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[RP] Retour et meurtres en perspective.

Kateline
A l'entrée de Louvières, Kate se retrouva en compagnie de la grande "petite"... Pouikie qu'elle salua d'une bise claquante sur la joue. Puis se fut au tour de Zephir de les rejoindre sur le pas de la porte. Elle réitéra la bise puis ils furent escortés jusqu'au salon par un domestique.

Lorsqu'ils entrèrent dans la pièce, ils y trouvèrent Zelgius en compagnie d'une rousse qu'elle avait déjà eu l'occasion de croiser à Bourges, et que son filleul - adorable, s'il en est - appelait communément la catin ducale... ou quelque chose d'approchant.

Elle s'approcha quant à elle de son parrain une fois que Zephir l'eut salué et lui fit une bise affectueuse.


Je suis ravie de constater des mes propres yeux que tu t'es remis.

Puis s'adressant à Andhara.

Bonjour.

Enfin à la remarque de Nathan, elle le prit à l'épaule afin de lui indiquer que Zelgius était bel et bien présent.

L'est là, ouvre les yeux fillot!

Elle sourit et lui fit également une bise avant de s'installer dans un fauteuil elle aussi.
Taf les avait rejoint dans la pièce entre temps. Elle lui adressa un bref geste de la main.


Et sinon, pourquoi est-ce que nous sommes tous ici? Est-ce que nous attendons encore du monde?...

Ses émeraudes se posèrent de manière interrogative sur son parrain.
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Nathan
-A merde. Il est là.

Il était amusant de voir Nathan se tenir en société. A chaque fois, une maladresse était commise. Petite ou grande, elle ne passait jamais inaperçu. Mais la société Berruyère sans Nathan, ne serait pas elle. Il apportait à ladite, un côté débridé qui ne lui faisait que du bien.

Il se leva et ne prit pas la peine de saluer son parrain. Rancunier des premiers jours. Il ne savait pas ce qui allait être dit mais il savait que ça allait partir en cacahuète. Prenant les devants, devançant l’atmosphère du salon, il partit dans une folle attaque.


-Zelgius, va peut-être pouvoir nous expliquer cette réunion de ‘famille’. Enfin si nous pouvons dire famille. Il me tarde de savoir qu’elle est la dernière folie. Une nouvelle putain ? On se lance dans un ménage à trois ?

Provocation encore et toujours. Il n’avait pas pardonné à Zelgius cette absence trop longue pour lui. Il l’avait remarqué depuis le jour même où il était devenu Duc de Berry. Rien n’allait plus entre eux. Et Zelgius allait payer les pots cassés. Il devait bien s’en douter, il connaissait si bien Nathan. Certes il finissait toujours par se réconcilier, mais les mots étaient tous plus durs les uns que les autres. Zelgius et Nathan c’était en quelque sorte la nouvelle génération du Berry. La nouvelle image, plus ou moins bonne mais tellement plus dynamique.

Les jeux sont faits, rien ne va plus.

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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zelgius
« Je vois que vous êtes tous venu. Parfait, passons à la phase suivante, vous allez... » de Zelgius

Et les voilà, qui entraient un à un dans la pièce, chacun se faisant voir à sa manière. Pour autant, il resta assis, rendant les étreintes et les bises qu'on voulait bien lui offrir, mais à aucun moment il ne prit la parole les laissant s'installer une fois la scène de famille touchante et émouvante terminée.

Toujours aucun son ne franchit sa gorge, mais son regard se porta sur chaque visage, chaque expression, qu'elle soit de soulagement, de plaisir, de crainte ou... de Nathanisme -oui, Nathan a droit à une expression qui lui est propre, un mélange entre amour, haine et... autre chose !-. Tous avaient l'air d'attendre qu'il prenne la parole tel un roi devant sa table.


En effet Nathan, je vais vous expliquer pourquoi je vous ai tous fait venir ici. Mais chaque chose en son temps, je vais d'abord vous dire de quoi je me suis remis.

Et voilà que la main droite du Champlecy plonge à l'intérieur de son gilet pour en sortir une fiole de théobromine qu'il envoie à sa filleule.

Disons que j'ai eu de la chance, Kateline vous expliquera mieux que moi ce dont il s'agit, c'est elle la futur médicastre de notre petite famille après tout.

Pendant toutes ses paroles, il n'avait quitté Nathan des yeux, comme si il l'accusait de l'avoir empoisonné, mais cela aurait été bien trop simple pour toute la haine accumulé entre les deux hommes, et l'amour qu'ils se portaient empêché l'un comme l'autre de porter le coup final. Puis, il porta son regard vers sa filleule.

Katy, tu te souviens du courrier que je t'ai envoyé il y a quelques mois ? C'est elle qui porte mon enfant.

D'un geste de la main il incita Andhara à venir plus près de lui, puis revint sur Nathan.

Et ce n'est pas ma "putain ducale" Nathan, elle s'appelle Andhara, et il va falloir que tu apprennes à vivre avec elle ! Que cela te plaise ou non.

Un sourire s'esquissa sur le visage du Champlecy, sa main s'était reposée sur l'accoudoir du fauteuil et Ropt avait décidé de se préparer à une guerre de pouvoir contre Violyn.

En tous les cas, je suis ravi de voir que vous avez tous pu venir et que vous allez bien.

Un nouveau tour des visages pour vérifier que cette vérité les avait tous accroché et enfin il se décida.

J'ai organisé cette réunion parce que je vais avoir besoin de chacun d'entre vous. Nous allons retrouver celui qui a tenté de me tuer, nous allons lui demander pourquoi et enfin nous le tuerons.

Pourquoi les impliquer ? Nathan l'avait dit... Ils étaient sa famille.
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Zephir
Après s'être reculé, Zephir vit Nathan arriver. Il salua tout le monde sauf la rouquine. Ainsi donc, quand il parlait d'elle en utilisant le mot putain il le pensait réellement. On sentait en lui un dégoût de cette jeune femme. Pourquoi ? S'était elle refusée à Nathan ayant préférée le brun ?? Cette idée l'amusait bien.
Puis Pouikie, digne héritière de son père, s'avança pour saluer Zelgius en lui précisant bien qu'elle le faisait à contre cœur. Le seigneur de Celon se tourna pour cacher l'envie de rire qu'il avait. Il en profita pour prendre une chaise, la plaça de façon à être aux premières loges, s'assit et contempla d'un œil amusé la scène.
Puis vint le tour de Kateline. Elle embrassa affectueusement son parrain. Elle en profita pour rassurer Nathan quant à la présence du Zelgusien.
Décidément, ce serait une réunion de famille hors du commun. Zephir s'attendait à tout en présence de ce petit monde. Ils se connaissaient tous depuis longtemps. On pourrait même dire que, dans certains cas, ils n'avaient pas de limites. Nathan, nerveux et impatient (comme à son habitude oserai je dire), entra dans le vif du sujet.


"Une nouvelle putain ? On se lance dans un ménage à trois ? "

Voilà un programme intéressant ! Zephir se redressa sur sa chaise. Un sujet grave et passionnant où l'on devrait débattre à cœur ouvert et entre personne consentante. Il posa les yeux sur le brun. Celui ci prit enfin la parole. Il présenta rapidement la femme qui l'accompagnait. Elle portait le nom d'Andhara. Apparemment, il ne s'agissait pas d'une vulgaire fille de joie. Elle était la compagne de son ami. Erf, il avait raté beaucoup de chose durant sa retraite ..
Puis le brun poursuivit en parlant de poison et surtout de la raison de cette réunion. Traquer et tuer son assassin ! A ces mots, Zephir prit un air grave. Il ne s'agissait pas d'un projet anodin. On parlait de meurtre. Il se passa la main sur le menton puis tourna son regard sur les membres de « la famille ». Il cherchait des réactions aux paroles qu'il venait d'entendre. Les premières pensées qui lui vinrent en tête étaient:


Tuer, oui pourquoi pas ? Mais qui ? ..
Andhara_velvet


Telles les pièces sur l'échiquier, tout le monde prenait sa place dans le salon qu'avait choisi le brun pour sa "petite" réunion familiale.
La rousse toujours silencieuse, répondant parfois d'un hochement de tête aux brefs saluts lui étant adressés, nota bien entendu l'ignorance volontaire du blond à son encontre.
Mais qu'importe, celui-ci n'était pour elle qu'un pion de plus dont elle n'avait que faire et par conséquent, le dédain ne la froissa aucunement.
Elle s'était avancée d'un ou deux pas, quittant la lumière blanche, presque éblouissante, de la fenêtre devant laquelle elle se trouvait plus tôt.
Les salutations protocolaires se firent dans le calme mise à part le blond qui n'avait même pas vu son propre parrain. Mais sa vision fut rapidement remise sur le droit chemin et ne tarda pas à s'exprimer.


Citation:
-Zelgius, va peut-être pouvoir nous expliquer cette réunion de ‘famille’. Enfin si nous pouvons dire famille. Il me tarde de savoir qu’elle est la dernière folie. Une nouvelle putain ? On se lance dans un ménage à trois ?


Bien entendu, il ne fallait pas s'attendre à un accueil chaleureux venant de lui… mais Zel eut tôt fait de répondre aux questions qu'ils se posaient tous, y compris elle-même.
Sortant de sa poche une fiole qui devait probablement contenir un poison, à ce qu'elle en supposa, elle aurait apprécié que le brun lui parle de ce détail.
Elle connaissait bien certains poisons pour en avoir parfois utiliser par le passé et, même si elle ne les connaissait pas tous, elle aurait peut-être pu quand-même dire de quoi il s'agissait.
Mais le moment n'était déjà plus à la parole, le Champlecy annonçant rapidement la couleur quant à la futur progéniture qu'elle portait à présent et qui commençait doucement à poindre son nez.
Un geste du brun pour l'inviter à le rejoindre et elle s'approcha davantage, posant un bras alangui sur le dossier du fauteuil zelgiusien.
Malgré l'apparente obéissance que d'autres pourraient prendre comme telle, si elle suivit l'invitation de Zel, ce fut plus par simple envie d'être auprès de lui qu'autre chose.

En attente des éventuelles réactions quant à cette annonce, il était évident pour elle que le blond s'étranglerait à moitié si ce n'était pas complètement. Quant aux autres, elle ne les connaissait pas encore assez pour savoir mais cela viendrait bien vite, à n'en pas douter.
Tout n'était qu'une question de secondes… et elle, restée debout, droite et digne malgré la simplicité de son apparence, de ses jades perçantes, était avide d'en apprendre davantage, restant silencieuse…

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Taf
Il fallut qu'il parla pour qu'il le vit.

Ainsi donc il était remis. A peine le temps de saluer l'hôte que parrain attira l'attention de tous. Une fiole verte fend l'air. Vert pas du feu grégeois . Tant mieux pour Kate...

Un poison? Et enfin il présente celle qui l'accompagne. Ainsi c'est elle! Andhara... Que va-t-elle nous réserver comme surprises elle?...

Il s'avança.

Très content de te voir en forme parrain. Plus encore de te voir sufisament en forme pour nous ameuter ici.
Tu nous dis qui nous devrons retrouver maintenant ou tu laisses planer la tension? Et nos méninges se creuser? Quant à tuer.... A priori ça ne posera pas de problème.


Puis avisant coupes, chopes et autres gobelets, il va s'en servir un. Une poire ayant sa préférence au Whisky qu'affectionne Nathan.
Muni de sa coupe il la leva à l'attention de Nathan et alla s'asseoir.
Pouikie
L'ordre du jour de la réunion de cette "famille" était posé, un assassinat, encore un complot.
Et pourtant, ce n'est pas cette information que Pouikie retint, c'est une autre information qui la captivait ou l'effrayait.

"C'est elle qui porte mon enfant."

Un autre enfant, un autre bâtard.
Les yeux de la gamine se plantèrent sur la rousse puis sur son ventre. Et Pouikie resta quelques instants à la fixer, une multitude de remarques se bousculait dans sa tête.

Envie ou jalousie ? L'enfant ne saurait le dire. Mais il y avait très certainement un mélange de ces deux sentiments.
Le futur bâtard aurait certainement sa mère et son père à ses côtés et ne finirait pas à pourrir dans un couvent ou un monastère. Mais il subirait les folies de son géniteur.

La Gazoute de Bourges arrêta de fixer Andhara et sourit légèrement. Après tout, un autre bâtard lui vaudra du calme de son côté et son géniteur Brun la laisserait peut-être tranquille voir même l'oublierait.

Pouikie s'avança près de Zelgius et attrapa la taupe, avant qu'un combat ne s'engage entre Ropt et la fouine. Avant de retourner s'assoir à l'opposer de son père, elle ne put retenir sa remarque.


- Ce ne serait pas la première fois que tu imagines un complot contre ta personne. Me semble que la dernière fois, tous les blonds voulaient t'assassiner.
Kateline
Kat réceptionna la fiole que Zel lui envoya, elle huma rapidement la composition en la faisant tournoyer légèrement. Devait-elle préciser qu'elle connaissait mieux les poisons par le fait de son ancienne vie plutôt que par les études de médecine? En tout cas elle préféra de pas faire cette linéature.

C'est un poison oui, qui imite fort bien la maladie. Quelqu'un de proche a dû te l'administrer, il faut un empoisonnement sur la durée pour que ce soit complètement efficace puisqu'il n'y a qu'en l'ingérant à multiple reprise qu'il finit par tuer.

La future médicastre opina du chef lorsque son parrain évoqua une lettre où il lui avait parlé d'Andhara, à l'époque elle ignorait que c'était de l'Angevine dont il avait été question. Elle jeta un coup d’œil à la rousse, puis son regard glissa jusqu'à son ventre. Elle attendait donc un futur bastard. Cette révélation ne fit ni chaud ni froid à la Brune.

Les félicitations sont de rigueur il me semble, donner la vie est une bénédiction à ce qu'il se dit. Ou bien est-ce l'inverse?! Ah non, cela est juste mon avis personnel.

Un petit rire s'échappa de ses lèvres, puis le sérieux redessina le visage de la jeune femme. Une personne avait attenté aux jours de son parrain et cette dernière devait mourir. Elle n'avait nul besoin de réfléchir outre-mesure à la question.

Déjà comment en es-tu arrivé à trouver ce poison? Et as-tu la moindre idée de qui aurait pu te faire cela? J'aimerais simplement savoir si tu as une piste.

Elle observa rapidement les visages de la "famille", pas sûre que tous suivraient Zel en cette occasion...

En tout cas tu peux compter sur moi...
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Nathan
Oh oui ! Oh oui ! Que c’est amusant ! On n’y croit pas, mais ce n’est pas grave. Donc Zelgius avait décidé de réunir tout ce petit monde car il avait été empoisonné. Fort amusant. Un genre de Cluedo s’annonçait imminent. Bien évidemment Zelgius n’avait pour Nathan –malheureusement pour le brun- que très peu de zones d’ombres. C’est ainsi qu’un fin sourire se détacha de Nathan. Quoi de mieux que de s’amuser en toutes circonstances. Après tout il avait des comptes à régler. Des comptes ? Fausse excuse, c’est juste pour le fun.

Le garçon de Louvières, se servit de nouveau un verre de whisky. Colonel Nathan a décidé de jouer à un petit jeu singulier. Se faire passer pour le faux coupable. Il était évident, que, si Zelgius avait fait rameuter toute cette « famille » chez lui, c’est que, bien évidemment, il y avait une raison. Genre anguille sous roche. Ou poireau sous gazon. (Biffer la mention inutile). Si tout ce pipeul Berrichon était là, avec THE pipeul Nathan, c’est que Zelgius désirait les rayer de sa liste de suspect. Jeux dangereux, car jouer avec Zelgius c’est toujours dangereux. La dernière fois Nathan s’était retrouvé à vingt lieues de Bourges dans un tripot… Et, enfer, sans le sou !

Il regarda son parrain droit dans les yeux. On va rigoler. Oh oui ! Oh oui ! Que c’est amusant ! Là, on y croit. Regard froid et distant, le ton à la limite du ténébreux. (A la limite car Nathan est blond et blond et ténébreux c’est incompatible. Comme lumineux et brun.)


-Le poison, c’est moi.

Boum ! Une grosse pierre dans la marre. Ou alors une montagne dans un lac. Affaire de proportion. La partie commença, la vie, c’est le ramponneau. Avec Zelgius & Nathan, c’est le ramponneau. Sauf, qu’avec eux, il n’y a pas un perdant et un gagnant, il y a, toujours, deux perdants. Faites vos jeux, rien ne va plus à Louvières’s Casino.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zelgius
Il n'y a plus rien dedans
Faut jeter à la casse
Le vieux chien va mourir
Oui sans laisser sa trace
Je n'ai peur de personnes
Je peux mourir demain

D.Saez : Elle était profonde


Tuer, oui pourquoi pas ? Mais qui ? ..

Très content de te voir en forme parrain. Plus encore de te voir sufisament en forme pour nous ameuter ici.
Tu nous dis qui nous devrons retrouver maintenant ou tu laisses planer la tension? Et nos méninges se creuser? Quant à tuer.... A priori ça ne posera pas de problème.


Ce ne serait pas la première fois que tu imagines un complot contre ta personne. Me semble que la dernière fois, tous les blonds voulaient t'assassiner.

C'est un poison oui, qui imite fort bien la maladie. Quelqu'un de proche a dû te l'administrer, il faut un empoisonnement sur la durée pour que ce soit complètement efficace puisqu'il n'y a qu'en l'ingérant à multiple reprise qu'il finit par tuer.
Les félicitations sont de rigueur il me semble, donner la vie est une bénédiction à ce qu'il se dit. Ou bien est-ce l'inverse?! Ah non, cela est juste mon avis personnel.
Déjà comment en es-tu arrivé à trouver ce poison? Et as-tu la moindre idée de qui aurait pu te faire cela? J'aimerais simplement savoir si tu as une piste.
En tout cas tu peux compter sur moi...


Le poison, c’est moi.

Pour chaque phrase prononcée, le Champlecy avait détaillé le visage de celui qui s'exprimait. Il avait aussi noté que lorsqu'il avait parlé d'elle, Andhara s'était approchée de lui, au début, il en esquissa presque un sourire, puis Kateline posa une question des plus intéressantes. Alors qu'il allait y répondre et, dans la foulée, certainement répondre aux autres, Nathan lâcha quatre mots. Quatre simples mots qui firent s'étendre l'esquisse de sourire du Champlecy en une tranche presque possédée de son visage. Il se leva et se dirigea vers la porte du salon dans lequel ils étaient pour le fermer... et le verrouiller. Puis il se retourna.

Nathan, Nathan, Nathan... Nous savons tous ici que tu es un poison pour notre société. Mais nous savons itou que tu es celui qui la maintient à peu de chose près debout lorsque nous ne sommes pas tous présent pour la faire changer. Il est ici question de quelqu'un qui a voulu affaiblir notre pays en me tuant moi et ainsi faire partir ceux qui me sont proches. Tu n'es pas encore assez venimeux pour en venir au point de m'empoisonner.

Le jeu est lancé maintenant ? Non ! Ne comprendrez-vous donc jamais ? Le jeu a commencé bientôt dix ans plus tôt et ne finira que le jour de la mort de l'un des deux "frères". Mais revenons en à ce qui nous interesse et la façon dont Zelgius eut obtenu cette fiole de poison.

Je me doutais de ce prérequis pour l'administration de ce poison, du moins c'est une petite voix qui me l'avait proposé. ... Merci... Pour les félicitations. Pour la question en revanche, je suis dans le regret de te dire, de vous dire d'ailleurs, que ce flacon-ci est le mien, je n'ai aucune piste quant à l'identité de celui qui m'a empoisonné... Si il s'agit de quelqu'un de proche... Peut-être Bimba ?

Et, avant même de retourner à sa place, un rire léger mais représentatif de l'idée qu'il se faisait de cette possibilité se fit entendre.

Une fois retourné dans le fauteuil qu'il avait quitté un peu avant, il reprit son observation de la pièce et de ses occupants tout en jouant avec la clef de la porte du salon.


Alors, des idées ?

Son regard navigua lentement de Zephir vers Taf jusqu'à Pouikie puis à Andhara pour finir par Kateline , Nathan et Grâce. Grâce !? Le regard du Champlecy resta figé quelques secondes sur le fantôme de sa mère... Fantôme qu'il n'avait vu depuis... son empoisonnement à dire vrai.
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Nathan
Partie de Cluedo Berrichonne. Nathan éliminé au premier tour ? Oh non ! Les règles sont un peu différentes. Il est question du Blond, du Berrichon d’excellence. Pas d’une personne lambda. Nathan était un concentrée de vie. (110 grammes de vie pour 100ml de liqueur de vie).
On ne restait jamais indifférent après l’avoir rencontré. Zelgius avait oublié de nombreuses choses et continuait son raisonnement. Ayant évincé Nathan, selon lui, la partie devrait vite se terminer, car aucun ici, ne l’avait empoisonné et même si tel n’était pas le cas, aucun n’aurait le courage de l’avouer devant le Vicomte de Germigny.
Personne ? Non… Nathan allait le faire. Il devait se venger. Se venger ? De quoi ? De l’oubli… Tout restait au travers de sa gorge. L’amour fraternel laisse des traces indélébiles, Zelgius allait l’apprendre ou le réapprendre. Tel était le choix de Nathan.
Un léger toussotement pour prendre la parole, l’air grave et Nathan prit la parole :


-Hum… Je te remercie pour la comparaison à un champignon vénéneux. Mais aussi de reconnaître que la société Berrichonne tient encore grâce à moi. C’est flatteur.

Une petite pose, le temps de boire une gorgée de whisky. La vie en Berry était… un tas de simagrées, un protocole auto-dicter. Tout était grave et lent. En ces temps difficiles il n’était pas bon d’étaler son argent. Pourtant, Nathan le faisait sans gênes.

-Donc on m’évince si facilement. Le Vicomte aurait-il peur de ma grâce ? Le parrain aurait-il peur du filleul ? Zelgius aurait-il peur de son ‘frère’ ? Zelgius aurait-il peur de l’amour ? Tout homme proche du pouvoir est un assassin en puissance. Tu m’évinces si rapidement, dans l’unique but de ne pas penser à tout cela. Tu deviens faible Zelgius. Dire que tu as gouverné notre pays. La peur te ronge-t-elle autant ?

Provocation. Non Zelgius, la partie n’était pas terminée. Celle-ci n’était qu’une partie de la grande partie. Et pour l’instant, Nathan menait le jeu. Il prit un flacon détenant une drogue. Il y versa quelques gouttes dans son whisky et se drogua. Ce n’était plus un secret. Tout le monde connaissait ce penchant de Nathan. Tout le monde savait que ça allait devenir une faiblesse. Tout le monde savait que Nathan comptait…ses jours.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Taf
Enfoncé dfans son fauteuil, il observait tout en laissant chauffer la poire. qui doucement tournait. On eut pu croire à un chat autour de sa proie. En l'instant c'étaient les deux frères- parrain- fillot qui joutaient...
Kate avait confirmé le poison. Pouikie à juste titre avait pointé la manie de son père à imaginer des trames meurtrières à son endroit.
Affaiblir le pays? Ca aurait pu... Bimba? Oh elle eut de la déception et son sang la porterait à trucider. Mais par le poison rien n'était moins sûr.
Restait Andhara... Vraisemblablement enceinte alors qu'il devait épouser Bimba. De quoi était-elle capable? Quel était son caractère?
Il avait des qualités eul parrain mais pas celle de bien choisir ses compagnes.
Il avala une gorgée.


Andhara, vous qui entrez dans ce cercle familial et que nous connaissons pas, aimez-vous le Vicomte?

Autant savoir...
Andhara_velvet


D'annonces saisissantes en rebondissements inattendus, la rousse observait les lèvres scellées, le jeu qui se faisait sous les yeux de tous.
Il était évident que Nathan aimait jouer et son plus grand plaisir était forcément de jouer avec son meilleur partenaire de jeu.
Ce que Zel confirma vite en lui répondant.
Chacun observait les autres comme essayant de jauger la réaction des autres pour une éventuelle réponse aux doutes silencieusement émis, mais la déception était au rendez-vous.
Peut-être que la fille de Zelgius avait raison après-tout.
Andhara s'était su assez proche de lui avant sa "maladie" pour ne pas voir qui aurait pu l'empoisonner délibérément et surtout aussi facilement sans qu'elle ne le voit.
A moins qu'un domestique ne soit payé de l'extérieur pour ce faire…

Elle allait justement faire part de cette idée lorsque celui qui portait apparemment le nom de Taf intervint, lui coupant l'herbe sous le pied pour mieux l'interroger.
Elle prit un moment à répondre. Non pas qu'elle ne connaissait pas la réponse mais elle voulait jauger davantage celui qui désirait apparemment en savoir plus sur elle et ses iris printanières étaient perçantes pour plonger au plus profond de l'âme de l'interrogateur.

Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.
Et cette phrase, qui avait été dite tel un couperet qui tombe, ne souffrait aucun "mais" possible.
Je dois néanmoins vous remercier de vous inquiéter de qui je puisse être… C'était davantage une formule de politesse qu'autre chose pour clore la question. D'autres questions ? Termina-t'elle tandis qu'elle regardait les autres convives…

_________________
Pouikie
La réunion familiale qui tournait à un jeu dont les règles lui échappait ? Pouikie ne voulait pas rester, elle détestait jouer sans connaitre les règles.

Malheureusement, le Brun venait de mettre un terme à cette idée en les enfermant tous dans la pièce. Et si l'ensemble des joueurs ne semblait pas l'avoir remarqué, la gazoute sentit un grand malaise monter en elle. A quoi bon rester alors qu'elle serait éliminée de cette partie ?

Le tout était de trouver comment s'échapper. Allez tout simplement prendre la clef des mains de son géniteur ? Mauvaise idée. La gazoute préférait rester au plus loin du Brun.
Demander de l'aide au blond ? Il semblait bien trop absorber dans son dialogue avec l'empoisonné.
Demander de l'aide aux autres protagonistes ? Tous semblaient absorber par le dialogue entre le Blond et le Brun.

Pouikie se mordait la lèvre, retenait sa moue, signe d'un grand malaise chez l'enfant. Elle cherchait du regard sa taupe mais cette dernière était partie auprès de la fouine.
La Gazoute était dans une impasse et soupirait.


Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.


L'enfant leva la tête à cette remarque. Etait-il question de savoir qui aimait Zelgius dans cette salle ?
Toutes les personnes aimaient Zelgius, à leur manière. Et la gazoute aussi, elle devait se rendre à l'évidence. Mais elle ne voulait pas l'avouer ni se l'avouer.
Peut être était-ce sa porte de sortie. L'enfant se rapprocha de la rousse, lui tira sur la manche pour attirer son attention puis murmura.


Moi j'ai une question, si j'vous dis un secret, vous pourrez m'aider à sortir d'ici ?
Andhara_velvet


L'observation des différents convives familiaux ne donna pas plus de questions que celle de la petite qui vint le voir en lui tirant la manche.
Ses yeux donc se braquèrent sur la "décénaire" qui lui posa une curieuse question à laquelle elle ne s'attendait sûrement pas.
Arquant un sourcil, elle s'interrogea à son égard avant de lui répondre toujours de son ton neutre et sans accent particulier, contrairement à l'habitude qu'elle prenait pour les tavernes entre autre, de parler comme un charretier.

Pourquoi est-ce que je ferai ça ? Et quel secret pourrait bien mériter que je trahisse ton père ?

_________________
Zelgius
Frère
Frère de sang, frère de nation
Frère de rien, frère de putain
Juste des frères


D.Saez Frères

Hum… Je te remercie pour la comparaison à un champignon vénéneux. Mais aussi de reconnaître que la société Berrichonne tient encore grâce à moi. C’est flatteur.
Donc on m’évince si facilement. Le Vicomte aurait-il peur de ma grâce ? Le parrain aurait-il peur du filleul ? Zelgius aurait-il peur de son ‘frère’ ? Zelgius aurait-il peur de l’amour ? Tout homme proche du pouvoir est un assassin en puissance. Tu m’évinces si rapidement, dans l’unique but de ne pas penser à tout cela. Tu deviens faible Zelgius. Dire que tu as gouverné notre pays. La peur te ronge-t-elle autant ?


Je n'ai peur de personne et certainement pas de toi Nathan ! Je crois que ce que tu ajoutes à ton whisky te montes bien plus à l'esprit que tout ce que j'ai pu t'enseigner par le passé. Tu peux...

Andhara, vous qui entrez dans ce cercle familial et que nous connaissons pas, aimez-vous le Vicomte?

Parti comme ils l'étaient dans leur petit jeu du "Je t'aime, moi non plus" le Champlecy et l'Ambroise -surtout le Champlecy- en avaient oublié qu'il y avait d'autres invités et Grâce, l'intervention de Taf avait coupé le Brun dans sa réponse au Blond, après tout, c'était peut-être mieux si ils ne voulaient pas trop écourter cette partie. Zelgius tourna donc le regard vers Andhara et Taf, après tout la balle était de leur côté maintenant.

Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.

Quelle idée ? L'aimer ? M'enfin ! Mais non, non ! Surement la grossesse...

Je dois néanmoins vous remercier de vous inquiéter de qui je puisse être… D'autres questions ?

Ahhh voilà qui était mieux, là il reconnaissait sa rousse ! Allant pour reprendre la parole, il vit sa fille se diriger vers celle qui venait de proposer à d'autres de l'interroger, légèrement perplexe il suivit l'affaire du regard sans comprendre ce que l'une demandait à l'autre. Il comprit en revanche la réponse.

Pourquoi est-ce que je ferai ça ? Et quel secret pourrait bien mériter que je trahisse ton père ?

Voilà de quoi tirer un sourire au "Vicomte", mais déjà il reportait son regard vers Nathan, et plus précisément vers Grâce qui se tenait debout derrière celui-ci.

Penses-tu vraiment qu'elle continuera à t'être fidèle ? Je ne t'ai pas fait pour être heureux, Zelgius. Aucun de tes proches ne restera bien longtemps sous la coupe de ton charisme, peu à peu, tous te trahiront. Tous... Sauf moi. Tu le sais n'est-ce pas ?

La main gauche du Champlecy se crispa autour de l'accoudoir du fauteuil dans lequel il était assis. La main droite glissant la clef dans la poche intérieur de son gilet, aux côtés de certains documents qu'il leur ferrait lire... plus tard, lorsqu'il y pensera. Il reprit alors ce qu'il avait commencé plutôt.


Tu peux tenter d'oublier qui tu es, Nathan... Mais tant que nous serons tous deux en vie nous ne verrons en l'autre qu'un reflet de ce que nous voulons faire disparaître de nos façons d'être.

Il esquissa un sourire, la réponse à Grâce avait été faite en même temps que celle à Nathan, tant qu'ils seraient là, elle ne sera jamais qu'une ombre sur le tableau.

La question est intéressante en revanche, quel secret peut mériter que l'on me trahisse ?
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Pouikie
Mauvaise pioche. La mioche était très certainement ce jour-ci la plus mauvaise dans cette partie.

Trahison ? En quoi est-ce une trahison ? Pourquoi faut-il toujours employé ce terme quand cela concerne celui qui prétend être mon père ? C’est juste un échange, c’tout …


Pouikie ponctua ces questions d’une moue dont elle avait le secret. Andhara ne semblait pas être une bonne alliée ; première erreur pouikesque, et certainement pas la dernière.
Maintenant, il lui fallait trouver une parade et vite. Ce secret, qui était simple et enfantin malgré tout, pouvait mettre en difficulté l’enfant s’il arrivait aux oreilles de son cher et tendre géniteur. La gazoute devait trouver une parade et vite.

Plaider l’inutilité dans cette affaire ? Non, si Zelgius l’avait convoqué, c’était pour quelque chose. Et l’enfant voulait connaître la réelle raison de cette réunion de famille, l’empoisonnement n’était pas le seul motif.

Une idée pointa le bout de son nez.

Il ne s’agissait pas de la meilleure des idées pour sortir de cette situation, mais l’enfant savait que cela ferait son effet. Pouikie se mit face à Zelgius, un sourire sur les lèvres.


Tout secret a un prix, tu dois le savoir, toi l’homme aux innombrables et immondes secrets et trahisons. Quel secret serais-tu prêt à révéler en échange du mien ?
Un meurtre ? Un bâtard que tu aurais réussi à noyer ? Une énième torture ? Ou tout simplement la vérité, pour une fois ?
Zelgius
Trahison ? En quoi est-ce une trahison ? Pourquoi faut-il toujours employé ce terme quand cela concerne celui qui prétend être mon père ? C’est juste un échange, c’tout …
Tout secret a un prix, tu dois le savoir, toi l’homme aux innombrables et immondes secrets et trahisons. Quel secret serais-tu prêt à révéler en échange du mien ?
Un meurtre ? Un bâtard que tu aurais réussi à noyer ? Une énième torture ? Ou tout simplement la vérité, pour une fois ?


Et lorsque la gazoute eut posé sa question le Champlecy avait bien reconnu les traits et l'esprit de sa famille. Bien qu'elle affirmait le contraire Pouikie avait le génie des Champlecy, c'était certain. Le même sourire se dessina sur le visage du père lorsqu'il choisit quel secret il allait lui révéler... Il était temps maintenant.

Qui te dis que je ne connais pas déjà ton secret ? Mais ton jeu est amusant, alors jouons.

Voyons voir si Zelgius avait gardé sa capacité à jouer plusieurs parties en même temps.

Alix, ta mère est morte de mes mains. Ses restes sont à cette adresse.

Son sourire s'étira, venant à fendre le visage du brun en deux alors qu'il tendait une note griffonnée à la hâte de cette même poche dans laquelle il avait rangé la clef quelques minutes plus tôt.

Tu as voulu la vérité, la voici. Ce n'est pas moi qui ai voulu te tuer, c'est elle.

Et maintenant... La laisser comprendre.
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Nathan
Dans la vie il était amusant d’apprendre les potins du monde environnent. Nathan en était tellement friand, qu’il s’empressait d’acheter le bazin dès sa sortie dans les rues de Bourges. Néanmoins, il n’était pas friand des révélations qui se faisaient au sein de sa « famille », famille on ne touche pas, seconde famille encore moins. Car eux, on les choisit, eux ils sont bien plus importants que père, grand-père, frère. Eux, ils sont là tous les jours à vos côtés et le seront toujours, dans le meilleur des mondes. Un aspect niaiserie sucrée mitigée.

Il resta sans voix. Il ne savait pas quoi dire. Zelgius avait tout avoué à Pouikie. Il avait tout avoué à sa pupille et c’était douloureux à entendre. Comment une mère pouvait-elle vouloir tuer son enfant ? Zelgius avait donc un cœur ? Ai-je raté un épisode de ma life ? Les questions ça fuse et Nathan s’écroule dans un fauteuil. Il était en état de choc. Etat de choc entraine boisson et boisson veut dire whisky. Il s’enfila donc deux verres de whisky puis prit la parole.


-A moi ! Vous voulez ma mort c’est ça ! Vous voulez bousiller mon cœur brisé. Vous voulez me faire peur. C’pas possible cette histoire. Zelgius tu mens ! Il est impossible que tu ais voulu sauver un enfant, t’es censé être un monstre. Non que dis-je t’es censé être le diable. Alors tu ne vas pas casser ton mythe et par la même occasion un de mes points de repère. Car sinon je termine fou et tout chamboulé. Et personne ne veut ça. Dis la vérité, j’en ai marre des comédies dramatiques. Faut changer de registre, donnez-vous tous dans l’historique ! C’est bien plus…

Et il s’arrêta de parler, il se rendait compte qu’il n’arrêtait pas de dire des sottises aussi grosses que bouboule de Bourges. Il les regarda, et attendit des précisions.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Pouikie
Tu n'es pas maître de tous les secrets. Qui aurait envie de te les confier ?

L'enfant reculait à mesure où le sourire si champlecien se dessinait sur les lèvres de son géniteur. Ce sourire, Pouikie l'avait déjà eu et ce n'était jamais bon signe. Pour une fois, l'intuition de la gazoute ne l'avait pas trompé et elle aurait préféré être aveugle, sourde et muette que d'entendre cet immonde secret.

Son menton tremblait, les larmes coulaient le long de ses joues et l'enfant se mordait la lèvre.


Tu ... tu mens !

Se sont les seuls mots qui franchirent les lèvres de la brunette. Elle continuait de fixer Zelgius, continua de serrer ses dents sur sa lèvre jusqu'à en avoir un goût de fer dans la bouche et enfin elle regardait le papier qu'il lui tendait.
Une partie de l'enfant voulait courir jusqu'à cette fameuse maison pour constater ce drame de ses yeux, l'autre partie voulait tout simplement refuser cette histoire.


Tu n'es qu'un menteur Zelgius. Les nonnes me l'ont dit ce qui s'est passé ! Maman est morte en me donnant le jour, tu le sais, elles l'ont dit et c'était écrit sur la lettre! Même si je les accuse d'avoir changé le nom de mon géniteur.

La pression sur ses lèvres se desserra, les marques de ses dents étaient bien visibles. Pouikie se donnait le temps d'assimiler ses informations.
Et s'il disait vrai pour une fois ? Aurait-il donc tuer pour la sauver, lui l'homme adepte de la torture et du meurtre ?


Un meurtre reste un meurtre gazoute. Et tu le connais aussi bien que moi.

Les yeux pouikesques se posèrent sur la taupe. Ropt avait raison, il mentait, voilà tout. L'enfant relevait le menton.

Tu sais quoi ? Tu l'as surement tuée mais pas pour les raisons chevaleresques que tu donnes, ce n'est en aucun cas à la hauteur de ta folie.
Être l'auteur de ton propre empoisonnement, voilà qui t'irait bien, Usurpateur!
Zelgius
A moi ! Vous voulez ma mort c’est ça ! Vous voulez bousiller mon cœur brisé. Vous voulez me faire peur. C’pas possible cette histoire. Zelgius tu mens ! Il est impossible que tu ais voulu sauver un enfant, t’es censé être un monstre. Non que dis-je t’es censé être le diable. Alors tu ne vas pas casser ton mythe et par la même occasion un de mes points de repère. Car sinon je termine fou et tout chamboulé. Et personne ne veut ça. Dis la vérité, j’en ai marre des comédies dramatiques. Faut changer de registre, donnez-vous tous dans l’historique ! C’est bien plus…

Evidemment, le sourire s'était étiré sur le visage du Champlecy à mesure que l'Ambroise commérait. Après tout, si ils étaient là c'était bien parce qu'ils lui avaient manqué, à lui. Pas pour un quelconque empoisonnement dont il se doutait bien du responsable, pas pour une quelconque enquête sur le responsable. Uniquement parce qu'ils lui avaient manqué. Mais il se garderait bien de le leur dire, après tout, aucun plaisir à cela ! Puis, Pouikie intervint de nouveau. Apparemment plus choquée par les révélations du Brun que par le discours du Blond. Des deux, l'un l'emportait toujours sur l'autre, jamais le même.

Tu n'es pas maître de tous les secrets. Qui aurait envie de te les confier ?

Une affirmation. Tout ce qu'il y avait de plus faux car son second passe-temps était bel et bien de découvrir les secrets des autres. Quelqu'un qui possède tous les secrets n'a personne à craindre.

Tu ... tu mens !

Bé dame, toujours !

Tu n'es qu'un menteur Zelgius. Les nonnes me l'ont dit ce qui s'est passé ! Maman est morte en me donnant le jour, tu le sais, elles l'ont dit et c'était écrit sur la lettre! Même si je les accuse d'avoir changé le nom de mon géniteur.

Ainsi voilà ce que les nonnes lui avaient dit ? Pas mal.

Tu sais quoi ? Tu l'as surement tuée mais pas pour les raisons chevaleresques que tu donnes, ce n'est en aucun cas à la hauteur de ta folie.
Être l'auteur de ton propre empoisonnement, voilà qui t'irait bien, Usurpateur!


En effet. Bien mieux.

Que te dis donc cette taupe que je n'entende pas, ma fille ? Pour que tu la regardes ainsi c'est qu'elle a dit quelque chose d'intéressant à tes yeux.

Il s'approcha un peu d'elle, comme pour murmurer à son oreille.

Voilà bien la preuve de ton ascendance.

Puis il se renfonça dans le fauteuil, tournant le regard vers Nathan, lui aussi enfoncé dans un fauteuil. Non. Ecroulé plutôt.

Le Whisky t'aiderait-il à mieux réfléchir, Nathan ? La drogue que tu as pris il y a quelques minutes n'a-t-elle pas suffit ?

Une pique ? Oh que oui !

Il est inutile pour nous de vouloir ta mort, cher filleul, tu y arrives parfaitement seul. Mais souviens-toi de la promesse que je t'ai faite il y a tant d'années. Jamais tu ne mourras tant que je serai en vie !

Pourquoi pas, il parait que les souvenirs sont les pires amis de l'Homme. Lui se souvenait de tout quand il ne buvait pas... D'ailleurs l'une des raisons de son alcoolisme mais passons !

Vous avez tous les deux raisons. Passons au galop supérieur ! Alix a effectivement voulu te tuer B, mais pas pour les raisons que vous avez l'air de vous imaginer. En vérité... Elle avait découvert qui j'étais vraiment. Et elle n'a pas voulu que tu deviennes comme moi. C'est pour ça que je l'ai tué, après tout ne parait-il pas que la vie est mieux à deux ?

Le sourire était devenu des plus perfides sur le visage du Champlecy. Il continua, il s'amusait.

Tu as, à peu de choses près, eu la même éducation solitaire que moi. Tu n'as juste pas encore appris à tuer et à aimer tuer. Cette vérité fait-elle du bien à ton coeur brisé Nathan ?
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Nathan
« Va te faire ! Affectueusement, Nathan. » de Nathan.

Cet idiot savait où frapper. Nathan était très sensible au sujet de la mort. Il la haïssait, autant qu’il haïssait les chouzequettes. Il était évident, qu’à se degré, lui faire penser qu’il puisse un jour, dans sa triste vie, tuer et prendre goût à tuer, lui faisait s’élever en lui, un profond dégoût. Dégoût qu’il se serait très bien passé à l’entente des nouveaux événements.
Il fallait dire, que la mort, Nathan, la fuyait sans discontinuité depuis des années, il était né dans la mort, il ne souhaitait pas grandir dans la mort, il souhaitait simplement rencontrer cette chose infâme, le jour fatidique, où, ses yeux bleu grisâtre se fermeraient définitivement. La fin était peut-être proche. Etait-ce le pénultième de sa vie. Ou alors le premier. La mort s’infiltrait si facilement en ces temps troublés.

A Louvières, la misère du monde était évincée en beauté. On ne parlait pas du Berrichon Lambda soumit aux pires maladies qui trainait dans les rues infâmes de Bourges. A Louvières, on vivait dans une insouciance préservée. Une insouciance qui était l’objet de nombreuses critiques à ‘l’égard du propriétaire. Pendant que la vie, dans cette prison dorée s’écoulait au rythme des fêtes et autres événements, la misère frappait Bourges.

Nathan en avait conscience et c’est pour cela, qu’il ne souhaitait pas que Louvières en pâtisse, trop attaché à son train de vie. Il était fragile, vous comprenez.


-Mais va te faire Zelgius de mes deux ! Va sonner Pâques chez les royalistes ! Va ! Va ! Tu m’insupportes ! Tu m’agaces ! Tu es la pire erreur de ma vie ! Et jamais ! Jamais ! Jamais je ne tuerai un homme ! Cela n’influe en aucun cas sur ma masculinité. Tu n’es qu’un rustre. Juste capable à dicter la norme sauvage ! Va te pendre ! ASSEZ ! Assez ! Assez de tes conneries ! Tu n’arrêtes pas de m’entrainer dans des sales affaires, tu n’es même pas fichu d’assumer ta paternité. Et là, monsieur, viens faire la morale ! Non mais Zelgius ! Retourne chez les BARANOWSKY !

Ça, ça faisait mal.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


Eh voilà ! Les choses, forcément, allaient de mélodrames en énervement incontrôlés.
Elle avait déjà, depuis un petit moment, observer le manège de Nathan quant à s'inoculer toutes sortes de substances pas très saines.
Il était évident que le blond avaient des choses en tête ou dans l'âme à faire disparaître… mais lesquelles ? Pour le moment cela restait une question en suspens.

Toujours est-il que Pouikie qui ne voulait toujours pas reconnaître son père comme tel avait elle aussi réagit violemment, ce qui pouvait amplement se comprendre au vu de la déclaration paternelle précédente.
Andhara, dans tout ça, était restée pour ainsi dire en retrait, bien que pourtant toujours aux côtés de Zel, tel un garde du corps qui serait davantage le garde-fou. Elle était surtout observatrice.
Cependant, avec l'ampleur que prenaient les dernières réactions, notamment du blond, elle décida cette fois d'intervenir.
Pas question de laisser des crises d'hystérie prendre le dessus de la situation qui, à coup sûre, créerait obligatoirement un débordement pour finalement en venir aux mains.

ça suffit ! Dit-elle en haussant doucement le ton. Mais cette affirmation était ferme et catégorique et ne souffrait aucune discussion possible.
Ainsi, aussi calme que l'eau qui dort prête à passer par dessus la falaise, "l'ombre zelgiusienne" fit quelques pas vers "Nathan Le Magnifique", dans toute la magnificence de sa décadence, pour se saisir de sa coupe de whisky, ainsi que de la bouteille, avant de se diriger vers la fenêtre.
Aucun mot ne sortit de ses lèvres car il n'y avait rien à dire de simple pour expliquer son geste et que si elle devait parler, elle serait certainement cinglante.
Par conséquent, tout ce qu'elle trouva à faire fut de priver Nathan d'une raison de plus de perdre la tête.
Et elle ne le regarda même pas lorsqu'elle ouvrit ladite fenêtre pour se débarrasser une bonne fois du breuvage…

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Zelgius
Zelgius
« Je vois que vous êtes tous venu. Parfait, passons à la phase suivante, vous allez... » de Zelgius

Et les voilà, qui entraient un à un dans la pièce, chacun se faisant voir à sa manière. Pour autant, il resta assis, rendant les étreintes et les bises qu'on voulait bien lui offrir, mais à aucun moment il ne prit la parole les laissant s'installer une fois la scène de famille touchante et émouvante terminée.

Toujours aucun son ne franchit sa gorge, mais son regard se porta sur chaque visage, chaque expression, qu'elle soit de soulagement, de plaisir, de crainte ou... de Nathanisme -oui, Nathan a droit à une expression qui lui est propre, un mélange entre amour, haine et... autre chose !-. Tous avaient l'air d'attendre qu'il prenne la parole tel un roi devant sa table.


En effet Nathan, je vais vous expliquer pourquoi je vous ai tous fait venir ici. Mais chaque chose en son temps, je vais d'abord vous dire de quoi je me suis remis.

Et voilà que la main droite du Champlecy plonge à l'intérieur de son gilet pour en sortir une fiole de théobromine qu'il envoie à sa filleule.

Disons que j'ai eu de la chance, Kateline vous expliquera mieux que moi ce dont il s'agit, c'est elle la futur médicastre de notre petite famille après tout.

Pendant toutes ses paroles, il n'avait quitté Nathan des yeux, comme si il l'accusait de l'avoir empoisonné, mais cela aurait été bien trop simple pour toute la haine accumulé entre les deux hommes, et l'amour qu'ils se portaient empêché l'un comme l'autre de porter le coup final. Puis, il porta son regard vers sa filleule.

Katy, tu te souviens du courrier que je t'ai envoyé il y a quelques mois ? C'est elle qui porte mon enfant.

D'un geste de la main il incita Andhara à venir plus près de lui, puis revint sur Nathan.

Et ce n'est pas ma "putain ducale" Nathan, elle s'appelle Andhara, et il va falloir que tu apprennes à vivre avec elle ! Que cela te plaise ou non.

Un sourire s'esquissa sur le visage du Champlecy, sa main s'était reposée sur l'accoudoir du fauteuil et Ropt avait décidé de se préparer à une guerre de pouvoir contre Violyn.

En tous les cas, je suis ravi de voir que vous avez tous pu venir et que vous allez bien.

Un nouveau tour des visages pour vérifier que cette vérité les avait tous accroché et enfin il se décida.

J'ai organisé cette réunion parce que je vais avoir besoin de chacun d'entre vous. Nous allons retrouver celui qui a tenté de me tuer, nous allons lui demander pourquoi et enfin nous le tuerons.

Pourquoi les impliquer ? Nathan l'avait dit... Ils étaient sa famille.
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Zephir
Après s'être reculé, Zephir vit Nathan arriver. Il salua tout le monde sauf la rouquine. Ainsi donc, quand il parlait d'elle en utilisant le mot putain il le pensait réellement. On sentait en lui un dégoût de cette jeune femme. Pourquoi ? S'était elle refusée à Nathan ayant préférée le brun ?? Cette idée l'amusait bien.
Puis Pouikie, digne héritière de son père, s'avança pour saluer Zelgius en lui précisant bien qu'elle le faisait à contre cœur. Le seigneur de Celon se tourna pour cacher l'envie de rire qu'il avait. Il en profita pour prendre une chaise, la plaça de façon à être aux premières loges, s'assit et contempla d'un œil amusé la scène.
Puis vint le tour de Kateline. Elle embrassa affectueusement son parrain. Elle en profita pour rassurer Nathan quant à la présence du Zelgusien.
Décidément, ce serait une réunion de famille hors du commun. Zephir s'attendait à tout en présence de ce petit monde. Ils se connaissaient tous depuis longtemps. On pourrait même dire que, dans certains cas, ils n'avaient pas de limites. Nathan, nerveux et impatient (comme à son habitude oserai je dire), entra dans le vif du sujet.


"Une nouvelle putain ? On se lance dans un ménage à trois ? "

Voilà un programme intéressant ! Zephir se redressa sur sa chaise. Un sujet grave et passionnant où l'on devrait débattre à cœur ouvert et entre personne consentante. Il posa les yeux sur le brun. Celui ci prit enfin la parole. Il présenta rapidement la femme qui l'accompagnait. Elle portait le nom d'Andhara. Apparemment, il ne s'agissait pas d'une vulgaire fille de joie. Elle était la compagne de son ami. Erf, il avait raté beaucoup de chose durant sa retraite ..
Puis le brun poursuivit en parlant de poison et surtout de la raison de cette réunion. Traquer et tuer son assassin ! A ces mots, Zephir prit un air grave. Il ne s'agissait pas d'un projet anodin. On parlait de meurtre. Il se passa la main sur le menton puis tourna son regard sur les membres de « la famille ». Il cherchait des réactions aux paroles qu'il venait d'entendre. Les premières pensées qui lui vinrent en tête étaient:


Tuer, oui pourquoi pas ? Mais qui ? ..
Andhara_velvet


Telles les pièces sur l'échiquier, tout le monde prenait sa place dans le salon qu'avait choisi le brun pour sa "petite" réunion familiale.
La rousse toujours silencieuse, répondant parfois d'un hochement de tête aux brefs saluts lui étant adressés, nota bien entendu l'ignorance volontaire du blond à son encontre.
Mais qu'importe, celui-ci n'était pour elle qu'un pion de plus dont elle n'avait que faire et par conséquent, le dédain ne la froissa aucunement.
Elle s'était avancée d'un ou deux pas, quittant la lumière blanche, presque éblouissante, de la fenêtre devant laquelle elle se trouvait plus tôt.
Les salutations protocolaires se firent dans le calme mise à part le blond qui n'avait même pas vu son propre parrain. Mais sa vision fut rapidement remise sur le droit chemin et ne tarda pas à s'exprimer.


Citation:
-Zelgius, va peut-être pouvoir nous expliquer cette réunion de ‘famille’. Enfin si nous pouvons dire famille. Il me tarde de savoir qu’elle est la dernière folie. Une nouvelle putain ? On se lance dans un ménage à trois ?


Bien entendu, il ne fallait pas s'attendre à un accueil chaleureux venant de lui… mais Zel eut tôt fait de répondre aux questions qu'ils se posaient tous, y compris elle-même.
Sortant de sa poche une fiole qui devait probablement contenir un poison, à ce qu'elle en supposa, elle aurait apprécié que le brun lui parle de ce détail.
Elle connaissait bien certains poisons pour en avoir parfois utiliser par le passé et, même si elle ne les connaissait pas tous, elle aurait peut-être pu quand-même dire de quoi il s'agissait.
Mais le moment n'était déjà plus à la parole, le Champlecy annonçant rapidement la couleur quant à la futur progéniture qu'elle portait à présent et qui commençait doucement à poindre son nez.
Un geste du brun pour l'inviter à le rejoindre et elle s'approcha davantage, posant un bras alangui sur le dossier du fauteuil zelgiusien.
Malgré l'apparente obéissance que d'autres pourraient prendre comme telle, si elle suivit l'invitation de Zel, ce fut plus par simple envie d'être auprès de lui qu'autre chose.

En attente des éventuelles réactions quant à cette annonce, il était évident pour elle que le blond s'étranglerait à moitié si ce n'était pas complètement. Quant aux autres, elle ne les connaissait pas encore assez pour savoir mais cela viendrait bien vite, à n'en pas douter.
Tout n'était qu'une question de secondes… et elle, restée debout, droite et digne malgré la simplicité de son apparence, de ses jades perçantes, était avide d'en apprendre davantage, restant silencieuse…

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Taf
Il fallut qu'il parla pour qu'il le vit.

Ainsi donc il était remis. A peine le temps de saluer l'hôte que parrain attira l'attention de tous. Une fiole verte fend l'air. Vert pas du feu grégeois . Tant mieux pour Kate...

Un poison? Et enfin il présente celle qui l'accompagne. Ainsi c'est elle! Andhara... Que va-t-elle nous réserver comme surprises elle?...

Il s'avança.

Très content de te voir en forme parrain. Plus encore de te voir sufisament en forme pour nous ameuter ici.
Tu nous dis qui nous devrons retrouver maintenant ou tu laisses planer la tension? Et nos méninges se creuser? Quant à tuer.... A priori ça ne posera pas de problème.


Puis avisant coupes, chopes et autres gobelets, il va s'en servir un. Une poire ayant sa préférence au Whisky qu'affectionne Nathan.
Muni de sa coupe il la leva à l'attention de Nathan et alla s'asseoir.
Pouikie
L'ordre du jour de la réunion de cette "famille" était posé, un assassinat, encore un complot.
Et pourtant, ce n'est pas cette information que Pouikie retint, c'est une autre information qui la captivait ou l'effrayait.

"C'est elle qui porte mon enfant."

Un autre enfant, un autre bâtard.
Les yeux de la gamine se plantèrent sur la rousse puis sur son ventre. Et Pouikie resta quelques instants à la fixer, une multitude de remarques se bousculait dans sa tête.

Envie ou jalousie ? L'enfant ne saurait le dire. Mais il y avait très certainement un mélange de ces deux sentiments.
Le futur bâtard aurait certainement sa mère et son père à ses côtés et ne finirait pas à pourrir dans un couvent ou un monastère. Mais il subirait les folies de son géniteur.

La Gazoute de Bourges arrêta de fixer Andhara et sourit légèrement. Après tout, un autre bâtard lui vaudra du calme de son côté et son géniteur Brun la laisserait peut-être tranquille voir même l'oublierait.

Pouikie s'avança près de Zelgius et attrapa la taupe, avant qu'un combat ne s'engage entre Ropt et la fouine. Avant de retourner s'assoir à l'opposer de son père, elle ne put retenir sa remarque.


- Ce ne serait pas la première fois que tu imagines un complot contre ta personne. Me semble que la dernière fois, tous les blonds voulaient t'assassiner.
Kateline
Kat réceptionna la fiole que Zel lui envoya, elle huma rapidement la composition en la faisant tournoyer légèrement. Devait-elle préciser qu'elle connaissait mieux les poisons par le fait de son ancienne vie plutôt que par les études de médecine? En tout cas elle préféra de pas faire cette linéature.

C'est un poison oui, qui imite fort bien la maladie. Quelqu'un de proche a dû te l'administrer, il faut un empoisonnement sur la durée pour que ce soit complètement efficace puisqu'il n'y a qu'en l'ingérant à multiple reprise qu'il finit par tuer.

La future médicastre opina du chef lorsque son parrain évoqua une lettre où il lui avait parlé d'Andhara, à l'époque elle ignorait que c'était de l'Angevine dont il avait été question. Elle jeta un coup d’œil à la rousse, puis son regard glissa jusqu'à son ventre. Elle attendait donc un futur bastard. Cette révélation ne fit ni chaud ni froid à la Brune.

Les félicitations sont de rigueur il me semble, donner la vie est une bénédiction à ce qu'il se dit. Ou bien est-ce l'inverse?! Ah non, cela est juste mon avis personnel.

Un petit rire s'échappa de ses lèvres, puis le sérieux redessina le visage de la jeune femme. Une personne avait attenté aux jours de son parrain et cette dernière devait mourir. Elle n'avait nul besoin de réfléchir outre-mesure à la question.

Déjà comment en es-tu arrivé à trouver ce poison? Et as-tu la moindre idée de qui aurait pu te faire cela? J'aimerais simplement savoir si tu as une piste.

Elle observa rapidement les visages de la "famille", pas sûre que tous suivraient Zel en cette occasion...

En tout cas tu peux compter sur moi...
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Nathan
Oh oui ! Oh oui ! Que c’est amusant ! On n’y croit pas, mais ce n’est pas grave. Donc Zelgius avait décidé de réunir tout ce petit monde car il avait été empoisonné. Fort amusant. Un genre de Cluedo s’annonçait imminent. Bien évidemment Zelgius n’avait pour Nathan –malheureusement pour le brun- que très peu de zones d’ombres. C’est ainsi qu’un fin sourire se détacha de Nathan. Quoi de mieux que de s’amuser en toutes circonstances. Après tout il avait des comptes à régler. Des comptes ? Fausse excuse, c’est juste pour le fun.

Le garçon de Louvières, se servit de nouveau un verre de whisky. Colonel Nathan a décidé de jouer à un petit jeu singulier. Se faire passer pour le faux coupable. Il était évident, que, si Zelgius avait fait rameuter toute cette « famille » chez lui, c’est que, bien évidemment, il y avait une raison. Genre anguille sous roche. Ou poireau sous gazon. (Biffer la mention inutile). Si tout ce pipeul Berrichon était là, avec THE pipeul Nathan, c’est que Zelgius désirait les rayer de sa liste de suspect. Jeux dangereux, car jouer avec Zelgius c’est toujours dangereux. La dernière fois Nathan s’était retrouvé à vingt lieues de Bourges dans un tripot… Et, enfer, sans le sou !

Il regarda son parrain droit dans les yeux. On va rigoler. Oh oui ! Oh oui ! Que c’est amusant ! Là, on y croit. Regard froid et distant, le ton à la limite du ténébreux. (A la limite car Nathan est blond et blond et ténébreux c’est incompatible. Comme lumineux et brun.)


-Le poison, c’est moi.

Boum ! Une grosse pierre dans la marre. Ou alors une montagne dans un lac. Affaire de proportion. La partie commença, la vie, c’est le ramponneau. Avec Zelgius & Nathan, c’est le ramponneau. Sauf, qu’avec eux, il n’y a pas un perdant et un gagnant, il y a, toujours, deux perdants. Faites vos jeux, rien ne va plus à Louvières’s Casino.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zelgius
Il n'y a plus rien dedans
Faut jeter à la casse
Le vieux chien va mourir
Oui sans laisser sa trace
Je n'ai peur de personnes
Je peux mourir demain

D.Saez : Elle était profonde


Tuer, oui pourquoi pas ? Mais qui ? ..

Très content de te voir en forme parrain. Plus encore de te voir sufisament en forme pour nous ameuter ici.
Tu nous dis qui nous devrons retrouver maintenant ou tu laisses planer la tension? Et nos méninges se creuser? Quant à tuer.... A priori ça ne posera pas de problème.


Ce ne serait pas la première fois que tu imagines un complot contre ta personne. Me semble que la dernière fois, tous les blonds voulaient t'assassiner.

C'est un poison oui, qui imite fort bien la maladie. Quelqu'un de proche a dû te l'administrer, il faut un empoisonnement sur la durée pour que ce soit complètement efficace puisqu'il n'y a qu'en l'ingérant à multiple reprise qu'il finit par tuer.
Les félicitations sont de rigueur il me semble, donner la vie est une bénédiction à ce qu'il se dit. Ou bien est-ce l'inverse?! Ah non, cela est juste mon avis personnel.
Déjà comment en es-tu arrivé à trouver ce poison? Et as-tu la moindre idée de qui aurait pu te faire cela? J'aimerais simplement savoir si tu as une piste.
En tout cas tu peux compter sur moi...


Le poison, c’est moi.

Pour chaque phrase prononcée, le Champlecy avait détaillé le visage de celui qui s'exprimait. Il avait aussi noté que lorsqu'il avait parlé d'elle, Andhara s'était approchée de lui, au début, il en esquissa presque un sourire, puis Kateline posa une question des plus intéressantes. Alors qu'il allait y répondre et, dans la foulée, certainement répondre aux autres, Nathan lâcha quatre mots. Quatre simples mots qui firent s'étendre l'esquisse de sourire du Champlecy en une tranche presque possédée de son visage. Il se leva et se dirigea vers la porte du salon dans lequel ils étaient pour le fermer... et le verrouiller. Puis il se retourna.

Nathan, Nathan, Nathan... Nous savons tous ici que tu es un poison pour notre société. Mais nous savons itou que tu es celui qui la maintient à peu de chose près debout lorsque nous ne sommes pas tous présent pour la faire changer. Il est ici question de quelqu'un qui a voulu affaiblir notre pays en me tuant moi et ainsi faire partir ceux qui me sont proches. Tu n'es pas encore assez venimeux pour en venir au point de m'empoisonner.

Le jeu est lancé maintenant ? Non ! Ne comprendrez-vous donc jamais ? Le jeu a commencé bientôt dix ans plus tôt et ne finira que le jour de la mort de l'un des deux "frères". Mais revenons en à ce qui nous interesse et la façon dont Zelgius eut obtenu cette fiole de poison.

Je me doutais de ce prérequis pour l'administration de ce poison, du moins c'est une petite voix qui me l'avait proposé. ... Merci... Pour les félicitations. Pour la question en revanche, je suis dans le regret de te dire, de vous dire d'ailleurs, que ce flacon-ci est le mien, je n'ai aucune piste quant à l'identité de celui qui m'a empoisonné... Si il s'agit de quelqu'un de proche... Peut-être Bimba ?

Et, avant même de retourner à sa place, un rire léger mais représentatif de l'idée qu'il se faisait de cette possibilité se fit entendre.

Une fois retourné dans le fauteuil qu'il avait quitté un peu avant, il reprit son observation de la pièce et de ses occupants tout en jouant avec la clef de la porte du salon.


Alors, des idées ?

Son regard navigua lentement de Zephir vers Taf jusqu'à Pouikie puis à Andhara pour finir par Kateline , Nathan et Grâce. Grâce !? Le regard du Champlecy resta figé quelques secondes sur le fantôme de sa mère... Fantôme qu'il n'avait vu depuis... son empoisonnement à dire vrai.
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Nathan
Partie de Cluedo Berrichonne. Nathan éliminé au premier tour ? Oh non ! Les règles sont un peu différentes. Il est question du Blond, du Berrichon d’excellence. Pas d’une personne lambda. Nathan était un concentrée de vie. (110 grammes de vie pour 100ml de liqueur de vie).
On ne restait jamais indifférent après l’avoir rencontré. Zelgius avait oublié de nombreuses choses et continuait son raisonnement. Ayant évincé Nathan, selon lui, la partie devrait vite se terminer, car aucun ici, ne l’avait empoisonné et même si tel n’était pas le cas, aucun n’aurait le courage de l’avouer devant le Vicomte de Germigny.
Personne ? Non… Nathan allait le faire. Il devait se venger. Se venger ? De quoi ? De l’oubli… Tout restait au travers de sa gorge. L’amour fraternel laisse des traces indélébiles, Zelgius allait l’apprendre ou le réapprendre. Tel était le choix de Nathan.
Un léger toussotement pour prendre la parole, l’air grave et Nathan prit la parole :


-Hum… Je te remercie pour la comparaison à un champignon vénéneux. Mais aussi de reconnaître que la société Berrichonne tient encore grâce à moi. C’est flatteur.

Une petite pose, le temps de boire une gorgée de whisky. La vie en Berry était… un tas de simagrées, un protocole auto-dicter. Tout était grave et lent. En ces temps difficiles il n’était pas bon d’étaler son argent. Pourtant, Nathan le faisait sans gênes.

-Donc on m’évince si facilement. Le Vicomte aurait-il peur de ma grâce ? Le parrain aurait-il peur du filleul ? Zelgius aurait-il peur de son ‘frère’ ? Zelgius aurait-il peur de l’amour ? Tout homme proche du pouvoir est un assassin en puissance. Tu m’évinces si rapidement, dans l’unique but de ne pas penser à tout cela. Tu deviens faible Zelgius. Dire que tu as gouverné notre pays. La peur te ronge-t-elle autant ?

Provocation. Non Zelgius, la partie n’était pas terminée. Celle-ci n’était qu’une partie de la grande partie. Et pour l’instant, Nathan menait le jeu. Il prit un flacon détenant une drogue. Il y versa quelques gouttes dans son whisky et se drogua. Ce n’était plus un secret. Tout le monde connaissait ce penchant de Nathan. Tout le monde savait que ça allait devenir une faiblesse. Tout le monde savait que Nathan comptait…ses jours.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Taf
Enfoncé dfans son fauteuil, il observait tout en laissant chauffer la poire. qui doucement tournait. On eut pu croire à un chat autour de sa proie. En l'instant c'étaient les deux frères- parrain- fillot qui joutaient...
Kate avait confirmé le poison. Pouikie à juste titre avait pointé la manie de son père à imaginer des trames meurtrières à son endroit.
Affaiblir le pays? Ca aurait pu... Bimba? Oh elle eut de la déception et son sang la porterait à trucider. Mais par le poison rien n'était moins sûr.
Restait Andhara... Vraisemblablement enceinte alors qu'il devait épouser Bimba. De quoi était-elle capable? Quel était son caractère?
Il avait des qualités eul parrain mais pas celle de bien choisir ses compagnes.
Il avala une gorgée.


Andhara, vous qui entrez dans ce cercle familial et que nous connaissons pas, aimez-vous le Vicomte?

Autant savoir...
Andhara_velvet


D'annonces saisissantes en rebondissements inattendus, la rousse observait les lèvres scellées, le jeu qui se faisait sous les yeux de tous.
Il était évident que Nathan aimait jouer et son plus grand plaisir était forcément de jouer avec son meilleur partenaire de jeu.
Ce que Zel confirma vite en lui répondant.
Chacun observait les autres comme essayant de jauger la réaction des autres pour une éventuelle réponse aux doutes silencieusement émis, mais la déception était au rendez-vous.
Peut-être que la fille de Zelgius avait raison après-tout.
Andhara s'était su assez proche de lui avant sa "maladie" pour ne pas voir qui aurait pu l'empoisonner délibérément et surtout aussi facilement sans qu'elle ne le voit.
A moins qu'un domestique ne soit payé de l'extérieur pour ce faire…

Elle allait justement faire part de cette idée lorsque celui qui portait apparemment le nom de Taf intervint, lui coupant l'herbe sous le pied pour mieux l'interroger.
Elle prit un moment à répondre. Non pas qu'elle ne connaissait pas la réponse mais elle voulait jauger davantage celui qui désirait apparemment en savoir plus sur elle et ses iris printanières étaient perçantes pour plonger au plus profond de l'âme de l'interrogateur.

Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.
Et cette phrase, qui avait été dite tel un couperet qui tombe, ne souffrait aucun "mais" possible.
Je dois néanmoins vous remercier de vous inquiéter de qui je puisse être… C'était davantage une formule de politesse qu'autre chose pour clore la question. D'autres questions ? Termina-t'elle tandis qu'elle regardait les autres convives…

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Pouikie
La réunion familiale qui tournait à un jeu dont les règles lui échappait ? Pouikie ne voulait pas rester, elle détestait jouer sans connaitre les règles.

Malheureusement, le Brun venait de mettre un terme à cette idée en les enfermant tous dans la pièce. Et si l'ensemble des joueurs ne semblait pas l'avoir remarqué, la gazoute sentit un grand malaise monter en elle. A quoi bon rester alors qu'elle serait éliminée de cette partie ?

Le tout était de trouver comment s'échapper. Allez tout simplement prendre la clef des mains de son géniteur ? Mauvaise idée. La gazoute préférait rester au plus loin du Brun.
Demander de l'aide au blond ? Il semblait bien trop absorber dans son dialogue avec l'empoisonné.
Demander de l'aide aux autres protagonistes ? Tous semblaient absorber par le dialogue entre le Blond et le Brun.

Pouikie se mordait la lèvre, retenait sa moue, signe d'un grand malaise chez l'enfant. Elle cherchait du regard sa taupe mais cette dernière était partie auprès de la fouine.
La Gazoute était dans une impasse et soupirait.


Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.


L'enfant leva la tête à cette remarque. Etait-il question de savoir qui aimait Zelgius dans cette salle ?
Toutes les personnes aimaient Zelgius, à leur manière. Et la gazoute aussi, elle devait se rendre à l'évidence. Mais elle ne voulait pas l'avouer ni se l'avouer.
Peut être était-ce sa porte de sortie. L'enfant se rapprocha de la rousse, lui tira sur la manche pour attirer son attention puis murmura.


Moi j'ai une question, si j'vous dis un secret, vous pourrez m'aider à sortir d'ici ?
Andhara_velvet


L'observation des différents convives familiaux ne donna pas plus de questions que celle de la petite qui vint le voir en lui tirant la manche.
Ses yeux donc se braquèrent sur la "décénaire" qui lui posa une curieuse question à laquelle elle ne s'attendait sûrement pas.
Arquant un sourcil, elle s'interrogea à son égard avant de lui répondre toujours de son ton neutre et sans accent particulier, contrairement à l'habitude qu'elle prenait pour les tavernes entre autre, de parler comme un charretier.

Pourquoi est-ce que je ferai ça ? Et quel secret pourrait bien mériter que je trahisse ton père ?

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Zelgius
Il n'y a plus rien dedans
Faut jeter à la casse
Le vieux chien va mourir
Oui sans laisser sa trace
Je n'ai peur de personnes
Je peux mourir demain

D.Saez : Elle était profonde


Tuer, oui pourquoi pas ? Mais qui ? ..

Très content de te voir en forme parrain. Plus encore de te voir sufisament en forme pour nous ameuter ici.
Tu nous dis qui nous devrons retrouver maintenant ou tu laisses planer la tension? Et nos méninges se creuser? Quant à tuer.... A priori ça ne posera pas de problème.


Ce ne serait pas la première fois que tu imagines un complot contre ta personne. Me semble que la dernière fois, tous les blonds voulaient t'assassiner.

C'est un poison oui, qui imite fort bien la maladie. Quelqu'un de proche a dû te l'administrer, il faut un empoisonnement sur la durée pour que ce soit complètement efficace puisqu'il n'y a qu'en l'ingérant à multiple reprise qu'il finit par tuer.
Les félicitations sont de rigueur il me semble, donner la vie est une bénédiction à ce qu'il se dit. Ou bien est-ce l'inverse?! Ah non, cela est juste mon avis personnel.
Déjà comment en es-tu arrivé à trouver ce poison? Et as-tu la moindre idée de qui aurait pu te faire cela? J'aimerais simplement savoir si tu as une piste.
En tout cas tu peux compter sur moi...


Le poison, c’est moi.

Pour chaque phrase prononcée, le Champlecy avait détaillé le visage de celui qui s'exprimait. Il avait aussi noté que lorsqu'il avait parlé d'elle, Andhara s'était approchée de lui, au début, il en esquissa presque un sourire, puis Kateline posa une question des plus intéressantes. Alors qu'il allait y répondre et, dans la foulée, certainement répondre aux autres, Nathan lâcha quatre mots. Quatre simples mots qui firent s'étendre l'esquisse de sourire du Champlecy en une tranche presque possédée de son visage. Il se leva et se dirigea vers la porte du salon dans lequel ils étaient pour le fermer... et le verrouiller. Puis il se retourna.

Nathan, Nathan, Nathan... Nous savons tous ici que tu es un poison pour notre société. Mais nous savons itou que tu es celui qui la maintient à peu de chose près debout lorsque nous ne sommes pas tous présent pour la faire changer. Il est ici question de quelqu'un qui a voulu affaiblir notre pays en me tuant moi et ainsi faire partir ceux qui me sont proches. Tu n'es pas encore assez venimeux pour en venir au point de m'empoisonner.

Le jeu est lancé maintenant ? Non ! Ne comprendrez-vous donc jamais ? Le jeu a commencé bientôt dix ans plus tôt et ne finira que le jour de la mort de l'un des deux "frères". Mais revenons en à ce qui nous interesse et la façon dont Zelgius eut obtenu cette fiole de poison.

Je me doutais de ce prérequis pour l'administration de ce poison, du moins c'est une petite voix qui me l'avait proposé. ... Merci... Pour les félicitations. Pour la question en revanche, je suis dans le regret de te dire, de vous dire d'ailleurs, que ce flacon-ci est le mien, je n'ai aucune piste quant à l'identité de celui qui m'a empoisonné... Si il s'agit de quelqu'un de proche... Peut-être Bimba ?

Et, avant même de retourner à sa place, un rire léger mais représentatif de l'idée qu'il se faisait de cette possibilité se fit entendre.

Une fois retourné dans le fauteuil qu'il avait quitté un peu avant, il reprit son observation de la pièce et de ses occupants tout en jouant avec la clef de la porte du salon.


Alors, des idées ?

Son regard navigua lentement de Zephir vers Taf jusqu'à Pouikie puis à Andhara pour finir par Kateline , Nathan et Grâce. Grâce !? Le regard du Champlecy resta figé quelques secondes sur le fantôme de sa mère... Fantôme qu'il n'avait vu depuis... son empoisonnement à dire vrai.
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Nathan
Partie de Cluedo Berrichonne. Nathan éliminé au premier tour ? Oh non ! Les règles sont un peu différentes. Il est question du Blond, du Berrichon d’excellence. Pas d’une personne lambda. Nathan était un concentrée de vie. (110 grammes de vie pour 100ml de liqueur de vie).
On ne restait jamais indifférent après l’avoir rencontré. Zelgius avait oublié de nombreuses choses et continuait son raisonnement. Ayant évincé Nathan, selon lui, la partie devrait vite se terminer, car aucun ici, ne l’avait empoisonné et même si tel n’était pas le cas, aucun n’aurait le courage de l’avouer devant le Vicomte de Germigny.
Personne ? Non… Nathan allait le faire. Il devait se venger. Se venger ? De quoi ? De l’oubli… Tout restait au travers de sa gorge. L’amour fraternel laisse des traces indélébiles, Zelgius allait l’apprendre ou le réapprendre. Tel était le choix de Nathan.
Un léger toussotement pour prendre la parole, l’air grave et Nathan prit la parole :


-Hum… Je te remercie pour la comparaison à un champignon vénéneux. Mais aussi de reconnaître que la société Berrichonne tient encore grâce à moi. C’est flatteur.

Une petite pose, le temps de boire une gorgée de whisky. La vie en Berry était… un tas de simagrées, un protocole auto-dicter. Tout était grave et lent. En ces temps difficiles il n’était pas bon d’étaler son argent. Pourtant, Nathan le faisait sans gênes.

-Donc on m’évince si facilement. Le Vicomte aurait-il peur de ma grâce ? Le parrain aurait-il peur du filleul ? Zelgius aurait-il peur de son ‘frère’ ? Zelgius aurait-il peur de l’amour ? Tout homme proche du pouvoir est un assassin en puissance. Tu m’évinces si rapidement, dans l’unique but de ne pas penser à tout cela. Tu deviens faible Zelgius. Dire que tu as gouverné notre pays. La peur te ronge-t-elle autant ?

Provocation. Non Zelgius, la partie n’était pas terminée. Celle-ci n’était qu’une partie de la grande partie. Et pour l’instant, Nathan menait le jeu. Il prit un flacon détenant une drogue. Il y versa quelques gouttes dans son whisky et se drogua. Ce n’était plus un secret. Tout le monde connaissait ce penchant de Nathan. Tout le monde savait que ça allait devenir une faiblesse. Tout le monde savait que Nathan comptait…ses jours.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Taf
Enfoncé dfans son fauteuil, il observait tout en laissant chauffer la poire. qui doucement tournait. On eut pu croire à un chat autour de sa proie. En l'instant c'étaient les deux frères- parrain- fillot qui joutaient...
Kate avait confirmé le poison. Pouikie à juste titre avait pointé la manie de son père à imaginer des trames meurtrières à son endroit.
Affaiblir le pays? Ca aurait pu... Bimba? Oh elle eut de la déception et son sang la porterait à trucider. Mais par le poison rien n'était moins sûr.
Restait Andhara... Vraisemblablement enceinte alors qu'il devait épouser Bimba. De quoi était-elle capable? Quel était son caractère?
Il avait des qualités eul parrain mais pas celle de bien choisir ses compagnes.
Il avala une gorgée.


Andhara, vous qui entrez dans ce cercle familial et que nous connaissons pas, aimez-vous le Vicomte?

Autant savoir...
Andhara_velvet


D'annonces saisissantes en rebondissements inattendus, la rousse observait les lèvres scellées, le jeu qui se faisait sous les yeux de tous.
Il était évident que Nathan aimait jouer et son plus grand plaisir était forcément de jouer avec son meilleur partenaire de jeu.
Ce que Zel confirma vite en lui répondant.
Chacun observait les autres comme essayant de jauger la réaction des autres pour une éventuelle réponse aux doutes silencieusement émis, mais la déception était au rendez-vous.
Peut-être que la fille de Zelgius avait raison après-tout.
Andhara s'était su assez proche de lui avant sa "maladie" pour ne pas voir qui aurait pu l'empoisonner délibérément et surtout aussi facilement sans qu'elle ne le voit.
A moins qu'un domestique ne soit payé de l'extérieur pour ce faire…

Elle allait justement faire part de cette idée lorsque celui qui portait apparemment le nom de Taf intervint, lui coupant l'herbe sous le pied pour mieux l'interroger.
Elle prit un moment à répondre. Non pas qu'elle ne connaissait pas la réponse mais elle voulait jauger davantage celui qui désirait apparemment en savoir plus sur elle et ses iris printanières étaient perçantes pour plonger au plus profond de l'âme de l'interrogateur.

Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.
Et cette phrase, qui avait été dite tel un couperet qui tombe, ne souffrait aucun "mais" possible.
Je dois néanmoins vous remercier de vous inquiéter de qui je puisse être… C'était davantage une formule de politesse qu'autre chose pour clore la question. D'autres questions ? Termina-t'elle tandis qu'elle regardait les autres convives…

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Pouikie
La réunion familiale qui tournait à un jeu dont les règles lui échappait ? Pouikie ne voulait pas rester, elle détestait jouer sans connaitre les règles.

Malheureusement, le Brun venait de mettre un terme à cette idée en les enfermant tous dans la pièce. Et si l'ensemble des joueurs ne semblait pas l'avoir remarqué, la gazoute sentit un grand malaise monter en elle. A quoi bon rester alors qu'elle serait éliminée de cette partie ?

Le tout était de trouver comment s'échapper. Allez tout simplement prendre la clef des mains de son géniteur ? Mauvaise idée. La gazoute préférait rester au plus loin du Brun.
Demander de l'aide au blond ? Il semblait bien trop absorber dans son dialogue avec l'empoisonné.
Demander de l'aide aux autres protagonistes ? Tous semblaient absorber par le dialogue entre le Blond et le Brun.

Pouikie se mordait la lèvre, retenait sa moue, signe d'un grand malaise chez l'enfant. Elle cherchait du regard sa taupe mais cette dernière était partie auprès de la fouine.
La Gazoute était dans une impasse et soupirait.


Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.


L'enfant leva la tête à cette remarque. Etait-il question de savoir qui aimait Zelgius dans cette salle ?
Toutes les personnes aimaient Zelgius, à leur manière. Et la gazoute aussi, elle devait se rendre à l'évidence. Mais elle ne voulait pas l'avouer ni se l'avouer.
Peut être était-ce sa porte de sortie. L'enfant se rapprocha de la rousse, lui tira sur la manche pour attirer son attention puis murmura.


Moi j'ai une question, si j'vous dis un secret, vous pourrez m'aider à sortir d'ici ?
Andhara_velvet


L'observation des différents convives familiaux ne donna pas plus de questions que celle de la petite qui vint le voir en lui tirant la manche.
Ses yeux donc se braquèrent sur la "décénaire" qui lui posa une curieuse question à laquelle elle ne s'attendait sûrement pas.
Arquant un sourcil, elle s'interrogea à son égard avant de lui répondre toujours de son ton neutre et sans accent particulier, contrairement à l'habitude qu'elle prenait pour les tavernes entre autre, de parler comme un charretier.

Pourquoi est-ce que je ferai ça ? Et quel secret pourrait bien mériter que je trahisse ton père ?

_________________
Taf
Enfoncé dfans son fauteuil, il observait tout en laissant chauffer la poire. qui doucement tournait. On eut pu croire à un chat autour de sa proie. En l'instant c'étaient les deux frères- parrain- fillot qui joutaient...
Kate avait confirmé le poison. Pouikie à juste titre avait pointé la manie de son père à imaginer des trames meurtrières à son endroit.
Affaiblir le pays? Ca aurait pu... Bimba? Oh elle eut de la déception et son sang la porterait à trucider. Mais par le poison rien n'était moins sûr.
Restait Andhara... Vraisemblablement enceinte alors qu'il devait épouser Bimba. De quoi était-elle capable? Quel était son caractère?
Il avait des qualités eul parrain mais pas celle de bien choisir ses compagnes.
Il avala une gorgée.


Andhara, vous qui entrez dans ce cercle familial et que nous connaissons pas, aimez-vous le Vicomte?

Autant savoir...
Andhara_velvet


D'annonces saisissantes en rebondissements inattendus, la rousse observait les lèvres scellées, le jeu qui se faisait sous les yeux de tous.
Il était évident que Nathan aimait jouer et son plus grand plaisir était forcément de jouer avec son meilleur partenaire de jeu.
Ce que Zel confirma vite en lui répondant.
Chacun observait les autres comme essayant de jauger la réaction des autres pour une éventuelle réponse aux doutes silencieusement émis, mais la déception était au rendez-vous.
Peut-être que la fille de Zelgius avait raison après-tout.
Andhara s'était su assez proche de lui avant sa "maladie" pour ne pas voir qui aurait pu l'empoisonner délibérément et surtout aussi facilement sans qu'elle ne le voit.
A moins qu'un domestique ne soit payé de l'extérieur pour ce faire…

Elle allait justement faire part de cette idée lorsque celui qui portait apparemment le nom de Taf intervint, lui coupant l'herbe sous le pied pour mieux l'interroger.
Elle prit un moment à répondre. Non pas qu'elle ne connaissait pas la réponse mais elle voulait jauger davantage celui qui désirait apparemment en savoir plus sur elle et ses iris printanières étaient perçantes pour plonger au plus profond de l'âme de l'interrogateur.

Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.
Et cette phrase, qui avait été dite tel un couperet qui tombe, ne souffrait aucun "mais" possible.
Je dois néanmoins vous remercier de vous inquiéter de qui je puisse être… C'était davantage une formule de politesse qu'autre chose pour clore la question. D'autres questions ? Termina-t'elle tandis qu'elle regardait les autres convives…

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Pouikie
La réunion familiale qui tournait à un jeu dont les règles lui échappait ? Pouikie ne voulait pas rester, elle détestait jouer sans connaitre les règles.

Malheureusement, le Brun venait de mettre un terme à cette idée en les enfermant tous dans la pièce. Et si l'ensemble des joueurs ne semblait pas l'avoir remarqué, la gazoute sentit un grand malaise monter en elle. A quoi bon rester alors qu'elle serait éliminée de cette partie ?

Le tout était de trouver comment s'échapper. Allez tout simplement prendre la clef des mains de son géniteur ? Mauvaise idée. La gazoute préférait rester au plus loin du Brun.
Demander de l'aide au blond ? Il semblait bien trop absorber dans son dialogue avec l'empoisonné.
Demander de l'aide aux autres protagonistes ? Tous semblaient absorber par le dialogue entre le Blond et le Brun.

Pouikie se mordait la lèvre, retenait sa moue, signe d'un grand malaise chez l'enfant. Elle cherchait du regard sa taupe mais cette dernière était partie auprès de la fouine.
La Gazoute était dans une impasse et soupirait.


Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.


L'enfant leva la tête à cette remarque. Etait-il question de savoir qui aimait Zelgius dans cette salle ?
Toutes les personnes aimaient Zelgius, à leur manière. Et la gazoute aussi, elle devait se rendre à l'évidence. Mais elle ne voulait pas l'avouer ni se l'avouer.
Peut être était-ce sa porte de sortie. L'enfant se rapprocha de la rousse, lui tira sur la manche pour attirer son attention puis murmura.


Moi j'ai une question, si j'vous dis un secret, vous pourrez m'aider à sortir d'ici ?
Andhara_velvet


L'observation des différents convives familiaux ne donna pas plus de questions que celle de la petite qui vint le voir en lui tirant la manche.
Ses yeux donc se braquèrent sur la "décénaire" qui lui posa une curieuse question à laquelle elle ne s'attendait sûrement pas.
Arquant un sourcil, elle s'interrogea à son égard avant de lui répondre toujours de son ton neutre et sans accent particulier, contrairement à l'habitude qu'elle prenait pour les tavernes entre autre, de parler comme un charretier.

Pourquoi est-ce que je ferai ça ? Et quel secret pourrait bien mériter que je trahisse ton père ?

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