Ellisal
Ellisal essayait de cacher de son mieux son agitation intérieure. Joyeuse ? Non, elle jubilait comme une enfant. Sa première affaire en tant quAccusateur Cantonal ! Elle espérait que ça ne serait pas une première catastrophe et que la participation, cordiale bien entendu, des habitants serait au rendez-vous. Dans une démarche assez étrange, penseront sûrement les badauds sur son chemin, elle quitta l'avoyerie et traversa la place publique vers la rue des bouchers, où se trouvait le tribunal cantonal.
Elle ouvrit grand portes et fenêtres et se mit en devoir dépousseter un peu le mobilier avant que quiconque pose le pied dans un volumineux tas de poussière à vous étouffer un rat. Le jeune femme sortit ensuite sur le perron, mit ses mains en porte-voix et prit une grand inspiration.
Oyez, oyez habitants de notre bon canton !
Céans s'ouvre le procès opposant le sieur Grandpecheur à l'Avoyerie de Fribourg.
Petits, grands, moches, rondes, blondes ou vieux ou même tout ça à la fois, ce procès est public, venez donc y assister ! Entrez et prenez place !
Une fois son annonce faite, Ellisal se dirigea vers le panneau d'affichage, sur la façade du bâtiment, un rouleau de parchemin sous le bras.
15/02/1461 - procès opposant Grandpecheur à la municipalité de Fribourg
Faits : Grandpecheur - le 14-02-1461 - Tentative de révolte - Fribourg
Chef d'inculpation : Trahison
Ville : Fribourg
Victime(s) : Albert, Gaia pour l'avoyerie de Fribourg
Suspect(s) : Grandpecheur
Témoin(s) : Estelledelavigne, commandant de l'armée de Bocans; Edelwen, fribourgeoise patrouillant cette nuit là
Lieu : Avoyerie de Fribourg
Observations complémentaires :
Acte d'accusation
Le sieur Grandpecheur est accusé de trahison envers le Canton souverain de Fribourg, pour avoir cherché à entrer par effraction dans l'avoyerie, effrayé les passants et saccagé les plates bandes à l'entrée. Dans la nuit du 12 au 13 février 1461, d'après la plainte déposée par l'avoyer Ad-Intérim Albert le 13 février 1461, Grandpecheur a été vu tentant de forcer la porte d'entrée de l'avoyerie. Alors qu'il perpétrait son forfait, il a été interrompu par deux témoin qui l'ont vu prendre la fuite. Le prévenu, bien qu'ayant avoué avoir effectivement tenté de pénétrer dans l'avoyerie, n'a donné qu'une explication évasive lors de son interrogatoire, ne justifiant absolument pas son acte assimilable à une tentative de révolte contre les autorités cantonales.
Elle ouvrit grand portes et fenêtres et se mit en devoir dépousseter un peu le mobilier avant que quiconque pose le pied dans un volumineux tas de poussière à vous étouffer un rat. Le jeune femme sortit ensuite sur le perron, mit ses mains en porte-voix et prit une grand inspiration.
Oyez, oyez habitants de notre bon canton !
Céans s'ouvre le procès opposant le sieur Grandpecheur à l'Avoyerie de Fribourg.
Petits, grands, moches, rondes, blondes ou vieux ou même tout ça à la fois, ce procès est public, venez donc y assister ! Entrez et prenez place !
Une fois son annonce faite, Ellisal se dirigea vers le panneau d'affichage, sur la façade du bâtiment, un rouleau de parchemin sous le bras.
15/02/1461 - procès opposant Grandpecheur à la municipalité de Fribourg
Faits : Grandpecheur - le 14-02-1461 - Tentative de révolte - Fribourg
Chef d'inculpation : Trahison
Ville : Fribourg
Victime(s) : Albert, Gaia pour l'avoyerie de Fribourg
Suspect(s) : Grandpecheur
Témoin(s) : Estelledelavigne, commandant de l'armée de Bocans; Edelwen, fribourgeoise patrouillant cette nuit là
Lieu : Avoyerie de Fribourg
Observations complémentaires :
Acte d'accusation
Le sieur Grandpecheur est accusé de trahison envers le Canton souverain de Fribourg, pour avoir cherché à entrer par effraction dans l'avoyerie, effrayé les passants et saccagé les plates bandes à l'entrée. Dans la nuit du 12 au 13 février 1461, d'après la plainte déposée par l'avoyer Ad-Intérim Albert le 13 février 1461, Grandpecheur a été vu tentant de forcer la porte d'entrée de l'avoyerie. Alors qu'il perpétrait son forfait, il a été interrompu par deux témoin qui l'ont vu prendre la fuite. Le prévenu, bien qu'ayant avoué avoir effectivement tenté de pénétrer dans l'avoyerie, n'a donné qu'une explication évasive lors de son interrogatoire, ne justifiant absolument pas son acte assimilable à une tentative de révolte contre les autorités cantonales.