiiiii ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ;le clame après la tempête ; et sans vous commander j'aimerais maintenant que cela aille vite très très mais alors trèèèèèèèèèèèèè vite !

Il resserra sa mimine dans celle de sa Xanthi, lançant de ses azurs à l'ensemble de la folle des regards en forme de boulets .

Le premier qui moufle...maintenant je l'embroche...Nan mais quoi ... m'enfin quoi ! on va y arriver oui et surement pas par Nan ... ... ...
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Xanthi

Hochements vigoureux de la tête aux dires de son amie et de son fiancé.
Un silence elle ajoute, doucement et aimablement :

Je vous présente mon namoureux Aristode et moi c'est Xanthi. Voilà vous savez tout et on a dit oui, on dit oui et on dira ouiiiiiiii.

Hochement vigoureux toujours, elle en a presque le tournis. Elle s'accroche à son bras, a très très envie de l'embrasser, de le toucher encore et encore de partout, partout, partout.
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Feux d'Artifice sur le Lac Leman

Leamence

Par la Présente, Le Général Slamjack, Votre Meister à tous, Comte des Flandres par la volonté de la Nation flamande et la Grâce du Très-Haut, Déclare ce qui suit :

--- En date du 03 avril 1461, « Le Savoyard », foncet appartenant à une citoyenne genevoise mais battant pavillon flamand sous le capitanat du brugeois Vicomtest, à bord duquel se trouvaient deux autres ressortissants flamands, a été coulé devant le port de Genève par une caraque de guerre dénommée « Al Saif Al Assad », commandée par un courageux pirate répondant au nom de Meliandulys

--- Nous déplorons cet acte odieux et le condamnons d’autant plus fermement que notre propre fille se trouve parmi les victimes.

--- Qu’il soit su que la venue du « Savoyard » à Genève n’avait d’autre but qu’une transaction commerciale, d’un montant total de 5000 écus, suite à un contrat commercial conclu le 19 mars 1461 entre le sieur Vicomtest, et les Avoyers de Fribourg et Solothurn, les dénommés Gaia et Lordhammer.

--- Nous basant sur la déclaration impériale du 06 avril, sur l’article de presse du 07 avril et prenant en compte divers renseignements obtenus par des témoins, Nous pouvons clairement mettre en cause Le Lion de Juda et accuser le Gouvernement Genevois de complicité.

--- En effet, il est avéré que « Le Savoyard » a volontairement été freiné par les autorités portuaires lors de son entrée dans le port de Genève afin de laisser le temps à la lourde caraque de guerre de manœuvrer et ainsi pouvoir attaquer, et couler, le foncet. De plus, la procure genevoise n’a pas daigné donner suite à la plainte déposée par nos ressortissants.

--- Nous demandons officiellement à Sa Majesté Impériale de joindre nos doléances à Sa requête datée du 06 avril, afin que nos victimes soient dédommagées du préjudice subi que Nous estimons à 15000 écus et que justice leur soit rendue.

--- En attendant que les responsables de cette infamie soient condamnés, Nous décidons :

1) Que le territoire du Comté de Flandres est désormais interdit à tout citoyen de Genève.
2) Que tout Genevois se trouvant actuellement en Flandres a Ordre de Quitter le Territoire sous 48 heures.
3) Qu’aucun navire battant pavillon Genevois ne sera autorisé à accoster dans Nos ports.
4) Que les membres du Lion de Juda sont désormais personae non grata en Flandres, et que les dénommés Meliandulys, Cendres, Schmurtz et Emillane, directement responsables des faits qui Nous occupent soient inscrits sur la Liste Noire des services de sécurité flamands ad vitam eternam.
5) Que Nous rompons toute relation diplomatique avec le Gouvernement de Genève.

--- Nos armées interpelleront manu militari tout contrevenant aux règles édictées par le présent.

Non sibi sed patriae,
Votre Meister.

Fait à Antwerpen,
Le 16 avril 1461,
Par Le Général Slamjack,
dirigeant le Conseil comtal flamand.

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Leamence

[Sur les Chemins, toujours]

Dernier pigeon, avant d'aller dans les bras de Morphée, à défaut de ceux de 'Pou.

Salvé White !

j'apprends depuis les chemins que vous êtes enfin à Genève, pour y présenter vos excuses. De notre côté, nous vous livrerons bien entendu les Capitaines Meliandulys et Cendres, dès qu'ils seront descendus de leurs bâteaux.

Par contre, n'étant pas au Phare de l'Aristotélité, je ne peux vous convier à trinquer, comme la dernière fois. D'une part, je crains que les glacières à glaçon ne soient vide, et d'autre part 'Pou et Cromwell ne sont pas très conviviaux. Le chancelier ne fait plus que dans les banquets, pour le prestige. Il est suffisamment hautain pour ne pas s'attabler avec des trouffions aux bottes crottées. Le Très Haut puisse lui enseigner l'humilité.

Je vous remercie par avance, cette fois, de bien prendre garde aux fleurs en bourgeons et bébés animaux autour de Genève. Sinon cela risque de me mettre de mauvais poil. Et la dernière fois que je l'ai été, j'ai demandé le coulage des bâteaux à Belley. Il serait fort dommageable que notre caraque, et ses alliés de même gabarit, en viennent à ces extrémités fâcheuses.

Le Fanion Genevois est en Catalogne. C'est un échange de bons procédés commerciaux. Ils nous fournissent les caraques de guerre.

Vous souhaitant une bonne nuit à la belle étoile, en bord du Léman

Léa

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Kronembourg

[ Début Mai, le muguet n'apporte pas le printemps. ]

Non mais je vous jure hein ces jeunes, il faut tout leur servir sur un plateau.
Ils veulent se marier, on veut bien les marier.
Ils veulent de l'exotisme, on les emmène à Genève.
Ils veulent de l'action, on leur fait faire la guerre.
Ils veulent de la tragédie, on les tue à moitié.
Ils veulent du romantisme, on leur trouve le lac Leman.
Ils veulent de l'artistique, on leur dégotte Germaine.

What else ?

Bon, d'accord ... Le temps était un peu pourri aujourd'hui et la rumeur courait que Germaine avait laissé sa peau - Usée - Sur les remparts du phare de la liberté, on pouvait voir ça et là quelques cadavres remonter du lac dans des bouillons rougeâtres, d'accord d'accord ce n'était pas la perfection escomptée mais quoi de mieux après tout que ce cadre insolite pour en terminer avec cette union souhaitée par tous.

Le duc arriva sur les lieux, un peu préoccupé.
Allaient-il vraiment vouloir se marier ici dans leur plus simple appareil ?
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Aristode

[ Allons faucher la belle de Mai...Bor$d%. ... elle a de si belles clochettes ]

Veni, vidi, et pas vici, quoique la sienne commençait à ressentir l'immensité du lac .
Il gratta sa joue, cherchant une barbe qui refusait obstinément de pousser , il soupira .
Aise que ma démone sera assez remise pour se mettre dans le plus simple appareil et aller tremper son corps dans les eaux claires du Léman ?
Précision : "' À ne pas confondre avec aller planter ses mirettes claires dans les yeux du Remond '" et puis cette rumeur qui courait, qui enflait, qui le gonflait, qui disait que la Germaine n'était plus en état de célébrer leur union plus que sacret,ici dans le lac et à poil .

Il devait en avoir la certitude et pour cela , il devait retrouver son ami Kronembourg qui avait été le porte-étendard auprès de ladite Germaine .
Facilement reconnaissable ; bah oui un ours Guyanais cela se remarque ; il le trouva contemplant les eaux qui considéraient limpide ; bah quoi ? il va y mettre le cul faut bien qu'il les trouve propres quand même ; il avança vers lui .

Bonjour Kro ; notons ici le ton plus que familier, le duc lui avait demandé de passer aux tutoiements ce qu'il fit volontiers ; pas chaud pour un printemps ; faut bien commercer par quelque chose ; tu as des nouvelles de la Germaine ? parce que pour le moment, je crois que nous sommes...Xanthi et moi mal barré pour nous unir dans le lac ...

Soupire

Xanthi en a pris pour son grade et il y a aussi des rumeurs sur l'état pas très fraie de la Germaine ...

Il le regarde

Crois tu que cela ne serait pas plus judicieux de le reporter à la date que nous nous étions fixée ...?

Cela lui pesait de le dire, mais il fallait être aussi lucide et raisonnable .
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Germaine

[Germaine n'est pas une hirondelle, mais elle fait la pluie et le beau temps]

Galvanisée par le satisfecit accordé par Deos à son humble personne, Germaine a fait le point sur ses missions terrestres à venir.

Tant qu'à faire, autant commencer par le meilleur : des épousailles romantico-tragico-nudistes, au bord du lac clément.

Elle a pu déjouer le piège dans lequel l'ont mise ces enfoirés de Houze, Raoul et Tanaisie, a loué un pédalo pour être en bonne place.
Ne rêvez pas, elle ne pédale pas, enfin si, dans la semoule, mais c'est une autre histoire.
Le pédaleur, c'est Raoul, ça lui fera perdre sa brioche.

Ah ben r'gard'! Y a l'ducaillon qu'est d'jà là! Passe moi l'porte-voix!

Un coup de la gnôle empruntée à Veau Lent, son nouvel amoureux, et la voilà à beugler :

Youhou! Chuis là! Comment qu'ça va, m'sieur l'duc? D'où qu'y sont les foudingues qui veul' s'marier?
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Leamence

- Ca suffit ce rafut en bord de Lac ! Vous voulez que l'ennemi nous repère ou quoi?

Bordelum...c'est la guerre...

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Cyrinea

Quand un système s’avère pratique, on le pérennise. C’est ainsi qu’elle se pointa au bord du lac, Hugues juché sur Copine tenue en laisse. Elle était passée chez le coiffeur afin de retrouver sa couleur naturelle, avait mis sa belle robe d’apparat, s’était munie de son éventail, et avait passé des heures à découper de tous petits morceaux de vélins pour les lancer sur les mariés à la fin de la cérémonie.

Elle avait également inventé un système de traineau et, derrière le sanglier qui ne la quittait plus, on pouvait voir une large planche sur laquelle était attachée une énorme besace contenant tout ce qu’il fallait de boissons et de nourriture pour risquer une hypodermie en règle en se baignant dans le lac.

La Sirène allait annoncer bruyamment sa présence quand une voix qui la fit sursauter se fit entendre. Copine fut sur le point de ruer de frayeur, détruisant l’attelage et risquant par la même occasion la vie de son fils. Elle faillit gueuler : « Ouais, bon, genre l’ennemi sait pas que les genevois sont à Genève et que si ils vont pas pécher dans le lac ils vont crever la dalle ? ».

Elle se ravisa au dernier moment et s’approcha fière comme….elle savait pas très bien. Fière quoi. C’est pas tous les jours qu’on marie sa fillote.

Heu….la mariée est pas là ?

Baiser appuyé sur les lèvres du Duc, salut à Aristode et à celle qu’elle supposa être Germaine.

Sur ce, elle prit la pose et se fit de l'air avec son éventail. Si il fallait se baigner autant faire semblant qu'il faisait super chaud.
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Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot, décorée de l'Ordre Royal du Lys.

Raoul, incarné par Germaine

Raoul rêve...

Raoul pédale, machinal. Il apprécie ce nouveau mode de transport, sorti tout droit de l'hémisphère nord du cerveau de Germaine. L'idée, pas l'engin. Elle a pour cela usé trois maçons italiens qu'elle a convaincus de leur grande qualité en ingénierie navale et en charpente maritime.

Cela a donné cet appareil hybride tenant de la barque et de la roue des moulins à eau. Tanaisie a trouvé le nom :

Hi hi hi z'avez pas les pieds dans l'eau ?
Ah ben on appellera ça un piédanlo alors ! a décidé Raoul, précurseur.

Tout ça pour dire que Raoul est bien, là, sur le lac. Le soleil a momentanément pondéré le bavardage de Germaine. Il s'endort, tandis que ses pieds continuent de pousser mollement sur les pédales.

Il court les mondes, Germaine agrippée à lui. Ils s'arrêtent, souvent, dans des villes inconnues. Lui cherche un travail, tandis qu'elle dresse des portraits acidulés.
Ils sont en safari et chassent le grand fauve.

Youhou !

Le réveil est amer. Et aigu.
...
Raoul tire à grand peine l'embarcation sur la rive.

C'est pas l'tout mais j'mang'rais bien un bout !

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Toute personne présente ici est exclue (sushi girl)

Xanthi

[Par plaisir, avec plaisir et du plaisir ......

Elle avait eu une petite conversation avec le trés Haut assez succincte il est vrai et toujours à une voix, mais qui lui avait fait un bien fou.
Elle attendait la venue de Mahaut avec joie et bonheur et une pointe, infime il est vrai, mais réelle d'appréhension.
Aujourd'hui était un grand jour, le grand jour.
Accompagnée d'Hoax, elle était partie faire une longue promenade. C'est pas tous les jours que l'on dit ce "oui". Parce que des "oui" et des "aaaahhh" et des "encore", matin et soir elle en murmurait, elle en gémissait, elle en redemandait et qui la laissaient pantelante et heureuse.
Se promenant, elle avait cueilli des brins de muguet, qui lui faisaient un gros bouquet de mariée. C'est que se faisant, elle n'avait vu le temps passé.
Puis elle s'était perdue et mais avait retrouvé enfin le chemin de l'auberge. Elle y avait laissé ses vêtements et était repartie aussi vite, emportant son bouquet.
Décoiffée, en mantel fermé jusqu'au cou, sous lequel on ne devinait sa tenue, elle s'approcha tout sourire.

Je me suis perdue .. mais je suis là, je suis prête.

Ne put-elle s'empêcher d'ajouter, faudrait pas que quelqu'un puisse croire qu'elle ne voulait pas de son tendre et charmant futur époux.
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Kronembourg

[ Franchement, ya plus de saison. ]

Un bouillon plus bruyant que les autres attira l'attention du barbu vers le lac. Encore un cadavre qui remontait à la surface, ou bien ...
Aristode arriva.

Xanthi en a pris pour son grade et il y a aussi des rumeurs sur l'état pas très fraie de la Germaine ...

En même temps hein, Kro doutait que la Germaine ait jamais été très fraîche. Même dans ses années folles qui semblaient avoir commencées maintenant.

Je pense que nous devrions prononcer quelques mots en son honneur. C'est son pot de chambre qui risque de ne pas s'en remettre. Je ne parle même pas de son éventail. Et puis on voit tout de suite que c'était une femme charitable, aimante. Elle évoquait souvent le chat. Une vraie raclure à ce qu'il paraît.

Moment de silence et de recueillement.
Un nouveau bouillon dans le lac.
Et puis soudain, enthousiaste.

Oui donc alors pour le mariage ! J'ai deux ou trois p'tites idées qui pour...

Youhou! Chuis là! Comment qu'ça va, m'sieur l'duc? D'où qu'y sont les foudingues qui veul' s'marier?

Ah bah merrde !
Germaine et son berger qui pédalent - Enfin surtout le berger : Germaine elle, elle pédale avec les bras - Et au barbu de se placer immédiatement de profil ( elle l'avait appelé Duc ) avant d'aller accueillir l'improbable couple qui arrive.
En fait, le Kro se méfiait du Raoul. Il avait une tête à être toujours là dans les mauvais coups. Tandis que Germaine, ah Germaine ... Dans son esprit hautement perspicace, c'était l'innocence personnifiée.
Le voilà lui-même parti dans des :

Youhou !!! En moulinant des bras.
Que Dieu soit loué pour vous avoir maintenu en vie m'dame Germaine ! Sans vous cette journée n'aurait pas été la même !

Un regard de travers vers le Raoul. Et une voix soudain presque tombée du ciel :

- Ca suffit ce rafut en bord de Lac ! Vous voulez que l'ennemi nous repère ou quoi?

Tiens, ça lui rappelait son mariage ça. Une voix à peu près pareille avait surgi du néant avant qu'un déluge tombe. Il enchaîna.

Oui c'est vrai enfin Raoul ! Quelle idée d'arriver ici et de demander ce qu'on mange ! Si on ne se fait pas tous massacrer après ça !

C'était plus fort que lui : Il l'aimait pas. Il aida Germaine à descendre dès que l'embarcation atteignit la rive.

Alors voilà euh ... C'est ici. Ah ! Je vous présente le marié, messer Aristode. Aristode, voilà m'dame Germaine. C'est elle qui vous marie et tout et tout.

Il en était à se demander en quoi consisterait le " Et tout et tout " quand la Sublime Cyrinea débarqua avec leur fils et son traineau, le sanglier, la corde.
ET un éventail ... Vous allez vexer Germaine !
Main dans la sienne qui se glisse, Xanthi qui arrive, et de nouvelles présentations qui s'imposent.

Germaine, je vous présente la duquessa Cyrinea et la mariée Xanthi. Cyrinea, Xanthi : Germaine ...

Au duc de chuchoter à Cyrinea :

Montrez-lui votre profil, sinon elle ne va jamais vous croire ...

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Aristode

[ Voir Genève et mourir...Nan faut pas déconner quand même]

Même pas eu temps de finir sa prière et son moment de silence et de recueillement ,que cela s'emballait .
haaaaaa Genève que je vous aime !!!!!; le temps des vacances, parce que la guerre c'est bien mais l'amour c'est mieux ; et justement en parlant de z 'amour il était grand temps de penser un peu à lui, on aura tout le loisir de se refaire la guerre après.
Les rumeurs avaient couru et les rumeurs avaient chu , plouf toutes tombées dans le Léman, puisque la marieuse était bien présente .
La mariée était elle aussi arrivée, plus sublime qu'aux premières heures de leur rencontre ; mouais on pouvait le clamer, il en était raide dingue et il le revendiquait à toutes heures du jour et de la nuit ; préférence toute particulière pour les heures de nuit, mais cela ne vous regarde pas ; une expression de benêt lui en entaillait le visage, il avait l'air con, mais heureux .

Toutes les personnes qui comptaient en ce jour étaient présentes, il eut une pensé furtive pour sa famille, ils auraient le temps de refaire une cérémonie plus protocolaire à leur retour dans le royaume des Francs .
Il inclina la tête quand son ami Kro lui présenta la marieuse , énorme sourire à l'apparition de la gracile Cyrinea tirant le ravitaillement ,soupir et soulagement quand ses mirettes captèrent les courbes de son désir, sa mie, sa muse, son souffle, sa vie, sa Xanthi !.
Il se déplace, la prend par la main ; il en profite pour flatter l'hoax ; il se place face à elle, juste à quelques pas du lac .
Il attend que les présentations soit faite ;c'est à dire que son ami Kro présente et les autres sourit ; vite vite j'ai envie !!!!!! ; encore un tout petit moment .
Il lève la tête regarde l'ensemble des convives, c'est-à-dire tous ceux qui veulent venir, il n'est pas sectaire l'Aris ; puis il tourne la tête vers Germaine .

Bon alors on commence quand ... ... ... ?

Parce qu'il à la cape qui le démange ,parce que cette demoiselle qu'il regarde avec insistance ,il veut, il désire ,il souhaite ,qu'elle devienne sa femme et ne lui dites pas que tout cela est une futilité ,car il vous décollerais une mandale .
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Xanthi

... et mourir de Plaisir

A la présentation de Kro, elle fait une petite révérence à la Dame Germaine, accompagnée d'un éclatant sourire. Elle va faire qu'ils seront unis devant deos, l'un à l'autre pour l'éternité.
Baiser envoyé de la main à leur Sublime Cyr.
Coeur qui s'affole, feu qui embrase son corps à le voir face à elle, sa main prenant la sienne.

Ils se tournent tous deux vers la Germaine, elle sourit, lui tout aussi souriant avec un je ne sais quoi ....
ils s'exclament :

Bon alors on commence quand ... ... ... ?

Voilà, ils sont tous deux aussi impatients. Ses blessures guérissent et elle en se sent si zen, si femme, si amoureuse.
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Xanthi

Germaine !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

crie la jeune femme, ses mains en porte-voie, l'écho s’amplifiant se perdant sur le lac.

Je veux dire OUI !
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Germaine

Hé les gens ! Faut pas croire ! J'ai subi un maaaartyre ! Une lame de savoyard à travers le bide, on s'en r'met pas si facil'ment !

Non mais ! Elle est bien gentille, Germaine, mais faut pas la pousser dans ses retranchements, car elle rue dans les brancards. Enfin, elle gueule, plus exactement.

Salve, m'sieur Aristote ! Z'avez pas un nom facile à porter, v'savez ? Et la future, alors, Czanti ! Pétard ! Vous vous êtes trouvés vous ! Fin, j'me comprends !

Alors, déjà faut que j'vous dise... fin, vous l'avez r'marqué, j'suppose... y a une drôle de guerre, et l'décor y risque d'en pâtir ! Faudra pas m'en vouloir, c'est comme qui dirait indépendant d'ma bonne volonté !

M'sieur l'Duc, j'crois qu'vous vous entendrez bien avec le Raoul ! Va falloir l'aider à monter mon p'tit décor !

Feignant une grande douleur, elle se tient le ventre avant de se pencher sur le contenu du Piédanlo.

Laissez, m'dame Germaine ! J'vais l'faire ! fayotte Raoul.
Faut que l'profilé y t'aide, qu'j'ai dit ! T'y arriv'ras pas tout seul !
…
C'est quoi, ça ? Demande Raoul, désignant un tissu rose saumon, et des baguettes souples de coudrier.
Ben ça, c'est l'habitac' des z'épousés, pour qu'y fassent leur affaire sur le lac.
…
Et ces fleurs là, c'est pour quoi ?
Euh... ben c'est des z'édelvaisses, c'est pour... euh... s'déguiser en n'helvète !
…
Bon, on commence par quoi ? Z'avez bien une idée de c'que vous voulez, nan ? Questionne Germaine, l’œil péremptoire.
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Leamence

A la surface du paisible lac, pleins de petits remous.

La Caraque de Guerre Genoise, la "Furiosa' a coulé l'Ambuleuse, et le Kraken, navires de marchandes de la flotte Genevoise.

Joli feu d'Artifice, pour débuter un mariage...

BAOUUUUUUUUUUUMM

RE BAOUUUUUUUMMM

Glou glou glou

Blurp

Déos est avec les mariés, c'est certain.

Des planches et morceaux de voiles flottent, ci et là.

Et les poissons font la gueule. Ca fait la sixième fois en deux lunes qu'un navire leur tombe sur les écailles.
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Kronembourg

Mine de rien, Stanislas commençait à devenir vert.
D'abord vert de rage quand il comprit que Germaine ( Sainte femme ) le consignait à aider le Raoul à sortir l'habitacle des futurs épousés. Et en plus le Raoul fayottait, il avait toujours un truc à dire pour se mettre en avant, il en résulta que le Kro se surprit à en faire autant.

Oui m'dame Germaine, bonne idée m'dame Germaine ! Ohh, vous avez mal ?

Et vas-y qu'il se retrouva les pieds dans l'eau à porter l'espèce de grand machin en tissu qui ne flotterait sûrement jamais, avec le Raoul de l'autre côté " Mais portez-donc Raoul !! tandis qu'il poussait les baguettes souples contre lui dans l'espoir de le faire tomber dans la flotte.

Vert de jalousie ensuite, quand éclata le feu d'artifice...

BAOUUUUUUUUUUUMM

RE BAOUUUUUUUMMM

Glou glou glou

Blurp

.... Laissant derrière lui un décor apocalyptique.
Ca on ne pouvait pas dire, à Genève on avait le sens de l'accueil.

Euuuhm .... C'est pas un peu dangereux de rester ici ?

Avisant Raoul tandis que Germaine s'adressait aux mariés. Et vert de trouille soudain.

Je crois qu'il reste quelques baguettes dans votre embarcation. Là. Juste entre les voiles et les poissons ... morts.

Quelle chance ils avaient n'empêche ... Un mariage pareil, c'était du jamais vu. Stanislas aurait adoré.
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Germaine

Oups ! Ça tire à boulets rouges, et c'est pas passé loin, songe Germaine avec satisfaction. Parce que ça tire, d'une part, et qu'elle aime le bruit ; parce ce n'est pas passé loin, effectivement, et qu'elle n'aime pas recevoir un boulet de canon sur le crâne.
Un peu comme tout le monde, en fait.

BAOUUUUUUUUUUUMM

RE BAOUUUUUUUMMM

Glou glou glou

Blurp

Nan mais pas d'problème ! J'te jure que ça craint rien.
J'm'y connais en boulets ! D'ailleurs y m'évitent soigneus'ment !
J'suis marquée par Deos, tu vois mon p'tit Duc ! Ça t'fait rien si j'te tutoie, hein ? Et j'sais pas ton nom alors... fin, j'le sais p'têt' mais j'ai la flemme d'chercher.

Germaine regarde son embarcation, juste entre les voiles et les poissons morts.
Bon, faudra m'porter pour rentrer.

S'ensuit un intense moment de réflexion. Quand Germaine réfléchit, l'environnement se fait attentif, silencieux. L'environnement respecte Germaine, c'est une des conditions qu'elle a posées à Deos.

Bien...
J'ai du savon.
...
J'ai des fioles. J'les ai prises au médicastre, pendant qu'il lévitait.
…
J'crois qu'ça fait rêver.

Faut faire un anneau au bout des baguettes.
D'l'eau savonneuse.
…
On va buller.
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Leamence

Réveillé par le bruit assourdissant, et à la recherche de son maître, Platon court en tous sens, passant entre les jambes des heureux futurs mariés, toutes griffes acérées.

Fiiiiiiiiiiiiiiiiii

Ce chat là ne miaule pas, ce chat là feule.
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Jehane

Au loin, le phare se détache nettement dans le gris du ciel.
Genève approche ponctuant la fin d'une croisière de courte durée mais combien riche en émotions!

Assise sur la pont, à tribord, les pieds pendouillant dans le vide, un bras enlaçant amoureusement un barreau de bois (oui, on ne peut que tomber amoureuse du Sabre), une main gardant jalousement les deux poissons géants qu'elle a pêchés dans le Rhône, toute seule, comme une grande, Jeje réfléchit à un passé récent.

Pffff, l'est pas beau l'port de Belley! Moi, j'l'aime pas.
Pourtant, les coups d'canons à Belley étaient plus...euh, moins...non, plus bruyants, plus sourds, plus révélateurs d'une grande nécessité...
Oui, les coups d'canon du Sabre à Belley furent MA-JES-TU-EUX!!

Une larmichette, blottie au coin de son œil, se fraie un passage le long de son nez et vient s'échouer sur le col de sa houppelande...

Se décide enfin à se redresser, jambes écartées, un pied de chaque côté de ses proies pour éviter qu'elles s'échappent en glissant sur le sol dangereusement lustré.

Bon, c'est pas tout ça mais faut qu'j'lui dise un mot à la cireuse à outrance! J'parie qu'elle l'a fait exprès pour nous piéger!

Se rappelle soudain les mots de Léa au sujet des deux passagers pas vraiment clandestins mais un peu.
Lui vient en tête un verset des 52, le 30ème? 29ème?...???

Citation:

Néanmoins il ne faut pas mépriser celui qui se tourne vers le Très Haut, même tardivement ; car il est une déclaration du pardon de Dieu.

Les yeux brillants, le sourire aux lèvres, vraiment, Jeje la betchète se sent reconnaissante d'être là, heureuse de vivre un tas d'expériences exaltantes, fière d'être sicaire...
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Haynard

HISTOIRE TRISTE EN III ACTES par Haynard Devoghel

- Tonton Hay raconte-nous une histoire ! Une de tes guerres !, demandent des mioches autour d'un vieillard aveugle.
- Mes t'its loups, l'histoire que j'vais vous conter elle est tristounette. Préparez vos mouchoirs parce que cette histoire est aussi pitoyable qu'une chope vide. Ca remonte... mmmh... Le siècle dernier déjà... en avril 1461. Foutue année que celle-là. On avait un putain d'roy hérétique sur l'trône de France, une Franche-Comté au ras des pâquerettes avec des nobliaux trop cons. Heureusement qu'on en a pendu quelques uns en 1462, sinon vous seriez pas dans ce si beau Comté mes fillots. Bon... j'radote... j'en étais où ? Ah oui... 1461... Avril... A bord de l'Al Saif Al Assad, ou l'Yal Soif Al'Bord que j'disais...

*Flash back, effet spéciaux, gros plans sur l'oeil ému et blanc du vieux avant que le décor devienne un quai populeux de Genève*

Acte One, on embarque dans les emmerdes

"Faut que tu viennes, j'suis monté à bord par curiosité et j'arrive pas à descendre. Y a des matelots qui me matent. " C'est avec une missive du genre que j'reçois mon salaire horaire de la mine. Missive signée de Maryah, naturellement. Ni une, ni deux, j'prends le chemin du port et j'monte à bord de l'Al'. Dans mes bagages, un poisson d'avril, une chope de survie, trois miches de pains et mon épée. Le nécessaire pour affronter des guignols Genevois en somme... J'ai perdu tout de même une bonne dizaine d'écus avec la curiosité mal-avisée de l'attireuse d'ennuis numéro un, autrement connue sous le nez de Maryah ma gonzesse à moa. Ceci dit, pour une fois j'rechigne pas trop pour mes écus. On quitte Genève et c'est déjà beaucoup. Je montre même mes fesses aux badauds lorsque le bateau quitte les porcs pour aller glouglouter plus bas sur le Rhône.
Sauf que... j'ignorais ce qui allait se passer dans l'acte II et III.

Acte Two, la croisière s'amuse pas moi

Pas d'argent pour les chopes... de la flotte tout autour... une taverne vide... impossible de bouffer autre chose que du pain sec... Si y avait pas la Maryah que je *censure* et *censure* pendant qu'elle *censure* sur le ponton, ben j'pourrai bien m'croire en enfer. Reste que... mine de rien... sur cette coque de noix y a moins d'ennemis qui veulent ma peau et ça aussi c'est pas indéniable.
Un jour... Canonnades de partout. Ca pue la poudre. Ca gueule, ça hurle dans les haubans, si bien que ça dérange ma belle hallucination due au delirium tremens. Je monte sur le ponton, zieute l'horizon lorsque je vois un navire en face battant pavillon savoyard, un caquelon de fondue. Les éclats de bois volent, les mâts se fracassent sur l'eau, ça agonise à tout va sur le navire d'en face. Le bateau ennemi prend l'eau, craque et meurt en sombrant dans les flots avec son équipage d'aristotéliciens agonisants... Les corps flottants de mes frères de foi sur les eaux grises du fleuve restent dans ma prunelle et je bégaye...

- Raclures..C'est pas correct d'tuer les gens comme ça.. Ils vont payer..

Acte Three, chope fêlée

Je contemple ma chopine de survie en proie à des hallucinances de plus en plus tenaces. Un pachyderme rose est même devenu mon poto de croisières. Lui il est sympa... Y a d'autres hallucinations pourtant qui me collent la frousse et une fièvre de cheval. C'est surtout la nuit qu'elles viennent emmerder ma cervelle. Quand le soleil s'éteint, j'vois une armée de noyés s'accrocher à mon hamac et essayer d'me piquer avec des services à fondue. Ils fredonnent une chanson d'leurs voix d'outre-tombe
"Traître à ta foy,
On va t'percer le foy
Traître à ton dieu
On va t'crever les yeux
..."
Chaque rime entrecoupée d'un rejet d'eau, les bides gonflés par cette même flotte, la peau bleuie, les yeux bouffés par les poissons et des algues en guise de tignasse, j'vous jure qu'y a de quoi se faire dessus. Mais bon j'vais pas trop gueuler du genre I see dead people sur la caraque. Je moufte plus... je cauchemarde.
Ca fait donc quelques nuits que j'trouve pas le sommeil, ruminant mon imbécillité d'être venu à Genève et pire encore sur ce navire de malheur qui sème mort et désolation dans les remous sanglants de son sillage.
Ca gueule encore dans les haubans. On voit l'phare. La fin du voyage est proche. Genève encore... et d'autres emmerdes en perspective.
_________________
-Une bannière ? Une bannière c'pour les nobles, moi j'ai l'gueux power.
*Proprio du Bar à Coups Bas
*Pichef de la garde

Mariposa

Baoom!
BrOO00MMmmmmm
Boom!

répondait l’écho en sourdine.

Sur les quais de Genève, le regard dans l’horizon Lémanique, l’helvète rumine.

-T’é sure? On va pas être tranquille si on s’pointe en ville!
-Mais allez, y’a affluence d’érudits en helvétie, j’voudrais pas louper les nouvelles théories de Phonya, elle s’ra là que

Smack!

-On est pas bien là, seuls-ensemble, sous le regard bienveillant de Deos, tu trouves pas!? lui avait murmuré son Lys.

Ils étaient bien, oui. Au chaud, l’un en l’autre. Évadés depuis des semaines. Juste avant d’être débusqués par une bande de trainards sicariotes! Les buissons étaient fort fréquentés en ce temps printanier.

-On n’aura qu’à rester discrets. lui avait-elle candidement répondu.

BAAAAOOOOOOOUUUUMM!

Soupire.

Les prochains jours n’allaient pas être tranquilles maintenant que les incendies prenaient vies.

Debout, Mariposa laisse sa main habituée glisser pour offrir à ses lèvres une pipe bien bourrée d’herbes. Et aspirant lentement, elle attend.
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Germaine

Le 2 avril 1461, Germaine, inspectrice en chef des tavernes flottantes, monte à bord de L'Al Saif Al Assad.

Bordel ! Y a rien à grailler ici ! Gueule-t-elle dans un portevoix.

Sa voix a porté loin, et ses fruits. Il y aura du maïs à bouffer.

Germaine a emporté de la lecture. Taliban, qu'elle est. Elle dévore, ne parle à personne. Les études, c'est important. Et elle a lancé un filet dans le Rhône. Ça ne mord pas des masses, faut dire qu'elle est tombée sur un truc qui l'interpelle.

Le Kitab al-Noor a écrit:

Chapitre Quatrième - Les plaisirs -Verset 9 :
Il est vrai qu'un oignon suffit à faire pleurer les gens et que l'Unique n'a pas créé de légume pour faire rire. En vérité je vous le dis, le rire est le propre de l'homme et mourra bien qui rira le dernier. Car il aura réjoui le Créateur.

Le filet s'est déchiré. Germaine n'en tient pas rigueur à Deos.

Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.

Chuis pas douée pour la pêche, ça c'est sûr ! Annonce-t-elle au bastingage qui reste muet, à son grand désarroi.

Le 3 avril 1461, l'Al Saif Al Assad prend son envol. Germaine dort dans la cale, une autopunition qu'elle s'inflige, on ne sait pourquoi. Réveil en fanfare. Coup de canon. Elle se lève comme un diable et monte sur le pont.

OOOh que c'est beau un bateau qui coule ! S'écrie-t-elle, se remémorant un truc qu'elle a lu.

Le Kitab al-Noor a écrit:

Chapitre onzième - La Guerre -Verset 9 :
Ceux qui combattront auront la victoire et un butin abondant qu'ils ramasseront.

Les 4 et 5 avril 1461, Germaine apprend la patience. Et la patience est récompensée. Un gros poiscaille, avec une grosse tête. Tête de chavot, tête carrée de franc comtois. Pas beau, laid même, mais tout à fait mangeable après passage par les flammes.

Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !

BAOUMMM !

Germaine avale de travers et s'offusque.

C'est quoi c'boucan ? Plus moyen d'prendre son pied en bouffant du comtois ?

Mais elle se rassérène en voyant couler un autre bateau dans le port de Belley.

Balèze, le Mélian ! Y sait viser ! Jubile Germaine en se remémorant un autre truc qu'elle a lu.

Le Kitab al-Noor a écrit:

Chapitre Onzième - La Guerre - Verset 11 :
Averroes est le Messager de l'Unique. Et ceux qui sont avec lui sont durs envers les mécréants et les infidèles, miséricordieux entre eux. L'Unique promet à ceux d'entre eux qui croient et font de bonnes oeuvres, un pardon et une énorme récompense.

On passera sur le troisième round, parce que ça devient lassant à force.

Le 7 avril 1461, Genève est en vue.

Youhou ! Nous v'là ! Hurle-t-elle en faisant de grands signes aux badauds qui badaudent sur le port et agitant l'énorme poisson que Deos lui accorde une fois de plus.
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Meliandulys

Quelques jours plus tard, à la barre du Al Saif Al Assad

Ils étaient de retour aux pieds du Phallus de l'Aristotélité. Et après s'être si bien défoulé, après avoir déchargé si souvent, après avoir fait cracher son gros canon et envoyé par le fond un symbole de l'Empire et un autre de Rome le temps de se beurrer une tartine , il était toujours d'aussi mauvais poil notre Capitaine. Un brin d’énervement, pas mal de frustration, une pincé de colère... mais la recette est connue et toujours aussi indigeste. En même temps, privez donc un Lys de sa lumière et de sa chaleur, retirez lui sa sève et ses feuilles et vous verrez alors la gueule qu'il tirera...

Mais le Sabre rentrait enfin de mission, cherchant sa place au sein du port. Notre dévoué Capitaine se concentrait pour ne pas rater la manœuvre d'entrée et réussir son créneau sans finir par envoyer boire la tasse, un autre touriste qui squattait et polluait son lac. Tout le monde ne semblait pas être en accord avec sa façon d'appréhender les distances et les perspectives...

Attention, y'a pas la place là !

Feulement du félin.

T’inquiètes, j'te dit que c'est bon.

Mais non regardes, attention t'as...

Grognement du fauve.

Mais si, j'suis large j'te dis... CraaaCCC

...

Tu vois, qu'y'avait la place. Marin d'eau douce !

Oui, le Capitaine a toujours raison. Surtout lorsqu'il est de mauvais poil.

Maintenant, tout le monde descend et fissa. On est pas là pour enfiler des pals. Penser à débarrasser vos détritus et à faire le tri sélectif.
Et ne partez pas sans votre part du butin. Une bourse par tête de pipe. Oui, même ceux qui se sont crus en croisière et n'ont fait que buller tout le long.
Déos pourvoit à nos besoins et l'Réformé est généreux, même avec les indigents de l’effort.

Il l’aperçu alors, sur le quai. Son Papillon se cambrant, prête pour l'élan. Divine apparition. Allait-elle sauter, allait-elle s'envoler jusqu'à lui ?
En cet instant, on se dit que l'humeur devrait se radoucir très rapidement pour peu qu'on le laisse jouir de leurs retrouvailles...
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Meliandulys

Début avril, à la barre du Al Saif Al Assad.

Il était de mauvais poil le capitaine. Un brin d’énervement, pas mal de frustration, une pincé de colère, un soupçon d'agacement, une brouette de crispation, une quantité non négligeable d’irritation, le tout allongé généreusement d'impatience... la tambouille donnait un cocktail détonnant. Tout le monde le savait, lui le premier. Valait mieux éviter de lui faire remarquer, il avait le coup d'canon facile en cet instant.

Mais il était conscient qu'un grand pouvoir impliquait de grandes responsabilités. C'est ce que disait un célèbre philosophe arachnophile dont il avait eu l'occasion, un jour, de voir un triptyque illustré et dont il avait oublié le nom. Et notre brave capitaine était capitaine justement, du Al Saif Al Assad, le Sabre du Lion, la Sica des mers du Lion de Juda. Et la foy et la lutte contre Rome ne prenait pas de congés. Comme il était en prime question de fesser un impérialiste, y'avait bien fallu s'y coller.

Il était donc là, à la barre du Al Saif Al Assad, de mauvais poil. Son corps, son cœur et son âme réclamant en cet instant de réaliser d'autres prouesses qu'une distribution gracieuse de fessées... Mais comme le corps humain est une belle machine pleine de ressources, il lui restait la pensée, la mémoire, les souvenirs pour s'évader. Chacun d'eux le ramenait irrémédiablement dans quelques buissons, quelques nuits auparavant. Douces nuits, bien que torrides pour la saison et qu'il avait passé à la Belle Étoile.

Profond soupire. Et ces mains engourdies de devoir serrer le gouvernail plutôt que de pouvoir continuer à courir libres, tendres, effrontées, sur les ailes délicates de son Papillon. Le plaisir avait cédé sa place au devoir et ça manquait cruellement de volupté à son gout. Ça manquait cruellement d'Elle.

Le corps humain est une belle machine pleines de ressources, certes. Le Capitaine ne s'en trouvait finallement, en cet instant, qu'encore plus frustré et de mauvais poil...
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Leamence

Depuis la Forêt du Lion du Juda, un intrépide volatile s'envole.

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Maryah

"La curiosité est un vilain défaut" ... et la Maryah l'avait vite appris. La cantonnière avait dit "allez faire un tour au port, vous verrez ...".
C'tait une bonne idée pour finir la visite de Genève ; un p'tit tour au lac Leman, le port ça la changerait des porcs !
Un p'tit coup d'oeil par ci, pis par là, pis personne dans les parages ... l'occasion d'faire quelques pas sur le pont, pis tant qu'y a personne, hé hé, de voler, euh nan ... de visiter.

La caraque ... ah c'était pas la première fois qu'elle y mettait les pieds, c'est sur l'"harraqa" qu'elle avait quitté les royaumes d'au delà des mers pour rejoindre le royaume de France, au milieu des Sarrasins. Une p'tite nostalgie l'avait envahi, et poussé à aller toujours voir un peu plus loin ...
Si bien que, ni une ni deux, elle était embarquée (sur cette galère ^^), sans possibilité d'en redescendre, et l'équipage lui avait bien fait payer sa curiosité.

L'annonce passée, elle s'était fait à la nouvelle. Pis final'ment, ça lui plaisait bien. Retour sur son passé. Et en plus, ça allait tirer ! Prendre le large, larguer les amarres, hisser les voiles, ... et éventuellement, tirer l'canon ! Bon à priori, ça lui laisserait le temps de fouiner dans tous les recoins du gros rafiot,

Une croisière ... qu'elle avait dit la cantonnière ... tssss un navire de guerre oui. C'est ça qui fallait comprendre ! Et bêtement, Maryah avait accepté de faire partie de l'équipage. Voilà comment elle s'était retrouvée à briquer le pont au savon noir ... toujours à l'excès, toujours un peu trop. Le pont était un vaste lieu de chutes, qu'elle s'amusait à répertorier ... hop jambe de bois en avant, aïe chut sur le menton ... dent en carton, petit rebond sur fessier, juste de quoi se réveiller ... Bah oui hein, faut bien passer le temps.

Le brun d'hier lui avait prêté de quoi pêcher, et la grillade de poissons c'était un luxe !
Le blond d'aujourd'hui, lui faisait la lecture, pendant qu'elle regardait ce romantique boulet de canon s'éloigner et se rapetisser dans un bruit de tonnerre :

Citation:

Le poisson-lion aussi appelé poisson-cobra ou poisson-scorpion.
Ce poisson fait partie de la famille des rascasses.

- Mouais ça m'étonne pas ... la rascasse de poisson Lion ! Ses épines venimeuses comme ça (fait le geste autour de sa tête), ça fait comme une crinière de Lion en fait ... Pis ça n'a peur de personne hein ... BLOOOOMMMMmmmmm ... ah ouais, vraiment personne ... pis c'est très dangereux aussi, ça s'frotte au fond des récifs ... on la voit pas venir et POF ! Patibulaire, épineuse, piquante, faut pas v'nir lui chercher des noises hein ! Sans compter l'venin de la piqûre ... Parait qu'c'est carnivore en plus la rascasse ... alors le poisson Lion j'te dis même pas !

-Hé faudrait savoir Lionette, je lis ou tu parles ?

Maryah ravale ses mots ... mais quand même des Lions sur l'eau ... y en aurait des choses à dire ...

Citation:

Il possède un appareil venimeux très développé qui se trouve dans ses épines situé sur ses nageoires dorsales, anales et pelviennes. Très peu connu de la population, des accidents peuvent arriver lors de la manipulation, d'un contact accidentelou dune baignade.

- Pas qu'ce soit pour t'interrompre, mais y aurait p't'êt'fallu prév'nir les savoyards qui nageaient autour hier ... 'fin s'ils sont com'moi, pis qu'ils savent pas lire ... c'pas d'leur faute tu vois ... Bon, bon je me tais ; vas y continue, j'l'aime bien c'livre !

Citation:

Le venin est sécrété par une glande contenue entre deux gouttières creuser le long de chaque épine. Il est inoculé passivement, ce qui explique que même mort il reste dangereux. Une fois le venin introduit dans la peau, il occasionne immédiatement de violentes douleurs, ce qui peut entraîner un malaise. Les points d'inoculations sont visibles au niveau de la plaie. Un oedème se développe autour de la piqure.

- Rha ... les pauvres hier ... ça a du brûler, pis piquer ... pis ça a du les gonfler alors ... C'est con d'mourir noyer pa'c'que t'as eu un malaise ! 'fin mieux vaut p't'êt'ça que d'payer un médicast' et d'devoir lui dire qu'tu t'es fait piquer par un poisson Lion ... j'sais pas hein ... à choisir ...

L'homme reprend plus fort !

Citation:

CONDUITE À TENIR :

– sortir le blessé hors de l'eau (la piqure peut engendrer un malaise qui est responsable de la noyade).
– ôter les bijoux du membre piquer à cause du risque de gonflement.
– enlever les habits pour éviter la compression de la plaie.
– mettre le blessé au repos.
– appeler le curé.

Rhooo flute ! On n'a pas été bon hier ... On n'a pas sorti les gars d'l'eau ... y z'ont du mourir noyer ... J'me dévoue pour leur ôter les bijoux et les vêt'ments ... ma bonne âme me perdra ...
- C'est pas ma faute ... et quand je donne ma langue au Lion ... ha hum ... c'est pas ma faute à moi ... on n'avait pas d'corde à leur lancer, et on n'a pas de bouées ...
- Ah ouais c'est sûr ... bon ben c'est com' ça hein ... Par cont', si t'veux offrir le livre à la Léa, faudrait barrer "curé" ... ça lui reste en travers de la gorge c'nouveau curé ...

Et voilà comment tout allait en Paix sur le navire de l'Al Said Al Assad, en pêchant, en lisant, et en chantonnant ...

Il était un vaisseau de guerre,
Il était un vaisseau de guerre,
Venant de l'Hel-l'Hel-l'Hel- l'Helvétie.
Venant de l'Hel-l'Hel-l'Hel- l'Helvétie.
Ohé! Ohé!

Jehane

Raoul, n'étant pas de la partie, nous n'avons que le son, pas les étincelles.
Dommage.
Quoi que.
Le bruit du canon, c'est beau, c'est fort, c'est émouvant, bouleversant.
Surtout quand on est placé trop près!
Surtout quand le pont est lustré comme un lac gelé!
A la déflagration, Jeje a sursauté.
Le pont a tangué, Jeje a glissé, lentement, inexorablement d'un côté du bastingage vers le côté opposé, arrêtée dans sa progression par sa canne à pêche, fabrication maison, à laquelle elle se cramponne et qui est restée accrochée à un bouclier de cuir mouillé bloqué entre deux barreaux du garde-fou.
Étendue de tout son long, personne ne viendra à son secours, (est-il utile de le dire?), les bras tendus au-dessus de sa tête, les mains crispée au bois de sa canne, elle réussit à se placer sur le ventre pour regarder sa prise:

Chouette, un bouclier!

La caraque s'est rétablie, Jeje s'est redressée.
Comme si de rien n'était, elle défroisse sa houppelande et écarte une mèche rebelle qui reprend aussitôt sa place.
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Zarathoustra

Zarathoustra était fort peu expérimenté quant à la chose maritime. Alors, une fois qu'il avait regardé, d'un air pénétré, tout ce petit monde s'agiter en tous sens, il sortit sa musette, et s'occupa comme il le faisait quand il était sur la terre ferme: en poissonnant, comme disent les anglois.

Boom!

Du roulis se fit sentir.

Par les babouches d'Averroes! Comment tu veux attraper quoi que ce soit avec un raffut pareil!

Il s'apprêtait à remonter sa ligne, qui se tendit. Une chaussette.

Tiens? C'est savoyard? Helvète?

Il les porta à son nez.

En tout cas, ça sent le fromage.

il replongea la ligne, à tout hasard.
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Eins thut Noth.

Meliandulys

Atchoum... Boom... oups...

La fonte des neiges, un printemps encore timide, un soleil bien souvent paresseux.
C'était encore bien frais et humide en cette saison sur le Léman.

03/04/1461 18:01 : Votre formation inflige 5 points de dégâts aux bateaux suivants : Le Savoyard.
03/04/1461 18:01 : Le bateau Le Savoyard a coulé

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Jehane

[Quand les croisières nous amusent, à bord de l’ Al Saif Al Assad....
Encore???
Rhan, ça va hein, on fait c'qu'on veut d'abord!
Tssss, j'disais donc....
Quand les feux d'artifices jouent les prolongations.]

En ce troisième jour du quatrième mois de l'an de grâce 1462, le capitaine Meliandulys lève l'ancre, l’ Al Saif Al quitte le port, une délégation du Lion de Juda à son bord. Sur le pont, des mains s'agitent en guise d'au-revoir, vers d'autres mains portant mouchoir blanc qui répondent le long des quais du port de Genève.
C'est beau.
Sûr que certains ont la larmes à l’œil.

Jeje a bien failli ne pas être là. Très occupée, c'est de justesse qu'elle a embarqué. Pour rien au monde elle ne raterait un feu d'artifice!

Sur le pont, faut bien s'occuper...

Rhooooo, m'énerf'hien, c'te canne à pêche!!

Jeje, c'est pas la canne.

Tiens donc, qui voilà! Môsieur Pipo, ça f'sait longtemps!

Pour ceux qui l'ignorent, Pipo est la p'tite voix de la Jehane, son Jiminy Cricket, en quelque sorte.

Oui, Jeje, veille à utiliser un bon appât.

C'est ça, fais l'malin Pipo!
Un escargot décédé pour sa patrie, c'pas une merveille d'appât ça?

Si si, mais avec sa coquille, ça va pas l'faire!

Ah oui, mais non, Pipo, ch'peux pas faire ça! Une cagouille morte, ça s'respecte!

Alors cesse de t'plaindre.

Pipo, s'te plait.... TU SORS!

Gnè???

Sachaaaaaaaaaaaaaaaaaa, t'as trouvé l'chat?
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Leamence

[Cantonnerie de Genève, le 4 Avril 1461, 13 jours après l'Equinoxe de Printemps]

L'embarcadère est relevé d'un geste brusque, d'un coup de botte du Capitaine. Meliandulys himself.

L'ex Primus Inter Pares se faisait rare ces derniers temps. Sa dernière sortie fut pour couler le foncet d'Herrick, sous lettre de marque de Genève, afin de faire appliquer la loi. Et cette fois là, il était presque de bonne humeur. Aujourd'hui, il est exécrable

Les majestueuses voiles de L'Al Saif Al Assad se gonflent, d'une brise envoyée par Très Haut, himself aussi.

Nul ne sait ce qu'il va réellement advenir.

La Cantonnière, depuis la fenêtre de son bureau, regarde le Navire s'éloigner. Ses yeux brillent, une joie très difficilement descriptible se lit sur son visage. Peut être ce rosé sur ses joues, et cet air absent. Ou cet éclat bleu, qui l'auréole

Vous passez au rang bleu, félicitations !

La légende est en train de s'écrire, celle dont on parlera à jamais, qui se transmettra le soir, au coin du feu.

Elle aurait du en être elle aussi, mais après [strike]un bordel sans nom dans l'organisation et des envies meutrières[/strike] mûre réflexion, il était plus judicieux de veiller sur les combattants, depuis Genève.

Sur le Pont, elle discerne nettement quelques Soeurs et Frères, des Combourgeois, et aussi des graines de liberté, Maryah et Haynard. C'est vers eux que son regard se pose, intensément."Florebo quocumque ferar", pense t'elle.

Le Navire de Guerre s'éloigne, sur le Leman. En toile de fond, s'érige le Phare d'en face, plus petit que celui de Genève. Le Mont Blanc
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Jehane

[Toujours à bord de l’ Al Saif Al Assad.]

L'émotion était à son comble sur le pont du bateau.

Suite à la pétarade et aux exclamations d'admiration, chacun demeurait bouche bée, en état de choc.

Jeje avait revêtu un habit de circonstance. Un merveilleux costume offert par son aile le jour même de la remise de son diplôme de navigation.

Tout compte fait, ce seizième jour du troisième mois de l'année de grâce 1461, ne méritait-il pas qu'on le fêtât dignement?

Jeje prit donc l'initiative de garnir deux tonneaux de jolies nappes de lin grège dont chaque coin était orné d'une broderie représentant une tête de lion. Elle y déposa ensuite vin de Bourgogne, jambon de Parme et fioles de gnôle à pépé. Les sicas feraient l'affaire pour trancher la viande finement.

Enfin prête.
Mains en porte-voix...

L'équipage du Sabre du Lion est attendu à tribord!

Approche de Lea et très solennellement:

Léamance, la pouse du pou, prima du lion d'Juda, cantonnière du Phare et toussa, sache qu'il n'est pas nécessaire de s'app'ler sieur Esclandre pour vous offrir la Savoie sur un plateau!
S'te plait.

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Normand_lenoble

BAAOUUUM

Plouf

glou glou glou

Le vieil homme pendu à son cornet en avait les larmes aux yeux.

Encore! Encore! hurlait-il.

C'était d'une beauté. Depuis qu'il était tout petit qu'on lui promettait des engins de guerre sortis du futur. Des trucs énormes capables de couler un bâtiment en atchoument! Trop vieux pour tenir sur un pont, LeNoble n’avait jamais imaginé voir ça de son vivant. Il aurait enfin, lui aussi, des histoires de pirateries à raconter dans les tavernes.

Qu’elle avoyère! Il faudrait un jour qu’il lui déclare son amour, pensait-il.

Le vieillard sorti son mouchoir rouge-Genève et après s’y être mouché bruyamment, le brandi joyeusement au dessus de sa tête ajoutant sa couleur aux applaudissements qui animaient les quelques badauds présents.

Leamence

Faut pas lui faire des cadeaux à la Prima, elle n’est pas habituée, ça la chamboule. Voilà des années, depuis la mort d’Hanort, son premier amour, qu’elle vit recluse dans la forêt du Lion, entourée de ce qu’on ne fait pas de plus délicat, question cohabitation.

Là, devant ce fromage, elle reste stoïque, bouche bée.

Un regard par-dessus le Pont, Léa apercoit au loin un petit vieux Genevois, avec son mouchoir Rouge. Sans doute un vieil Ambuleur, qui commerçait uniquement en charrette, à l’époque.

Puis y’a tout Jéjé, Kiki, Lastreaumont, Le Raoul, Le capitaine et son ‘Pou. Et Sacha. Plutôt pas trop causant à priori, mais la Prima l’aimait bien.

Faut pas qu’elle pleure là, maintenant, faut pas. Vite trouver une parade, un volte face, et s’enfuir.

- J’ai le mal de mer !

Léa déguerpit fissa à l’opposé du navire, et se penche par-dessus le pont, pour faire semblant. Certains auront peut être remarqué son visage, avant de partir. il n’était pas celui d’une nauséeuse.

Plus écarlate que verdâtre, le teint.
_________________

Jehane

L'avoyère avait disparu subitement après avoir bu quelques gobelets de Bourgogne...surtout après reçu son cadeau sur un plateau.

Mince alors, avait pensé Jehane, elle n'aime pas l'fromage!!

La petite réception terminée, chacun vaqua à ses occupations.
De son côté, puisque la prima avait donné à manger aux poissons en vomissant tout son quatre heure, Jeje en profiterait pour pêcher!

L'est gentille Lea, quand même, avait-elle pensé.

.............................................

Méheuuuuu y sont où tous??

Course à tribord, puis à bâbord, puis cria de toutes ses forces.

LEEEEEEAAAAAA? ESSSSSSSCLANDREUUUUUU??
Mélian? Last?..... RAOUUUUUL?....Chacha??...

Tssssss, tu t'concentres sur ton boulot et v'là qu'tout l'monde débarque sans crier gare!! Et l'capitaine qu'a même r'tiréla pass'relle!...Pour pas m'déranger, sans doute.

Une idée lumineuse pour attrapper l'poisson venait d'éclairer son esprit.
Et ça fonctionna!!

Citation:

19/03/1461 04:08 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !

Au débarquement, elle récupéra un paquet dans le Rhône: celui par qui elle avait eu le plus beau des poissons!

Au bout d'une ligne, ça finit par peser lourd...

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Leamence

Revenant sur le port observer si le teigneux de Cendres allait enfin arriver sur sa barque, Léa voit Platon en mauvaise posture. Et le pousse à nouveau dans l'eau, avec la main.

Sale bête.
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Xanthi

ahhhhhhhhhhhh

Sourire béat et compatissant de la Xanthi à la dame marieuse qui la reprend gentiment, la brossant dans le sens du poil :

Ksanti, dame Germaine, je suis ravie de faire votre connaissance.
Puis-je vous aider à rejoindre la plage ?

Elle la salue, lui tend une main secourable. Ce mariage, elle y tient. C'est pas une lubie de pucelle, c'est une envie de pouvoir s'aimer au grand jour comme la nuit.
Elle zieute du côté du Raoul et du Kro, se demande les délices possibles et faisables dans pareille citrouille.

BAOUUUUUUUUUUUMM

RE BAOUUUUUUUMMM

Glou glou glou

Blurp

La jeune femme, regarde le ciel, pense à un feu d'artifice, se demande pourquoi en plein jour, puis baissant le regard au large, voit un navire en perdition, un autre ...

C'est touj

Fiiiiiiiiiiiiiiiiii fait le chat
GRRRRrrrrrrrGRRRRrrrr fait son chien

Hoax !
_________________
oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Oscargot

Artilleur, artificier, artillerie lourde et moins lourde... à mon command'ment....

FEUUUUUUUUUUUUUUUUU

Pchhhhhhhh

Un peu plus fort, j'vous prie. Plus fort!!

PCHHHHHHH

Plus à gauche, encore plus fort!!!

PCHHHHHHH BOUMMMMMM

Oh yé oh yé oh yé oh yé oh yé, we are the....

Z'avez d'jà entendu l'chant d'victoire des cagouilles?

C'est beau...

J'en ai la larme à l'oeil, tè....

Leamence

BAAOUUUM

Plouf

glou glou glou

16/03/1461 18:01 : Votre formation inflige 5 points de dégâts aux bateaux suivants : Rodina.
16/03/1461 18:01 : Le bateau Rodina a coulé

Puis le chant des escargots sur la barrière du Ponton principal de l’ Al Saif Al Assad.

Aucune chance qu’ils ne tombent après la déflagration, la bave les tient bien accrochés. Puis quand la caraque tire, c’est stable, c’est pas le Kraken ou l’Apocalypse, les navires de marchandes.

La rumeur dit que le spectacle était visible depuis Valence

Du coup, l'avoyère pense qu'elle va envoyer la moitié de la note des 10 poissons dus à Raoulleglabre pour les pigments à la Bourgmestre d’Annecy, ils ont sans doute eux aussi profité des réjouissances visuelles.

- Melian ? tu dors ?

Le navire ne bouge plus, et aucun bruit ne filtre depuis la cabine de pilotage.

Ah si le v'la, il était parti fouiller l'épave, et il revient avec du foie gras et de l'huile d'olive, et autres babioles.

8,94 écus
1 caillou
2 kilo de minerai de fer
1 bouteille d'huile d'olive
1 Boite de foie gras
1 Bon pour une panoplie

_________________

Jehane

[i]Sur un bateau règne en général un air de liberté.
La passerelle à peine retirée, Jeje sentit peser sur elle une atmosphère lorde et triste.
Son 2ème régiment d'infanterie marine était stationné sur le pont, Oscargot en première ligne, fier et droit.
Jehane, fronçant un sourcil, se mit à compter ses recrues.
Une manquait à l'appel... Une perte à déclarer... déjà...

Ne nous laissons pas abattre.
Quartier libre pour vous.
Les rats...méfiance.

L'équipage devait être au complet.
Les poux se faisaient face et semblaient comploter.
Lastreaumont, toujours bel homme, plus fidèle à son chapeau qu'à...
Comment fit-elle pour stopper net ses pensées vagabondes?
Un petit signe de la main, timide, vers le chapeau, adressé surtout à celui qui le porte.
Les autres...sans doute occupés à observer les gestes du capitaine?
Qui allait lever l'ancre?

Appuyé au mât central, Sacha.
Il lui parut si grand, si ...
Là aussi, un peu mal à l'aise, sa main s'agita mais un énorme sourire anima son visage...

_________________

Germaine

T'as jamais vu d'feu d'artifice, mon Raoul?
Ah bah non, m'dame Germaine! Cékoidonc?
Ben c'est des trucs qu'explosent, qui font du bruit pis d'la lumière. C'est beau.
Y en a pas en Lorraine.
Normal, troisième catégorie, qu'y disent les Ambuleurs.
Mais y vont pas faire esplozer un bateau là?
Si si.
Ben c'est pas gentil, comme même!
Quand même.
...
On n'a pas à êt'gentil avec un papiste. Provençal en plus. Et ça, ça pardonne pas!
Sont bizarres comme même, dans vot'paradis!
Quand même.
...
Et sont pas bizarres, c'est les seuls gens normaux d'la planète, tête de noeud!
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Normand_lenoble

LeNoble se tenait aux quais. Heureux et droit comme un I. Enfin droit, autant que faire se peut. C’est que les années avaient eut raison de l’ancien combattant et lui avait depuis longtemps courbé l’échine, bien malgré lui. C’est donc en sa condition de vieillard usé des genoux qu’il s’avança canne à la main afin de trouver place de choix pour le spectacle à venir.

Enfin une avoyère qui avait soin d'offrir quelques divertissements à sa populace, pensait-il.

L’œil en cataracte, privé de vision périphérique, le vieillard ne remarqua pas l’escadron d’escargots au milieu de la voie. Et de sa canne écrasa un mollusque sous le foireux son de

Pliiiiiith!

Jehane

Douc'ment.... nonnnn Oscargot, non, j'ai dit, non, on n'dépasse pas!
Nom d'une moustache coupée, t'es l'plus gros, je sais, je sais et c'est pas un'raison. D'accord, c'est bien....
Bravo, d'vrais soldats!

Le régiment avance sur le quai, un peu trop rapidement mais, faut les comprendre, pressées les cagouilles, c'est la première fois qu'leur chef les invite sur un bateau et pas n'importe lequel...

Z'inquiétez pas, on a toute la nuit d'vant nous, juste assez d'temps pour monter à bord de l' Al SAIF Al ASSAD!!!

Elle s'est arrêtée, droite comme in I, le bras gauche tendu vers le navire majestueux qui se dessine au loin, sur le gris du ciel...

Bon, j'dois vous laisser, j'ai oublié l'cadeau... J'reviens avant l'embarqu'ment. Tenez bien vot'droite, si vous n'voulez pas finir comme vos cousines, étalées comme des fientes de pigeons sous les bottes des 7 nains!!

Il fallut un certain temps avant qu'un cliquetis cadencé arrive aux oreilles de Jeje...

Meuuuu nonnn mes petites cagouilles d'amour, ne tremblez pas, les nains sont loin d'nos jardins et pas prêts d'rev'nir! Allez continuez sans quoi, on est encore là après d'main!
_________________

Leamence

La Prima nouvelle Cantonière de Genève frétillait d'impatience. L'amour, ça rend stupide, c'est le moins que l'on puisse dire.

Très émue, lorsqu'elle avait surpris une conversation entre la nouvelle tribune, Germaine, et son 'Pou, Esclandres, alors qu'ils parlaient de son cadeau de mariage, elle voulait à son tour trouver un présent à la hauteur. Hônnetement, trouver mieux que la Savoie sur un plateau, c'était quand même un sacré défi.

Léa avait remué ciel et terre, pour fignoler sa preuve d'amour. Une croisière sur le Léman, feu d'artifice inclus. Tout à la salpêtre.

Et parce que conter fleurette n'est pas toujours incompatible avec sa propre quête, elle n'avait pas eu trop de mal à trouver de l'aide parmi ses proches. Les invitations étaient lancées, les réjouissances annoncées, l'Al Saif Al Assad allait descendre sa passerelle.

- Esclandres, on part en croisière. Nous serons les Rois du Monde. Des 'Poux sur proue.

Au loin, on pouvait deviner les silhouettes de l'équipage, qui s'avancaient. Le chapeau de Lastreaumont se dégageait nettement. Puis y'avait Jehanne, encore sous le choc du gasteropoticide de la veille, par l'armée des 7 Nains.

Puis elle lui murmure tout doucement:

- C'est Cendres qui va être content.
_________________

Hoax

Fiiiiiiiiiiiiiiiiii fait le chat

taintéréàtekasersituveupakejetebouf'

Hoax !

Son wolfhound la regarde, remue la queue. Il va pas courir après un horrible chat pelé, trempé, enragé peut être .. ...
quoique s'il s'approche de trop près .... c'est comme un lapin de garenne, ça se mange sans faim.

Cyrinea

Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot, décorée de l'Ordre Royal du Lys.

Aristode

Leamence

Germaine

Kronembourg

Cyrinea

Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot, décorée de l'Ordre Royal du Lys.

Aristode

Kronembourg

Xanthi

Aristode

Le Jd Aristode vous demande de le pardonner pour cette interruption de RP indépendant de sa volonté .merci en bon jeu à toutes et tous...Fin de com de L'A.D.N

Leamence

Xanthi

Citation:

Salvé ! je suis Léa, Sicaire du Lion de Juda, à votre service. Puis je vous aider?

Cyrinea

Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot, décorée de l'Ordre Royal du Lys.

Aristode

Xanthi

Leamence

Un mariage !
Déos que c'est beau. L'unique a donc entendu ses prières !

Un couple rayonnant de bonheur, une Duchesse Guyennaise, en compagnie d'un Sire à la mèche pendouillante. comme c'était frais et léger.

Dames et Messires, votre présence en ce lieu est un signe du Très Haut.

La Sicaire lève les yeux au ciel, le regard exalté, soudainement apaisée, puis s'adresse aux amoureux

Il vous a entendu, vous avez dit Oui, dans un élan du Coeur. Vous êtes maintenant unis dans son Amour, et au sein du votre.

Nul ne peut se placer entre Lui et Vous, blasphème serait que de lui usurper par des sacrements sa Divine Volonté.

Léa ferme les yeux, et prie, à haute voix.

Déos, nous sommes ici réuni et avons entendu les paroles de tes deux brebis, nous en sommes témoin. Donne leur le courage de vivre éperdument leur Amour, dans les vicissitudes de leur vie dans les Royaumes.

...

Amen

S'adressant aux mariés, d'un ton solennel.

Averroës, le troisième prophète, nous enseigne que le plaisir est clé de voute de notre Foy Aristotélicienne. Quelle est votre envie, pour sacraliser ce moment? Une charrette de maïs? des pots de foie gras?
_________________

Xanthi

Alors que la dame sicaire parlait, Xanthi attentive aux paroles prononcées, déboutonne lentement son manteau.

... Il vous a entendu ....
et hop ! 1 bouton
... vous avez dit Oui, ...
et hop ! 2 boutons
... du Coeur. Vous êtes maintenant...
et hop ! 3 boutons
... son Amour, et au sein...
et hop ! 4 boutons
.... réuni et avons entendu...
et hop ! elle ouvre le mantel
... le plaisir est clé de...
et hop ! le laisse glisser sur ses épaules
... votre envie, pour...
et hop ! la voilà en chemise de baptiste, fine, légère, aérienne, transparente dans la lumière helvète.
...de foie gras?....

gnéééé ?!

Elle la regarde, interdite, tourne son regard vers son mari, lui sourit et murmure :

Avez-vous faim, mon époux ?

Son regard est brillant, lumineux, elle est mariée et heureuse de l'être. Elle ne ressent ni peur, ni angoisse, leur futur sera ce qu'ils en feront, leur bonheur aussi.
_________________
oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Aristode

Enfin !
Nous y étions, pas trop tôt ? ; Nan en s'en fout ; comme disait le sage de je ne sais plus ou : " O rien ne sert de courir, il faut partir au poil ''; et en parlant de poil, il rappelle à l’aimable assistance que leur plus grand désir et souhaite pour cette première union ; oui il y aura bien un autre mariage plus, bah dans les normes de leur déraison ; est de finir nue ou légèrement vêtue dans les eaux du lac .
Plus dame sicaire égraine ses versets et plus sa sublime tombe les boutons, quant à lui, il n'avait juste qu'un galon à faire sauter pour que sa cape tombe au sol .
Il attend le dernier psaume de leur marieuse d'un jour et hop les voilà à égalité .

Avez-vous faim, mon époux ?

Il incline la tête vers elle et lui sourit .

Faim mon épouse ?
Oui j'avoue ... j'ai faim ... sachez cependant qu'aucune nourriture terrestre est encore moins spirituelle ; coup des deux mirettes en direction de son ami Kro et petit signe de tête ; ne pourraient la combler ...

Il replonge ses azurs dans l’immensité de son regard .

J'ai faim de toi et je ne sais pas si notre vie entière sur cette terre sera assez longue pour que je sois rassasié ...

Il la soulève la prend dans ses bras et avance vers des eaux plus profondes .

Ma mie il est temps de nous purifier et de nous laver de tous ce qui a troublé notre être ... vous avez aimé...vous avez souffre...vous avez eu des aventures ...

Reprise de respiration .

J'ai eu des aventures, j'ai peut-être fait souffrir, j'ai surement aimé...par ces actes...nous nous purifions et donnons naissance à notre vie .

Il l'embrasse et c'est lèvres soudées qu 'il accroupit dans le lac la serrant contre lui ...
_________________

Leamence

Les voilà dans l'eau, à savourer leurs premières secondes de leur toute nouvelle vie. Un aura savoureuse les entoure, faisant oublier les évènements chaotiques Genevois.

Léa se retourne vers les témoins

-Cyrinea Rondot, Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot

respiration..c'est long

- On se le fait quand même ce foie gras?

Hors de question d'aller les rejoindre dans le lac en petite tenue. Ils sont fous ces Guyennois.
_________________

Kronembourg

~~~ Résumé des épisodes précédents ~~~~

[ Episode 1 : La douce Germaine ]

J'm'y connais en boulets ! D'ailleurs y m'évitent soigneus'ment !
Ah ? Celui-là il est quand même tombé juste à c...
J'suis marquée par Deos, tu vois mon p'tit Duc ! Ça t'fait rien si j'te tutoie, hein ?
Euuuh ... Bah en fait si un p...
Et j'sais pas ton nom alors...
Stanislas Kr...
Fin, j'le sais p'têt' mais j'ai la flemme d'chercher.
Mais je viens de vous l...
Bon, faudra me porter pour rentrer.
Ah. Bon.

[ Episode 2 : Mais qu'est-ce qu'ils veulent ces deux là en fait ? ]

- Bon alors on commence quand ... ... ... ?
- Germaine !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je veux dire OUI !
- Bon alors on le finit se mariage ? Dame Germaine de votre pédalo céleste, seriez-vous en état de nous mettre la corde au cou ?
- Oui, je veux et je désire devenir ton épouse.
- En espérant que maintenant...après avoir eu les festivités ... avant la cérémonie, nous puissions finir ce que nous sommes venus faire ici ...
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! je veux dire ouiiiiiiiiiiiiiiiii en public, Et pis sicaire ou pô sicaire .... Pouvez-vous nous unir, et fissa, parce que le jour s'avance et que l'eau va pas chauffer plus .....
- Et sans vous commander j'aimerais maintenant que cela aille vite très très mais alors trèèèèèèèèèèèèè vite !
- Amen

[ Episode 3 : La petite bête qui monte qui monte ...]

Vous êtes certain de ce que vous avancez ?
En l'était actuel des choses, il n'était certain que de son appétence solide pour tout ce que l'on pourrait classer X.
Je peux aussi l’ôter pour ne pas gâcher la fête…
Je vous mets au défi de le faire.

[ Episode 4 : .... Et qui descend. ]

Déos, nous sommes ici réuni et avons entendu les paroles de tes deux brebis, nous en sommes témoin. Donne leur le courage de vivre éperdument leur Amour, dans les vicissitudes de leur vie dans les Royaumes.

*** Mais qu'est-ce que c'est que cette messe ??? Une Sicaire qui les marie ??? ***

...

*** On attend quoi là, qu'elle nous égorge ? ***

Amen
Amen !

_______________________

Tellement débordé qu'il n'en avait pas salué la Sicaire.

Stanislas Kronembourg, prêcheur Guyennois. Merci pour eux, nos amis étaient impatients de se marier je crois.

Un regard vers les jeunes mariés qui commencent à se baigner. C'est vrai qu'il y avait encore ce défi là. Il serra Hugues contre lui, tout prêt à s'en servir comme prétexte avant que sa mère ait la même idée.

Un peu qu'on se le fait, ce foie gras.

Ce serait toujours du temps de gagné. Et en temps de guerre il faut savoir savourer.

D'autres explosions sont à prévoir ?

Question évidemment pleine de sous-entendus. Acquis à la cause de Genève, il avait hâte d'en découdre avec la Savoie. Il commençait à les adorer, leurs vacances ici.
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Xanthi

dans l'eau, parce que nous le voulons bien !

Si on lui avait dit qu'un blond, elle dirait oui à un blond, elle ne l'aurait pas cru ! et pourtant, la voilà épouse de son Aristode, le X de A de N² puisque de Nanteuil elle devient.

Il a faim et elle connait sa faim, ressentant la même depuis plusieurs semaines maintenant.
Il la soulève, elle s'accroche à son cou, écoute ses murmures, sourit, butine ses lèvres, savoure ses baisers.
Il va vers l'eau, elle se cramponne, l'eau du lac est fraiche très fraiche, pas assez pourtant pour refroidir le feu qui couve en eux, même quand il s'accroupit pour les plonger dans l'eau. Elle s'agrippe un peu plus, passe face à lui, enroule ses jambes autour de sa taille pour s'assoir sur ses cuisses. La voix malicieuse, le regard coquin, elle demande :

L'eau est fraiche, ne trouvez-vous pas ?

Là, un clignement des yeux, elle plonge ses yeux vert dans les siens, le regarde sans mots dire, bouge imperceptiblement et voilà la murène bien au chaud, Kolé séré, torses et hanches unis.

N'est-ce pas mieux ainsi ?

La voix est sensuelle, à peine rauque. Elle veut rester là. Elle sourit, des deux lequel va craquer. Un frisson la parcourt. Est-il de froid, de désir .....
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Leamence

Le couple semble..très épris. La pauvre Léa en est verte de jalousie. Selon ses voeux de mariage, le plaisir de la chair lui était interdit. 'Pou et elle s'en mordaient les doigts, mais le Très Haut ne les lâchait pas sur ce point. Toujours un évènement pour venir saboter leurs moments intimes.

Stanislas Kronembourg, prêcheur Guyennois. Merci pour eux, nos amis étaient impatients de se marier je crois.

Ah le voilà celui là ! elle ne le connaissait que par voie épistolaire, mais l'appréciait déjà, bien que de confession Romaine. Nul n'est parfait, en ce bas Royaume.

Salvé !

Son regard se pose sur son visage.

Vous devriez changer de coupe de cheveux...Permettez que je vous coupe la mèche à la Sica?

Sort de sa besace quelques pots de foie gras, destinés à aux transactions commerciales de la Compagnie du Léman, en charge de l'approvisionnement en denrées rares sur le marché de Genève.

Mais d'abord, ripaillons, en la Gloire du Très Haut.

La Sicaire fouille dans la besace, désespérée

Vous n'auriez pas quelques belle miches?

Elle se garde par contre bien de répondre à la question sur les prochaines explosions locales.

edit: rajout de la dernière phrase, qui avait sauté dans mon copier coller
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Cyrinea

Du foie gras et couper la mèche de cheveux du Duc. Ça commençait bien…

Quand la Sicaire fouilla dans sa besace, elle bondit pour d’un geste stopper la main meurtrière. Elle renonça soulagée au dernier moment à la vue du bloc. Regarda le Duc, un brin espiègle, en expulsant une respiration qu’elle avait retenue pour mieux agir. Glissa sa main dans la mèche en question.

Le premier ou la première qui la touche celle-là…il fait de moi son ennemie mortelle.

Elle s’avança ensuite vers sa carriole improvisée mise à mal par Copine lors de l’explosion, et la tira jusqu’à eux. Y plongea la main.

J’ai effectivement de belles miches…n'est-ce pas mon Duc?

Prenant soin darder Kronembourg d'un regard éloquent, elle extirpa ses trophées les uns après les autres en les énumérant.

Des cornichons, de la moutarde, du pain du beurre, des p’tits oignons, des confitures et des œufs durs, des cornichons…fichtre je l’ai déjà dit. J’ai bossé trois jours sans m’arrêter pour préparer les paniers, les bouteilles les paquets. Ah et j’ai aussi, du poulet froid, du chocolat, des champignons, et des tomates !

Le but, noyer le foie gras dans une avalanche de denrées et ne pas être obligée de dire qu’elle avait horreur de ce truc à la fois rosâtre, grisâtre, gras et mou.

Fin sourire et un geste théâtral.

Ripaillons donc !
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Duchesse de Bénauges, Dame de Castelmoront-sur-Lot, décorée de l'Ordre Royal du Lys.

Leamence

La Sica est jetée au sol...la Duchesse a l'air teigneuse, et Léa n'attaque que sur les chemins, ou en armée. Certainement pas lors de la célébration d'un mariage Réformée. La mèche restera en place.

Un tas de nourriture s'entasse sur son foie gras. Mouarf...qu'importe le flacon, seule l'ivresse compte.

Ripaillons, comme vous dites. dit elle en s'attaquant au poulet.

Sa dernière rencontre avec une armée lui a fait perdre un peu de force, faut qu'elle se requinque, fissa.

Cuisse de galinacée en main, elle s'interroge soudainement.

Vous êtes mariés?
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[RP] Feux d'Artifice sur le Lac Leman