[RP] Quand un voyage commence par un retour

Lylla

« La vie ne se comprend que par un retour en arrière, mais on ne la vit qu’en avant. »
Sören Kierkegaard

L'aube se levait sur la campagne champenoise et la cavalière épuisée avait fini par trouver un lieu propice à sa halte quotidienne.
Une pomme à sa monture, une autre pour caler un estomac qui se ne cessait d'émettre divers gargouillis et la blonde s'installa du mieux qu'elle pu, c'est à dire très mal vu les arêtes de la roche qui lui servait de siège.

L'écritoire de voyage installé de façon bancale sur ses genoux, un fusain entre les doigts, la voyageuse jeta sur un morceau de parchemin quelques lignes qui partirent très vite vers le Chateau Ducal et le propriétaire du fessier qui se reposait sur son trône.

Citation:

Sur les chemins, le 1er du mois de mars de l'An de grâce 1461

Ta Grasce,

Répondant à ton appel tonitruant, me voilà posée séant sur une roche champenoise afin de t'adresser missive. Nos rochers sont d'ailleurs bien inconfortables... Enfin passons !

Blonde et étourdie comme vous me connaissez, j'ai foncé tête la première sans prendre le temps d'avertir une quelconque autorité de mon arrivée que j'espère discrète.

Toutefois espérant ne point devoir passer par le fil des épées champenoises avant d'avoir pu embrasser du regard notre chère capitale, je m'en remets à vous pour que soit averti qui de droit et que j'arrive saine et sauve à Reims.

J'espère que j'aurais alors le plaisir de trinquer en ton agréable compagnie, j'ai d'ailleurs quelques provisions d'une excellente mirabelle sortie directement des caves d'un relais de chasse Lorrain dont tu me diras des nouvelles.

Inutile de préciser que je mettrais mon bras à l'entière disposition du Duc de Champagne et mon épaule à celle de l'ami... A condition que tu me prépares un coussin car j'ai les fesses en marmelade après ces jours de chevauchées !

Respectueusement

Lylla Cardinal d'Eirbal
Baronne d'Arzillière
Blonde chieuse étourdie en puissance !

Voilà, maintenant elle n'avait plus qu'à attendre, mais surtout se reposer car les évènements de ces derniers jours l'avaient laissé sur les rotules.
Ebene, son étalon, attaché non loin d'elle mâchonnait l'herbage environnant pendant que roulée dans une épaisse fourrure, et soigneusement dissimulée par des bosquets qui la protégeaient aussi du vent matinal, Lylla fermait les paupières sur l'image d'une chapelle Lorraine en plein coeur de la nuit...
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Anthelme_

castle de reims bureau du duc ou siege ejectable c'est selon

La vie en sorte est une histoire de fessiers et de trahisons. Il etait bon pourtant d'evolué dans un castle desormais sous surveillance. La liste des " suceurs de chausses royale" s'allongait de jour en jours, et celle des fideles restait somme toute assez fournis a part quelques noms rayés a la hate, qui passer sur la liste d'a cotés.

il faut dire qu'etant dirigeant de champagne, il fallait bien qu'on vous mette quelques batons dans les roues de carosses, oui l'union sacré allant dans un sens commun n'existe que dans les contes de fées et les histoires qu'ont racontent au enfants pour les endormir

apres cinq mandats ducale, il n'en etait pas surpris ce duc qui avait l'habitude des sourires et des courbettes avec le poignard derriere le dos une fois le dos tourner.

il etait donc sous surveillance, restant bien sagement dans son bureau attendant que ca passe et preparant une autre liste, celle des choses qu'il pouvait dire et celle qu'il ne pouvait pas dire ca va de soit quand on sait que tout est repété amplifié deformer et que le simple faiut qu'une bouteille de mirabelle soit deplacer on crit au complot

puis ce pli qui vint atterir sur le bureau deposé par un garde, otage de scel et lecture assidus, puis un rire au eclats, il y avait lomgtemps, la reponse fut rapide et inspirée

Citation:

De nous arman von frayner d'azayes, duc de champagne et ancien etalon lorrain recyclé chez " faim dus"
A vous lylla cardinal d'erbal, baronne d'arzilliere, blonde pulpeuse au seant fragile

Nous voila ravi de vous lire, ,la simple idée de vous imaginez le seant sur un rocher, nous ramene des années en arrieres, ou la vestituté et l'inconfort de certaines situations provoqués chez nous quelques plaisirs

sache qu'il sera mis a ta dispositions les moyens de faire oublier cette inconfort, il suffiras de l'exiger ou pas

je fais preparer de suite fouet, rose et coussins pour ce glorieux seant qui merite tout les egards du a ton rang et a l'amour que je te porte

nous vous souhaitons donc bonne route et nous sommes impatient de vous avoir a nos cotés

le tres haut vous garde et le sans nom aussi qui sera bievellant sur des ecarts possible

arman
ou adorateur du clan faim dus

amour oui bien different de l'epoque, mais un amour immoderé pour les gens entiers, un dernier rire lui echappa quand il renvoya le pigeon legerement malade, pourvu qu'il n'arrive rien

Lylla

Ce qu'il y avait de bien en Champagne en dehors de l'inconfort et de le rusticité des chemins, c'était l'accueil !
Ha l'accueil champenois, ça c'était quelque chose. Ce devait bien être la seule région où amis comme ennemis étaient toujours ravis de vous revoir, bon certes, on ne savait jamais à quoi se résumerait le cadeau de bienvenue : accolade ou poison ? Ca c'était le cadeau Bonux mais il parait que c'est aussi cela le charme de la Champagne.

En tout cas la blonde avait dormi comme une souche ! Le changement d'air n'y était sans doute pas pour rien ou les évènements loin d'être anodins de ces derniers jours allez savoir...
Quoiqu'il en soit elle ouvrait une paupière paresseuse en regardant le ciel au dessus d'elle, se demandant si elle aurait le temps et le courage de se préparer à diner quand une ombre vint lui boucher la vue.

Clignement de yeux des fois qu'elle ne soit pas encore bien réveillée, mais non l'objet volant non identifié tournoyait toujours au dessus la Baronne en vadrouille.
Un bras quitta l'abri douillet des fourrures pour lui faire signe de dégager.

Hey pousse toi de mon horizon !

Loin de se sentir menacé par la blanche main l'animal y vit plutot un appel et sans plus hésiter descendit en piquer.

Non mais il est con lui, je vais me le prendre sur la tronche !

Et oui, on peut être Baronne et parler comme un charretier.
Même pas le temps de soulever la couche de fourrure que l'oiseau se posait façon Albatros pile poil à l'endroit où se trouvait sa tête quelques secondes auparavant.
Manque de bol c'est très exactement dans cette demi seconde que tout se joua... Car si la bestiole pouvait se vanter d'avoir trouvé la destinataire du pli dont il était de pourvoyeur, cette dernière avait aussi reçu le trop plein d'un estomac barbouillé sous forme de fiente en plein sur la joue.
Paf dans le mille ! Et pourtant c'était pas le jeu de l'oie.

Arkkkk Beurkkkkk Dégueuuuuuuuuuuuuuu raclure de bestiole !

Jamais elle ne s'était levée aussi vite, sautant, trépignant, rageant, pestant, et tout ça en s'essuyant et se lavant la figure à en avoir la pommette écarlate.
Qui a dit que les femmes ne savait pas faire plusieurs choses à la fois ?

Le pauvre animal soulagé d'être arrivé à destination et enfin ragaillardi ne se doutait pas du crime de lèse majesté qu'il avait pu commettre. Certain avait reçu une beigne pour avoir tenter de lui voler un baiser, un certain démon blond se souvenait encore de la cuisante, alors la fiente de ce... de cette... chose !

Mais Lylla était méthodique et tout fut réglé dans le bon ordre. Je vous passerais les détails mais moins d'une heure plus tard, une broche disposait au dessus du feu laissait s'élever des effluves de pigeon roti et retrouvant son trône de la veille une nouvelle missive s'écrivait.

Citation:

Encore sur les chemins, toujours aussi mal assise, le 2 mars de l'An de Grâce 1461

Ta Grasce

Je te remercie de ton aimable billet, un tel accueil me fait chaud au coeur !
Je me permettrais toutefois de vous conseiller de choisir meilleur messager la prochaine fois, celui ci était tellement dégourdir qu'il s'est empaler directement sur ma broche.
Décidément il n'y a qu'en Champagne que les animaux ont des moeurs bizarres, ailleurs se sont les hommes me semble t il...
Bon je vous accorde que les champenois furent souvent qualifiés de moutons, mais de là à y voir un lien de cause à effet et les prémices d'explications concernant le dépeuplement de nos contrées il y a tout de même un pas que je n'oserais franchir.

Tu es pourtant témoin que j'ose bien des choses !

Pour en revenir à nos moutons *rature du mot mouton* affaires, coussins je prends ça devient indispensable, roses bien évidement je n'en attendais pas moins de toi, fouet... hummm cela pourrait servir mais fournis moi le tabouret qui va avec, j'ai souvenir que les fauves ont les crocs acéré par chez nous et la patte longue, surtout lorsqu'elle est bien graissée.

Ceci dit, je te laisse à ton trône, mon diner m'attend.

Si vous souhaitez que nous poursuivions cet agréable échange je vous serais gré de ne point bouffer mon messager, c'est le dernier qu'il me reste et j'ai encore besoin de ma monture pour arriver jusqu'à toi.

Lylla
Cible mouvante pour estomac patraque.

La chose faite, l'oiseau s'envola vers l'étalon recyclé tandis que la jeune femme dégustait la chair cuite à point.
Plus tard, chemin faisant, elle songerait aux mesures à prendre pour mettre Ebène à l'abri des convoitises du Duc.
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Lylla

[ Reims la belle ]

Mais qu'était elle venue faire ici ?

Etendue dans son lit, les rayons d'un soleil printanier se faufilant au travers des tentures qui protégeaient les fenêtres du froid de la nuit, Lylla s'étirait et se poser cette question existentielle.

Sans la chiure d'un pigeon sans arrivée se serrait passée sans encombre.
Pas une rencontre sur la route, ce qui lui avait permis de se remettre d'une nuit de noce des plus éreintantes... Et pas seulement pour elle !
La bonne surprise de retrouver une Emelyne qui avait pris les choses en main, et qui suivant ses instructions leur avait dégoté de derrière les fagots un appartement en ville des plus douillets. Le quartier était tranquille, le voisinage discret.
Oui Lylla avait posé un ultimatum à sa dame de compagnie : elle ne voulait surtout pas que sa demeure Reimoise se trouve à proximité des Asceline. Celui qu'elle avait connu puceau n'avait jamais cessé de courir après ses miches et il était hors que question que ce cavaleur puisse un jour à nouveau s'approcher d'elle. La blonde avait en sainte horreur ce lécheur de bottes à la veste si souvent retournée et aux braies qui avaient fini par craquer. Et son désir avait été scrupuleusement respecté.

Malgré tout... La blonde s'emmerdait !

Jouarre n'avait semble t il pas digéré qu'elle ne souhaite point se rendre à Sainte Ménéhould. Ce n'était tout de même pas sa faute si elle faisait une allergie aux thons et autres truites tout de même !
La Baronne nota dans son esprit de faire porter un peu de gentiane au Prévôt cela pourrait lui être utile en ces temps difficile.

L'ancien étalon lorrain recyclé chez " faim dus", ha celui là ! Elle lui réservait un chien de sa chienne ! Quel culot tout de même !
Il lui demandait de venir à Reims et pfff le voilà qui jouait les fantômes !
Haaaaaaa ces hommes, pas un pour remplacer l'autre.

Son Intendant et son Maréchal.... portés disparus les braves hommes.
Val devait se plaquer quelque part sachant d'avance la soufflante qui l'attendait suite à son départ de Lorraine.
Quand à Lupus, il se terrait en boudant à l'autre bout de la Champagne, d'un parce que Lylla avait commis le crime de lèse majesté en voyant seule et de deux car elle avait éloigné Capucine et ça le Loup ben même s'il en comprenait les raisons, ben il l'avait en travers.

Quand à son utilité en Champagne, elle ne l'avait pas encore trouvé.
Le prévôt de Champagne n'ayant pas l'air d'avoir besoin de ses services, la blonde se contentait de meubler son logement, courant les artisans à longueur de journée quand elle n'allait pas à l'université.

Emelyne la suivait dans chacun de ses déplacements, cette intimité nouvelle rapprochant encore les deux femmes.

Et la Dame de Compagnie voyait bien que seuls les courriers étranges et sans sceau que recevait sa maîtresse semblait l'amuser fortement.

Ayant finit par se lever Lylla tira les rideaux et laisse le soleil inonder sa chambre de sa lumière et de sa chaleur, le tout la mettant de bonne humeur.

EMYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Devant les coffres grand ouvert gisaient à terre une montagne d'étoffe diverses et la Baronne les fesses en l'air farfouillait au fond de l'un d'eux.

Vient m'aider à me préparer, je n'ai plus rien à me mettre, on va aller rendre une petite visite aux Fées. Je veux de nouvelles robes !

Et quand Lylla veut... Lylla a !
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Lylla

Et Lylla avait eu !

L'agréable visite chez les Fées Tisserandes avait été des plus productive, aussi bien pour sa garde robe que pour la bourse des couturière.
Un nouveau coffre avait du être acheté, de quoi faire concurrence à son époux ! pour ranger les merveilles de Valeryane, cette femme avait véritablement un don que Lylla, incapable même de recoudre le moindre bouton lui envié.
Quand à sa filleule, elle semblait bien suivre les pas de sa mère, quoique dans un style différent, chacune avait sa griffe et c'était très bien ainsi.
D'ailleurs la Baronne avait mis Melyna à l'épreuve avec une demande de création, elle attendait désormais le résultat.

Toutefois cette débauche d'achat ne suffisait pas à combler le vide de ses journées.
Tout les jours, dès que ses paupières se soulevaient, la même question revenait tourner à l'infini sous ses boucles blondes : Que vais je faire aujourd'hui ?

Alors les longues heures de la matinée, elle se laissait chouchouter par Emelyne qui avait du fouiller la ville de fond en comble pour dénicher deux agréable petites servantes aussi douées à l'art de la toilette qu'elles pouvaient exceller dans celui du massage.
Elles se livraient à leur art, sous l'oeil attentif de la Demoiselle de Compagnie qui depuis le départ de Louison avec Capucine avait pris un rôle bien plus important aux côtés de la Baronne, . Cette dernière soupçonnait d'ailleurs une correspondance secrète entre les deux femmes, tant certaines similitudes lui étaient apparues.

Quoiqu'il en soit en cette fin de matinée, la mousseuse chevelure blonde relevée et piquée au sommet de son crane, allongée sur le ventre, les yeux clos, la peau enduite d'huiles précieuses, Lylla entièrement nue, se livrait en toute oisiveté à une séance de massage à quatre mains.
Les gestes lents et parfaitement coordonnées entrainaient chez la baronne un état de relaxation fort agréable.

Le parfum enivrant du mélange d'huile apportait à la chambre surchauffée par une grande flambée un charme quasiment oriental et la Baronne aurait presque pu se croire en plein coeur d'un harem.
A la différence près que nul homme ne l'attendait.
Contrairement à la réputation qui avait pu lui être faite, la jeune femme était d'une sagesse exemplaire.
Et si nombreux étaient les candidats à avoir souhaiter ardemment partager sa couche, seuls trois depuis la naissance de sa fille avait eu cet honneur et le dernier en date n'était autre que son époux, retenu actuellement par ses obligations de l'autre côté de la frontière.

Se laissant aller aux va et vient des mains agiles sur sa peau, les pensées Lyllanesque vagabondaient librement.
Dieu saurait lui être témoin que depuis son arrivée en Champagne afin de répondre à la levée de ban, elle se faisait on ne peut plus discrète.
La Baronne ne quittait Arzillière qu'accompagnait d'Emelyne pour faire quelques achats et promenades campagnardes. Quand aux tavernes Reimoises, elle les évitaient avec grand soin, ne souhaitant pas provoquer une rencontre pour le moins désagréable aux deux intéressées.
Même l'amicale rencontre avec Tristan été finalement passé à la trappe, sans dote pour ne point froisser son épouse.. Et Duchesse par la même occasion !
Pourtant Lylla avait fait le vœux en quittant la Champagne de ne plus gêner cette dernière de nulle façon et même si les conditions l'avaient pressé à ramener son séant presto, aux lendemains même de ses propres noces, s'il y avait une personne que la d'Appéraut n'avait point à redouter c'était bien elle !
On a bien trop souvent, tendance à oublier, que c'est en son propre sein que l'on couve la vipère...
Quoiqu'en l'espèce, une grande partie de la population féminine champenoise aurait pu être classé dans le même groupe.

A l'idée de toutes ces personnes, et encore que certaines devaient lui être inconnues, un sourire mi figue mi raisin eu raison de la bouche féminine.
Si elles avaient toutes eu droit quelques miettes de ce gâteau de roi... Une seule avait hérité de la fève et la propriétaire de ce met succulent en rester en fin de compte, l'unique bénéficiaire au prix de bien des sacrifices !

Rohhhh heureusement qu'absolument personne ne pouvaient lire dans ses pensées, parce qu'il y en aurait un paquet qui aurait pu avoir de sacrés surprises !!!
Comme elle le répétait bien souvent à sa fille : Ne te fie jamais aux apparences ma chérie, saches te taire et surtout apprends à écouter, cela te rendra bien plus forte que nombre de beaux parleurs.
Un certain Monsieur de la Fontaine écrirait d'ailleurs à ce sujet un fort belle fable que des siècles après nombre d'enfant se devraient d'apprendre.

La séance de massage terminait, totalement détendue et d'une humeur des plus charmante, Lylla pris place devant son écritoire afin de faire partir quelques missives.

La première serait pour sa fille.

Citation:

Ma petite fleur,

La fraicheur du matin me rappelle celle de tes joues quand tu reviens de jouer au jardin. Dis moi ma princesse fait il beau temps dans le Sud ?
Es tu bien sage avec Louison et Thybalt comme je te l'ai demandé ?
Tu sais mon trésor, nos petits calins me manquent et j'aimerais pouvoir te dévorer de bisous et de chatouilles, et crois moi quand je te dis que très bientôt nous rattraperons tout cela !
Bientôt, quand cela me sera permis, j’emmènerais Puce et Bobo avec moi et nous viendrons vous chercher, je te le promets.
En attendant, ne fais pas trop de bêtise mon petit coeur et applique toi bien à la couture.
Tout plein de gros baisers de ta maman qui t'aime.

La seconde serait pour le Duc

Citation:

Dis donc infâme Faim Dus !

Voilà bien des jours que je poireaute sans nouvelle de ton auguste personne.
Après m'avoir tiré de ma nuit de noce voilà que je me retrouve comme une âme en peine à raser les murs de la Capitale de crainte d'une rencontre fatale avec ton épouse.
Dieu sait que pourtant que s'il y'en a bien une de qui elle ne craint rien c'est bien moi !

Enfin passons, je te lance un ultimatum Ta Grasce, ou bien tu ramènes ton Ducal Fessier jusqu'à mon logis pour descendre une petite mirabelle avant que j'en ai épuisé le stock... ou bien je m'en vais rendre une petite visite de courtoisie à ton fantôme de parrain !

C'est pas pour dire mais j'ai des fourmis dans les jambes moi et j'aimerais bien pouvoir parler à autre chose qu'à mes murs namého.

La casse bonbon champino-lorraine

Deux bonnes choses de faites, maintenant direction ses terres.
Champagne l'avait fait prévenir que la cérémonie d'anoblissement de son Intendant allait avoir lieu et la Baronne tenait à tout préparer dans les moindres détails.

EMYYYYYYYYYYYYYYYYY fais préparer la voiture, nous allons à Arzillière.

Mais quelle douce voix.... !
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Lylla

[Après le sang, vient le temps des larmes ]

La chambre aujourd'hui ne résonnait plus des mêmes bruissements joyeux.
Les volets étaient croisés et seuls les gémissements de la blonde qui reposait sur la couche se faisait entendre.

Le vampirique besoin de pouvoir des uns c'était heurté à la volonté des autres de garder la Champagne aux Champenois, même s'ils savaient le combat perdu d'avance, ils étaient resté droit et fidèle à leur idées.
Cela leur avait couté cher... Très cher !

Dans les brumes de la douce inconscience qui avait succédé à la douleur Lylla avait cru reconnaître le visage de son ours de filleul.
Elle avait voulu porter sa main à la joue humide de Rackam, elle avait voulu lui dire de ne pas s'inquiéter, lui dire pour Coleen... Mais elle n'en avait eu ni le temps ni la force.

La perte de sang l'emportant vers des rivages lointains où seuls raisonnaient encore les rires de sa fille pour maintenir le fin fil d'Ariane qui la retenait sur cette terre.

Quand ses paupières s'ouvrirent une nouvelle fois, Lylla sentit revenir avec sa conscience les vagues de souffrance qui pliaient son corps.

Sa foi en le Très Haut serait elle la cause de sa perte ?
La blonde ne pouvait y croire. Ce serait renoncer au long chemin parcouru, à la moindre des pensées qui guidaient ses pas depuis qu'elle était sorti du séminaire et qu'elle avait perdu l'enfançon qui grandissait en son sein avant même qu'il n'ai pu pousser son premier cri.

Sa vision se troubla, elle du lutter de toute ses forces pour ne pas se laisser glisser à nouveau vers ce monde douillet exempt de souffrance.
Sa gorge était sèche, ses lèvres craquelées lui arrachèrent une grimace quand elle souffla d'une voix rauque

Emelyne.... ?

Lentement le visage se tourna à la recherche de la Demoiselle de Compagnie, compagne discrète et fidèle

[edit pour orto ]
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Emelyne, incarné par Lylla

Le sol avait tremblé, le ciel s'était obscurci, les pas lourds des combattants avaient semblé résonner jusqu'à la résidence où la jeune fille était restée, plongée dans une attente insoutenable.
Si elle suivait sa maitresse absolument partout, il en était hors de question sur les champs de bataille. La jeune fille au visage encore enfantin n'était que douceur et patience, sa force résidait dans son sourire et son regard clair, et cela n'avait aucun pouvoir en terre de bataille. Emelyne avait embelli depuis son entrée au service de la baronne. A son contact, elle avait appris bien des choses, oubliant peu à peu ses origines modestes pour suivre celle qu'elle admirait plus que tout dans la houle des fastes de la noblesse.

Mais ce jour là, elle n'était plus qu'une petite fille, accrochée éperdument à la fenêtre du salon, guettant la moindre ombre sur le chemin, priant et espérant sans cesse.
Et puis l'attente avait été récompensée, elle avait cessé d'un coup en voyant un attelage arriver rapidement jusqu'à la porte.
Emelyne avait couru jusqu'au seuil, l'ouvrant en grand, un sourire aux lèvres, prête à annoncer à sa maitresse qu'un bain parfumé comme elle les appréciait tant était prêt pour elle. Mais le sourire se figea sur son visage fin et gracile, une expression d'horreur y succéda et elle sentit ses larmes affluer à ses yeux. Elle murmura, les deux mains posées sur sa bouche.

Non ... Non, mon dieu ... Pas encore, pas maintenant ...

Ses pensées étaient confuses, à la fois elle souhaitait savoir et ne pas savoir, lorsque un homme aux vêtements malmenés força le passage, Lylla dans les bras et la regarda l'air interrogatif, pressé, froid.

Emelyne se reprit, les yeux fixés sur le corps inerte, mais provisoirement rassurée qu'il ne lui lance pas les mots habituels : nous sommes désolés, elle est partie ... Non, elle était encore là. La jeune demoiselle de compagnie se précipita dans l'escalier jusqu'à la chambre et ouvrit à toute volée le lit, l'y fit déposer sa dame et renvoya le soldat en lui disant de faire monter le médicastre à sa suite. Elle déshabilla, avec toute la délicatesse dont elle était capable, la blessée, utilisa l'eau chaude prévue pour le bain afin de nettoyer ses plaies et son visage maculé de crasse et de sang, lui rendant son aspect angélique.

Quelques heures plus tard, après les premiers soins, Emelyne avait rangé la chambre, fait disparaitre les vêtements entachés de sang dans le feu de la cheminée qui ronflait allègrement.
Si habituée au cri que la baronne poussait lorsqu'elle appelait sa demoiselle, la petite blonde sursauta en entendant la faible voix franchir les brumes du silence de la pièce.

Emelyne.... ?

Elle se précipita sur le coté de la couche et prit délicatement la main pale qui reposait sur le draps.

Je suis là ma dame ... restez calme ...

Sa situation était encore précaire, la grosse perte de sang avait provoqué une anémie importante et ses forces mettraient du temps à revenir. Selon le médicastre, comme toujours, seul le temps ferait son œuvre, en bien ou en mal, nul ne savait.

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Posté avec l'accord et à la demande du JD

Rackam29

Il s'était juré de revenir voir sa marraine. Après les combats, il l'avit vue gisant dans son sang et inconsciente. Sa respiration était faible, il décida donc de la ramener chez elle afin qu'on puisse la soigner.

Les jours étaient passés si vite... il était temps de voir comment elle se portait. Il arriva à sa porte et frappa de trois coups lourds afin de se faire entendre. Puis il attendit qu'on lui ouvre.
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Membre du guet de Paris
Pour les teutons d'en face! https://www.youtube.com/watch?v=eAmMcBQavKE

Lylla

C'est avec l'aide de la jeune Emelyne, grâce à ses soins bienveillants que petit à petit Lylla avait retrouvé quelques vigueurs.

De l'extérieur les bruits de la ville ne lui parvenaient que filtrés par la demoiselle de compagnie qui ne voulait surtout pas que quoique se soit ne vienne perturber la vie de la convalescente, elle avait déjà eut assez de mal à lui faire accepter les soins du médicastre pour ne pas la voir maintenant baisser les bras et cesser de lutter.

Tout courrier, toute nouvelle s'arrêtait net au pas de la porte de la maison et la demoiselle seule décidait de ce qui parvenait au oreille et au yeux de sa patronne.
Ce matin là, Emelyne avait décidé qu'il était temps que la Baronne prenne connaisse d'un pli arrivait le matin même de son retour ensanglanté.

Lylla avait commencé à quitter sa couche quelques heure par jour et se trouvait installée dans un grand fauteuil, le regard perdu dans le vide sans doute envahi par les pensées d'un passé qui ne la quittait guère.

Dame... Vous avez reçu ce pli alors qui vous étiez encore inconsciente. J'espère que vous me pardonnerez... Allez autant mentir pour continuer à la protéger. Mais je l'avais oublié dans un coin et je viens à peine de m'en souvenir.

La blonde posa un regard bienveillant sur celle qui était devenue sa protégée, nullement convaincue de la présentation des faits.

Je me demande qui protège l'autre depuis quelques temps ma petite hirondelle...

La main encore un peu faible s'empara de la missive et en brisa le scel.

Citation:

Bonsoir Lylla,j'ai cru te voir cette nuit.Je n'ai pas ragit assez vite pour retenir mon manche.J'espère que tu n'as pas trop de mal.Mon coeur saigne ce soir si c'est bien toi que j'ai touché.Comment la Champagne a pu en arriver la et voir ses enfants se déchirer de la sorte?Je suis un idéal comme tu dois en suivre un autre,j'aurai préféré que les langues arrivent a trouver une solutions plutot que cette marre de sang,mais il faut croire que personne ne veut tendre la main.
Si je peux faire quoi que ce soit pour toi dis le moi.Je suis vraiment navré et je te présente toutes mes excuses si s'était bien toi.J'espère que tu les accepteras.

Ton ami

C de C

Emelyne l'avait laissé à sa lecture et ne put voir les larmes poindre aux paupières de sa maitresse.

Ainsi donc ce n'était pas un mauvais rêve, c'était bien à son ami qu'elle devait ces maux de têtes récurrents qui l'assaillaient jour et nuit depuis que l'Armée des impies les avait laissé pour mort.
La demoiselle de compagnie avait eu du flair de ne point lui faire lecture de ce message plus tôt car le nom de celui qui restait son ami lui en rappelait un semblable pour lequel elle n'avait que mépris.

Décidée à répondre à celui qui avait rendu bien des soirées agréables, Lylla gagna son secrétaire et pris sa plume.

Citation:

Mon cher Coleen,

J'espère qu'à ton tour tu pardonneras à la miraculée que je suis le temps mis à te répondre.

Vois tu j'en viens désormais à penser que le coup que tu m'as asséné m'a sans doute sauver la vie. En me laissant à terre et inconsciente sans doute m'as tu évité un coup d'épée fatal.
Cela fera quelques orphelins de moins.

Pour le reste, je ne rentrerais pas dans le débat, j'ai bien trop de rancœur envers certains membres de ton entourage et je ne saurais retenir mes mots comme j'ai retenu mon épée au coeur de cette nuit tragique.
Tragique oui de voir comment des champenois lèvent le bras sur leurs frères, leurs amis alors que nos armes sont restées silencieuses.

Deux armées, des Loups, des Ost Royaux pour abattre huit personnes... Qu'il est lamentable de voir comment notre Duché en est arrivé là.

Quand mon état de santé me le permettra je quitterais la Champagne, n'en fait pas mystère auprès de nos "autorités" de toute façon je n'ai plus aucune confiance en nos dirigeants.
Je me contenterais désormais de mettre ma fortune à la disposition de mes gens et des champenois qui en ont besoin, nul besoin de lumière pour oeuvrer.

En souvenir de tout ce passé qui nous lie et de notre amitié, sache que ni ma porte ni mon coeur ne te seront jamais fermé mais qu'on ne peut tendre la main à ceux qui vous l'ont déjà mordu à maintes reprises.

Je t'envoie mon ami toutes mes plus affectueuses pensées.

Lylla

Comme son épée, Lylla avait du retenir sa plume et ne pas la tremper dans le vitriol. En fin de compte tout ces rats n'en valaient même pas la peine, même si la blonde enragée de voir le travail de son ami mis à profit et accaparé par d'autre et le but de sa noble entreprise largement détourné.

Avec un soupir elle scella le pli comme l'on scelle son destin.
Connaissant ses ennemis, Lylla savait parfaitement que les suppots du Sans Nom qui entouraient Coleen, prendraient connaissance de ces lignes avant même qu'elles ne parviennent à son destinataire, et quand bien même le courrier allait lui être remis en main propre.

L'incorruptible Lando quittait la demeure quand Emelyne après avoir frappé à la porte annonça une visite.

Dame, l'homme qui vous a ramené chez nous se trouve en bas au salon. Il dit se nommer Rackam et être votre filleul...

Emy avait quelque peu tiquer en entendant cela, mais si certains passages de la vie de sa maîtresse n'avaient aucun secret pour elle, d'autres demeuraient de vastes zones d'ombres.

Un sourire illumina les traits las de la blonde avant que le début de la phrase ne fasse se froncer ses sourcils.

Rackam est bien mon filleul Emy... Fait le venir je te prie....

Ainsi donc Rackam était présent sur les lieux du massacre, et vu qu'il ne faisait pas parti des huits entêtés, il ne pouvait se tenir que du côté des épées qui les pourfendaient.

Lylla soupira et attendit l'arrivée de son filleul avec moins de joie que prévu.
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Rackam29

Rackam se fit invité à monté dans la chambre de sa marraine. Il eut une boule au ventre en la voyant ainsi bléssée. Il s'approchat doucement puis ne voulant pas aller plus loin resta au pied du lit.

'Bon... Bonjour Marraine!!! Comment vas tu aujourd'hui? Je me réjouis de te voir encore vivante... Crois le!!! Je suis tellement désolé de te voir dans cet état."
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Membre du guet de Paris
Pour les teutons d'en face! https://www.youtube.com/watch?v=eAmMcBQavKE

Lylla

Malgré les blessures, malgré la douleur d'avoir perdu un des êtres qui avait le plus compté dans sa vie, malgré les larmes qui chaque nuit trempaient l'oreiller de la jeune épousée, le regard de Lylla n'avait rien perdu de sa profondeur et se furent ces mêmes prunelles sombres qui se posèrent sur le visage aux traits gênés de son filleul.

Avec une légère grimace du aux points qui couturaient son flanc la blonde se pencha légèrement pour vérifier qu'il avait bien les mains vides.
Elle s'était déjà pris une sérieuse avoinée, hors de question que Rackman la trempe aujourd'hui.
Rien des les mains qu'il tortillait comme un gosse. C'était assez drôle d'ailleurs de voir le grand soldat tout gêné devant la petite blondinette... qui en profitait amplement.

D'ailleurs le gros chat de la maison se faufila dans la chambre en même temps que Rackam, et faisant mine de lui causer, elle ne quittait pas son filleul du regard. Allait il comprendre l'allusion à peine voilée, qui par une habile comparaison, exprimait toute la peine causée par ce carnage et ses commanditaires ?

* Ah ! Te voilà, toi ? Regarde, le voilà le pompon...
Saleté, ordure, c'est maintenant, que tu viens ?
Et la pauvre pomponnette, dis, qui s'est pris une vilaine raclée ! Elle a pleuré, elle a souffert, elle a tant perdu... Plus malheureuse qu'une pierre, qu'elle est...
Et toi, pendant ce temps-là avec ses rats... Des menteurs, des faiseurs d'embrouille... Des passants du clair de lune.
Qu'est-ce qu'ils ont, dis, pour que tu les suive tel un toutou toi le matou ?

[* Librement adapté de la Femme du boulanger de Marcel Pagnol.]
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Rackam29

Rackam ne savait trop quoi dire, ne sachant pas trop si elle parlait à son matou ou à lui Rackam!!! Bon ok elle devait être en colère, furieuse même. Mais elle devait savoir que son fillot ne fesait que suivre les ordres. Elle devait savoir que depuis des lustres maintenant il combattait auprès de ses frères d'armes contre Rome. Quel gachis tout de même. Il vint s'asseoir au pied du lit et regarda sa marraine.

"Lylla, comment vas tu aujourd'hui? Je remercie le seigneur de te voir vivante."

Mais quelle idée avait elle eut de se mettre dans une situation pareille aussi!

"J'aurais préféré te voir à mon mariage qu'ici alitée et bléssée. Tu m'en vois vraiment navré."

Que dire de plus??? Visiblement, elle en lui en voulait.
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Lylla

Et voilà qu'il esquivait la discussion, brave soldat habitué à suivre les ordres sans discuter, il préférait éviter l'affrontement avec sa tête de mule de marraine. Oh sans doute cela valait il mieux, car avec lui elle n'aurait pas caché les griefs qu'elle avait contre certains m'as tu vu.

Car le Roy au final, tout comme ses sujets n'étaient que des pions qu'il avançait au gré de sa fantaisie, l'homme s'était laissé gruger, "peucheure" comme on aurait dit dans le Sud du Royaume, en fait il s'était fait avoir et n'avait été que le dindon d'une farce soigneusement ficelée.

Si toutefois Rackam venait d'échapper à une engueulade en bonne et du forme, une chose elle n'avait pas échapper à Lylla, toute fatiguée qu'elle puisse être.

Tu aurais préféré me voir à ton quoi ? Déjà elle se redressait sur ses oreillers.

Tu viens bien de dire "mariage" ? Cette fois la moutarde venait de lui montait au nez.

M'aurais tu déjà enterrée que je n'en ai même pas été informé ? Le regard furibond croisait celui de son filleul assit au pied de son lit.
Grand bien lui avait pris de choisir cette place car non contente de lui coller un coup de pied, Rackam eut le privilège de recevoir un oreiller de plume dans la trogne. Mouvement pour lequel la blessée aurait du s'abstenir vu la grimace éloquente que déclencha son geste.

Filleul indigne ! Tu te marie en douce après m'avoir fait monter la garde à nombre de tes conquêtes durant tes satanés absences !
Et tu oses venir m'en parler comme si de rien n'était !
Navré qu'il dit ! Ohhh mais tu vas être bien plus navré encore que ton Roy ne m'ai pas achevé quand tu vas recevoir mon pied au derrière !!!

Cette fois on pouvait le dire. La blonde était furax et Rackam allait devoir ramer pour la ramener à de meilleurs sentiments.
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Quand un voyage commence par un retour

Lylla

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Anthelme_

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amour oui bien different de l'epoque, mais un amour immoderé pour les gens entiers, un dernier rire lui echappa quand il renvoya le pigeon legerement malade, pourvu qu'il n'arrive rien

Lylla

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Lylla

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La seconde serait pour le Duc

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Lylla

Emelyne, incarné par Lylla

Posté avec l'accord et à la demande du JD

Rackam29

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Lylla

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Rackam29

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[RP] Quand un voyage commence par un retour