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[RP] Il y a un Brun dans la salle ? Non ? Une Rousse alors !

Zelgius
Saint-Aignan, Berry, le 22 Novembre 1460

Pour rappeler un peu les faits. Zelgius, Duc de Berry, depuis la veille avec un morceau de fer dans l'épaule droite et par conséquent ladite épaule de plus en plus paralysée. D'ailleurs, il ne sentait même plus ses doigts à l'heure actuelle ! Et...

Qu'est ce que tu vas faire quand il sera trop tard pour te faire soigner ?!
Il ira se faire amputer ! Et comme sa soeur, il aura un morceau en bois !


La ferme ! Toutes les deux ! Jamais plus je ne serai amputé de quoique ce soit ! Est-ce clair ?

Et toutes les personnes autour de lui se retournèrent à ses hurlements... Encore. Le teint plus blafard que jamais, le Champlecy avait perdu plus de sang au cours des dernières heures en tentant d'extirper le morceau de faire coincé dans son épaule avec ses doigts et ingurgité trop d'alcool pour compenser cette perte pour s'occuper de qui il effrayait ou non.

La folie de sa famille prenait la place du sang qui coulait à flot de sa blessure, jamais il ne lui laissait le temps de sécher, ayant trop peur d'une infection quelconque... Et... Bastian vint lui annoncer que celle avec qui il entretenait une "relation" épistolaire depuis quelques jours était en taverne avec un brun. Le temps que l'information se fraye un chemin dans son esprit torturé, sa main gauche était déjà entrain de plonger dans un bac d'eau apporté par son intendant pour qu'il efface tout traces de sueurs de son visage. Et... Direction la taverne.

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Andhara_velvet


Retour… Détour… Plus court…
Depuis sa fuite de l'Helvétie, elle en avait fait de la route la rousse et l'escale plus longue que prévue dans une ville qu'elle aurait plus tôt préféré d'éviter finit par lui donner un nouveau but.
Un court retour "à la maison angevine", le temps de découvrir que la ville avait bien changée et ses habitants aussi et, une fois reposée d'une journée chez elle pour poser un peu ses guêtres, s'alanguir dans un bon bain parfumé d'amande comme à son habitude et la voilà repartie le lendemain.
Direction ? Retour en Berry.
Qu'est-ce qu'une angevine allait foutre en Berry ? Bonne question pour beaucoup mais au-delà d'une promesse d'embauche particulière, même au-delà de cette escorte bien payée, elle voulait simplement Le revoir.
La course des missives échangées, vélin frustrant d'heures trop longues, se succédaient pour s'arrêter enfin à l'arrivée de la rousse à Saint-Aignan.
La ville est calme et le Twuart qu'elle a escorté, en partie, jusqu'ici a déjà trouvé de quoi se descendre une bonne chope et il lui ne faudra pas longtemps pour le rejoindre, Nacre attaché devant la taverne comme à son habitude et en faire de même.
Le temps passe et même si elle n'en dit rien, gardant toujours son masque en une attitude de nonchalance, elle s'inquiète suite aux dernières missives reçues du Duc. Seul signe qui la trahit pour ceux qui la connaissent, elle mâchouille sa mèche de cheveux en attendant qu'Il apparaisse.
Et l'attente porte ses fruits. Elle l'observe et ses blessures sont pour elle évidentes même si l'autre n'en voit rien.
Qu'importe, il ne s'agit pas pour l'heure de s'étaler pour combler la curiosité du faux blond et elle n'en dira rien ; du moins pour le moment…
Le regardant, ses jades semblaient vouloir dire "Patience… je vais m'occuper de ton cas…"

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Zelgius
[i]Ne restes pas ici, Zelgius. Ils vont profiter de ton affaiblissement pour t'achever. Ou pire, te mener à eux !
Et encore, si ils ne te torturent pas avant...

L'air pâle ? Oh que oui, le Champlecy avait une face de plus en plus décoloré à mesure que sa mère et sa fouine le mettaient en garde contre le bl... Ah ben non... Twuart n'était plus blond. Qu'était-ce donc qui avait pu le changer ainsi ? Car oui, pour rien au monde l'ancien blond n'aurait sacrifié son horripilante blondeur. Mais bref, passons. Où en étions nous ? Ah oui ! La rousse, ahhh la rousse. Elle, elle aurait sa peau ! Ou son lit, à choisir... Mais elle aurait quelque chose de lui, et Zelgius n'en était pas forcément le premier ravi.

Tu vas devoir faire un choix, et vite, l'homme s'en va.


Elle ne me fera rien... Non, elle ne me fera rien...

Regardes ses yeux ! Elle te fixe comme un gibier !

Et le brun obéit à sa fouine. Plongeant son regard bleu-nuit dans les émeraudes qui le fixaient. Et ce qu'il y vit... Ne fit que ressurgir ses instincts. Il était prêt à fuir, voir même à la tuer si il arrivait à trouver une arme. Et...


Twuart est parti, nous allons pouvoir parler du contrat.

Il choisit la feinte.
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Andhara_velvet


Twuart est parti, nous allons pouvoir parler du contrat.

Un haussement de sourcil à la diversion qu'il tentait de faire.
Le blond/brun était parti oui mais même si il y avait un contrat à discuter, elle n'avait en rien oublier la missive que ce brun-là lui avait envoyée quelques jours avant qu'elle arrive de nouveau en ville.
Et elle n'avait pas non plus oublier le premier échange qui avait lié ces deux-là deux semaines plus tôt. Échange des plus… chaleureux en comparaison de la première fois où ils s'étaient vus.
Mais qu'importe, pour l'heure la rousse s'était levée de sa chaise sans rien répondre pour rejoindre le duc qui était plutôt mal en point malgré sa capacité à en masquer un peu les signes.
S'asseyant sur le bord de la table juste à côté de lui, elle le dévisageait en attendant qu'il arrête son numéro puis prit finalement les devants.

Dis t'as pas oublié un détail là ?
Il semblait encore vouloir éviter le sujet et elle ajouta avec un ton plus doux et bien moins sorti du dernier bouge du coin : montre-moi ta blessure que je regarde ça…
Pour le coup, il ne rechigna pas, de toute façon, il n'en aurait même pas eu la force et ce qu'elle vit était… dégueulasse. Au moins c'était pas putréfié, c'était toujours ça de gagné.
Eh ben il t'a pas loupé…

Quelques minutes pus tard, le brun était allongé sur une table et elle se débrouillait pour lui en retirer ce qu'elle avait trouvé, un morceau de métal qu'elle jeta négligemment au feu.
Son bras restait néanmoins presque inerte mais n'étant pas médecin, elle se dit que ça reviendrait plus tard.
Elle le regarda de nouveau avec attention, il était plus pal qu'un mort et qui plus est têtu pour recevoir des soins.
S'essuyant un peu les mains après son "opération", elle revint sur le sujet de diversion…

Quand tu seras remis on pourra parler du contrat, en attendant faudra te reposer.
Autoritaire la rousse ? mais non mais non. Juste un chouya…

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Zelgius
Qu'est ce qu'il se passait là ? Lui, allongé sur la table ; elle, les mains dans son épaule et la blessure laissée par le plantage de lame de la veille. Si il n'avait pas vidé quelques bouteilles d'alcool avant d'arriver pour soulager sa douleur le Champlecy se serait surement évanoui bien vite. Bref ! Le temps passa comme au ralenti, mais il s'en sorti ! Et son bras aussi, même si ce dernier n'était pas dans le meilleur état possible.

Quand je serais remis ? M'enfin je vais parfaitement bien. Inutile de chercher à retarder notre discussion.

Le voilà qui se relève pour aller oublier la douleur dans une nouvelle bouteille et, une fois celle-ci bien entamée, une idée traverse l'esprit du brun.

Tu veux que je me repose, je ne le ferai pas si je pars ! Une visite de la ville avec les coins préférés du Duc détaillés pendant que nous parlons de notre affaire, ça te tente ?

Qu'est ce que... !? Tu veux te promener avec elle ? Elle qui vient de te faire endurer une souffrance qui aurait pu te tuer ?
...
...
ZELGIUS !


Alors ?

Un léger sourire sur le visage pâle de Zelgius montrait bien à Grâce qu'il se fichait de son avis... Pour une fois.
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Andhara_velvet


Quelques morceaux de métal avait pu être extraits de la blessure plutôt moche du brun.
Elle avait fait aussi vite et bien que possible mais le "patient" n'était pas non plus des plus coopératifs.
Toujours est-il que l'opération fut menée au mieux et le duc se releva bien vite, peut-être même un peu trop vite.
Il était encore livide malgré l'assurance qu'il voulait afficher et il lui proposa même une promenade.
La rousse ne put s'empêcher d'arquer un sourcil à cette proposition. Il était loin d'être pleine forme mais après tout, au pire avec nacre, elle pourrait toujours le ramener au besoin.

Une visite d'la ville hein ? Haussement d'épaules et sourire en coin… Mouai, pourquoi pas après tout

Elle le scruta un moment du regard ; il avait vraiment l'air mal en point mais elle n'insista pas… la fierté masculine, tout un art de ne pas la froisser et la rousse avait elle-même une image d'insensible à tenir.
Elle se releva donc elle même de la table sur laquelle elle avait posé un instant son séant et se prépara pour ressortir, non sans vider sa pinte qu'elle avait abandonnée le temps de jouer les infirmières.

Quand tu veux, j'suis prête

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Andhara_velvet


Quelques brefs instants plus tard, ils se retrouvaient dehors à chevaucher côte à côté ; elle sur son étalon Nacre, de la couleur du même nom et lui sur un sombre palefroi.
Alors qu'un moment la promenade était silencieuse, elle se remémora la première rencontre avec le Rose Noire et son neveu.
Toute rousse qu'elle est, ce jour-là, encore, elle n'avait pas échappé à la discrimination habituelle et bien-sûre, des promesse de feu de joie avait été évoquées.
Elle, habituée à ce genre de menace depuis sa plus tendre enfance n'avait que peu ciller même si au fond d'elle, elle bouillait littéralement de leur en coller une.
L'indifférence était dans ces cas-là sa meilleure arme ; ne jamais montrer à l'ennemi qu'il nous a atteint. Néanmoins, il n s'agissait pas non plus de se laisser faire et elle avait la répartie nécessaire pour envoyer danser ceux qui la dérangeaient de trop.
Ce jour-là, elle était repartie de Bourges en se disant qu'elle n'était pas prête d'y remettre les pieds… Mais comme quoi tout peut arriver et ce fut un autre type de rencontre qui se fit à sa prochaine visite.
Bouillante aussi, mais pour bien d'autres raisons plus agréables que l'on ne détaillera pas ici.
La rousse sort de ses pensées et observe celui qui chevauche à sa hauteur. Il est sombre mais elle a vu une facette différente de lui… comme un alter égo ; quelqu'un qui lui ressemble étrangement, comme un complément d'elle-même.
Elle est pourtant loin d'être une femme lumineuse mais s'accorde bien avec ce ténébreux. Comme deux liquides marbrés de blanc et de noir qui se mêlent pour créer d'autres marbrures.
Ses jades qui l'observent luisent de temps à autre au passage de quelques lanternes extérieures accrochées au dessus des établissements publics puis se regard se tourne de nouveau devant elle, tachant de se repérer dans cette semi-pénombre car elle connait peu la ville encore, n'ayant pas pris la peine de la visiter.
Reprenant son air d'indifférence, elle brise le silence qui avait pris ces aises : T'm'emmène où alors ? On voit qu'dale

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Zelgius
T'm'emmène où alors ? On voit qu'dale.

Clignant des yeux un instant le brun remarqua que lui comme sa jument s'étaient habitué à la pénombre pour avancer et leur connaissance des lieux les aidant énormément, Zelgius n'avait pas pensé à celle qui l'accompagnait... Car même si elle était rousse, ses cheveux n'éclairaient pas devant elle, quelle idée aussi d'avoir des cheveux couleur de feu qui n'éclairaient pas !?

Encore quelques mètres de trot et nous y serons, tu verras on verra aussi bien qu'en plein soleil !

Et très vite après les derniers mots du Champlecy, une bâtisse se profila à l'horizon : grande, terne, inhabitée depuis de nombreuses années, en bref, très loin de la maison de campagne dans laquelle on emmènerait une gazoute pour la faire monter au septième ciel. Chose qu'il avait tout de même prévu pour plus tard dans la soirée.

Nous y sommes, l'endroit où j'ai passé mes premières nuits seul.

Il sortit une clef presqu'aussi grosse que son poing de la poche intérieure de ce qu'il restait de son gilet.

J'ai passé plusieurs années dans le noir ici... Assez jeune... Bref, tu entres ? Attention, c'est poussiéreux, je viens rarement.

Qu'as-tu fait ici toutes ses années ? C'est... Sale ! Zelgius ?

Ignorant totalement les voix présentes dans son esprit, le jeune-vieux fou se tourna vers la rousse un sourire en coin et une lueur au plus profond de son regard bleu-nuit avant d'allumer une lanterne à l'aide de son briquet à silex.


Après toi.
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Andhara_velvet


Essayant tant bien que mal de se repérer par rapport au peu qu'elle voyait dans l'obscurité qui maintenant les entourait, elle faisait confiance à nacre pour suivre meneur qui connaissait le chemin.
Quelques instants plus tard passés sur le dos de son étalon qui avait pris l'allure du trot, ils finirent par s'arrêter au milieu de nulle part devant un semblant de bâtisse délabrée qui sentait le renfermé à dix lieues à la ronde.


Nous y sommes, l'endroit où j'ai passé mes premières nuits seul.

Le nez de la rousse se retrousse et elle ne dit rien quand, en passant sa jambe de l'autre côté de sa monture, ses jambes bottées heurtent sourdement le sol.

Une vieille baraque froide ? Tu d'vais pas m'faire visiter la ville ?

J'ai passé plusieurs années dans le noir ici... Assez jeune... Bref, tu entres ? Attention, c'est poussiéreux, je viens rarement.


Tandis qu'il sortait sa clef pour en ouvrir les lieux, elle s'occupa d'attacher vaguement les liens de Nacre au premier piquet venu quand Zelgius eut fait un peu de lumière.

Après toi

Elle le regarda un instant, ses iris d'un vert printanier luisant à la lueur vacillante de la lampe. Elle sentait bien que la soirée promise ne se passerait pas à écouter les vieux souvenirs d'enfance du brun.
C'était pas le genre à s'étendre et encore moins aux oreilles de la première venue.
Avançant le pas pour faire suite à son invitation, elle se saisit de la lanterne que le brun avait encore en main plus tôt. C'est bien beau de faire passer devant mais quand on voit rien… ben on voit rien.

Elle s'avança donc davantage, découvrant une vieille baraque humide et pleine de toiles d'araignées qui empestait la poussière et le vert-de-gris. De ce fait, elle ne put retenir un éternuement tant ça lui en chatouillait les narines.

Me d'mande bien pourquoi tu m'as am'née là. T'aurais pu attend' l'jour au moins pi fair' faire l'ménage aussi.
A moins qu'tu compte que j'le fasse avant d'me tuer


Elle avait dit cette dernière phrase avec un certain amusement dans la voix car malgré les échecs cuisants qu'elle avait du essuyer peu de temps avant, elle restait sûre d'elle quant à sa capacité à survivre et se défendre au besoin.

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Zelgius
Une vieille baraque froide ? Tu d'vais pas m'faire visiter la ville ?

Un léger sourire s'était à ce moment esquissé sur le visage du Champlecy. Puis il l'avait fait entré. Quelques mois plus tôt, la personne qu'il avait fait entrer ici n'avait pas survécu... Sa main se crispa un instant autour du loquet, cette envie irrépressible qui le tenaillait, Grâce se fit alors plus nette, plus présente, laissant un sentiment de bien-être s'emparer du corps du Champlecy.

Oui, souviens-toi de ce que tu fais ici ! Elle pourrait ne pas ressortir, rester là comme ton dernier trophée en date. Tu pourrais lui faire payer la souff...


Me d'mande bien pourquoi tu m'as am'née là. T'aurais pu attend' l'jour au moins pi fair' faire l'ménage aussi.
A moins qu'tu compte que j'le fasse avant d'me tuer.


Un regard vers Grâce pour y voir un sourire avant que le jeune homme ne se force à reprendre contenance et entrer dans la pièce tout en lançant d'un air froid.

Et pourquoi pas. Peut-être t'ai-je courtisé exprès pour que tu nettoies cette bâtisse, que nous la détruisions en une nuit et que je te tue après tout cela.

Il la regarda et petit à petit un sourire se dessina sur son visage, peut-être cela ressemblerait-il plus à une grimace qu'à autre chose du point de vue de la rousse mais qu'importe, cela l'amusait.

Allons-y jolie rousse.

Et il prit les devant, allant à la limite entre la pénombre de la bâtisse et la lumière émise par la lanterne tenue par Andhara.

Je vais te montrer l'endroit où j'ai appris une chose qui me suit depuis un bon moment.

Jetant un regard discret au sol pour voir si la lumière le suivait, il reprit la marche vers une pièce situé à l'arrière de la demeure. Y entrer serait... Intéressant.

Tu seras peut-être... Hmm... Surprise par cela.

Alors qu'il ouvrait la porte de la pièce en question, les souvenirs lui revinrent. Son premier jeu. Sa première victime. Plus de 10 ans avaient passé mais ce souvenir était présent comme si le Champlecy y était encore. Il porta d'ailleurs la main à sa cuisse droite, endroit de la première cicatrice dont il écopa. Son sourire s'étira alors que le meurtre repassait devant ses yeux, et alors il redécouvrit le corps, ou du moins les os qui restaient encore, et admira son oeuvre : un squelette accroché au mur faisant face à la porte parfaitement conservé grâce à un embaumement dans le seul défaut était la lame planté au niveau du coeur de sa victime.
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Andhara_velvet


Et pourquoi pas. Peut-être t'ai-je courtisé exprès pour que tu nettoies cette bâtisse, que nous la détruisions en une nuit et que je te tue après tout cela.

Elle esquissa un sourire sans répondre, plus amusée qu'effrayée, puis il entra à sa suite avant qu'elle entende la porte se refermer derrière elle.
Petit à petit, sa vue s'accordait à l'obscurité qui les entourait et elle arrivait maintenant à distinguer certaines formes de meubles, murs et portes qui composaient les lieux.


Allons-y jolie rousse.
Je vais te montrer l'endroit où j'ai appris une chose qui me suit depuis un bon moment.


Andhara arquant un sourcil dans la pénombre, intriguée par cette déclaration qui semblait être à double tranchant, avança derrière lui, continuant de l'éclairer de la seule lanterne en leur possession.
Alors qu'ils avançaient, ils s'arrêtèrent devant une porte et le brun d'ajouter :
Tu seras peut-être... Hmm... Surprise par cela.

Hmm… ?

Alors qu'ils entrèrent dans la pièce, malgré son entraînement à ne pas montrer ses émotions et ressentiments, elle ne put empêcher un léger hoquet de surprise, davantage un souffle qui s'échappa de ses lèvres en voyant la scène.
Ce qui la dérangeait davantage était surtout l'état du squelette qui semblait être intact.
Elle posa la lanterne à terre et se plantant devant Zel, poings sur les hanches, elle ne le quittait pas des yeux…

C'quoi ça ? Tu m'explique ? Le ton n'avait pas monté mais il était ferme, presque comme celui d'une mère qui engueule son gamin ayant fait une énorme boulette.

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Zelgius
C'quoi ça ? Tu m'explique ?

Question fatidique, évidemment qu'elle allait la poser. Nouvelle étape, chercher une réponse... correct ? Non, une réponse Zelgiusienne serait largement suffisante !

Ne lui dis rien, tu sais ce qu'il se passera si tes pulsions sont découvertes.


La manière dont tout un pan de ma vie a commencé il y a environ 10 ans. Un peu après la naissance de Bé... Pouikie. Cette charogne s'est débattue comme si j'avais le Sans-Nom en face de moi d'ailleurs. C'est joli, non ?

Il baissa le regard vers Andhara, le visage vide de toute expression, en pleine possession de ses moyens, oubliant même son épaule le lançant encore une minute auparavant. La nuit se posa sur les émeraudes de la rousse, les yeux du Champlecy ne lui laissaient plus que voir la pièce rouge de sang. Peut-être finalement mettrait-il sa "plaisanterie" à exécution.

Zelgius ! Ne la tues pas, elle peut encore t'être utile.


Je n'ai pas besoin de toi pour me dire quoi faire Grâce !

Le Champlecy ferma alors les yeux, prenant le temps qu'il lui fallait pour se contrôler. Après tout... Une maison vide, connu de lui seul... Comment avait-il pu penser ne pas être tenté ! Et enfin il rouvrit les yeux, affichant un sourire en coin pour la "détendre".

C'est ma première oeuvre, Alix.

La mère de ta fille... Qu'as-tu fait Zelgius ?

Alix était la mère de Pouikie.

Restait à voir maintenant la réaction d'Andhara. Après tout, ils étaient là pour ça non ? Pas forcément en vérité.
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Andhara_velvet


Alors qu'elle attendait une réponse quand à la scène encore stupéfiante bien qu'apparemment ancienne qu'elle avait sous les yeux, elle observait, le brun de façon différente.
Autant, elle le savait un peu fou mais là… c'était d'une autre catégorie et alors que celui-ci semblait plongé dans ses pensées sans dire mot, elle avait discrètement passé sa main dans sa chevelure tressée, allant trouver une longue pointe en métal effilée qu'elle gardait autant comme épingle que comme moyen de survie.
D'un coup, il se mit à hurler quelque chose à l'encontre de quelqu'un qui n'était pas elle alors qu' ils étaient pourtant bel et bien seuls.


Je n'ai pas besoin de toi pour me dire quoi faire Grâce !

Surprise de cette réaction intempestive, elle avait tâchée de garder son plus grand calme tout en cachant "l'aiguille" - qui faisait quand même une demi-coudée - le long de son bras qui avait retrouvé une position verticale le long de son corps.
Elle attendait de voir la suite mais rien de bon ne s'annonçait pour l'heure et ses yeux ne quittaient pas le brun et la moindre de ses réactions. Mais celui-ci ferma les yeux, comme plongé dans un rêve pour mieux en ressortir ensuite.
Un fugace instant, elle avait pensé à fuir et profiter de sa désorientation passagère mais quelque chose en elle voulait en savoir plus. Imprudente ? Sûrement.
Le duc rouvrit enfin la bouche pour s'exprimer plus… "normalement"

C'est ma première oeuvre, Alix. …
Alix était la mère de Pouikie.


A ces mots, elle avait, instinctivement, fait un pas en arrière et, lentement, son aiguille cachée le long de son avant-bras était descendu dans sa main.
Une expression de feu avait saisi le regard de la rousse que le Champlecy verrait sans nul doute et il ne fallut pas longtemps pour qu'elle réagisse, plus vite que lui, afin de ne pas être prise au dépourvu.
Elle l'avait rapidement poussé violemment contre le mur juste derrière eux avant que sa lame, effilée en pointe redoutable, soit venue menacer la gorge du brun, juste sous la mâchoire.

Si tu crois que tu m'f'ras l'même sort, compte pas là-d'ssus beau brun, et ses mots avaient, malgré la voix basse qu'elle avait empruntée, persifflante, résonné dans la pièce vide, sombre, froide et poussiéreuse…

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Zelgius
"Et l'jour arrive,
Celui qui fait qu'on pense qu'on n'mérite rien
Et pourtant, Elle est là, comme un feu
Elle ravage nos pensées et nous envoie en enfer à chaque pas loin d'elle
Et on s'en va dans nos souvenirs de ses yeux d'émeraude
De sa chevelure de feu avec laquelle, elle fout le feu..."*




Tout s'était passé très vite, à peine avait-il fini sa phrase qu'il se retrouvait une lame frôlant sa gorge et la rousse à une portée de lèvres. Sa réaction fut évidente, il eut envie d'elle ! Un sourire se dessina d'ailleurs sur son visage à cette envie.

Si tu crois que tu m'f'ras l'même sort, compte pas là-d'ssus beau brun.

Une lueur dans son regard... Une idée ? Non, pire que cela !

Peut-être t'ai-je effectivement emmené ici pour te faire subir le sort que tu sembles imaginer... Mais dans ce cas belle démone, pourquoi t'aurais-je parlé d'une leçon que j'ai appris il y a longtemps ?

Une fois sa réponse terminée, le Champlecy approcha son visage, faisant fi de la lame le menaçant et l'entaillant même certainement à chaque millimètres parcouru vers son visage entouré de flammes.

Comment as-tu pu faire cela ? Regardes-moi ! Réponds !

Le Champlecy arrêta son avancée à un souffle du visage d'Andhara, sentant sa respiration calme malgré la situation malgré ce petit "quelque chose" qu'il pouvait sentir dans l'air.


Sans toi, j'aurai surement perdu mon bras, ou plus encore... Je me suis dit que te montrer qui tu as sauvé... Qui le Berry a porté à sa tête... est réellement. Je ne suis pas un berrichon comme les autres, Andhara, bien loin de là... La leçon dont je t'ai parlé est des plus simple : "Méfies-toi de celui que tu sauves si tu ne veux pas avoir à finir le travail plus tard."

La main droite du Champlecy descendit en direction de sa cuisse, lentement, peut-être trop... Mais il ne prendrait pas d'arme, il ne la tuerait pas.

Le jour où elle a appris qu'elle portait un enfant, elle a tenté de me tuer. Ma réponse fut simple, je l'ai enfermé jusqu'à la naissance de l'enfant avant de la tuer pour qu'elle ne retente pas de me tuer.

Cette fois, il en disait trop, à son goût du moins, mais il fallait bien cela pour que celle-ci comprenne qu'il ne voulait pas la tuer...

Depuis ce jour, ma chasse est bien différente de celle des nobles ou des gens comme toi qui travaillent dans l'ombre des grands de nos Royaumes. Mais annui, je ne fais que payer la dette que j'avais envers toi, un bras contre une vérité. Notes bien que j’exècre avoir des dettes, quelles qu’elles soient.

Pourquoi lui dire tout ça ? J'aurai pu t'aider si tu m'en avais parlé.

* de moi
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Andhara_velvet


Le souffle était calme mais peut-être un peu plus profond qu'à l'accoutumée. Ses jades qui s'étaient durcies ne le quittaient pas des yeux alors que son étrange arme effilée pointait la peau de sa gorge. Pourtant, il se mit à parler, l'air assez calme malgré les circonstances.

Peut-être t'ai-je effectivement emmené ici pour te faire subir le sort que tu sembles imaginer... Mais dans ce cas belle démone, pourquoi t'aurais-je parlé d'une leçon que j'ai appris il y a longtemps ?

Elle l'écoutait mais ne répondit rien, habituée qu'elle était de ceux qui parlaient pour gagner du temps et tenter une ruse.
Et voilà que maintenant il approchait son visage du sien, défiant la douleur de l'arme qu'elle tenait fermement, ses lèvres s'arrêtant presque au seuil des siennes pour ajouter :


Sans toi, j'aurai surement perdu mon bras, ou plus encore... Je me suis dit que te montrer qui tu as sauvé... Qui le Berry a porté à sa tête... est réellement. Je ne suis pas un berrichon comme les autres, Andhara, bien loin de là... La leçon dont je t'ai parlé est des plus simple : "Méfies-toi de celui que tu sauves si tu ne veux pas avoir à finir le travail plus tard."

Voilà qu'il se mettait à bouger, descendre sa main sur la cuisse qu'il avait touchée avant d'entrer dans la pièce, comme un souvenir qui s'invite inopportunément, mais son geste en resta là, continuant son monologue auquel elle n'avait rien à répondre.
Quelque chose de particulier était en train de se passer ; quelque chose qu'elle aurait su qualifier en d'autres circonstances mais le moment ne prêtait pas à ce qu'elle le comprenne.
Son souffle était lent, chaud et effleurait inexorablement les lèvres de la rousse et cela la troublait peu mais de façon indéniable. De fait, elle devait se concentrer davantage pour rester maîtresse de la situation si elle ne voulait pas que celle-ci s'inverse à ses dépends.


Depuis ce jour, ma chasse est bien différente de celle des nobles ou des gens comme toi qui travaillent dans l'ombre des grands de nos Royaumes. Mais annui, je ne fais que payer la dette que j'avais envers toi, un bras contre une vérité. Notes bien que j’exècre avoir des dettes, quelles qu’elles soient.

Voilà qu'il parlait encore. D'ailleurs elle l'avait rarement vu parler autant pour le peu qu'elle le connaissait alors.
Mais avec ces derniers mots et surtout, par l'expression qu'elle avait pu lire dans le regard d'un bleu sombre du brun, elle avait légèrement relâché la tension de sa main sur la lame. Par ailleurs, sans réellement s'en rendre compte, elle l'avait maintenu contre le mur par sa sénestre portée au poitrail, sentant en même temps le rythme de son palpitant. Celui-ci avait eu un coup d'accélération par la surprise mais s'était rapidement calmé au fur et à mesure qu'il s'était libéré de sa "dette".
Un léger instant de défaillance, alors qu'elle ressent l'étrange intimité de leur proximité et la rousse ferme les yeux, une seconde, peut-être deux avant de les rouvrir.
A ce moment, elle ressent comme une envie, un désir étrange et s'en mord doucement la lippe avant de reprendre un peu ses esprits.

Qu'est-ce qui m'dit qu'tu mens pas ? Même si au fond d'elle elle sentait qu'il disait la vérité, elle voulait en être aussi sûre que possible mais déjà sa main tenant la pointe s'abaissait doucement…

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