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Info:
À Paris, Notre Dame. C' est l' histoire de comment Yolanda Isabel de Josselinière a decedu adopter à Ivanne.

[RP Fermé] - L'enfant reconnait sa mère à son sourire.

Yolanda_isabel
Ce RP est antidaté, il a lieu aux alentours du Sacre d'Eusaias mais vos narratrices n'ont pas eu le temps de le lancer avant.


    « Sur la face de cette vieille reine de nos cathédrales, à côté d'une ride on trouve toujours une cicatrice.
    Tempus edax, homo edacior. Ce que je traduirais volontiers ainsi : le temps est aveugle, l'homme est stupide.
    Si nous avions le loisir d'examiner une à une avec le lecteur les diverses traces de destruction imprimées à l'antique église, la part du temps serait la moindre, la pire celle des hommes, surtout des hommes de l'art. Il faut bien que je dise des hommes de l'art, puisqu'il y a eu des individus qui ont pris la qualité d'architectes dans les deux siècles derniers. » - Notre-Dame de Paris, Victor Hugo.

Combien avons-nous de temps ? Pas assez.

Jamais assez pour régler tout ce qu'elle a à régler à Paris avant de gagner l'Anjou tout aussi discrètement qu'elle l'a quittée pour faire croire à une guérison fortuite. Il faudra dans le même temps, s'arranger pour qu'Alix Ann de Montfort et Elendra d'Acoma rentrent aussi, de façon tout aussi silencieuse. Quant à Eilinn Melani, elle doit avoir bien des choses à faire à Paris pour rentrer maintenant, notamment s'occuper du Sacre auquel Yolanda ne participera pas évidemment. Sa trahison à l'égard de l'Archiduché se limitera à la création de tenues royales pour l'avènement du divin souverain, mais elle ne participera pas à cet événement.

Les pas la conduisent non loin de Notre-Dame, et l'azur unique se pose sur la construction humaine à la gloire d'une entité qu'elle n'envisage toujours pas comme existante, comme présente. Mais elle se garde bien de le dire, et comme tous les autres, participe aux simagrées ambiantes, elle a été baptisée, et s'apprête même à se marier.

Comme c'est bien fait.

Oui, Yolanda simule. Mais elle fait ça à la perfection, rares sont les personnes capables de discerner derrière cet air de piété emprunté, les railleries de la Lune concernant la plus grande secte du Royaume. Mais laissons-là les fadaises des hommes à robes, c'est le printemps et il règne sur Paris une douce tiédeur qui revigore les membres.

On verra bientôt naître les premières fleurs.
Florie, incarné par Rosalinde


Sept. Sept ans. Sept enfants. Bientôt huit, elle l'avait appris hier. Sept enfants crasseux de boue et de poussière, sept enfants hurlant quand leurs ventres crient famine, souvent.

Et Florie.

Florie a vingt-deux ans. Elle est mère, mère jusque dans ses tripes. Et de l'aube au crépuscule, elle se déchire les mains dans les eaux glacées de la Seine, lavant le linge de ces dames des beaux quartiers. Souvent, elle rêve à ce que serait sa vie si elle était bien née. Mais alors un enfant geint, la tirant de ses songes, claque de la réalité. Et elle se remet à frotter.

L'hiver a été rude, et longtemps s'est prolongé. Elle travaillait moins, moins longtemps. Et puis le Jean son Jean, il était tombé d'un toit, alors qu'il travaillait à une charpente. Immobilisé, il ne pouvait plus exercer. Alors ils ont longuement discuté. Ils ne tiendront pas. Pas avec cette petite qui trop souvent accapare l'attention de sa mère. Et puis c'est une fille, c'est moins grave que si c'était un garçon, tout de même. Mais il l'aiment quand même. Elle est jolie et vigoureuse, leur petite Mathilde. Mais ils ne peuvent pas.

Alors c'est décidé. Et c'est le coeur au bord des lèvres que Florie se charge de cette triste besogne. De jour, elle n'allait pas laisser sa petite seule dans la nuit. Elle est si calme, elle dort. Personne ne semble les remarquer. Alors doucement elle s'approche. Le parvis. Et une profonde inspiration. Il faut le faire, pour le bien de la famille. Du pouce, une croix est tracée sur le front de cette petite fille, avant que la mère n'y dépose un baiser.

Le couffin est déposé là, sur les marches.

Elle s'éloigne en courant, se cache. Hors de question qu'elle la quitte des yeux avant de savoir qui trouvera son petit.


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Ivanne
Je m'excuse si ma langue vous scandalise, j'ai essayé d'écrire avec ma meilleure grammaire française… De beaucoup ou de peu ce que je sais, j'ai essayé de perfectionner mon français avec des dictionnaires, des traducteurs et beaucoup talent et patience.

Mais conviens admettre vous que je ne suis pas française, et très sûrement, j'ai manqué dans ma tentative.


Quand on est enfant, n'importe ni le temps, ni le nom. Et beaucoup moins le nom de famille. Si tu es né de haut berceau ou de basse engeance, cela seulement importe aux adultes. Mais elle… était tellement petite, tellement innocente. Inoffensive. Mais y compris en étant ainsi, c'était une bouche plus que nourrir.
Quand on est enfant, un apprend et est ouvert à beaucoup de choses. C'est le Soleil qui illumine la vie et il n'y a pas peine capable d'arracher une telle candeur, ni la plus amère des pénuries. Au bout du compte… Bon, un enfant n'a pas besoin de tant. Ce qui est indispensable. Et quel est ce qui est indispensable ?

Un ne choisit pas où de naître, peut quelqu'un choisir dans quelle famille être ?

Quand on est enfant, ces choses s'ignorent.


De fait, rien pouvait troubler le rêve doux de la créature innocente. Ni les caresses de sa mère, celle à laquelle jamais elle voit à nouveau. Ou peut-être qu' oui, mais cette enfante ne le saurait pas. Et là, aux pieds du Sienne, le futur d'une autre vie de plus est indécis. Quelqu'un reprendrait ? Et d' être ainsi, qui ? Qu'est-ce qu'allait allaiter au chiot d'une autre litière ? , peu de personnes étaient capables. Quelque chose était sûr : ni une croix ni les prières le feraient.
Encore le matin restait tranquille. Quelques chiens s'inquiétaient avec le parfum de l'enfante, qu'elle n'a pas tardé à réveiller. Elle avait des yeux très grands, et même paraissait qu'elle ne pourrait pas les ouvrir de tellement grands et de vifs. Ce qui est bleu du ciel se reflétaient en ces derniers, comme s'ils étaient autre porte envers lui et en ces derniers attendrait l'embrassade de Dieu. Une innocence tellement pure, tellement livide, que peu devineraient son convenir, sauf par la couverture humble avec laquelle elle était entourée.
Les peu de cheveux qui se posaient sur ce qui est sa petite tête paraissaient être de l'or fouetté plus noble, et dans chaque boucle une petite étincelle de lumière se reflétait.


« J'ai faim, personne entend ? Je peux pas me plaindre plus haut. »


Elle a étiré les bras, la couverture lui était déjà petite. Elle n'aurait pas plus que six mois, et de peu ce qui comprenait, elle a compris qu'elle se trouvait dans le sol et que, par plus qu'elle sangloterait, personne s'occupait.

Il est évident que… Quand on est enfant, ces choses sont difficiles à comprendre.

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· CONDESA DE TAFALLA · CONDESA DE ALBARRACÍN · SECRETARIA REAL DE CASTILLA Y LEÓN · VULNERANT OMNES, ULTIMA NECAT ·
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