Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Entre la mort et la lâcheté,choisis sans hésiter la mort

Anthelme_
RP privé,merci de ne pas intervenir sans un accord par MP


Samedi 30 Mars, quatre jours apres les combats, hotel d'azayes

L'inimaginable c'etait produit, ils avaient laché la meute de chiens affamés, il n'avait donc pas hesiter a faire couler le sang, pour assoeir un pouvoir et une domination qu'ils voulaient toujours plus grand. C'etait donc au detriment du petit peuple qu'il vait repris ce qu'ils appelaiet leur du. Ils ne fallait donc pas penser pour le moment a cette rage qui etait la,il n'avait pas reussi a le proteger a langres contre ses brigands, il avait deja passer pret d'un mort certaine sauver in extremis par belphegore

Il ne redoublait pas ses efforts pour satisfaire au dernieres voleontés de ses maitres de maisons qui s'etaigné un a un, d'abord la fille ainée puis sa maitresse de maison. Il avait passer des nuits entieres a faire les allers retour entre les deux hotels, aceuillant les dernieres personnes fideles qui venaient au chevet du duc, les medicastres et les rescapés du conseil.

Fatigué, usé, il veillait nuit et jour se demandant quand l'inevitable arriverais, les hurlements de douleurs, les delires et les pertes de connaissance de celui ci ne presagé rien de bon. Les dernieres paroles du duc se faisait plus ordres mais supplications. Il fallait qu'il reste jusqu'au bout, par respect et par devoir. il etait devenu au fil des années le confidents, il pourrait si le voulait dresser la liste de toute ses dames qui trainaient autour du duc soit par interet soi par amour.

une demande fut prononcée par le duc a l'aube apres une nuit de douleur, ramener la blonde. il se mit donc a la recherche d'un des gens de maisons d'arzilliere qu'il connaissait .Apres quelques heures de recherche, il s'arreta dans une taverne pensant reconnaitre un homme de maison de la blonde

Bonjour l'ami, saurais tu me mené voir la baronne ou lui dire que meaux veut la voir de toute urgence....

pas un sourire le visage fermé, il attendit patiament une reponse
Lando


L'ambiance au logis de la blonde était d'un calme à mourir, enfin façon de parler. Car contrairement à toute attente, la baronne avait survécu à ses blessures et commençait même à se remettre suffisament pour recevoir de la visite.

Sachant la Demoiselle de compagnie à ses côtés, le brun avait levé le camp, histoire de se détendre un peu dans une des tavernes du coin.
Certes il avait promis sur sa vie au géant qui avait resurgit dans la sienne sans crier garde, de veiller sur ce petit bout de femme. Mais bon fallait aussi qu'il pense un peu à lui de temps et temps.

Tranquillement assis sur un tabouret, une chope à la main et une rousse sur la cuisse, il goûtait sa peau blanche quand une tape sur l'épaule lui fait relever le menton prêt à envoyer paître l'importun quand il reconnut l'homme qui depuis plusieurs jours venait s'informer de l'état de santé de la Baronne.

La mine de l'homme ne disait rien qui vaille et d'une claque sur les fesses, Lando envoya sa donzelle patienter ailleurs et fit signe à l'homme dès que l'environnement proche fut dégagé.


Bonjour l'ami, saurais tu me mené voir la baronne ou lui dire que meaux veut la voir de toute urgence....

Il n'en fallait pas plus pour que Lando vide sa chope d'un trait et replace son chapeau sur sa tête, plongeant son visage dans l'ombre.

Ne t'inquiètes pas l'ami, retourne auprès des tiens, je m'en vais chercher la Baronne et je la conduirais moi même auprès du Duc.

Avant de disparaître quelques temps, le Maréchal lui avait confié quelques petites choses concernant sa nouvelle patronne et Lando avait donc parfaitement conscience de l'importance de cette demande.

Quand la porte de la taverne se referma sur les rires de ses occupants les deux hommes se saluèrent d'un signe avant de partir chacun de leur côté dans la nuit noire qui s'était abattu sur la capitale champenoise
.



Anthelme_
il etait rentré rassurer de cette furtive entrevue, le quete de l'homme ne fut pas si difficile que ca. Il n'avait pas trainé non plus pour rentré, alors qu'il y a quelques jours, il aurrait flané au gré de ses envies.


C'est le pas pressé qu'il rentra a l'hotel, prevenant le duc que la blonde serait prevenu. anthelme resta un moment aupres de l'agonisant et ecouta ses consignes.

Il prepara donc une petite table avec un parchemin, une plume, une rose et la dague du maitre. il n'etait plus etonné par ses demandes farfelues pourtant il frisonnan a l vue de la dague. Entre ses veilles il guettait patiament l'arrivée de la personne demandé.
Lando


L'avantage du trousseau de clé qui lui avait été remis par le géantissime barbu, donné au chapeauté l'avantage de pouvoir se déplacer où il voulait et quand il le souhaitait dans l'appartement champenois.

Nul besoin de prévenir quiconque, quelques tours de serrure, un grattement à la porte de la Baronne et le voilà qu'à sa demande il pénétrait dans la chambre plongée dans une agréable pénombre.

Une chance elle n'est pas encore au lit mais à traînasser sur la méridienne du côté de la fenêtre.
Lando s'approche à pas de loup avant de capter le regard qui s'accroche à son couvre chef. C'est qu'il aime pas se découvrir mais sous l'oeil insistant après quelques secondes d'hésitation il finit par ôter le grand chapeau qui fait partie intégrante de sa personne.

Hors de question de se plier en deux par contre, faudrait bien que la Baronne finisse par piger qu'elle ne pouvait pas tout avoir de lui... Enfin presque.


Baronne, le serviteur du Duc de Meaux vous fait savoir que son maître réclame votre présence. Lourd moment de silence devant le désarroi qui s'affiche dans le regard de la Baronne. Ca urge même qu'il a laissé comprendre.

De pâle le teint d'opale devient crayeux, et la jeune femme perd de sa superbe en tentant de se lever laissant échapper un gémissement de douleur.
Malgré toute attente l'homme se précipite et la prend contre lui, lui offrant le soutien de ses bras.


J'suis pas de votre monde mais j'vous laisserais pas vous amocher un peu plus... Lupus me tuerait autrement !

S'il s'attendait à une bordée de réprimande, se fut tout au contraire un sourire et un soupir d'aise qui accueillit son geste.

Alors aide moi à gagner la demeure du Duc, et fait attention.... personne ne doit savoir !


Lylla
Seul l'âtre éclairait la pièce plongée dans la pénombre depuis que la lune avait gagné sa place dans les cieux.
A moitié allongée sur un banc abondamment garni de coussins qui lui faisait office de méridienne, Lylla avait laissé ses pensées divaguer librement, libre de toute contrainte de paraître, libre de laisser ses émotions reprendre le dessus.
Les souvenirs c'étaient fait plus présent et la peine aussi...

Malgré les précautions d'Emelyne, la blonde n'avait point occupé certaines fonctions durant des mois sans avoir mis en place un réseau fiable d'informateur, et rien de ce qui se passait en ville ne lui échappait plus depuis qu'elle avait demandé à ces gens de se remettre en service.

C'est ainsi qu'elle avait pris connaissance des suites du massacre.
De la mise en place d'une régence qui avait soigneusement pris soin de ne point se salir les mains, pour arriver victorieuse aux lendemains de la boucherie en pouvant clamer bien haut "Nous ni sommes pour rien, nous on voulait rien et on a rien fait"... Cela aurait pu faire rire la Baronne si la plaie à son flanc ne l'en avait douloureusement empêché.

En Champagne, la première chose que l'on apprenait dès le berceau, c'est que les langues font bien plus de dégâts que n'en feront jamais une lame.
D'aucune des provinces qu'elle avait parcouru n'était à ce point directement dirigée et malmenée par les Grandes Maisons qui la conduisaient à sa perte.
Tous disaient vouloir le bien de leur Duché mais tous ne voyaient que leur pomme.
Et si elle avait espéré un changement, à son retour elle avait bien du se rendre à l'évidence. Le concours de retournement de veste, voire même de braies était encore plus que les joutes, le dernier jeu à la mode.
Quoiqu'il risquait sous peu de se faire supplanter par "la divination". Un étrange divertissement sans doute inventé par le Sans Nom pour relancer encore un peu plus son amusement. Il s'agissait de faire apprendre à des personnage politique dûment couronné, des informations dont même les personnes concernées n'étaient pas au courant !
Ce nouveau jeu en Cour avait eu une place importante dans le déroulement des événements des dernières semaines. Car l'on peut être Roy et Con, rien ne s'oppose à cette association des plus malheureuse mais si véridique, et avaler bien des couleuvres. Ainsi va la vie...

La vie s'en était allée justement et Lylla avait été atterré en apprenant le décès de Siva. Elle n'aurait jamais cru que cela puisse arriver, pour elle Siva était indestructible. Elle était comme le chêne au centre de la forêt, son coeur même. Siva n'était pas champenoise, elle était la Champagne !
Elle incarnait cette terre, lui rendait hommage à travers chacun de ses gestes.
Et le dernier portait encore tout ce symbole puisque c'est son sang qui avait abreuvé la terre de son Duché bien aimé, la marquant à jamais d'une empreinte que les Hommes eux s'empresseraient d'oublier.

Le décès d'Ademar l'avait aussi secoué, lui si jeune, si plein de fougue, et si sage pourtant. Pourquoi ? Quel prix exigerait encore la Couronne pour voir ses ambitions toucher les sommets ?

L'écoeurement avait remplacé lentement en elle sa foi en des lendemains meilleurs.

Et c'était sans compter avec l'angoisse qui lui déchirait les entrailles quand elle songeait à l'état de Tristan.
Toutes ses prières lui étaient consacré, mais elle allait apprendre sous peu que cela ne suffirait pas.

Ce fut Lando qui se fit porteur des mots qui allait l'abattre, quand dans l'ombre il se faufila jusqu'à sa chambre.
Présenté dans le plus grand secret par Lupus, Lylla lui vouait une confiance aveugle. L'homme avait un passé trouble mais de cela elle s'en moquait comme de ses premières braies, seul lui importait ses talents et l'attachement qu'il mettrait à la servir.

Ce soir serait sans doute leur épreuve du feu.


Baronne, le serviteur du Duc de Meaux vous fait savoir que son maître réclame votre présence. Comme dans les théatres quand le rideau tombe, Lylla eut l'impression que l'on venait de jeter un tenture sombre sur son champ de vision. Quelque par en elle s'éleva un voix qui criait son désarroi "Non pas lui !!!" Ca urge même qu'il a laissé comprendre.

La nausée gagna ses lèvres quand elle imagina celui qu'elle avait si profondément aimé, tapi au fond d'un lit. Lui si plein de fougue et de vie, réclamant sa présence alors qu'il était prêt à rencontrer le Très Haut.
Des larmes pointèrent à ses paupières qu'elle refoula hardiment, tentant de se lever malgré sa blessure.

Sans doute ni serait elle point parvenu sans le soutien de Lando.


J'suis pas de votre monde mais j'vous laisserais pas vous amocher un peu plus... Lupus me tuerait autrement !

Malgré la peine qui l'affligeait, Lylla esquissa un sourire à entendre le nom de son Maréchal. Nul doute que son protégé veillerait sur elle comme il le faisait lui même. Alors Lylla s'abandonna à ses bras, plongeant son regard sombre dans le regard perçant de l'homme au chapeau.

Alors aide moi à gagner la demeure du Duc, et fait attention.... personne ne doit savoir !

Ses pieds quittèrent le sol et l'homme esquissa un sourire qui ressemblait plus vue de près à un rictus.

A vos ordres Baronne !


Par la porte cochère, deux ombres quittèrent l'immeuble et se fondirent dans la nuit, l'expérience de Lando ne laissant aucune chance à de possible guetteur de les suivre dans le dédale de ruelle qu'il emprunta avec son précieux fardeau dans les bras.

Comment allait elle le trouver ? Tiendrait elle le choc ? Seule ses questions assaillaient Lylla qui par dessus l'épaule de l'homme de main surveillait leurs arrières jusqu'à ce qu'un porte dérobée ne s'ouvre et qu'ils disparaissent dans les entrailles de la demeure où Tristan l'attendait.

Conduis nous à ton maître. Furent les seules paroles qu'Anthelme reçu de la jeune femme.
_________________
Arman
il etait la allongé sur cette couche qu'il ne quitté plus sombrant peu a peu vers l'inevitable moment ou il faudrait s'en remettre a lui. Qu'allait il lui dire au fond, allait il s'escuseait de sa vie de manipulations, de depravation et de plaisirs immoderés. Allait il se repentir de s'etre amusé avec certaines de ses dames, qui avait profité d'ouvrir les cuisses pour leur petit avancement.

Presque aveugle il ne se reperé plus qu'au bruit, on a beau etre le duc le plus titré de champagne, on en reste pas moins seul quand l'epreuve est la.etre a la tete de la champagne pendant des années ne conferent pas l'amitié et la compassion, qu'en resteras t'il dans quelques semaines, juste un nom, une broutille de l'histoire en sommes

Les adieux a son epouse et a ses proches fut fait promptement, il ne fallait pas se laisser aller aux effluves des sentiments trop prononcée, il se savait condammner et plaignait l'heritier, qui sera face au deshonneur et face a ses assasins qu'il lui ferait presque de escuse avec des " c'est pas nous les assassins.

Pourtant se sont bien eux qui attendait bien sagement a sainte menehoul, pendant qu'ils amplifiaient les rumeurs favrisant le lachage de la meute de chiens avides de sang. qu'il etait facile de rependre de fausses rumeurs pour recuperer son bout de pouvoir et suivre le chef de meute qui avait souillé auparavent la champagne.

Les champenois avaient donc la memoire courte, mais tout rentrerais dans l'ordre, ont appeleras au don prenant encore le hcampenois pour une vache a lait et on les ferait defendre encore et encore benevolement. Tant qu'il y aurait des gens asservit au desir de la maison d'airn qui recrutait comme on achete un petit pain. Ilk y aurait encore des moutons pour defendre leur cause, accroché a vouloir tout dirigé

Malgré la perte integrale de la vision,; malgré les blessures l'yant presque defiguré, malgré ses multiples blessures au ventre et au torse, ce n'etait pas ses blessures qui le faisait souffrir.

Il faut dire qu'il avait depuis lomgtemps su repoussé ses souffrances physique, par jeu, il avait ete toujours plus loin dans les limites du supportable.Mais les souffrances morales etaient bien plus douloureuses, de ses blessures qui sont insurportable, . La perte de sa fille valait bien plus qu'une armées de 50 hommes s'abattant lachement sur 8 personnes ne combattant pas.

Cette souffrance lancinante de n'avoir pas reussi et de s'etre fracassé contre un mur de pierre, lui le duc au cinq mandats et au mutiples postes de conseillers. souffrance de voir ce duché de moutons qui suivait quelques meneur avide de pouoir.

il savait que la demande a son valet serait la derniere, il fallait qu'il la voit une derniere fois, ils avaient tout deux une promesse a tenir, de ses promesses marquées au fer rouge de sorte qu'elle en soit indelebile.il l'a sentit etrangement arrivé. Un etrange sourire se dessinna sur son visage

laissez nous......

ce furent les seules mots qui sortir de sa bouche quand la porte se referma et qu'elle ferma le verrou, il savait tout deux ce qu'il allait se passer.
Lylla
S"attendre à une chose et devoir y faire face, sont deux choses bien différentes.
Après avoir suivit un véritable méandre de couloir plus ou moins assombris, enfilade qui empestait la mort, cette gueuse qui nous guettait tous et qui finissait toujours par remporter la partie, l'étrange trio arriva enfin devant une porte close.

Pendant qu'Anthelme disparaissait derrière le panneau de bois richement sculpté, Lylla s'adressa à voix basse à Lando.


Tu peux me poser désormais, je te demanderais simplement de ne pas quitter cette maison ni même ta place devant cette chambre. Empêche quiconque d'entrer et surtout... quoique tu entendes... n'y met pas les pieds...

Alors que ses pieds retrouvaient le sol avec une douceur inattendu venant du colosse, Lylla prit une profonde inspiration.
Tristan lui avait un jour arraché une promesse et malgré tout le ressentiment qu'elle pouvait éprouver à cet instant, elle connaissait suffisamment l'homme pour savoir ce qu'il allait exiger d'elle.

Anthelme revenait déjà, lui tenant le battant entrouvert.


Il vous attend Baronne.... Sur son visage on devinait sans peine que le domestique venait de faire ses adieux à son maître. Le regard de la blonde chercha celui de son garde. L'homme abaissa légèrement la tête et s'adossa au mur.

Allez et faite... Je ne bougerais pas d'ici tant que vous ne serez pas revenu.

Rassurée, Lylla boitillant gauchement entra enfin dans la chambre.
Rien ne pouvait préparer un être humain à côtoyer la souffrance et la déchéance de ceux qu'il aimait. Le choc fut rude, ses lèvres s'entrouvrirent pour se refermer immédiatement.
Personne ne vous apprenez jamais à gérer la douleur d'une vision moribonde. Car c'est bien de cela qu'il s'agissait, la mort de l'homme de sa vie.

Sans qu'un mot ne fusse échangé, Lylla savait que Tristan avait senti sa présence. Il en avait toujours été ainsi entre eux, comme un lien mystérieux qui les unissait même à des lieux de distance. Alors histoire de se donner une contenance, d'apprivoiser la souffrance qui lui lacerait le coeur, Lylla tira le verrou, soufflant doucement.


Je suis là... Tu vois, encore une fois j'accours quand tu m'appelles...
_________________
Arman
Un leger soupir d'apaisement quand il l'entendit s'approché, il tenta de redressé le buste en vain. Etrange sensation de se savoir condamnner, etrange sensation de deviner sa meilleure amie, la mere de sa fille, sa liberté comme il aimait l'appelé jadis.

il se tourna sur le coté du siege, puis d'une voix faible murmurra


si je pouvais te voir...... helas, ils m'ont oté ce plaisir

Ma liberté, viens donc t'asseoir a coté de moi, il me faut rendre mon dernier souffle, mais avant cela, il est temps de se confessé, comme cette eglise qui est partie en fumée dans notre dos. il nous faut parler avant que tu me libere......


un sourire malgré lui et une main qui se tend, a defaut de voir il faudrait utlisé d'autres sensations.il n'avait pas idée que de sortir trois phrases etait aussi epuisant. des larmes de sueur coulerent sur son visage. un cour instant et il reprit faiblement

soit ma main lylla, il nous faut devoilé certains secrets, les couchés sur le papier. il nous faut faire ce que nous aurions du faire il y a bien lomgtemps

un soupir et un long silence, il fallait puisé dans les dernieres forces qu'il restait encore
Lylla
Et ce fut un souffle qui lui répondit. Si la pièce n'avait pas recelé autant de calme sans doute ne l'aurait elle même pas entendu tant le filet de voix d'antan si sur de lui se faisait murmure à l'approche des derniers instants.
Mais ce qui la frappa encore plus furent ses mots.


si je pouvais te voir...... helas, ils m'ont oté ce plaisir

Ainsi donc, il avait perdu la vue.
Quoi de plus sinistre que de n'emporter vers l'au delà pour dernières images, celle d'un massacre savamment orchestré, sa fille chérie tombant sous ses yeux, tout comme la femme qu'il avait tant aimé.

Une vie qui partait en lambeaux...
Inutile désormais de refouler ses perles qui s'écoulaient sans son consentement du coin de ses yeux, quelque part, on venait de leur faire un cadeau, c'est le portrait d'une femme belle et amoureuse qu'il emporterait avec lui et non ce visage ravagé par le douleur de le perdre définitivement.


Ma liberté, viens donc t'asseoir a coté de moi, il me faut rendre mon dernier souffle, mais avant cela, il est temps de se confessé, comme cette eglise qui est partie en fumée dans notre dos. il nous faut parler avant que tu me libere......

Le voyant tendre la main dans sa direction, elle se hâta de venir y apposer la sienne, enserrant tendrement ses doigts malmené par la bataille. Ces chiens de guerre ne lui avait rien épargné. Au travers de l'homme c'est son image qu'ils avaient voulu réduire à néant, comme il l'avait fait avec son épouse.

Je suis là... Tu sais que je ne te laisserais pas.
Liberté... Jamais je n'aurais mieux porté ce nom que tu m'as donné. Jusqu'au bout Tristan, jusqu'au bout je serais ta Liberté. Ta liberté de parole, ta liberté de pensée, ta liberté d'aimer...


Elle devait se maîtriser pour éviter que sa douleur ne transparaisse de trop dans ses paroles et c'est dans un murmure quasiment inaudible qu'elle acheva

Et quand toi tu seras enfin libre, je serais ta Vengeance.

Une vague de haine pris naissance à cet instant dans le coeur blessé.
Le temps s'écoulerait, mais Lylla avait appris à être patiente et du t elle revenir de la tombe, elle se vengerait tôt ou tard des responsables de la décision royale. La roue finissait toujours par tourner...


Toute son attention était centrée sur lui, le monde autour d'eux avait cessé d'exister, aussi les gouttes de sueur qui lentement ruisselaient de son front à ses tempes ne pouvaient pas lui échapper.
Un regard circulaire sur le chevet nota la présence de la rose et du nécessaire à écriture avant de découvrir une petite bassine et le linge qui reposait sur son bord.


soit ma main lylla, il nous faut devoilé certains secrets, les couchés sur le papier. il nous faut faire ce que nous aurions du faire il y a bien lomgtemps

Humectant le fin tissu dans l'eau fraîche, Lylla bassina tendrement le visage qu'elle aimait passionnément avant de poser avec la délicatesse d'un papillon un baiser à même ses lèvres

Je serais ta main mon amour, plume rose et fouet y auront leur place, je serais la voix qui énoncera ta vérité.
Parle et j'écrirais...


Ses propres lèvres portaient désormais le goût salin de ses larmes mais encore une fois, envers et contre tout, elle tentait de lui transmettre ce souffle de vie, un peu de ses propres forces pour le garder près d'elle.
Ne l'avait elle pas déjà tiré une fois des griffes de la faucheuse ?

Et en elle une prière s'éleva

Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu !
Laissez-le-moi encore un peu...
Un jour, deux jours, huit jours...
Laissez-le-moi
Encore un peu à moi...
Le temps de s'adorer, de se le dire,
Le temps de se fabriquer des souvenirs.
Le temps de commencer et de finir,
Le temps d'illuminer et de souffrir.
Mon Dieu ! Oh oui...mon Dieu !
Même si j'ai tort,
Laissez-le-moi, encore...*


[*Mon Dieu - Edith Piaf / Paroles librement adaptées]
_________________
Arman
Ses mots, ses attentions et sa presence l'apaiserent. il fallait donc sortir ses mots lomgtemps refoulés, ses mots qui devait alors sortir avec temperences. Comme tout hommes, il avait eu ses travers, il avait lui aussi manipulés, il s'etait lui aussi servit de ses appuis pour satisfaire ses ambiton politiques. il faut dire egalement que quelques tetes couronnées ou pas s'en etait servi ecartant genereusement les cuisses pour monter les echelons

Cette cour n'etait plus la etrangement au derniers instants, elles avaient retourner leur veste pour plus grand et plus puissant.

Ses mots qui faisait mouche jadis, il etait loin se temps ou ceux ci sortait du coeur pour laisser la place a l'automatisme, et a la facilité de dires ce que les gens voulaient entendre. il etait loin le temps de conflans et de cette vie paisible.

se concentré et les mots viendraient par eux meme

qu'il soit dit qu'en ce jour du 30 mars 1461, Nous arman von frayner d'azayes d'apperault, duc de meaux et de nomeny, vicomte de provins, baron de villemaur,nogent et montmirail, seigneur de beynac

rien que ca provoqué un long essoufflement, il repris son souflle pour continué

encore sain d'esprit malgré nos blessures avons dictée cette missive a la baronne d'arzilliere, lylla cardinal d'erbail, cette lettre ne pourra etre rendue publique ou utilisé que part notre fils charles antoine von frayner d'azayes d'apperault.

mon fils.....


A l'heure de nous en remettre au tres haut, nous nous devons de vous mettre en garde et de vous dires enfin certaine chose.
il est venu le temps ou l'aiglon doit prendre son envol quand l'aigle s'eteint.A mon grand regret il n'est plus que l'ombre de lui meme et vous laisse a regret autour des vautours affamés de pouvoir.

eloignez vous le plus possible de ses von frayner qui se prenne pour des aigles mais qui ne sont que la pale copie des guise, des num et des enorig. Les animaux de proies ne sont devenus que des volatiles qui ne se contente des restes, a l'image de ce charlemagne qui se croit roy parce qu'il est de descendance royale ou de ce dauphin qui s'est dit qu'apres le brigandage il serait bon de faire roy.


un sourire malgré lui avant les larmes qui ne tarderent pas a venir

il sera dur a toi de faire face a l'opprobre et la rumeur qui va se rependre apres nous.L'histoire ne retiendras que les felons soit disant, les chiens de gardes champenois ceux qui se sont caché a sainte attendant que l'irreparable soit fait, ne se generons pas de salir notre memoire.

l'essentiel n'est pas la au fond je te sais capable de te preserver de tout ca.....

serrant la main de la baronne

l'essentiel sera de preserver ce qui compte le plus, la famille.....

il est temps pour moi de reconnaitre officiellement......


il s'arreta un long moment pour reprendre des forces ce passage serait douloureux pour certains.
Lylla
Le temps était venu et savaient ils seulement combien on leur en laisserait ?
Lylla était ici fidèle et présente, pour l'aider à se libérer et cela passerait invariablement par l'encre et la plume, elle en avait parfaitement conscience.

Alors répondant à la demande qui lui était faite, elle se posa le plus confortablement possible sur un siège au côté du blessé, trempa la plume dans l'encre que certains ne manqueraient pas de comparer à du fiel, et sous la dictée d'une voix vibrante d'une émotion contenue, entrepris de mettre par écrit les dernières paroles du Duc de Meaux.

De temps en temps le discours s’interrompait pour permettre à l'orateur de reprendre son souffle ou encore le contrôle de ses émotions.

Comment mettre un fils en garde contre ceux là même qui avait causé la perte de toute une famille ?
Et reconnaître ses propres torts, ses failles, tout cela n'était pas sans abîmer un cœur déjà mal en point.

Profitant de ces instants de répit, Lylla tenta d'encourager Tristan, serrant amoureusement sa main dans la sienne.


J'ai confiance en ton fils Tristan.
Siva et toi lui avait donné toutes les armes nécessaires à ce qu'il devienne un homme d'honneur, un homme droit.


Puis la dictée repris et la plume dessina à nouveau une charmante ribambelle de plein et de délié qui pourtant seraient un jour bien désagréable à la vue de certains.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)