Ocatherine
« Quand on a quelque chose dans le ventre on ne meurt pas avant d'avoir accouché. »
de Gustave Flaubert
Limoges, début Novembre 1460
En ce 3 novembre la journée aurait pu être commune à toutes les autres, il ne neigeait plus dehors dans les rues de Limoges. Non, ce jour la c' était Aristote lui même qui montrait sa colère, le tonnerre grondait, la tempête menaçait de déferler sa rage à tout moment. Les paysans du coin tentaient toujours de sauver leurs récolte, les éleveurs de nourrir leurs animaux. Mais les tavernes étaient vide, celles-là même qu'on trouve pleines à craquer à n'importe qu'elle heure de la journée. Les rues étaient bruyantes aux matins, puis plus rien, que pouvait-il donc se passer de si important? Sur les routes pavés trempées au possible, on pouvait voir de long sillons creusé par les roues de nombreux carrosses, du beau monde semblait être venu. Et quel beau monde!
Les paysans, les villageois qui nétaient pas convié à ce somptueux évènement se tenaient en une masse informe devant la petite église de la ville. Car oui, ce jour la c' était jour de fête, du moins pas pour tout le monde. Le jeune Euzen Montbazon de Navailles s'unissait à sa chère et tendre Nahysse de Plantagenet de Montfort-Balmyr, grosse jusqu'au cou la pauvre. Ne dit-on pas mariage pluvieux, mariage heureux?Pour tout à chacun cétait le mariage de l'année à Limoges, un mariage d'amour, avec un enfant à la clé, mais la vérité était tout autre. La sur les premiers bancs face au jeunes futurs mariés se tenait une jeune femme de 17ans, sa peau aussi pale que la porcelaine prenait une teinte rouge vif à mesure que la cérémonie avançait. Sa longue chevelure de feu coulait sur son visage pour cacher la noirceur que renvoyaient ses émeraudes. Elle était la femme trompée, bafouée, trahie, rejetée. Elle était l'instrument même d'un mensonge des plus affreux...et près d'elle, lui tenant la main se tenait l'objet de cette duperie. Alors que le fruit pourris grandissait en son ventre...enceinte elle aussi.
La flamboyante finit par lâcher la main de son tendre, ce rouquin pour qui elle avait tout sacrifier, alors que son premier amour se mariait la face à elle. Il n'eu pas un regard pour elle le blond, la seule chose qui l'importait et ça la rouquine en était persuadée, cétait son engeance putride qu'elle portait en son sein. Jamais elle ne pourrait aimer cet enfant, cette abomination, folle de rage elle se retint de frapper ce ventre trop rond, trop gros, trop plein.
Elle réussit à contenir sa rage durant toute la cérémonie, et son fiancé à côté d'elle qui n'avait de cesse de lui lancer des mots d'amour à tout va, sil savait combien elle s'en moquait en cet instant. C'est elle qui aurait dut être sur lhôtel, c'est d'elle qu'il aurait dut tomber amoureux, il lui à pris sa fleur d'innocence pour refuser de l'aimer ensuite. Comme elle le haïssait ce jour la, la Catherine, plus qu'elle ne se haïssait elle-même de lui avoir céder il y à de cela plus de 8 mois. Elle avait accepté ce marché digne d'un pacte avec le diable, le choix entre son enfant et l'amour du rouquin. Offrir une vie de rêve à cet enfant, ou le garder avec elle et lui mentir sur son père, jamais elle n'aurait pu, elle qui n'a pas connut le sien.Mais ça elle ne l'aurait jamais avoué , pour sur.
Durant le déroulement de la cérémonie, le monstre ne fit pas vraiment acte de présence, ce n'est qu'a la fin que la rouquine commença à sentir les prémisses de la souffrance. Oh! Elle s'en doutait qu'il serait dur à sortir ce démon, qu'il lui dévorerais peu être les entrailles la laissant pour morte. Peu être que déjà il se nourrissait de son sang...la consumant à petit feu, voila ce que la belle pensait de son propre enfant, comment aurait-il pu en être autrement?
Les minutes passaient et la chair se faisait meurtrir, l'enfant frappait mais pire, tout son corps se comprimait, elle sentait la en bas de son ventre cette douleur lancinante. Il lui arrachait les entrailles, les tordaient, faisait des nuds, ce nétait pas permis une telle douleur. Bien entendu vous laurez compris, lenfant ne faisait que se mouvoir dans le ventre de sa mère, sans douleur apparente, mais pour elle cétait déjà trop. Jusqu'a la fin de la cérémonie Catherine ne prononça pas un mot, se murant dans sa douleur, en symbiose totale avec ce petit être qui prenait de plus en plus de place.
"Pas encore démon, attend...attend qu'ils aient finit, ne me rend pas honteuse en plus d'avoir détruit ma vie. Cesse de me meurtrir...si tu savait combien je te hais...je tarracherais de mon ventre si je le pouvais...créature du sans nom! "
Voila ce que pensait la Catherine, ça et tant d'autres choses si terrible quand elles sont destinée à un être si pur et innocent que l'est un enfant. Mais, elle ne l'aimait pas cet enfant, elle le détestait autant que son cur le lui permettait. Le pire ce nétait pas dêtre enceinte de lui, mais en plus de lui infliger la torture de lui prendre ce bébé, elle devait vivre sous son toit, accoucher la bas. L'enfant ne serait jamais d'elle aux yeux de tous, Nahysse aurait des jumeaux...voila tout. La discrète s'y était résolu, cétait mieux pour l'enfant, pour son fils car pour elle ça ne pouvait être qu'un garçon pédant, et sans cur comme son enfoiré de paternel.
La cérémonie pris alors fin, le rouquin ramena sa promise au domaine du Montbazon, après tout ils vivaient la bas depuis que Catherine à atteint les 8 mois de gestation...comme une chienne qui s'apprête à mettre bas au final. Voila comment se sentait la frêle rouquine.
Demeure de Euzen Montbazon de Navailles: 24, rue des bouchers
Déjà une journée de passée depuis la cérémonie, la Catherine restait enfermée dans sa chambre, seule. Rendue exécrable par la douleur elle chassait en permanence le pauvre Alex de la chambre qu'on lui avait préparé. Forcée de prendre un traitement pour déclencher l'accouchement elle commençait à devenir littéralement folle la pauvre. La douleur peu faire perdre l'esprit à de nombreux hommes, alors imaginez ca sur une femme enceinte d'un homme qui ne l'aime pas?
La, sur la table de chevet trônait en pièce maitresse de cette chambre si lugubre à ses yeux, un verre remplie de cette mixture infâme qu'on la forçait à avaler matin midis et soir. Une affreuse boisson à base de plantes censé accélérer la délivrance, parce que oui, la Catherine n'en était même pas à terme, bien loin dailleurs.
"Tu à vu ça Catherine, tu à été tellement stupide de lui donner ton innocence que maintenant il te gave comme une oie, pour te faire vêler comme une vache et te voler ton bébé, bravo !"
"La ferme la conscience t'avait qu'a te manifester avant, je boirait pas sa merde, je la boirait pas!!"
La rouquine avança à grand pas vers la table de chevet, la elle prit le précieux verre et le jeta de toutes ses forces contre la porte de la chambre qui se trouvait face à elle. Le verre vola en éclat se rependant sur le sol alors qu'elle faisait maintenant voler la table de chevet, la rage se lisait dans son regard, elle risquait commettre un meurtre si ça continue comme ça. Son timbre d'habitude si doux se fit sec, tranchant comme une lame alors qu'elle hurla comme une damnée :
- Je boirait pas ton poison Euzen ! Jaccoucherais normalement! Tu mentends Euzen Montbazon de Navailles...trou du cul de bas étage, je te hais! Je boirais pas ça!!! Va en enfer!!!LAISSE MOIIII!!Raaaah!
Ensuite c'est la coiffeuse qui fit les frais de cette colère nouvelle chez la tornade rousse, allait t'elle réduire toute cette jolie chambre en poussière avant que le blond daigne se montrer? Qui sait...
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**Merci mon Loup*Un rp , un mp !
de Gustave Flaubert
Limoges, début Novembre 1460
En ce 3 novembre la journée aurait pu être commune à toutes les autres, il ne neigeait plus dehors dans les rues de Limoges. Non, ce jour la c' était Aristote lui même qui montrait sa colère, le tonnerre grondait, la tempête menaçait de déferler sa rage à tout moment. Les paysans du coin tentaient toujours de sauver leurs récolte, les éleveurs de nourrir leurs animaux. Mais les tavernes étaient vide, celles-là même qu'on trouve pleines à craquer à n'importe qu'elle heure de la journée. Les rues étaient bruyantes aux matins, puis plus rien, que pouvait-il donc se passer de si important? Sur les routes pavés trempées au possible, on pouvait voir de long sillons creusé par les roues de nombreux carrosses, du beau monde semblait être venu. Et quel beau monde!
Les paysans, les villageois qui nétaient pas convié à ce somptueux évènement se tenaient en une masse informe devant la petite église de la ville. Car oui, ce jour la c' était jour de fête, du moins pas pour tout le monde. Le jeune Euzen Montbazon de Navailles s'unissait à sa chère et tendre Nahysse de Plantagenet de Montfort-Balmyr, grosse jusqu'au cou la pauvre. Ne dit-on pas mariage pluvieux, mariage heureux?Pour tout à chacun cétait le mariage de l'année à Limoges, un mariage d'amour, avec un enfant à la clé, mais la vérité était tout autre. La sur les premiers bancs face au jeunes futurs mariés se tenait une jeune femme de 17ans, sa peau aussi pale que la porcelaine prenait une teinte rouge vif à mesure que la cérémonie avançait. Sa longue chevelure de feu coulait sur son visage pour cacher la noirceur que renvoyaient ses émeraudes. Elle était la femme trompée, bafouée, trahie, rejetée. Elle était l'instrument même d'un mensonge des plus affreux...et près d'elle, lui tenant la main se tenait l'objet de cette duperie. Alors que le fruit pourris grandissait en son ventre...enceinte elle aussi.
La flamboyante finit par lâcher la main de son tendre, ce rouquin pour qui elle avait tout sacrifier, alors que son premier amour se mariait la face à elle. Il n'eu pas un regard pour elle le blond, la seule chose qui l'importait et ça la rouquine en était persuadée, cétait son engeance putride qu'elle portait en son sein. Jamais elle ne pourrait aimer cet enfant, cette abomination, folle de rage elle se retint de frapper ce ventre trop rond, trop gros, trop plein.
Elle réussit à contenir sa rage durant toute la cérémonie, et son fiancé à côté d'elle qui n'avait de cesse de lui lancer des mots d'amour à tout va, sil savait combien elle s'en moquait en cet instant. C'est elle qui aurait dut être sur lhôtel, c'est d'elle qu'il aurait dut tomber amoureux, il lui à pris sa fleur d'innocence pour refuser de l'aimer ensuite. Comme elle le haïssait ce jour la, la Catherine, plus qu'elle ne se haïssait elle-même de lui avoir céder il y à de cela plus de 8 mois. Elle avait accepté ce marché digne d'un pacte avec le diable, le choix entre son enfant et l'amour du rouquin. Offrir une vie de rêve à cet enfant, ou le garder avec elle et lui mentir sur son père, jamais elle n'aurait pu, elle qui n'a pas connut le sien.Mais ça elle ne l'aurait jamais avoué , pour sur.
Durant le déroulement de la cérémonie, le monstre ne fit pas vraiment acte de présence, ce n'est qu'a la fin que la rouquine commença à sentir les prémisses de la souffrance. Oh! Elle s'en doutait qu'il serait dur à sortir ce démon, qu'il lui dévorerais peu être les entrailles la laissant pour morte. Peu être que déjà il se nourrissait de son sang...la consumant à petit feu, voila ce que la belle pensait de son propre enfant, comment aurait-il pu en être autrement?
Les minutes passaient et la chair se faisait meurtrir, l'enfant frappait mais pire, tout son corps se comprimait, elle sentait la en bas de son ventre cette douleur lancinante. Il lui arrachait les entrailles, les tordaient, faisait des nuds, ce nétait pas permis une telle douleur. Bien entendu vous laurez compris, lenfant ne faisait que se mouvoir dans le ventre de sa mère, sans douleur apparente, mais pour elle cétait déjà trop. Jusqu'a la fin de la cérémonie Catherine ne prononça pas un mot, se murant dans sa douleur, en symbiose totale avec ce petit être qui prenait de plus en plus de place.
"Pas encore démon, attend...attend qu'ils aient finit, ne me rend pas honteuse en plus d'avoir détruit ma vie. Cesse de me meurtrir...si tu savait combien je te hais...je tarracherais de mon ventre si je le pouvais...créature du sans nom! "
Voila ce que pensait la Catherine, ça et tant d'autres choses si terrible quand elles sont destinée à un être si pur et innocent que l'est un enfant. Mais, elle ne l'aimait pas cet enfant, elle le détestait autant que son cur le lui permettait. Le pire ce nétait pas dêtre enceinte de lui, mais en plus de lui infliger la torture de lui prendre ce bébé, elle devait vivre sous son toit, accoucher la bas. L'enfant ne serait jamais d'elle aux yeux de tous, Nahysse aurait des jumeaux...voila tout. La discrète s'y était résolu, cétait mieux pour l'enfant, pour son fils car pour elle ça ne pouvait être qu'un garçon pédant, et sans cur comme son enfoiré de paternel.
La cérémonie pris alors fin, le rouquin ramena sa promise au domaine du Montbazon, après tout ils vivaient la bas depuis que Catherine à atteint les 8 mois de gestation...comme une chienne qui s'apprête à mettre bas au final. Voila comment se sentait la frêle rouquine.
Demeure de Euzen Montbazon de Navailles: 24, rue des bouchers
Déjà une journée de passée depuis la cérémonie, la Catherine restait enfermée dans sa chambre, seule. Rendue exécrable par la douleur elle chassait en permanence le pauvre Alex de la chambre qu'on lui avait préparé. Forcée de prendre un traitement pour déclencher l'accouchement elle commençait à devenir littéralement folle la pauvre. La douleur peu faire perdre l'esprit à de nombreux hommes, alors imaginez ca sur une femme enceinte d'un homme qui ne l'aime pas?
La, sur la table de chevet trônait en pièce maitresse de cette chambre si lugubre à ses yeux, un verre remplie de cette mixture infâme qu'on la forçait à avaler matin midis et soir. Une affreuse boisson à base de plantes censé accélérer la délivrance, parce que oui, la Catherine n'en était même pas à terme, bien loin dailleurs.
"Tu à vu ça Catherine, tu à été tellement stupide de lui donner ton innocence que maintenant il te gave comme une oie, pour te faire vêler comme une vache et te voler ton bébé, bravo !"
"La ferme la conscience t'avait qu'a te manifester avant, je boirait pas sa merde, je la boirait pas!!"
La rouquine avança à grand pas vers la table de chevet, la elle prit le précieux verre et le jeta de toutes ses forces contre la porte de la chambre qui se trouvait face à elle. Le verre vola en éclat se rependant sur le sol alors qu'elle faisait maintenant voler la table de chevet, la rage se lisait dans son regard, elle risquait commettre un meurtre si ça continue comme ça. Son timbre d'habitude si doux se fit sec, tranchant comme une lame alors qu'elle hurla comme une damnée :
- Je boirait pas ton poison Euzen ! Jaccoucherais normalement! Tu mentends Euzen Montbazon de Navailles...trou du cul de bas étage, je te hais! Je boirais pas ça!!! Va en enfer!!!LAISSE MOIIII!!Raaaah!
Ensuite c'est la coiffeuse qui fit les frais de cette colère nouvelle chez la tornade rousse, allait t'elle réduire toute cette jolie chambre en poussière avant que le blond daigne se montrer? Qui sait...
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**Merci mon Loup*Un rp , un mp !