Zelgius
Et il avait attendu une réaction quelconque, son meurtre, une blessure plus profonde que la précédente, peut-être même qu'il subisse ce qu'il faisait subir à ses victimes. Mais non, elle retira la lame de sa gorge.
Qu'est-ce qui m'dit qu'tu mens pas ?
Tu n'es pas sur une table emballée dans des bandelettes égyptiennes et une lame dans le coeur. Alors je peux te promettre que je ne te mens pas.
Un soulagement d'être débarrassé aussi vite de cette dette de guérison, bé dame ! Mais aucun soulagement, aucun remord, aucune honte ni même aucune pitié de ce qui le tiraillait de l'intérieur depuis tant d'années. Alors que la lame menaçante baissait peu à peu, le Champlecy se décollait du mur, faisant en sorte que la main d'Andhara reste sur sa poitrine, qu'elle sente que son coeur se faisait de plus en plus lent, de plus en plus sûr de lui. Bientôt, la main gauche du brun vint rencontrer la droite de la rousse pour l'aider à lui faire confiance. Un pas de plus et leurs corps furent presque collé, la main droite Champlecyenne se retrouva à venir effleurer le flanc d'Andhara, ses lèvres se collant aux siennes dans une pulsion imprévue... En même temps, on ne commande pas aux pulsions, Zelgius le savait bien et mieux valait celle-ci que l'autre.
Après tout, que risquait-il à se laisser aller à une passion qui, il en était certain à ce moment là, ne durerait pas ? La main aux quatre doigts du Champlecy quitta le doux foyer qu'elle s'était trouvé pour aller prendre possession du manche du couteau de chasse pendant au côté du brun, d'un doigt il défit l'attache de l'arme pour la sortir de son fourreau. A cet instant précis, il pourrait la blesser assez pour pouvoir s'adonner à ses besoins de sang, ou la tuer directement. Après tout, il tenait la main armée d'Andhara et pourrait la retenir assez longtemps pour planter son arme dans l'une de ses artères mais au lieu de cela il planta la lame dans le mur derrière lui. Puis, dans un sourire reconnaissable parmi tant d'autre, il murmura une nouvelle phrase.
Et voilà la preuve de ma promesse.
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Qu'est-ce qui m'dit qu'tu mens pas ?
Tu n'es pas sur une table emballée dans des bandelettes égyptiennes et une lame dans le coeur. Alors je peux te promettre que je ne te mens pas.
Un soulagement d'être débarrassé aussi vite de cette dette de guérison, bé dame ! Mais aucun soulagement, aucun remord, aucune honte ni même aucune pitié de ce qui le tiraillait de l'intérieur depuis tant d'années. Alors que la lame menaçante baissait peu à peu, le Champlecy se décollait du mur, faisant en sorte que la main d'Andhara reste sur sa poitrine, qu'elle sente que son coeur se faisait de plus en plus lent, de plus en plus sûr de lui. Bientôt, la main gauche du brun vint rencontrer la droite de la rousse pour l'aider à lui faire confiance. Un pas de plus et leurs corps furent presque collé, la main droite Champlecyenne se retrouva à venir effleurer le flanc d'Andhara, ses lèvres se collant aux siennes dans une pulsion imprévue... En même temps, on ne commande pas aux pulsions, Zelgius le savait bien et mieux valait celle-ci que l'autre.
Après tout, que risquait-il à se laisser aller à une passion qui, il en était certain à ce moment là, ne durerait pas ? La main aux quatre doigts du Champlecy quitta le doux foyer qu'elle s'était trouvé pour aller prendre possession du manche du couteau de chasse pendant au côté du brun, d'un doigt il défit l'attache de l'arme pour la sortir de son fourreau. A cet instant précis, il pourrait la blesser assez pour pouvoir s'adonner à ses besoins de sang, ou la tuer directement. Après tout, il tenait la main armée d'Andhara et pourrait la retenir assez longtemps pour planter son arme dans l'une de ses artères mais au lieu de cela il planta la lame dans le mur derrière lui. Puis, dans un sourire reconnaissable parmi tant d'autre, il murmura une nouvelle phrase.
Et voilà la preuve de ma promesse.
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