Noëllie
Une visite impromptue
Voilà qui repousserait un peu le duel engagé
Deux voyageurs poussiéreux font leur entrée Mais personne ne leur prête attention.
Pas encore Eloras tiens son auditoire en haleine
À tel point que Noëllie ne sait plus sur quel pied danser Elle écoute le père dArkadien. Ses paroles mordantes, son air dur lont réduite à une espèce de chiffe molle sans aucune volonté.
Elle agirait selon son gré, dans le bien de tous
Mais se soumettre n'était pas dans sa nature.
Bon sang !!! Ils nétaient plus des enfants ! Ils dormaient dans le même lit depuis de longs mois et si les convenances nétaient pas respectées et bien baste ! Que ça lui plaise ou non.
Elle se redressa et leva résolument le menton.
Elle foudroya Arkadien du regard pour lui transmettre un peu de sa force.
Après cette diatribe dictatoriale... Noëllie ne sétonnait plus du caractère soumis de son jeune compagnon et de son manque de confiance en lui.
Comment pouvait-on être sûr de soi après avoir passé sa vie à être rabaissé de la sorte
Le regard fuyant il osait à peine la regarder. Ses épaules étaient voûtées comme sil portait à lui seul tout le poids du monde. Mais contre toute attente, Noëllie fut surprise dentendre sa réponse.
S'il en est ainsi, souffrez que je me retire moi aussi de "votre" maison.
Ouille !!! C'était bien envoyé !
Puis vint le bénédicité et Noëllie salua la justesse de ses paroles
De sa voix grave et chaude il récita, les yeux baissés sur ses mains croisées :
Ô toi Seigneur ! Dont la nature est essentiellement miséricordieuse et qui es toujours enclin à pardonner,
Reçois nos humbles supplications et quoique nous soyons liés et chargés des chaînes de nos péchés,
veuille cependant, dans tes compassions et ta grande miséricorde, nous en délivrer
Nous, tes indignes serviteurs, nous te remercions très-humblement et de tout notre cur, de toutes tes bontés et de toutes tes faveurs à notre égard
Nous te bénissons pour l'inestimable amour que tu nous as montré...
Pour les moyens de grâce que tu nous as ouverts et pour l'espérance de la gloire.
Donne-nous, nous t'en supplions, de si bien sentir le prix de toutes tes faveurs,
Que nos curs en soient sincèrement reconnaissants
Bénissez, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l'ont préparé
et procurez du pain à ceux qui n'en ont pas. Ainsi soit-il
Noëllie était en admiration. Elle laimait son Arkadien. Il réussissait toujours à la surprendre. Elle se retint d'applaudir ; cela aurait sûrement été très mal venu !
Du coin de lil, elle surveillait la réaction dEloras. Raide comme un piquet, celui-ci ne bronchait pas et ne laissait rien paraître de ses émotions mais les crispations des muscles de sa mâchoire démontraient une nervosité certaine.
Lun des visiteurs se présenta et Mariotte servit la soupe
Mais le discours du jeune homme interpella De quoi parlait il ?
_________________
Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !
Deux voyageurs poussiéreux font leur entrée Mais personne ne leur prête attention.
Pas encore Eloras tiens son auditoire en haleine
À tel point que Noëllie ne sait plus sur quel pied danser Elle écoute le père dArkadien. Ses paroles mordantes, son air dur lont réduite à une espèce de chiffe molle sans aucune volonté.
Elle agirait selon son gré, dans le bien de tous
Mais se soumettre n'était pas dans sa nature.
Bon sang !!! Ils nétaient plus des enfants ! Ils dormaient dans le même lit depuis de longs mois et si les convenances nétaient pas respectées et bien baste ! Que ça lui plaise ou non.
Elle se redressa et leva résolument le menton.
Elle foudroya Arkadien du regard pour lui transmettre un peu de sa force.
Après cette diatribe dictatoriale... Noëllie ne sétonnait plus du caractère soumis de son jeune compagnon et de son manque de confiance en lui.
Comment pouvait-on être sûr de soi après avoir passé sa vie à être rabaissé de la sorte
Le regard fuyant il osait à peine la regarder. Ses épaules étaient voûtées comme sil portait à lui seul tout le poids du monde. Mais contre toute attente, Noëllie fut surprise dentendre sa réponse.
S'il en est ainsi, souffrez que je me retire moi aussi de "votre" maison.
Ouille !!! C'était bien envoyé !
Puis vint le bénédicité et Noëllie salua la justesse de ses paroles
De sa voix grave et chaude il récita, les yeux baissés sur ses mains croisées :
Ô toi Seigneur ! Dont la nature est essentiellement miséricordieuse et qui es toujours enclin à pardonner,
Reçois nos humbles supplications et quoique nous soyons liés et chargés des chaînes de nos péchés,
veuille cependant, dans tes compassions et ta grande miséricorde, nous en délivrer
Nous, tes indignes serviteurs, nous te remercions très-humblement et de tout notre cur, de toutes tes bontés et de toutes tes faveurs à notre égard
Nous te bénissons pour l'inestimable amour que tu nous as montré...
Pour les moyens de grâce que tu nous as ouverts et pour l'espérance de la gloire.
Donne-nous, nous t'en supplions, de si bien sentir le prix de toutes tes faveurs,
Que nos curs en soient sincèrement reconnaissants
Bénissez, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l'ont préparé
et procurez du pain à ceux qui n'en ont pas. Ainsi soit-il
Noëllie était en admiration. Elle laimait son Arkadien. Il réussissait toujours à la surprendre. Elle se retint d'applaudir ; cela aurait sûrement été très mal venu !
Du coin de lil, elle surveillait la réaction dEloras. Raide comme un piquet, celui-ci ne bronchait pas et ne laissait rien paraître de ses émotions mais les crispations des muscles de sa mâchoire démontraient une nervosité certaine.
Lun des visiteurs se présenta et Mariotte servit la soupe
Mais le discours du jeune homme interpella De quoi parlait il ?
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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !