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[RP] Retour et meurtres en perspective.

Zelgius
Il était une fois un jeune orphelin, un brun évidemment ! Il avait pour premier souvenir le corps sans vie de sa mère. Et... En fait, on s'en fiche ! Vingt ans passèrent depuis ce premier souvenir, le jeune orphelin était devenu un tueur, il apprit la mort de la soeur qu'il avait perdu le jour où ils avaient fui à la suite du suicide de leur mère, mère qui fait un retour en force dans la vie du Brun par le biais d'hallucinations, chacune plus dérangeante que la précédente. Une nouvelle année passa, administrative, dure, sous la lumière de la scène : il n'était plus le Champlecy tueur, il n'était plus que le Duc de Berry. Et soudain, tout s'arrêta. A première vu, une maladie qui l'avait pris mais lui savait, il savait qu'on l'avait empoisonné ! Ce fut donc après sa rémission qu'il prit la décision de trouver celui ou celle qui avait fait cela, mais avant tout... Ecrire à ses proches pour un dernier détail avant de partir se venger.



Cher filleul,

J'ai appris que tu étais venu veiller mon chevet durant ma convalescence... Merci.
Je me remet doucement, j'aimerai te voir prochainement, j'ai... Non, si je te dis ça maintenant, tu vas débarquer dans la nuit, bref ! J'aimerai te voir rapidement avec ta marraine.

Avec mon amour,
Ton parrain.


Quelques autres banalités, une signature et la lettre fut envoyée. De même, il en envoya une à sa filleule Kateline, à son second filleul Taf, à sa fille Pouikie et à Zephir. Chacune mettraient surement du temps à avoir réponse, il aurait ainsi le temps de voir pour que cette réunion "familiale" se déroule dans un endroit adapté : Louvières.

Suite au dernier courrier, il lança à travers sa propre demeure une simple phrase :


Andhara ? Un tour à Louvières avec moi, ça te tente ?
_________________
Nathan
« Son libertinage, sa lubricité, sa profusion, sa cupidité et sa cruauté se manifestèrent dans un premier temps graduellement et d'une façon clandestine, comme dans l'égarement de la jeunesse. Et pourtant, même alors, personne ne put douter que ces vices n'appartinssent à son caractère, plutôt qu'à son âge » De Nathan.


Il le décrivait, fou, cruel, cupide, libertin, lubrique et autres qualités qui lui plaisaient. Tout cela était entièrement fondé. Le garçon de Louvières avait grandi en compagnie de Zelgius, qui en plusieurs années, est devenu l’ami, le meilleur ami, le frère, le parrain, l’ennemi. Mais chaque étape de la relation entre les deux hommes était singulière. Ils étaient ami tout en étant ennemis, « jeux de mains, jeux de vilains ! Et ta sœur ? Elle a quoi ma sœur ? » ; Une amitié sincère est profondément ancrée dans la mémoire Berrichonne. Auteurs du millésime coup Berrichon, ils avaient tout fait, vécu et partagé ensemble, sauf deux trois trucs, la vie privée c’est important.

Bref, si Nathan devait qualifier Zelgius c’était : « Si je devais décrire Zelgius ? Sexe, Pouvoir et Meurtre. Amen. » Le tout accompagné d’un signe de croix bourré d’ironie. Lorsque Nathan apprit le Brun malade, il resta à son chevet gardant et gageant l’intention de ne pas le perdre, sauf quand la rousse était là. Autrement dit, tout le temps. Néanmoins, il était allé à son chevet et ça c’était déjà un bon point.

Les questions qui se posaient en Berry, étaient, pourquoi Nathan déteste Zelgius, pour la simple raison qui se trouve dans sa lettre.

Citation:

    Hôtel Particulier des Louvières,

    Cher parrain,

    Oui, je suis venu veiller à ton chevet quand la putain ducale n'était pas là.
    J'espère que tu as passé de bon moment avec cette traînée. Je ne viendrai pas à Saint-Aignan, si elle est là. Ma relation avec elle se résume à quelques lettres et beaucoup d'antipathie. Si on a à se voir c'est sans elle et à Bourges.

    Je dois m'entretenir avec toi sur un important sujet, celui de mon mariage, je te désire comme témoin.

    Avec mon affection,

    Ton filleul,
    Nathan Sidjéno d'Ambroise.

    PS : Tu m'as manqué tête d'anchois.


Il fallait noter l’ambiguïté de leur relation, un « je t’aime moi non plus » célèbre et revendiqué. Nathan et Zelgius, c’était à la vie à la mort. Une niaiserie sucrée qui ne laissait personne indifférent.
_________________

Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zephir
À son retour d’un séjour bien particulier entre retraite spirituelle au monastère et vision de l’au-delà, Zephir reçu un courrier de Zelgius. Sa première pensée fut un soulagement. Son ami avait survécu. Aux dernières rumeurs qui couraient sur Bourges la rayonnante, Zelgius était dans un état proche de la mort. Une fois de plus, tout ceci n’était que baliverne. Il s’empressa d’ouvrir cette lettre. En fait, il s’agissait d’une invitation. Juste un rendez vous, sans aucun motif. Décidément, ce bougre ne changeait pas. Il aimait cultiver le mystère et les choses obscures.

Sans la moindre hésitation, le plus beau bourgeon (habitant de Bourges la magnifique pour les non initiés) décida de s’y rendre. Mais il ressassa le contenue du courrier.


Citation:
Ne t'en fais pas, tu ne sera pas seul, Kateline, Nathan, Pouikie, Taf et Andhara ont été invité itou.


Comme si il aurait eut peur de venir le voir. La question qu’il se posait c’était « que va-t-il dire ? » En effet, réunir du monde comme ça … un nouvel arcane made in Zelgius. Après la boite à clefs, c’était la réunion mystère…
Kateline
Plusieurs semaines, voir mois, que Kateline n'avait plus eu de nouvelles directes de son Parrain adoré. Elle même ne lui en avait pas donné non plus, le sachant alité et dans un état qui ne permettait sûrement pas les correspondances. Non pas qu'elle se moquait d'en recevoir ou d'en donner, mais de là où elle s'était trouvé pendant cette période il lui aurait été difficile de s'exécuter. En effet la Brunette avait choisit de prendre refuge dans le couvent qui avait vu sa mère grandir, afin de remettre un peu d'ordre dans ses idées et dans sa vie.

En sortie de cette retraite spirituelle elle s'était rendue en Normandie, en compagnie d'un confrère médecin, afin d'y étudier... la médecine. Oui... évidemment.
C'est à peine quelques jours après son retour qu'elle trouva la missive zelgusienne que quelques uns de ses amis avaient reçu, tout comme elle.


Citation:
Ma filleule adorée -tu es la seule, mais quand même !-,

J'espère que tu vas bien et que tu ne t'es pas trop inquiétée ses dernières semaines ? Mais en tous les cas, je me porte mieux.
Tout cela m'a cependant fait réfléchir quelques peu et j'aimerai te voir prochainement si tu en as l'occasion.
Et toi, comment vas-tu ?

Ton parrain qui t'aime, si si.


Une sorte de convocation mystérieuse, tout à fait du goût et du genre de l'ex-Duc du Berry, à laquelle elle s'était empressé de répondre...

Citation:
Mon cher Parrain,

J'en venais à me demander si tu n'avais pas trépassé en effet. Je suis rassurée à présent, il t'arrive trop souvent d'échapper à la mort de justesse.. à mon goût.
Qu'est-ce que je pourrais bien te dire à mon sujet?! [...Censuré...]
Je vais venir te rendre visite dès que possible, je te tiendrais au courant de toute façon.
Je t'embrasse, et je t'aime moi aussi.

Ta fillote, Kate.


Et c'est au détour d'une soirée en taverne qu'elle sut que cette fameuse réunion se déroulerait à Louvières, chez son filleul Nathan. La première et dernière fois qu'elle s'y était rendu était en l'occasion d'un bal masqué qui lui avait fort déplu, et qu'elle avait quitté aussi vite qu'elle était arrivée.
Nathan savait recevoir, et en grandes pompes, là n'avait pas été le soucis, mais elle ne s'était pas senti à son aise en compagnie de tous ces limouchiens dont elle avait reconnu, l'accent... l'odeur? allez savoir...

Un coche aux armes de la Belle se présenta à l'entrée de la propriété Nathanesque. Elle s'adressa directement au garde qui en surveillait l'entrée.


Le bonjour, je suis Kateline de Sierck, marraine du propriétaire et attendue icelieu. Veuillez nous laisser le passage et allez annoncer à votre Maître ma présence, merci.

Le garde s'exécuta rapidement après s'être plié en deux pour la saluer, et le coche de Kateline de l'amener aux portes de Louvières.
_________________
Pouikie
- Tu dois y aller chère enfant.

- Je ne t'écoute pas !

Les mains plaquées sur les oreilles, Pouikie s'éloignait de la taupe champlecyenne.

La jeune fille détestait cette taupe, surtout quand celle-ci lui rabâché la même chose tout au long de la journée, du lever du lit, à la garnison, jusqu'au soir.
Et Pouikie détestait Ropt, quand elle avait raison. Et elle avait réellement raison ce jour-ci.

Voilà quelques jours, elle reçut une lettre de son père, le Brun. D'abord étonnée, le pensant mort, elle ouvrit la lettre non sans crainte.
Le Brun était vivant et Pouikie restait impassible.
Les émotions se succédaient et une se démarquait des autres : elle était heureuse.
Une autre lettre lui demandait de venir à Louvière. Un point l'a rassuré, elle ne serait pas seule.


- Si tu n'y vas pas Gazoute, j'irai sans toi !

- Mais ... Mais ... attends-moi !

C'est ainsi que Pouikie se retrouvait devant Louvière, la taupe dans les mains. Elle s'annonça aux gardes, passa les grilles et suivit le coche dont elle connaissait les armoiries.

- Bonjour Kateline. Le Brun t'a demandé de venir à toi aussi ?
Zephir
Le jour était venu. Enfin il connaitrait l’objet de cette réunion. Les jours écoulaient entre la réception de la lettre et ce jour fut une torture pour le curieux qu’il était. Cela se passera à l’hôtel des Louvières, chez Nathan. Zephir s’habilla comme à l’accoutumé avec sa tenue de bretteur. Le vert de sa tenue s’accordait parfaitement avec la couleur de ses yeux. Puis surtout, c’était sa tenue la plus présentable. En effet, il vivait comme un vieux garçon et épargnait plus qu’il ne dépensait. On pourrait presque dire qu’il se laissait aller. Après avoir fait sa toilette, s’habillé et parfumé, il prit son cheval Paillace et traversa Bourges l’extravagante.
Le trajet lui prit au moins … enfin …. un certain temps. Bref, une fois aux portes de l’hôtel il arrêta sa monture et regarda la pompeuse habitions du blond. Il faut reconnaitre qu’il avait rénové avec goût et soins cette édifice. La réputation de « concentré de luxe » qu’avait cet endroit ne semblait pas être volé. Il avança encore un peu avant de mettre pied à terre et se présenta au garde qui protégeait l’intimité et la tranquillité de ce lieu.


Bonjour. Je me nomme Zephir. Je suis attendu.

Sur ces simples mots, le garde inclina la tête et invita le bourgeois (habitant radin de Bourges pour les non initiés) à entrer. Zephir inclina la tête en retour et avança tenant les rênes de sa monture. Après quelques pas, un palefrenier vint prendre en charge Paillace.
Il pensait être le premier arrivée mais non, Pouikie était là ainsi que Kateline. Un sourire apparut sur ses lèvres.
Andhara_velvet


Dans la demeure du brun - Saint-Aignan :
Andhara ? Un tour à Louvières avec moi, ça te tente ?

La rousse encore somnolente, affalée sur le ventre et recouverte sous les draps froissés du matin déjà bien avancé, elle poussa un "Humm… ?" interrogatif.
Quelques mèches rousses dépassaient mollement du blanc du linge de lit puis la tête se releva avec langueur, le menton s'appuyant sans conviction sur le matelas de laine, les yeux encore papillonnants pour s'adapter à la lumière.

C'est quoi ça Louvières ? dit-elle d'une voix autant enraillée qu'ensommeillée.
Un profond baillement et quelques étirements félins plus tard, la rousse est assise sur le lit et termine de se réveiller pour de bon.


le domaine de Nathan ! Répond de loin, la voix de Zelgius.

Un long soupire et elle se laisse retomber sur le lit, une légère protubérance se montrant discrètement au niveau de son abdomen.
J'suppose qu'tu m'demande pas vraiment mon avis…

Quelques heures plus tard, le couple singulier se trouvait sur la route menant à la demeure du blond.
Tous deux, le brun vêtu de noir comme à son habitude et la rousse, couverte de ses simples habits de brun mais de qualité, étaient montés sur leurs palefrois blancs respectifs qui allaient à bonne allure…

_________________
Taf
Bien des choses avaient passé. Et parmi celles-là les nouvelles du parrain ne brillaient pas par leur optimisme. Oh bien sûr entre-temps de Duc il était devenu Maire. Mais pas pour autant qu'on le voyait. Et les rapports n'encourageaint pas. Surtout que la déchéance, il l'avait vécue en direct et au quotidien. Jusqu'au matin où...

Citation:
Fillot,

Je ne suis pas mort, mais tu l'auras surement entendu. Bref, j'aimerai te voir d'ici quelques jours à Saint-Aignan si cela t'es possible.

Comment vas-tu au fait ?

A très vite,
Ton parrain.


Ce à quoi il répondit ses joie et soulagement à le savoir mieux au point d'entamer un débat électoral avec sa pugnacité et clarté d'idées revenues.
Entretemps une seconde missive.


Citation:
Taf,

Je... Oui, je vous expliquerai ce qu'il s'est véritablement passé pour que je côtoie la mort d'aussi prêt ses derniers mois.
Pour le lieu de rendez-vous, après quelques échanges enflammé avec Nathan, nous nous sommes rendu compte que Louvières sera l'endroit idéal. Ainsi, lorsque tu verras que tous aurons disparu des tavernes et autres lieu de rendez-vous, je pense que tu pourras te dire qu'il est temps d'y aller.

Affectueusement,
Zel.


Louvières donc... Mmmpfff... Il avait dit venir, il alla.... sans chanter "Sur la route de Louvières ". D'autant que les cantonniers à cette heure s'ils cassaient du caillou ce devait être à la carrière.

Arrivé aux portes du domaine il s'annonça.


Eul bonjour. Taf. Je suis attendu.

Ni une ni deux il démonta, confia les rênes à un valet et entra... Il vit au travers d'une porte ouverte Pouikie, Kate, Zephir... Norf réunion de famille élargie... Avec Zel à l'initiative, ça ne présageait pas que du bon.
Dépose de cape chapeau et gants et il rejoint les autres invités.


Bonjour à vous tous!
Zelgius
Et oui, elle était partante ! Il avait eu le temps de recevoir quelques autres courriers et d'y répondre avant de se changer pour ne pas arriver chez Nathan tel un... Un... Un non-Zelgius ! Oui, c'est bien ce mot. En plus, ça sonne mieux que noble pompeux ou loque ambulante ! Bref. Voilà les deux derniers protagonistes de l'histoire en direction pour Louvières.

Certes, ils auraient pu faire comme chacun, et entrer par les grandes portes du bâtiment mais alors quel intérêt de tous les réunir ici si c'était pour ne pas leur faire se poser des questions ? Et puis le Champlecy avait soif, après tous ses mois passé à boire ce que les fous appelaient de l'eau, il lui faudrait l'une des meilleur bouteille d'alcool du Berry et pour trouver cela, Louvières était l'endroit parfait.


Tu me suis ?

Sans attendre de réponse, voilà le Champlecy talonnant sa monture direction l'entrée des cuisines. Arrivé devant, il posa pied à terre et sorti une clef qu'il avait conservé depuis le jour où son filleul s'était installé dans ces lieux pour ouvrir la porte et s'engouffrer à l'intérieur. Rapidement, le Champlecy s'était dégoté l'une bouteille de Whisky de l'Ambroise et s'était approché d'un domestique.

Vous. Allez dire à mon filleul que je l'attend dans son salon privé lui et ses invités du jour.

Maintenant.


Bien sûr, il n'avait pas ajouté le dernier ordre pour rien, il connaissait bien les domestiques de son filleul... Les esclaves Champlecyen étaient bien plus efficace ! Suite au départ du domestique, il se tourna vers sa rousse.

Une gorgée avant d'y aller ?
_________________
Andhara_velvet


Enfin arrivés. C'est pas quelle n'aimait pas chevaucher, très loin de là, même, mais l'idée de se retrouver sur les Terres du blond antipathique ne la ravissait que très modérément.
Aussi, elle préférait en général que les mauvaises passades soient vite faites, bien faites.
Mais c'était sans compter sur Zel qui aimait se faire attendre et en rajouter une couche pour ce qui était de se faire détester. Quand ça plaisait pas, ça lui plaisait.
Andhara, pourtant arborant le plus souvent sa façade de femme vulgaire, était en fait quelqu'un de plus respectueuse que pouvait l'être le brun, par certains côtés. Et puis elle n'aimait pas faire languir pour le simple plaisir car c'était avant tout quelqu'un de pragmatique qui aimait aller droit au but, avant tout.
De toute façon, son brun avait décidé de faire à sa façon et elle se fichait bien de savoir comment ça se passerait encore entre le parrain et le filleul qui jouaient à "je t'aime moi non plus".
Ils passèrent donc par les cuisines et il fallait bien avouer qu'elle avait de nouveau faim. C'est qu'elle commençait à manger pour un et demi et le dernier encas commençait à un peu trop dater à son goût.
Zel donna quelques ordres simples pendant qu'elle observait les lieux qui l'entouraient. Vieille habitude acquise, elle tachait toujours de garder en mémoire les lieux pour mieux trouver une échappatoire ensuite.


Une gorgée avant d'y aller ?

Elle reporta son regard sur le brun qui lui tendait une bouteille de whisky puis, lorgnant de côté la bouteille en question, y goûta après avoir répondu positivement d'un hochement de tête.

J'ai faim surtout. Y a surement quelque chose à manger dans l'coin, non ?

Regardant de nouveau autour d'elle, elle trouva une miche de pain et s'en coupa une bonne tranche sans attendre la réponse Zelgiusienne.

Ch'est qui les invités du jour ? Dit-elle en mâchant son pain avec une certaine avidité. Avalant un bon coup, elle reprit plus normalement : Y a pas du chevreuil ? J'ai une envie de chevreuil aux champignons… et de la tarte aux poires aussi

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Zelgius
La bouteille fut rapidement terminée, en effet, après l'avoir récupéré le Champlecy vida ladite bouteille en quelques gorgées puis, alors qu'il allait en prendre une nouvelle, Andhara posa la question fatidique.

J'ai faim surtout. Y a surement quelque chose à manger dans l'coin, non ?

A peine eut-il le temps d'ouvrir la bouche qu'il voyait déjà sa rousse se couper une tranche de pain et l'engouffrait. Non, pas le bon moment pour céder à ses pulsions ! Et puis coucher avec sa rousse dans les cuisines de son filleul alors qu'on a donné rendez-vous à plusieurs personne à cet endroit n'est pas des plus... plus... bref ! Pas le bon moment.

Ch'est qui les invités du jour ? Y a pas du chevreuil ? J'ai une envie de chevreuil aux champignons… et de la tarte aux poires aussi

Un léger sourire s'étira aux coins des lèvres Champlecyenne.

Après notre petit rendez-vous. Je pense qu'ils nous attendent. Prends le pain et du fromage... Dans le placard, là.

Et il prit la direction du salon où il leur avait donné à tous rendez-vous. S'installant dans le fauteuil faisant face à la porte.
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Zephir
Alors qu'il était en train de saluer Kateline et Pouikie sur le perron de l’hôtel des Louvières, un valet sortit en pressent le pas. Il se dirigea vers le petit groupe. D'un ton pressé, pour ne pas dire presque apeuré, il dit :

si vous voulez bien me suivre, vous êtes attendus maintenant.


Un geste de la main comme invitation et il entra dans le bâtiment. Zephir, accompagné des plus belles dames de Bourges, suivit le larbin qui marchait d'un bon pas. Ce dernier se retournait régulièrement pour voir si le petit groupe suivait bien. Puis après ce petit marathon, il s’arrêta face une porte et frappa. Sans attendre de réponse, il l'ouvrit et annonça les invités et s'inclina.
Zephir laissa passer les dames et pénétra en dernier dans le salon. Zelgius se tenait face à la porte, assis dans un fauteuil. Il semblait en bonne forme. C'est à dire qu'il n'était pas pire que d'habitude. En effet les excès de boissons et autres , qu'il commettait depuis longtemps déjà, avaient laissés sur son visage des marques indélébiles. Mais il n'avait pas changé. Cela faisait pourtant plusieurs mois que Zephir ne l'avait pas vu. Il lui sourit et s'approcha :


Je suis heureux de te voir !

Il s’abaissa et lui donna une accolade franche et sincère alors que le brun était encore assis sur son trône. Il se redressa et allait dire autre chose lorsqu'il remarqua une autre personne. Elle se tenait à quelques pas de son ami. Une femme, qu'il ne connaissait pas, les fixait. Il inclina la tête pour la saluer et en profita pour la scruter. Elle était rousse. Elle avait des yeux verts et était de taille moyenne. Les vêtements qu'elle portait était simple. S'agissait il de cette femme dont Nathan lui avait vaguement parlé ? Il lança un regard sur l'ancien duc du Berry puis lui sourit. Se reculant pour laisser les autres convives le saluer ...
Andhara_velvet


Elle grommela un peu à l'idée que son repas "vital" soit reporté mais elle n'avait pas vraiment le choix.
Une fois armée d'un peu de pain et de fromage, elle avait suivi le brun, mangeant en marche, en suivant les couloirs de la demeure qui n'en finissaient pas.
Une porte, un petit salon où ils s'engouffrèrent et la rousse se dépêcha de terminer son frugal repas.
Heureusement, car ils n'eurent pas à attendre longtemps avant de voir lesdits invités se pointer, tous plus pimpants, les uns que les autres. Comme d'habitude, le couple singulier tranchait avec le reste du décor dans leurs vêtements sombres.
Surtout elle qui ne portait que très rarement des toilettes plus élégantes, étant souvent à cheval. Pour le reste de son physique, on pouvait deviner le petit ventre qui s'arrondissait discrètement.

Elle salua d'un hochement de tête comme à son habitude ceux qui arrivaient, reconnaissant la fille de Zel et une de ses filleules pour ce qu'elle se souvenait des liens familiaux.
Elle aperçut à la suite, le blond qu'elle connaissait bien et un homme qu'elle n'avait jamais vu avant.
Ses yeux verts toujours scrutateurs, elle avait interrogé Zel du regard quant à cette réunion de famille… Elle se doutait un peu de la raison de celle-ci et si Zel ne lui avait donné aucun détails, c'est bien parce qu'il savait que ce "passage obligé" n'enchantait guère la rouquine.
Toutefois, il n'eut pas vraiment le temps de répondre à sa silencieuse interrogation que l'homme inconnu s'avançait déjà pour saluer le brun qui s'était posé dans un fauteuil ; elle préférant rester debout, près de la fenêtre.
Observant la scène qui allait se jouer, elle restait dans l'expectative de la suite des évènements…

_________________
Nathan
« J’expose ma haine en souriant. » de Nathan.

Le garçon au poisson orange avait été prévenu que tous les invités été –enfin- présent dans un salon de Louvières. Il appréhendait ce moment, il n’avait pas vu son parrain depuis de nombreux mois. D’abord conciliant, puis touché, détestable, haineux, rancunier, en colère, de nouveau conciliant, tout s’enchainait très vite. La seule chose qui était sûre, Nathan ne savait pas comment il allait réagir devant son parrain. Meurtre en perspective ? Il savait d’avance que de nombreux invités allaient le soutenir si la situation tendait vers le déchainement de leurs courroux respectifs.

Car il ne fallait pas se leurrer, sous leur airs de « frère » se cachait une compétition maladive. Aucun des deux ne voulait s’avouer vaincu. Les résultats donnaient un égalité parfaite à ce jour. Et ledit, allait connaitre le déclin d’un des deux protagonistes de cette affaire. Blond ? Brun ? Tout sur un tapis.

Vêtu sublimement, il rejoint le salon. Bises et serrages de main s’enchainèrent. Nathan prit le soin d’éviter Andhara. Après tout, Zelgius n’était pas encore là. Il n’allait pas faire esclandre, il se devait de faire bonne figure, il souriait. Zelgius allait payer pour cet affront. Des guerres entre les deux hommes avaient été déclarées pour moins que cela.


-Je suis ravi de vous voir tous à Louvières. Pour une fois que c’est à 95 % Berrichons, ça fait plaisir.

Il commanda un verre de whisky.

-Je vous en prie, prenez vos aises. Vous allez bien ?

Il balaya la salle du regard et ne vit pas Zelgius, retroussant légèrement le nez, il bougeait frénétiquement sa tête dans toutes les directions. Il souhaitait avoir un œil sur lui et voir ce qu’il était devenu. C’était comme ça que la vie à Louvières s’écoulait.

-Le fou n’est pas là ?

Il n'avait pas reconnu Zelgius.
_________________

Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Pouikie
Attention mesdames et messieurs, ça va commencer.
5, 4, 3, 2, 1, partez !*

Partir, elle le voulait. Elle espérait que cette convocation ne fut qu'une simple supercherie, une boutade.
Malheureusement, la troupe prit le chemin vers le salon nathanesque. Chacun prenait sa place, chacun saluait le Brun, chacun attendait. Et Pouikie, telle une enfant fraîchement punie, attendait à la porte, hésitante.

Ira ou n'ira pas ? Telle était la question qu'elle se posait. La gazoute voulait voir son père mais si elle le voyait, elle savait qu'elle prendrait ses jambes à son coup, s'éloigner du parent qu'elle aimait et qu'elle détestait.
Ce fut encore une fois Ropt qui lui donna la marche à suivre, au lieu d'attendre que sa petite maitresse veuille avancer ou reculer, la taupe champlecyenne sauta des bras de la gazoute - car Ropt savait sauter - et s'avança vers le Brun.

Les bras croisés dans son dos, Pouikie entra dans le salon, salua la rousse d'un signe de tête.


- Alors c'est vrai, tu es vraiment increvable. C'est Ropt qui voulait te voir, pas moi, saches-le.

*De M'sieur Michel Fugain, si si, j'vous jure !
Zephir
À son retour d’un séjour bien particulier entre retraite spirituelle au monastère et vision de l’au-delà, Zephir reçu un courrier de Zelgius. Sa première pensée fut un soulagement. Son ami avait survécu. Aux dernières rumeurs qui couraient sur Bourges la rayonnante, Zelgius était dans un état proche de la mort. Une fois de plus, tout ceci n’était que baliverne. Il s’empressa d’ouvrir cette lettre. En fait, il s’agissait d’une invitation. Juste un rendez vous, sans aucun motif. Décidément, ce bougre ne changeait pas. Il aimait cultiver le mystère et les choses obscures.

Sans la moindre hésitation, le plus beau bourgeon (habitant de Bourges la magnifique pour les non initiés) décida de s’y rendre. Mais il ressassa le contenue du courrier.


Citation:
Ne t'en fais pas, tu ne sera pas seul, Kateline, Nathan, Pouikie, Taf et Andhara ont été invité itou.


Comme si il aurait eut peur de venir le voir. La question qu’il se posait c’était « que va-t-il dire ? » En effet, réunir du monde comme ça … un nouvel arcane made in Zelgius. Après la boite à clefs, c’était la réunion mystère…
Kateline
Plusieurs semaines, voir mois, que Kateline n'avait plus eu de nouvelles directes de son Parrain adoré. Elle même ne lui en avait pas donné non plus, le sachant alité et dans un état qui ne permettait sûrement pas les correspondances. Non pas qu'elle se moquait d'en recevoir ou d'en donner, mais de là où elle s'était trouvé pendant cette période il lui aurait été difficile de s'exécuter. En effet la Brunette avait choisit de prendre refuge dans le couvent qui avait vu sa mère grandir, afin de remettre un peu d'ordre dans ses idées et dans sa vie.

En sortie de cette retraite spirituelle elle s'était rendue en Normandie, en compagnie d'un confrère médecin, afin d'y étudier... la médecine. Oui... évidemment.
C'est à peine quelques jours après son retour qu'elle trouva la missive zelgusienne que quelques uns de ses amis avaient reçu, tout comme elle.


Citation:
Ma filleule adorée -tu es la seule, mais quand même !-,

J'espère que tu vas bien et que tu ne t'es pas trop inquiétée ses dernières semaines ? Mais en tous les cas, je me porte mieux.
Tout cela m'a cependant fait réfléchir quelques peu et j'aimerai te voir prochainement si tu en as l'occasion.
Et toi, comment vas-tu ?

Ton parrain qui t'aime, si si.


Une sorte de convocation mystérieuse, tout à fait du goût et du genre de l'ex-Duc du Berry, à laquelle elle s'était empressé de répondre...

Citation:
Mon cher Parrain,

J'en venais à me demander si tu n'avais pas trépassé en effet. Je suis rassurée à présent, il t'arrive trop souvent d'échapper à la mort de justesse.. à mon goût.
Qu'est-ce que je pourrais bien te dire à mon sujet?! [...Censuré...]
Je vais venir te rendre visite dès que possible, je te tiendrais au courant de toute façon.
Je t'embrasse, et je t'aime moi aussi.

Ta fillote, Kate.


Et c'est au détour d'une soirée en taverne qu'elle sut que cette fameuse réunion se déroulerait à Louvières, chez son filleul Nathan. La première et dernière fois qu'elle s'y était rendu était en l'occasion d'un bal masqué qui lui avait fort déplu, et qu'elle avait quitté aussi vite qu'elle était arrivée.
Nathan savait recevoir, et en grandes pompes, là n'avait pas été le soucis, mais elle ne s'était pas senti à son aise en compagnie de tous ces limouchiens dont elle avait reconnu, l'accent... l'odeur? allez savoir...

Un coche aux armes de la Belle se présenta à l'entrée de la propriété Nathanesque. Elle s'adressa directement au garde qui en surveillait l'entrée.


Le bonjour, je suis Kateline de Sierck, marraine du propriétaire et attendue icelieu. Veuillez nous laisser le passage et allez annoncer à votre Maître ma présence, merci.

Le garde s'exécuta rapidement après s'être plié en deux pour la saluer, et le coche de Kateline de l'amener aux portes de Louvières.
_________________
Pouikie
- Tu dois y aller chère enfant.

- Je ne t'écoute pas !

Les mains plaquées sur les oreilles, Pouikie s'éloignait de la taupe champlecyenne.

La jeune fille détestait cette taupe, surtout quand celle-ci lui rabâché la même chose tout au long de la journée, du lever du lit, à la garnison, jusqu'au soir.
Et Pouikie détestait Ropt, quand elle avait raison. Et elle avait réellement raison ce jour-ci.

Voilà quelques jours, elle reçut une lettre de son père, le Brun. D'abord étonnée, le pensant mort, elle ouvrit la lettre non sans crainte.
Le Brun était vivant et Pouikie restait impassible.
Les émotions se succédaient et une se démarquait des autres : elle était heureuse.
Une autre lettre lui demandait de venir à Louvière. Un point l'a rassuré, elle ne serait pas seule.


- Si tu n'y vas pas Gazoute, j'irai sans toi !

- Mais ... Mais ... attends-moi !

C'est ainsi que Pouikie se retrouvait devant Louvière, la taupe dans les mains. Elle s'annonça aux gardes, passa les grilles et suivit le coche dont elle connaissait les armoiries.

- Bonjour Kateline. Le Brun t'a demandé de venir à toi aussi ?
Zephir
Le jour était venu. Enfin il connaitrait l’objet de cette réunion. Les jours écoulaient entre la réception de la lettre et ce jour fut une torture pour le curieux qu’il était. Cela se passera à l’hôtel des Louvières, chez Nathan. Zephir s’habilla comme à l’accoutumé avec sa tenue de bretteur. Le vert de sa tenue s’accordait parfaitement avec la couleur de ses yeux. Puis surtout, c’était sa tenue la plus présentable. En effet, il vivait comme un vieux garçon et épargnait plus qu’il ne dépensait. On pourrait presque dire qu’il se laissait aller. Après avoir fait sa toilette, s’habillé et parfumé, il prit son cheval Paillace et traversa Bourges l’extravagante.
Le trajet lui prit au moins … enfin …. un certain temps. Bref, une fois aux portes de l’hôtel il arrêta sa monture et regarda la pompeuse habitions du blond. Il faut reconnaitre qu’il avait rénové avec goût et soins cette édifice. La réputation de « concentré de luxe » qu’avait cet endroit ne semblait pas être volé. Il avança encore un peu avant de mettre pied à terre et se présenta au garde qui protégeait l’intimité et la tranquillité de ce lieu.


Bonjour. Je me nomme Zephir. Je suis attendu.

Sur ces simples mots, le garde inclina la tête et invita le bourgeois (habitant radin de Bourges pour les non initiés) à entrer. Zephir inclina la tête en retour et avança tenant les rênes de sa monture. Après quelques pas, un palefrenier vint prendre en charge Paillace.
Il pensait être le premier arrivée mais non, Pouikie était là ainsi que Kateline. Un sourire apparut sur ses lèvres.
Andhara_velvet


Dans la demeure du brun - Saint-Aignan :
Andhara ? Un tour à Louvières avec moi, ça te tente ?

La rousse encore somnolente, affalée sur le ventre et recouverte sous les draps froissés du matin déjà bien avancé, elle poussa un "Humm… ?" interrogatif.
Quelques mèches rousses dépassaient mollement du blanc du linge de lit puis la tête se releva avec langueur, le menton s'appuyant sans conviction sur le matelas de laine, les yeux encore papillonnants pour s'adapter à la lumière.

C'est quoi ça Louvières ? dit-elle d'une voix autant enraillée qu'ensommeillée.
Un profond baillement et quelques étirements félins plus tard, la rousse est assise sur le lit et termine de se réveiller pour de bon.


le domaine de Nathan ! Répond de loin, la voix de Zelgius.

Un long soupire et elle se laisse retomber sur le lit, une légère protubérance se montrant discrètement au niveau de son abdomen.
J'suppose qu'tu m'demande pas vraiment mon avis…

Quelques heures plus tard, le couple singulier se trouvait sur la route menant à la demeure du blond.
Tous deux, le brun vêtu de noir comme à son habitude et la rousse, couverte de ses simples habits de brun mais de qualité, étaient montés sur leurs palefrois blancs respectifs qui allaient à bonne allure…

_________________
Taf
Bien des choses avaient passé. Et parmi celles-là les nouvelles du parrain ne brillaient pas par leur optimisme. Oh bien sûr entre-temps de Duc il était devenu Maire. Mais pas pour autant qu'on le voyait. Et les rapports n'encourageaint pas. Surtout que la déchéance, il l'avait vécue en direct et au quotidien. Jusqu'au matin où...

Citation:
Fillot,

Je ne suis pas mort, mais tu l'auras surement entendu. Bref, j'aimerai te voir d'ici quelques jours à Saint-Aignan si cela t'es possible.

Comment vas-tu au fait ?

A très vite,
Ton parrain.


Ce à quoi il répondit ses joie et soulagement à le savoir mieux au point d'entamer un débat électoral avec sa pugnacité et clarté d'idées revenues.
Entretemps une seconde missive.


Citation:
Taf,

Je... Oui, je vous expliquerai ce qu'il s'est véritablement passé pour que je côtoie la mort d'aussi prêt ses derniers mois.
Pour le lieu de rendez-vous, après quelques échanges enflammé avec Nathan, nous nous sommes rendu compte que Louvières sera l'endroit idéal. Ainsi, lorsque tu verras que tous aurons disparu des tavernes et autres lieu de rendez-vous, je pense que tu pourras te dire qu'il est temps d'y aller.

Affectueusement,
Zel.


Louvières donc... Mmmpfff... Il avait dit venir, il alla.... sans chanter "Sur la route de Louvières ". D'autant que les cantonniers à cette heure s'ils cassaient du caillou ce devait être à la carrière.

Arrivé aux portes du domaine il s'annonça.


Eul bonjour. Taf. Je suis attendu.

Ni une ni deux il démonta, confia les rênes à un valet et entra... Il vit au travers d'une porte ouverte Pouikie, Kate, Zephir... Norf réunion de famille élargie... Avec Zel à l'initiative, ça ne présageait pas que du bon.
Dépose de cape chapeau et gants et il rejoint les autres invités.


Bonjour à vous tous!
Zelgius
Et oui, elle était partante ! Il avait eu le temps de recevoir quelques autres courriers et d'y répondre avant de se changer pour ne pas arriver chez Nathan tel un... Un... Un non-Zelgius ! Oui, c'est bien ce mot. En plus, ça sonne mieux que noble pompeux ou loque ambulante ! Bref. Voilà les deux derniers protagonistes de l'histoire en direction pour Louvières.

Certes, ils auraient pu faire comme chacun, et entrer par les grandes portes du bâtiment mais alors quel intérêt de tous les réunir ici si c'était pour ne pas leur faire se poser des questions ? Et puis le Champlecy avait soif, après tous ses mois passé à boire ce que les fous appelaient de l'eau, il lui faudrait l'une des meilleur bouteille d'alcool du Berry et pour trouver cela, Louvières était l'endroit parfait.


Tu me suis ?

Sans attendre de réponse, voilà le Champlecy talonnant sa monture direction l'entrée des cuisines. Arrivé devant, il posa pied à terre et sorti une clef qu'il avait conservé depuis le jour où son filleul s'était installé dans ces lieux pour ouvrir la porte et s'engouffrer à l'intérieur. Rapidement, le Champlecy s'était dégoté l'une bouteille de Whisky de l'Ambroise et s'était approché d'un domestique.

Vous. Allez dire à mon filleul que je l'attend dans son salon privé lui et ses invités du jour.

Maintenant.


Bien sûr, il n'avait pas ajouté le dernier ordre pour rien, il connaissait bien les domestiques de son filleul... Les esclaves Champlecyen étaient bien plus efficace ! Suite au départ du domestique, il se tourna vers sa rousse.

Une gorgée avant d'y aller ?
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Andhara_velvet


Enfin arrivés. C'est pas quelle n'aimait pas chevaucher, très loin de là, même, mais l'idée de se retrouver sur les Terres du blond antipathique ne la ravissait que très modérément.
Aussi, elle préférait en général que les mauvaises passades soient vite faites, bien faites.
Mais c'était sans compter sur Zel qui aimait se faire attendre et en rajouter une couche pour ce qui était de se faire détester. Quand ça plaisait pas, ça lui plaisait.
Andhara, pourtant arborant le plus souvent sa façade de femme vulgaire, était en fait quelqu'un de plus respectueuse que pouvait l'être le brun, par certains côtés. Et puis elle n'aimait pas faire languir pour le simple plaisir car c'était avant tout quelqu'un de pragmatique qui aimait aller droit au but, avant tout.
De toute façon, son brun avait décidé de faire à sa façon et elle se fichait bien de savoir comment ça se passerait encore entre le parrain et le filleul qui jouaient à "je t'aime moi non plus".
Ils passèrent donc par les cuisines et il fallait bien avouer qu'elle avait de nouveau faim. C'est qu'elle commençait à manger pour un et demi et le dernier encas commençait à un peu trop dater à son goût.
Zel donna quelques ordres simples pendant qu'elle observait les lieux qui l'entouraient. Vieille habitude acquise, elle tachait toujours de garder en mémoire les lieux pour mieux trouver une échappatoire ensuite.


Une gorgée avant d'y aller ?

Elle reporta son regard sur le brun qui lui tendait une bouteille de whisky puis, lorgnant de côté la bouteille en question, y goûta après avoir répondu positivement d'un hochement de tête.

J'ai faim surtout. Y a surement quelque chose à manger dans l'coin, non ?

Regardant de nouveau autour d'elle, elle trouva une miche de pain et s'en coupa une bonne tranche sans attendre la réponse Zelgiusienne.

Ch'est qui les invités du jour ? Dit-elle en mâchant son pain avec une certaine avidité. Avalant un bon coup, elle reprit plus normalement : Y a pas du chevreuil ? J'ai une envie de chevreuil aux champignons… et de la tarte aux poires aussi

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Zelgius
La bouteille fut rapidement terminée, en effet, après l'avoir récupéré le Champlecy vida ladite bouteille en quelques gorgées puis, alors qu'il allait en prendre une nouvelle, Andhara posa la question fatidique.

J'ai faim surtout. Y a surement quelque chose à manger dans l'coin, non ?

A peine eut-il le temps d'ouvrir la bouche qu'il voyait déjà sa rousse se couper une tranche de pain et l'engouffrait. Non, pas le bon moment pour céder à ses pulsions ! Et puis coucher avec sa rousse dans les cuisines de son filleul alors qu'on a donné rendez-vous à plusieurs personne à cet endroit n'est pas des plus... plus... bref ! Pas le bon moment.

Ch'est qui les invités du jour ? Y a pas du chevreuil ? J'ai une envie de chevreuil aux champignons… et de la tarte aux poires aussi

Un léger sourire s'étira aux coins des lèvres Champlecyenne.

Après notre petit rendez-vous. Je pense qu'ils nous attendent. Prends le pain et du fromage... Dans le placard, là.

Et il prit la direction du salon où il leur avait donné à tous rendez-vous. S'installant dans le fauteuil faisant face à la porte.
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Zephir
Alors qu'il était en train de saluer Kateline et Pouikie sur le perron de l’hôtel des Louvières, un valet sortit en pressent le pas. Il se dirigea vers le petit groupe. D'un ton pressé, pour ne pas dire presque apeuré, il dit :

si vous voulez bien me suivre, vous êtes attendus maintenant.


Un geste de la main comme invitation et il entra dans le bâtiment. Zephir, accompagné des plus belles dames de Bourges, suivit le larbin qui marchait d'un bon pas. Ce dernier se retournait régulièrement pour voir si le petit groupe suivait bien. Puis après ce petit marathon, il s’arrêta face une porte et frappa. Sans attendre de réponse, il l'ouvrit et annonça les invités et s'inclina.
Zephir laissa passer les dames et pénétra en dernier dans le salon. Zelgius se tenait face à la porte, assis dans un fauteuil. Il semblait en bonne forme. C'est à dire qu'il n'était pas pire que d'habitude. En effet les excès de boissons et autres , qu'il commettait depuis longtemps déjà, avaient laissés sur son visage des marques indélébiles. Mais il n'avait pas changé. Cela faisait pourtant plusieurs mois que Zephir ne l'avait pas vu. Il lui sourit et s'approcha :


Je suis heureux de te voir !

Il s’abaissa et lui donna une accolade franche et sincère alors que le brun était encore assis sur son trône. Il se redressa et allait dire autre chose lorsqu'il remarqua une autre personne. Elle se tenait à quelques pas de son ami. Une femme, qu'il ne connaissait pas, les fixait. Il inclina la tête pour la saluer et en profita pour la scruter. Elle était rousse. Elle avait des yeux verts et était de taille moyenne. Les vêtements qu'elle portait était simple. S'agissait il de cette femme dont Nathan lui avait vaguement parlé ? Il lança un regard sur l'ancien duc du Berry puis lui sourit. Se reculant pour laisser les autres convives le saluer ...
Andhara_velvet


Elle grommela un peu à l'idée que son repas "vital" soit reporté mais elle n'avait pas vraiment le choix.
Une fois armée d'un peu de pain et de fromage, elle avait suivi le brun, mangeant en marche, en suivant les couloirs de la demeure qui n'en finissaient pas.
Une porte, un petit salon où ils s'engouffrèrent et la rousse se dépêcha de terminer son frugal repas.
Heureusement, car ils n'eurent pas à attendre longtemps avant de voir lesdits invités se pointer, tous plus pimpants, les uns que les autres. Comme d'habitude, le couple singulier tranchait avec le reste du décor dans leurs vêtements sombres.
Surtout elle qui ne portait que très rarement des toilettes plus élégantes, étant souvent à cheval. Pour le reste de son physique, on pouvait deviner le petit ventre qui s'arrondissait discrètement.

Elle salua d'un hochement de tête comme à son habitude ceux qui arrivaient, reconnaissant la fille de Zel et une de ses filleules pour ce qu'elle se souvenait des liens familiaux.
Elle aperçut à la suite, le blond qu'elle connaissait bien et un homme qu'elle n'avait jamais vu avant.
Ses yeux verts toujours scrutateurs, elle avait interrogé Zel du regard quant à cette réunion de famille… Elle se doutait un peu de la raison de celle-ci et si Zel ne lui avait donné aucun détails, c'est bien parce qu'il savait que ce "passage obligé" n'enchantait guère la rouquine.
Toutefois, il n'eut pas vraiment le temps de répondre à sa silencieuse interrogation que l'homme inconnu s'avançait déjà pour saluer le brun qui s'était posé dans un fauteuil ; elle préférant rester debout, près de la fenêtre.
Observant la scène qui allait se jouer, elle restait dans l'expectative de la suite des évènements…

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Nathan
« J’expose ma haine en souriant. » de Nathan.

Le garçon au poisson orange avait été prévenu que tous les invités été –enfin- présent dans un salon de Louvières. Il appréhendait ce moment, il n’avait pas vu son parrain depuis de nombreux mois. D’abord conciliant, puis touché, détestable, haineux, rancunier, en colère, de nouveau conciliant, tout s’enchainait très vite. La seule chose qui était sûre, Nathan ne savait pas comment il allait réagir devant son parrain. Meurtre en perspective ? Il savait d’avance que de nombreux invités allaient le soutenir si la situation tendait vers le déchainement de leurs courroux respectifs.

Car il ne fallait pas se leurrer, sous leur airs de « frère » se cachait une compétition maladive. Aucun des deux ne voulait s’avouer vaincu. Les résultats donnaient un égalité parfaite à ce jour. Et ledit, allait connaitre le déclin d’un des deux protagonistes de cette affaire. Blond ? Brun ? Tout sur un tapis.

Vêtu sublimement, il rejoint le salon. Bises et serrages de main s’enchainèrent. Nathan prit le soin d’éviter Andhara. Après tout, Zelgius n’était pas encore là. Il n’allait pas faire esclandre, il se devait de faire bonne figure, il souriait. Zelgius allait payer pour cet affront. Des guerres entre les deux hommes avaient été déclarées pour moins que cela.


-Je suis ravi de vous voir tous à Louvières. Pour une fois que c’est à 95 % Berrichons, ça fait plaisir.

Il commanda un verre de whisky.

-Je vous en prie, prenez vos aises. Vous allez bien ?

Il balaya la salle du regard et ne vit pas Zelgius, retroussant légèrement le nez, il bougeait frénétiquement sa tête dans toutes les directions. Il souhaitait avoir un œil sur lui et voir ce qu’il était devenu. C’était comme ça que la vie à Louvières s’écoulait.

-Le fou n’est pas là ?

Il n'avait pas reconnu Zelgius.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Pouikie
Attention mesdames et messieurs, ça va commencer.
5, 4, 3, 2, 1, partez !*

Partir, elle le voulait. Elle espérait que cette convocation ne fut qu'une simple supercherie, une boutade.
Malheureusement, la troupe prit le chemin vers le salon nathanesque. Chacun prenait sa place, chacun saluait le Brun, chacun attendait. Et Pouikie, telle une enfant fraîchement punie, attendait à la porte, hésitante.

Ira ou n'ira pas ? Telle était la question qu'elle se posait. La gazoute voulait voir son père mais si elle le voyait, elle savait qu'elle prendrait ses jambes à son coup, s'éloigner du parent qu'elle aimait et qu'elle détestait.
Ce fut encore une fois Ropt qui lui donna la marche à suivre, au lieu d'attendre que sa petite maitresse veuille avancer ou reculer, la taupe champlecyenne sauta des bras de la gazoute - car Ropt savait sauter - et s'avança vers le Brun.

Les bras croisés dans son dos, Pouikie entra dans le salon, salua la rousse d'un signe de tête.


- Alors c'est vrai, tu es vraiment increvable. C'est Ropt qui voulait te voir, pas moi, saches-le.

*De M'sieur Michel Fugain, si si, j'vous jure !
Pouikie
Attention mesdames et messieurs, ça va commencer.
5, 4, 3, 2, 1, partez !*

Partir, elle le voulait. Elle espérait que cette convocation ne fut qu'une simple supercherie, une boutade.
Malheureusement, la troupe prit le chemin vers le salon nathanesque. Chacun prenait sa place, chacun saluait le Brun, chacun attendait. Et Pouikie, telle une enfant fraîchement punie, attendait à la porte, hésitante.

Ira ou n'ira pas ? Telle était la question qu'elle se posait. La gazoute voulait voir son père mais si elle le voyait, elle savait qu'elle prendrait ses jambes à son coup, s'éloigner du parent qu'elle aimait et qu'elle détestait.
Ce fut encore une fois Ropt qui lui donna la marche à suivre, au lieu d'attendre que sa petite maitresse veuille avancer ou reculer, la taupe champlecyenne sauta des bras de la gazoute - car Ropt savait sauter - et s'avança vers le Brun.

Les bras croisés dans son dos, Pouikie entra dans le salon, salua la rousse d'un signe de tête.


- Alors c'est vrai, tu es vraiment increvable. C'est Ropt qui voulait te voir, pas moi, saches-le.

*De M'sieur Michel Fugain, si si, j'vous jure !
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