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La chasse à la Baraka

pnj
[HRP] Chaos étant mort IG, et il le restera, je poste sous PNJ avec mon nouveau personnage[/HRP]

Deux silhouettes se dessinèrent dans la lueur lunaire, elles étaient difformes : des membres leurs poussaient sur les côtés ! Ce n'était pas la Cour des Miracles pour rien. C'est pas tous les jours qu'on voit -enfin, façon de parler- ça.

Les deux créatures continuèrent de courir dans la direction du brigand, jusqu'à ce que l'une d'entre elle soit assez proche pour qu'il distingue son visage. Eilith ! C'était elle, il en était sûr, mais n'a pas eu le temps de revérifier puisqu'elle lui jeta un bras dans la face. Sale peste !

Chaos tenait les restes macabres d'un pendu quand il se prit un coup de pied dans le nez. Un pied ?! Oui, l'autre guss qui suivait la naine avait un pied dans les mains.

Le jeune homme s'étala sur le sol crasseux de la Cour, le nez en sang, sonné. Ils l'avaient pas raté. Sa cape qui contenait des restes humains était étalé à côté du corps inanimé. Le choc contre les pavés avait été rude, n'arrangeant pas le coup qu'il s'était prit.

Plus tard, quand il se réveilla, Chaos se tâta l'arrière de la tête pour voir si il n'avait rien de casser, ramassa son attirail avec hâte avant qu'un charognard de la Cour vienne essayer de lui voler son bien, et partit. Il avait bien l'intention de retrouver la donzelle pour lui faire payer son affront, mais ne la retrouva jamais puisqu'elle disparut à Genève, dans les flammes. D'ailleurs, le jeune homme n'aura pas eu le temps d'apprendre la nouvelle...
--Eilith
Ahah! Et un Chaos à terre, un!

Elle fit une pause de quelques secondes pour se rapprocher du jeune homme sonné.
Une petite hésitation, légère, concernant le choix de la chose à récupérer : le bras ou la paire de tenailles ? Bon, le choix est fait, c'est le bras. Après tout, Chaos n'a toujours pas d'arme, et Eilith a son épée. Elle est pas rosse non plus, hein.

Elle se penche, tapote le visage du jeune homme, et sourit en murmurant.

Désolée, hein, mais bon, après tout c'est toi qui as commencé, et je te connais, un peu.

D'un geste de la tête, elle incite Brocard à la suivre. Enfin c'est lui qui voit, s'il suit pas, après tout, elle a déjà ce qu'elle désirait en poche.
Même si avoir un peu de graisse de pendu lui plairait bien, mais bon, on peut pas tout avoir, hein.
Puis fait pas bon s'éterniser dans ce genre de coin, faut dire.


Allez, on laisse le Chaos où il est et on continue de filer!
--Brocard
*Hips*


Hé hé... Comme au bon vieux temps...
L'a d'bons restes l'petit Père Brocard, hein ma jolie?


Il s'arrête quelques mètres plus loin et se retourne.
Mais qu'est-ce qu'elle fait ?
Elle va l'achever le grand gaillard pour être certaine d'être tranquille ?
Ce serait pas une mauvaise idée d'ailleurs.
C'est le genre de sale type revanchard qui viendra vous hanter jusqu'au moment où vous baisserez la garde et vous plantera dans le dos.

Ah ben non!
Apparemment elle renonce, ça doit être parce qu'elle le connaît le bougre...

Un rictus amusé apparaît sur la face rougeaude de Brocard.


Dis donc...
On s'ennuie pas avec toi !


Il se sent revivre depuis quelques instants. Le guerrier valeureux qu'il fut jadis réapparaissant sous le poivrot languissant. Même si pour l'heure il n'ira tenter le diable en s'approchant pour récupérer la jambe qu'il a lancé à la trogne du Chaos.

Bon, la donzelle...
On fait quoi là ? *hips* Vaudrait mieux bouger d'ici en vitesse, après tout le raffut qu'on a fait...


Guerrier valeureux certes, mais pas téméraire non plus.
Faudrait voir à y aller par étape.
--Eilith
Un sourire lorsque l'ivrogne se vante un peu.

Oui oui, vous avez de beaux restes. En même temps, vous êtes pas trop trop vieux non plus, hein. Sinon vous auriez eu du mal à courir, rien que pour venir jusqu'ici.


Elle marche tranquillement, ayant rangé ses "affaires" dans sa besace. Y a plus rien de pressé, ils sont assez éloignés de l'endroit où elle a fait son petit marché, et en plus, c'est pas Chaos qui va rameuter du monde, dans son état.

Ce qu'on fait ? Pas courir, déjà.
Sinon les gens ils vont nous voir courir et se dire que c'est louche. Parce que des gens qui courent, c'est toujours bizarre, et ça donne envie de les poursuivre.
Donc suffit de marcher l'air de rien. Ensuite... Bah je vous avais promis de boire un coup, hein.
Alors voilà, prochaine taverne, je vous paye à boire pour vous remercier, puis moi je m'en vais, vu que j'ai ce que je veux.

Faut qu'on y aille en touriste, par contre, pour boire. C'est très important, ça, en fait, avoir l'air de passer en touriste.
Ça veut dire qu'on n'a pas l'air très dangereux, et qu'on est des gens biens.
Ce qui est le cas, hein ?


C'est d'ailleurs logique, du moins du point de vue de la jeune fille.
Quelqu'un qui culpabilise, jette des regards inquisiteurs partout, et en plus a l'air pressé, forcément, s'il se conduit comme quelqu'un qui a quelque chose à se reprocher, c'est qu'il y a de quoi.
Tandis que quelqu'un qui culpabilise pas, ben on va pas se dire juste en le voyant qu'il y a un souci.
D'ailleurs elle se sent quasiment jamais coupable de quoi que ce soit, et on lui cherche rarement des ennuis. Comme quoi ça marche.

Ça tient la route...juste que ça tiendrait encore mieux la route si des mains ne sortaient pas de la besace de la pucelle..


edit test
--Brocard
Un sourire béat illumine le visage du poivrot en pleine descente.
V'là que la donzelle le complimente...
Il a fait mouche elle est conquise, c'est certain...
Et il ne hipse plus depuis la course et le lancer de jambe.
C'est que ça dégrise l'air de rien ce genre de chose.

Il la détaille un instant.
Qui pourrait croire en la regardant qu'elle est capable de ce genre de choses.
Il en a croisé pas mal des donzelles, en armes et hargneuses, mais jamais encore il n'en avait vu accomplir actions aussi saugrenues que dangereuses.
Parce qu'il fallait rendre à César ce qui est à César, elle en avait dans les braies.
Même s'il se demande si elle se rend pleinement compte de ses actes, leurs conséquences...


Bon...

On va l'boire ce coup ou pas !
Faut fêter ça quand même...

Pis j'aimerai faire un truc, histoire de montrer à tous ces peignes cul que l'père Brocard c'est pas un toquard...
Et pour ça, j'ai b'soin d'alcool, ou d'poudre noire, 'fin n'importe quoi qui foute le feu...

Tu m'filerai p'têt un coup d'main avant qu'on s'quitte comme ça?

Tiens, d'ailleurs, ça c'est à ti...
J'en ai pas l'usage moué...


Il lui tend sa guibole qu'il a sauvé dans sa course. C'est que ça pèse l'air de rien ce truc, pis c'est pas très ragoûtant, même pour un vieux briscard habitué des champs de bataille qu'il est.

Alors, tu veux bien m'aider dis?

Il accompagne sa requête d'un sourire dévoilant la splendeur de sa dentition, chicots et compagnie sont de sortie, attention les filles, ça va tomber... les mouches!^^
--Eilith
Feu ?
Ça titille l'oreille de la jeune fille à tendance pyromane, ça.

Ben j'ai déjà un briquet, moi. Au pire, on demandera des bouteilles à emporter...

Un léger temps de réflexion...

Ah oui, je vois, c'est pour faire sortir la graisse des membres, hein.
Quoique... de la poudre pour cramer son butin, c'est peut-être l'idéal. Il doit avoir autre chose en tête le bougre.

La jouvencelle se gratte la tête. C'est pas que, mais ça va pas contribuer à lui éviter du retard, ça, et elle a des choses à faire.
Bon bon bon...

D'accord.
Mais faudra le faire vite, hein, j'ai des trucs de prévus, moi, et puis je comptais pas trop trop m'éterniser ici.


Tout en discutant, elle s'arrête pour s'accrocher la jambe (du cadavre, hein) en bandoulière derrière le dos (le sien à elle).
Là qu'elle apprécie d'avoir trouvé une ceinture vers Bazas.
Puis au moins comme ça elle peut garder tranquillement son épée en main.
Faut juste qu'on évite de la croiser de dos, quoi.


Et c'est quoi, votre truc ?
--Brocard
Il a vu l'étincelle s'allumer dans les yeux de la donzelle, l'intérêt qu'il a réussi à susciter...

Il poursuit, désormais dégrisé, en pleine possession de ses moyens, du moins les moyens qui lui restent après tant d'années d'égarement, de beuveries et de coups tordus au sein de cette populace dégoûtante qui errait dans ces rues.


Y'a un bouge pas loin... Ceux qui y logent, ceux qui le fréquentent se sentent supérieurs à nous autres...Ils s'imaginent meilleurs que nous avec toutes leurs simagrées, leurs singeries de noblesse, des baronnets à toster... des fot-en-cul... T'veux savoir quoi? Ils sont pires...Rongés par l'orgueil, vaniteux et méprisants...Cest l'Antre de la corruption, de ce qu'il y a de plus mauvais à la Cour...De sales traînées qui se vendent, laissant croire qu'elles sont uniques alors qu'elles sont bien moins spéciales que tu ne pourrais l'être par exemple...

Tiens, il n'y avait même pas réfléchi avant de le dire, mais c'est vrai qu'elle était du genre unique en son genre la jouvencelle. P'têt pas de celles qu'on présente à ses parents, pour des espousailles mais de celles aux côtés de qui on se sentait vivant.
Elle lui plaît la petite demoiselle...


Bon...

J'connais un tavernier, pas trop regardant... Il fabrique lui-même des tord-boyaux à vous faire dresser les ch'veux sur la tête, à vous faire cracher l'feu par les naseaux... M'est avis qu'avec quelques litrons on devrait arriver à faire démarrer un joli p'tit quelque chose de bien sympathique, une bonne flambée... Qu'est-ce t'en dis la donzelle ?


Un coup d'oeil interrogatif, attendant, espérant une réponse positive, songeant qu'il tient peut-être enfin sa vengeance... Brûler la Rose, voir ses pétales s'effeuiller un à un et disparaître en fumée...Il hausse les épaules... L'était pas assez bien, pas assez argenté pour y pénétrer...On allait bien voir s'ils seraient toujours aussi fringants après avoir eu le cul au chaud, après avoir servi de fouaille... Un sourire grimaçant et des dents gâtées orne son visage, tandis qu'il regarde fixement la jouvencelle.

Alors... Ca te dit ? Un beau feu d'joie, une St Jean décalée, Paris illuminé par l'enfer d'un brasier...

Ouais, il est un peu emporté pour le coup l'Père Brocard... Et alors, c'est toujours mieux qu'éteint.
--Eilith
Il a pas fini sa tirade qu'elle est déjà partie, là.
Ultra-motivée la Eilith.
Puis faut dire qu'elle a identifié facilement le truc dont il parle, hein.
Un endroit qui réunit des filles persuadées d'être spéciales, avec des gens maniérés et corrompus.
Forcément...
Donc on va cramer un couvent, quoi.

Tant mieux. Depuis qu'un gars lui a sorti une histoire de nonnes avides qui voulaient le dévorer, elle déteste ces bonnes femmes. Des cannibales, quelle horreur.
Sûr que ça mérite de finir brûlé, oui.
Elle ne prend pas un seul instant le temps de réflexion nécessaire pour réaliser qu'un couvent à la Cour, c'est quand même sacrément bizarre.
Faut dire, ça va bien dans le décor, et tout.

Impatiente, elle s'élance.

Allez allez, on est partis!

Ouaip, vraiment une belle journée. Sa veine de pendu doit déjà commencer à faire effet, ça doit être pour ça.
Chemin faisant, elle commence à chantonner gaiement (et presque super bien, en fait. Juste que chanter correctement tout en sautillant, c'est loin d'être facile).


Dansons la capucineuh!
Y a pas le feu chez nous.
Y en a chez la voisineuh!
--Eilith
Soudain, elle s'arrête.
Dans la douceur de cette nuit de mai, le ciel commence à prendre quelques couleurs.

La jeune fille grimace : il est temps d'y aller. Et s'il y a un truc qu'elle ne peut pas faire, c'est défier le temps qui passe. Même si elle aimerait bien.


Désolée, j'avais pas vu que la nuit était aussi avancée, et j'ai plein de choses à faire, et tout.
Je pense pas qu'on ait le temps de cramer votre couvent sans que je sois en retard, et faudrait pas que je sois en retard.


Ses membres bien rangés dans ses affaires, la jouvencelle prend la direction de la sortie, en faisant un signe de main à Brocard.
Bonne chance, en tout cas!

Une silhouette à trois jambes et d'autres monstruosités qui sort de la Cour. Assurément, on ne lui cherchera pas trop de noises.
--Lucifer_l_encapuchonne
Une ruelle crasse





A l'heure de vérité, le simple est capable d'actes démesurés, puisés dans le desespoir. Lors, tout choix devient d'une nette clarté sans plus de considérations à longue échelle. Quand il ne reste qu'une seule chose à faire avant d'en finir. Lucifer songe avec un soupir à cette bure soumise au hazard d'une lame, à sentir la morsure d'une entaille à son bras. La joie et la haine qui la transfigurent valent le détour qu'il a effectué au final.
Tant de noirceur que s'en est presque dommage.

Presque...

Citation:
Sois maudite



Pas autant que toi.


Le craquement résonnera sinistre dans la ruelle déserte et noire. Le talon qui s'avance, la bure mouvante masqueront peut être le corps sans vie qui s'effondre comme une lourde tenture de velours. Mou. Il avait pensé à l'agonie d'une pendaison pour lui donner un air festif de fontaine suspendue. Comme le vin ou le sang d'un imposteur auréolé qui charierait tous les vices. L'air empuanti de liquide frais en atteste. Quelques mouches s'attablent déjà, bourdonnantes. Pour parachever cette oeuvre magnifique de déchéance. Orgueil, Avarice, Colère, Envie tout le monde est honoré. Quelle tristesse de sacrifier pareil spécimen de déchet humain.
Lucifer a franchi la distance comme l'écho bas et feutré de sa phrase meurt dans ce silence glacé qui suit cette sorte de tragédie passée et échevelée.
Il a vu la faiblesse vaciller, non sans un sourire cruel sous le masque .
Sans un regard en arrière, il laisse cette voix nouvelle en ces bas fonds exprimer une crainte et une méfiance certaines. Il en jurerait, le propre de la donzelle étant de dissimuler le malaise sous un masque d'ironie aussi parfois...Un peu comme eux voilent leurs desseins n'exposant que le noir insondable et caractéristique qui les défini.
Dans cette ruelle donc où à vue d'heure il est logique de ne rencontrer que femmes publiques et à bons prix, scélérats, mécréants de bas ou hauts vol.

Il mate vers cette forme sur le sol impur et souillé.

Debout et campé dans ses bottes, dans un silence qui pourrait finir par devenir lourd et inquiétant. On en perçoit même le souffle qui soulève la poitrine renflée et cet éclat d'un blanc violé de trainées sanglantes à l'épaule révélée. Il finit par répondre sans se vouloir rassurant. Un aguêt certain, même si tapi sous une apparence sereine non feinte. En ce lieu, d'eux deux, il est celui qui n'a rien à craindre.



Tu supposes mal... Quant à ce que tu as à offrir...Permets que j'en juge par moi même.


Il semble figé. Même si le sourire affleure. Pas taquin, ni sardonnique. De la femme qui se présente à lui là, loque épuisée baignant dans la mélasse croupie de ces pavés, il ne donnerait pas un clou. Pas un denier.
Et pourtant.

Froid comme l'attitude, il la ramasse plutôt doucement mais avec une fermeté qui ne détrompe pas...Il la jauge un instant.



Hum...Vrai que tu ne vaut pas tripette. Rien qu'une chiffonière sale, puante de se vautrer dans la lie du monde...


Elle est servie. Le mépris en premier lieu, lors il la guette au travers la fente des yeux.Il ne rajoute pas qu'à chercher une Chataigne elle a incontestablement trouvé un os. Pas un gland. Pas un enfant de choeur.

Mais par le Sans Nom tu sais te faire hair. Du grand Art...


Le menton désigne avec négligence la dépouille qui refroidit déjà derrière.


N'est ce pas ?


Le geste est vif malgré la nonchalence, le ton neutre, pourtant là sous le visage masqué, les idées défilent... Vertigineuses. Au mal qu'il pourrait et voudrait lui faire. Dans l'instant. Sans penser à l'après, mû par un ressort qu'il est le seul à connaître. Pour son plus grand bien à lui. Il a donc arraché sans soucis de précaution l'objet fiché dans la chair. Première douleur et délivrance certaine.
La maintenant toujours. Près. A entendre battre son coeur.

Affolé il lui semble bien. Lui posé, inébranlable.
Imperceptiblement tendu aussi. Allez savoir pourquoi...
L'Acédie est tortueuse, serpentine par nature, nul ne peut savoir quel cheminement pour quelle issue...
Question d'imagination et de suspens. La poigne se resserre sur le bras, à la limite doucereuse de la douleur.
Le contexte est posé avec ses flous, ses possibles, où ne rien savoir du tout.
L'objet poisseux de sang donne dans le cliquetis, jeté au loin, sorte de tintamarre metallique dans cet espace réservé et pour accompagner de façon sordide le silence retombé.
Qu'elle ose maintenant...


Cymoril
Cym elle, grimace. Bah oui, elle a fait en sorte de faire comme si elle n’avait pas mal, histoire de priver Bethany de son plaisir, mais là, elle est plus vraiment obligée, donc vu qu’elle douille, elle grimace.

Oui, c’est comme ça.

Ni Red devils, ni White angel, c’est de la Fourmi qu’il s’agit. Quatre pieds neuf orteils de haut, quatre-vingt seize livres un marc trois onces* les meilleurs jours, pas de quoi se la jouer Xena la guerrière vous l’aurez compris.

Ceci dit elle va pas chialer non plus, ça fait mal, de quoi bien occuper l’esprit, mais c’est pas encore comme si elle se tenait les tripes pour les empêcher de rejoindre le sol. D’ailleurs aucun rapport puisque c’est un truc pointu planté dans son épaule qui accapare sa pensée immédiate là. Donc, se concentrer sur autre chose…
Genre le fait qu’elle va avoir la gueule de Quasimodo dès que les bleus et bosses divers auront parachevé leur croissance, et qu’elle a un mal de crâne…
Saleté de maquerelle.


Nan mais c’est vrai quoi, elle était venu récupérer une Châtaigne inconséquente, pas régler des comptes labritois à deux balles. Et là maintenant, c’est mal barré… De là à imaginer qu’elle risque de pas être copine avec l’emburé, qu’elle risque de se montrer tellement casse burnes qu’il va vite laisser tomber l’idée de vouloir l’embarquer. Pis l’embarquer pour où d’abord…
Et c’est là qu’elle se dit qu’elle aurait peut-être, on dit bien peut-être, du faire comme Eilith, et laisser un mot, envoyer un pigeon, n’importe quoi pour avertir quelqu’un d’où elle allait. Bah nan, elle écrit aux gens, souvent même, mais là rien. Elle avait juste pris connaissance du pli envoyé par la jouvencelle et s’était barrée à sa recherche avec son canasson et un faucon qui suivait ou précédait, mais qui en l’occurrence ne servirait foutrement à rien…
Toujours de bonnes idées la Fourmi. Et dire qu’un certain homme tranquille pensait qu’elle ne pourrait pas faire pire que les enchères. Comme quoi, niveau connerie elle s’améliore de jour en jour.
Bon, revenons à nos moutons, ou plutôt, à l’olibrius…

J’t’en foutrais de la nouveauté me sied… Ce qui lui siérait p’têt c’est un bon coup de latte dans les valseuses histoire de savoir si les parties molles sont aussi bien protégées que le reste. Mouais, en même temps le but c’est p’têt pas non plus d’en prendre encore plus plein la tronche… Pas de connerie alors… Et s’il approche on l’embroche… Si on a le temps de défourailler la fourmiesque lame.



Achever une mourante, y’a pas vraiment de quoi pavoiser hein !


Elle n’a pu s’empêcher…

Un long soupir et un dernier regard, presque triste qui se pose sur le corps de Bethany. Elle ne devait certainement pas penser finir comme ça. Bon, pour embrocher qui que ce soit on repassera en deuxième semaine. Le voilà qui s’approche et la relève.

Respiration en attente, les mâchoires se resserrent… et le regard… entre fatalisme et absence. Elle écoute, relativement indifférente à ce qu’il dit. Peu importe le jugement. Elle s’en est toujours foutu jusqu’à maintenant. Alors l’opinion d’un inconnu, planqué de surcroit… Et pourtant, la brunette se justifie.




Vous croyez quoi ? Que j’suis venue pour admirer les immondices et faire mumuse avec la racaille locale ?


J’suis venue pour retrouver une amie, avant qu’elle ne s’attire des ennuis… Et elle est très douée pour ça…


Et sincèrement, je préfèrerais et de loin, être ailleurs et en toute autre compagnie… donc, vu que j’vaux pas tripette, pourriez p’têt me lâcher et aller vaquer à vos occupations hein… Nan parce que j’vous assure que vraiment vous perdez votre temps là, pis vous risquez d’vous tâcher tout ça
.


Foutredieu, ce qu’elle ne donnerait pas pour un bain bouillant et des vêtements propres. Pas la peine de rêver, même si elle trouvait une auberge digne de ce nom, à cette heure elle n’aurait droit à aucun des services pour lesquels elle cèderait volontiers une partie de sa bourse.


Elle ne peut réprimer le gémissement qui s’échappe alors qu’il lui arrache le stylet de l’épaule, se mordant la lèvre pour tenir encore. Tout comme cette larme qui perle. Fait chier… Sa main gauche se glisse comme par réflexe dans la poche de la robe, et commence à jouer avec la petite fiole. A se demander si elle saurait s’ouvrir d’une main…

Un sourire qui pourrait presque être amusé si elle n’était pas si lasse. Tiens, quand on rabâche pas avec Aristote on cancane avec l’autre.


Laissez votre sans nom où il est… avec l’autre… dans le néant absolu.

Quant à elle…. Semblerait qu’elle n’ait su faire que ça… Haïr… C’est tellement facile… J’lui en veux même pas… C’est triste d’être aussi vide…



La proximité la dérange. S’il veut la tuer qu’il le fasse…
Sa force était évidente, et elle aurait voulu savoir ce qui pouvait bien se cacher derrière ce masque. La concupiscence peut-être ? A cette idée, elle se raidit. Le contraste… troublant, la similitude également.
Comme le marbre noir de jais et l’albâtre clair et blanc…
Tous deux pareillement…



Bon, vous m’lâchez et j’promets d’pas essayer d’vous faire mal…


Plus fort qu’elle. Un sourire assorti à un regard sans détour, sa voix ne tremble pas. Elle n’avait rien demandé, Bethany serait bien morte sans lui. Tout ce que la brunette voudrait, c’est qu’on lui foute la paix et tenter de retrouver la Chataigne…


*Traduction : 1,54 m, 47kg 328 (si si elle y tient à ses 328 grammes^^)
_________________
--Lucifer_l_encapuchonne


Il abhorre cet accent qui pointe à l'orée de ses phrases, façon de dévorer le sens des mots, comme des miasmes putrides déjà posés sur l'être égaré.
Premiers prémices de corruption, stigmates audibles d'une descente au bas étages. La signature du prolétaire. La marque comme une tâche.

Il exècre vraiment. Et l' agacement ressenti, refoulé connaît une montée fulgurante. Ressentiment à montée de cran. Elle n'en manque pas. Inconsciente. Folle. Humaine en état de grâce, avec ses brèches entrouvertes, dans un soupir, un regard, une larme.
En d'autres temps, il aurait sourit de cette conversation. Désarmante. Qui se permet de faire de l'humour, lui il sent ses doigts le démanger dangereusement.

Il admet et cela l'irrite encore. Il note qu'elle n'est pas tombée au piège qu'il a posé, attendant la bûche.
Si elle a de l'Orgueil, il est placé ailleurs que dans la vanité de l'apparence à l'évidence...
Et du coeur, suffit de l'entendre plaindre le cadavre.
En gros, pas une catin de bouge, une brebis perdue alors ? Capable de générosité, de mansuétude, fidèle à se samies au point de se risquer en tels endroits périlleux...
Honnête en prime. Un Prince servant le Démon pourrait bien se mettre à croire au père Noêl, une aubaine pareille.


Un rictus caché, l'Envie de mordre, inexplicablement, là est son dilemme.



Je pavoise pas...Un détail sans importance.


Il laisse se vider l'ironie qu'il avait prévu, première façade derrière laquelle on planque l'inquiétude.
Il y a des moyens que ça fissure. Il les sait tous. Du plus aisé au plus alambiqué et sournois...


J'ai tout le temps qu'il me faut. A jouer, à perdre à mon gré et à tes dépends.
Une hérétique donc... Dommage..



Il laisse un suspens, cruel.


J'ai toujours prisé les nonnes. Pour les sauver du Néant comme tu dis...
C'est aussi dommage d'être aussi seule.



Il brise là, inquiétant, retournant au silence, la serrant davantage, une paume froide de cuir et de fer frolant un cou frêle.
Il a instillé le doute sous toutes ses formes, il peut envisager la marée interne qui s'agite, sous le pli du front, sous l'enveloppe amoindrie, battue.
Pour n'importe quel prédateur de ces rues, le qualificatif qui lui sied c'est :

A point.



Non.


C'est sa réponse comme un point final. Les pied et le dos au mur.
Sens propre et littéral.


Que crois tu pouvoir me faire comme mal ?

C'est soufflé, il la sent crispée. L'emprise sur une gorge se referme, dans l'ombre du lieu, deux silhouettes curieusement enlacées, floues, telles des ombres imprécises sur les murs poisseux d'humidité.
Et une furieuse envie de l'étrangler. D'en jouer. Qu'elle apprenne.
Il se donne le temps, Lui.



Cymoril
Tain...

Quel casse-bonbon celui-là! Et chipoteur en plus de ça... du genre à pinailler sur la dialectique. Sauf qu'elle ne saisit pas bien l'intérêt. Bon, revoir la stratégie. Gagner du temps peut-être, après...
D'acord elle sèche. Et si elle pouvait passer son tour, le filer à quelqu'un d'autre elle serait pas contre.
Qu'on lui foute la paix. Elle demande pourtant pas la lune... elle n'y est pas vouée...
Imperceptiblement et pour fuir le contact elle se colle encore plus contre le mur, à sentir chaque pierre s'enfoncer dans son dos. Tant qu'elle ne sent rien d'autre ça ira bien.
Et les doigts toujours caressent la fiole, la tournent et la retournent.



Bon...

On va reprendre depuis le début, entre personnes civilisées... ou du moins qui essayent de dépasser une certaine animalité...


Ca vous épate hein !
Comme quoi, même une Fourmi... peut aussi aligner quatre mots contenant une certaine cohérence... fourmiesque évidemment... Elle poursuit, sourire aux lèvres:



Moi c'est Fourmi ! Et j'suis une gentille fille...

Oui hein, pas une femme hein, parce que j'suis pas encore grande, même si j'ai fini ma croissance et tout !

Et vous c'est quoi ? Le curé masqué ? Ou alors c'est pour cacher une vilaine tare de naissance, des cicatrices syphilitiques ?

Le prenez pas mal hein, je demande c'est tout...



Tain... Mais tais-toi donc!^^
En même temps, la stratégie de le décourager par un encombrement incessant de ses tympans n'était pas si mauvaise en soi.



Par contre...

Si je ne m'abuse, pour être hérétique faut croire en ceci ou cela... Donc le terme est sérieusement inapproprié en ce qui me concerne.

Vous n'avez vraiment rien de mieux à faire ? Je m'en voudrai vraiment sinon...


Incapable de résister. Même pas ironique, elle reste elle-même. Essayant de détourner un instant l'attention.

Machinalement le coup de pied qui part en direction du tibia.



Je ne suis pas une nonne...

C'est pas parce que je ne suis pas à vendre que je suis forcément quelque chose...
J'suis rien, ni personne...
Rien qu'une Fourmi, sans intérêt...

Et je ne suis pas seule...



Elle sait qu'elle s'offre aux représailles. Pourtant, même si elle doit s’avérer destructrice l’expérience en sera toujours justifiée.
Rhétorique, faux espoirs et cupidité…. La faune locale est des plus... curieuse, et elle est toujours en quête d'apprentissage. Le détail la chiffone et l'agace.
Il parlait sur le ton de l’intimité, comme s’ils avaient été proches.
Elle sent ses jambes commencer à défaillir.
Tenir encore.
Toujours.



Soit.

Finissez-en alors...
Vous n'aurez rien...
Parce que je n'ai rien qui puisse susciter le moindre intérêt.



Et la fiole n'en finit pas d'être tournée et retournée dans la poche, qu'il la lâche un instant...
Même s'il reprend la où Bethany avait arrêté.
Epaule et gorge.
Ca lui rappelle quelqu'un d'autre...

Le souvenir lui donne un regain d'énergie, une lueur qui passe dans son regard, à la faire sourire malgré elle, malgré tout ça.


J'ai dit essayer hein...
Et j'en sais fichtre rien.

J'sais bien que je suis mal barrée. Mais ça coutaît rien de le dire.


Mais on a ça en commun... Vous ne pouvez pas non plus me faire de mal, pas vraiment...


Bah voyons...
Dans le genre invitation à la torture on a rarement fait mieux. Un sourire en coin, et un regard.... flou. Non. Il peut lui faire mal, briser ce corps. Mais elle. Il n'arrivera pas à l'atteindre.

_________________
--Lucifer_l_encapuchonne


Il écoute avec attention, observe, suit le mouvement de recul engagé d'un pas, n'accordant pas le jeu qu'elle tente de s'octroyer. Le flot de paroles se deverse, jolie broderie vaine qu'elle lui sert. Elle veut qu'il en finisse, il commence à peine. Il laissera sa curiosité sur la faim en éludant ces interrogations non dénuées d'ironie déplacées.

Les murs ont yeux et oreilles parfois mais..pas la faculté de t'avaler. Aussi insignifiante que tu dis être...Toute petite sois tu, civilisée aussi...Autant que la scène bucolique et si pacifique que j'ai interrompu.


Il peut sentir maintenant la veine palpiter, le poul battre furieusement.


Peut être du thé, des petits gateaux pour aller avec ?


Il enfonce le clou suavement, faire salon en ruelle crasse de la Cour des Miracles, faut il qu'elle le prenne pour un idiot. Il la singe un instant.


Et moi je suis un gentil garçon également, j'ai accouru au devant de la donzelle en péril. Désolé pas eu le temps de seller mon cheval blanc..
Ah ah ah...



Le rire est bref, coupant et froid, comme la réplique.


Tu biaises aussi mal que tu mens. Fourmi.


Un rat se faufile sur les pavés suintants, sa course sinuante se perd dans un tas d'immondices non loin. La botte encaisse le coup porté.

Voilà un gage percutant de civilités si je ne m'abuse à mon tour.
Et je peux tout.
Vraiment.


C'est dit sans joie, un simple constat. Il resserre sa prise qu'elle efface ce sourire qui n'a pas lieu d'être.

J'ai une chose importante à faire en effet..


Lentement la main à son bras change de cap, effleurant à peine une taille, glissant sur la rondeur d'une hanche, marquant un arrêt sur la proéminence d'une poche, remontant sur la finesse d'un poignet. S'y pose, s'enroule fermement. Il commente ce parcours tactile.

Si tu n'es pas une femme, tu le caches mal.

Il reprend de plus en plus inquiétant, épargnant d'une pression lancinante, à ses poumons un trop plein d'air vicié.

Te prouver combien tu t'es fourvoyée et à quel point tu as tort.
Qu'as tu là ?
Un brin d'olivier je gage ?


Il tord cruellement sa prise pour l'extraire de sa cache...


Petite menteuse..Interessant...


Avec ce ton suave et moqueur qu'il sait être detestable pour la contredire encore. Certes il a trouvé un dérivatif à son profond agacement. L'expérience promet d'être haute en surprises, affolante d'émotions. Bien loin de cette affirmation qu'elle a eu. Naiveté navrante. Au souffle manquant qui soulève la gorge, à cette crispation de tout l'être. Il saura vite quel sentiment prédomine chez madame l'insensible proclamée.
Un Prince Démon se promet et s'aménage une récréation ludique. En Sept temps probablement, pas de jaloux...
Pas toutes les nuits que le jouet miraculeux présente pareilles perspectives.

Mais chaque chose en son temps.


Cymoril
Et le mur se refuse à l'absorber. Dommage, elle aurait volontiers joué les passe-murailles. Il élude les questions... En même temps s'attendait-elle vraiment à obtenir réponse ? Il n'y avait guère qu'elle pour être suffisamment folle pour répondre honnêtement même en ce genre d'occasion...ou pas.
Tout comme s'entendre presque reprocher de s'être défendue contre Bethany. Gentille d'accord, mais pas non plus l'agneau qu'on mène à l'abattoir. On a qu'une vie, et elle aime bien la sienne, autant la préserver de son mieux. Oui, là de suite, difficile à croire...



Un petit haussement d'épaule précède sa réponse, légèrement étouffée :

C'est interdit de se défendre et d'essayer de rester en vie ici ?

Elle subit ses ricanements comme le reste. Le poing dans la poche se serre sur la fiole, à le sentir chauffer dans sa paume.

Que nenni... curé...

Traitez moi de ce que bon vous semble... mais je ne mens jamais. Le mensonge c'est...
Un mensonge est comme une impureté dans un élément.
Le mensonge toujours voile, déforme… abîme.


Son regard se voile un instant.
Il se sent tout puissant et elle est si petite. Foutue nature qui l'a si peu avantagée. Pas faute d'avoir bien mangé sa soupe enfant pourtant. Elle se crispe un peu plus alors que l'emprise sur sa gorge se resserre, les doigts pressant la plaie faite par le stylet. La brunette sent le filet de sang glisser lentement sur sa peau, poursuivant toujours le même chemin tranquille le long du cou jusqu'à se perdre entre les reliefs de son corsage.
Sa paupière se plisse un bref instant, vision troublée, par le sang de l'arcade.
Elle se détourne, se raidit au contact de cette main, et au constat évident qu'il fait au sujet de sa féminité... et cherche son souffle. Entre une grimace de douleur pour son poignet et l'impression de voir son ultime espoir s'envoler.



Cessez, vous dis-je, de m'appeler ainsi...

Quant à ça...
Vous dois-je des comptes au sujet de mes biens ?



En tête les idées se bousculent, autant que ce foutu coeur qui s'affole et l'air qui commence à manquer. Un peu. Une déglutition difficile et elle redresse la tête, fixant l'insondable ivoirin. Une dernière pour la route.

Vous donnez dans le facile apparemment...
C'est le courage qui vous fait défaut ou bien la crainte de devoir vous y casser les dents un jour ?


Convaincue que la provocation n'est certes pas la meilleure tactique. Mais on ne lutte pas contre sa nature. Tant qu'elle arrive à maitriser sa peur, à occulter le frisson qui lui parcourt lentement le dos...
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