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[RP] Retour et meurtres en perspective.

Zelgius
Frère
Frère de sang, frère de nation
Frère de rien, frère de putain
Juste des frères


D.Saez Frères

Hum… Je te remercie pour la comparaison à un champignon vénéneux. Mais aussi de reconnaître que la société Berrichonne tient encore grâce à moi. C’est flatteur.
Donc on m’évince si facilement. Le Vicomte aurait-il peur de ma grâce ? Le parrain aurait-il peur du filleul ? Zelgius aurait-il peur de son ‘frère’ ? Zelgius aurait-il peur de l’amour ? Tout homme proche du pouvoir est un assassin en puissance. Tu m’évinces si rapidement, dans l’unique but de ne pas penser à tout cela. Tu deviens faible Zelgius. Dire que tu as gouverné notre pays. La peur te ronge-t-elle autant ?


Je n'ai peur de personne et certainement pas de toi Nathan ! Je crois que ce que tu ajoutes à ton whisky te montes bien plus à l'esprit que tout ce que j'ai pu t'enseigner par le passé. Tu peux...

Andhara, vous qui entrez dans ce cercle familial et que nous connaissons pas, aimez-vous le Vicomte?

Parti comme ils l'étaient dans leur petit jeu du "Je t'aime, moi non plus" le Champlecy et l'Ambroise -surtout le Champlecy- en avaient oublié qu'il y avait d'autres invités et Grâce, l'intervention de Taf avait coupé le Brun dans sa réponse au Blond, après tout, c'était peut-être mieux si ils ne voulaient pas trop écourter cette partie. Zelgius tourna donc le regard vers Andhara et Taf, après tout la balle était de leur côté maintenant.

Je n'aime pas le vicomte… J'aime Zelgius. Tel qu'il est.

Quelle idée ? L'aimer ? M'enfin ! Mais non, non ! Surement la grossesse...

Je dois néanmoins vous remercier de vous inquiéter de qui je puisse être… D'autres questions ?

Ahhh voilà qui était mieux, là il reconnaissait sa rousse ! Allant pour reprendre la parole, il vit sa fille se diriger vers celle qui venait de proposer à d'autres de l'interroger, légèrement perplexe il suivit l'affaire du regard sans comprendre ce que l'une demandait à l'autre. Il comprit en revanche la réponse.

Pourquoi est-ce que je ferai ça ? Et quel secret pourrait bien mériter que je trahisse ton père ?

Voilà de quoi tirer un sourire au "Vicomte", mais déjà il reportait son regard vers Nathan, et plus précisément vers Grâce qui se tenait debout derrière celui-ci.

Penses-tu vraiment qu'elle continuera à t'être fidèle ? Je ne t'ai pas fait pour être heureux, Zelgius. Aucun de tes proches ne restera bien longtemps sous la coupe de ton charisme, peu à peu, tous te trahiront. Tous... Sauf moi. Tu le sais n'est-ce pas ?

La main gauche du Champlecy se crispa autour de l'accoudoir du fauteuil dans lequel il était assis. La main droite glissant la clef dans la poche intérieur de son gilet, aux côtés de certains documents qu'il leur ferrait lire... plus tard, lorsqu'il y pensera. Il reprit alors ce qu'il avait commencé plutôt.


Tu peux tenter d'oublier qui tu es, Nathan... Mais tant que nous serons tous deux en vie nous ne verrons en l'autre qu'un reflet de ce que nous voulons faire disparaître de nos façons d'être.

Il esquissa un sourire, la réponse à Grâce avait été faite en même temps que celle à Nathan, tant qu'ils seraient là, elle ne sera jamais qu'une ombre sur le tableau.

La question est intéressante en revanche, quel secret peut mériter que l'on me trahisse ?
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Pouikie
Mauvaise pioche. La mioche était très certainement ce jour-ci la plus mauvaise dans cette partie.

Trahison ? En quoi est-ce une trahison ? Pourquoi faut-il toujours employé ce terme quand cela concerne celui qui prétend être mon père ? C’est juste un échange, c’tout …


Pouikie ponctua ces questions d’une moue dont elle avait le secret. Andhara ne semblait pas être une bonne alliée ; première erreur pouikesque, et certainement pas la dernière.
Maintenant, il lui fallait trouver une parade et vite. Ce secret, qui était simple et enfantin malgré tout, pouvait mettre en difficulté l’enfant s’il arrivait aux oreilles de son cher et tendre géniteur. La gazoute devait trouver une parade et vite.

Plaider l’inutilité dans cette affaire ? Non, si Zelgius l’avait convoqué, c’était pour quelque chose. Et l’enfant voulait connaître la réelle raison de cette réunion de famille, l’empoisonnement n’était pas le seul motif.

Une idée pointa le bout de son nez.

Il ne s’agissait pas de la meilleure des idées pour sortir de cette situation, mais l’enfant savait que cela ferait son effet. Pouikie se mit face à Zelgius, un sourire sur les lèvres.


Tout secret a un prix, tu dois le savoir, toi l’homme aux innombrables et immondes secrets et trahisons. Quel secret serais-tu prêt à révéler en échange du mien ?
Un meurtre ? Un bâtard que tu aurais réussi à noyer ? Une énième torture ? Ou tout simplement la vérité, pour une fois ?
Zelgius
Trahison ? En quoi est-ce une trahison ? Pourquoi faut-il toujours employé ce terme quand cela concerne celui qui prétend être mon père ? C’est juste un échange, c’tout …
Tout secret a un prix, tu dois le savoir, toi l’homme aux innombrables et immondes secrets et trahisons. Quel secret serais-tu prêt à révéler en échange du mien ?
Un meurtre ? Un bâtard que tu aurais réussi à noyer ? Une énième torture ? Ou tout simplement la vérité, pour une fois ?


Et lorsque la gazoute eut posé sa question le Champlecy avait bien reconnu les traits et l'esprit de sa famille. Bien qu'elle affirmait le contraire Pouikie avait le génie des Champlecy, c'était certain. Le même sourire se dessina sur le visage du père lorsqu'il choisit quel secret il allait lui révéler... Il était temps maintenant.

Qui te dis que je ne connais pas déjà ton secret ? Mais ton jeu est amusant, alors jouons.

Voyons voir si Zelgius avait gardé sa capacité à jouer plusieurs parties en même temps.

Alix, ta mère est morte de mes mains. Ses restes sont à cette adresse.

Son sourire s'étira, venant à fendre le visage du brun en deux alors qu'il tendait une note griffonnée à la hâte de cette même poche dans laquelle il avait rangé la clef quelques minutes plus tôt.

Tu as voulu la vérité, la voici. Ce n'est pas moi qui ai voulu te tuer, c'est elle.

Et maintenant... La laisser comprendre.
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Nathan
Dans la vie il était amusant d’apprendre les potins du monde environnent. Nathan en était tellement friand, qu’il s’empressait d’acheter le bazin dès sa sortie dans les rues de Bourges. Néanmoins, il n’était pas friand des révélations qui se faisaient au sein de sa « famille », famille on ne touche pas, seconde famille encore moins. Car eux, on les choisit, eux ils sont bien plus importants que père, grand-père, frère. Eux, ils sont là tous les jours à vos côtés et le seront toujours, dans le meilleur des mondes. Un aspect niaiserie sucrée mitigée.

Il resta sans voix. Il ne savait pas quoi dire. Zelgius avait tout avoué à Pouikie. Il avait tout avoué à sa pupille et c’était douloureux à entendre. Comment une mère pouvait-elle vouloir tuer son enfant ? Zelgius avait donc un cœur ? Ai-je raté un épisode de ma life ? Les questions ça fuse et Nathan s’écroule dans un fauteuil. Il était en état de choc. Etat de choc entraine boisson et boisson veut dire whisky. Il s’enfila donc deux verres de whisky puis prit la parole.


-A moi ! Vous voulez ma mort c’est ça ! Vous voulez bousiller mon cœur brisé. Vous voulez me faire peur. C’pas possible cette histoire. Zelgius tu mens ! Il est impossible que tu ais voulu sauver un enfant, t’es censé être un monstre. Non que dis-je t’es censé être le diable. Alors tu ne vas pas casser ton mythe et par la même occasion un de mes points de repère. Car sinon je termine fou et tout chamboulé. Et personne ne veut ça. Dis la vérité, j’en ai marre des comédies dramatiques. Faut changer de registre, donnez-vous tous dans l’historique ! C’est bien plus…

Et il s’arrêta de parler, il se rendait compte qu’il n’arrêtait pas de dire des sottises aussi grosses que bouboule de Bourges. Il les regarda, et attendit des précisions.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Pouikie
Tu n'es pas maître de tous les secrets. Qui aurait envie de te les confier ?

L'enfant reculait à mesure où le sourire si champlecien se dessinait sur les lèvres de son géniteur. Ce sourire, Pouikie l'avait déjà eu et ce n'était jamais bon signe. Pour une fois, l'intuition de la gazoute ne l'avait pas trompé et elle aurait préféré être aveugle, sourde et muette que d'entendre cet immonde secret.

Son menton tremblait, les larmes coulaient le long de ses joues et l'enfant se mordait la lèvre.


Tu ... tu mens !

Se sont les seuls mots qui franchirent les lèvres de la brunette. Elle continuait de fixer Zelgius, continua de serrer ses dents sur sa lèvre jusqu'à en avoir un goût de fer dans la bouche et enfin elle regardait le papier qu'il lui tendait.
Une partie de l'enfant voulait courir jusqu'à cette fameuse maison pour constater ce drame de ses yeux, l'autre partie voulait tout simplement refuser cette histoire.


Tu n'es qu'un menteur Zelgius. Les nonnes me l'ont dit ce qui s'est passé ! Maman est morte en me donnant le jour, tu le sais, elles l'ont dit et c'était écrit sur la lettre! Même si je les accuse d'avoir changé le nom de mon géniteur.

La pression sur ses lèvres se desserra, les marques de ses dents étaient bien visibles. Pouikie se donnait le temps d'assimiler ses informations.
Et s'il disait vrai pour une fois ? Aurait-il donc tuer pour la sauver, lui l'homme adepte de la torture et du meurtre ?


Un meurtre reste un meurtre gazoute. Et tu le connais aussi bien que moi.

Les yeux pouikesques se posèrent sur la taupe. Ropt avait raison, il mentait, voilà tout. L'enfant relevait le menton.

Tu sais quoi ? Tu l'as surement tuée mais pas pour les raisons chevaleresques que tu donnes, ce n'est en aucun cas à la hauteur de ta folie.
Être l'auteur de ton propre empoisonnement, voilà qui t'irait bien, Usurpateur!
Zelgius
A moi ! Vous voulez ma mort c’est ça ! Vous voulez bousiller mon cœur brisé. Vous voulez me faire peur. C’pas possible cette histoire. Zelgius tu mens ! Il est impossible que tu ais voulu sauver un enfant, t’es censé être un monstre. Non que dis-je t’es censé être le diable. Alors tu ne vas pas casser ton mythe et par la même occasion un de mes points de repère. Car sinon je termine fou et tout chamboulé. Et personne ne veut ça. Dis la vérité, j’en ai marre des comédies dramatiques. Faut changer de registre, donnez-vous tous dans l’historique ! C’est bien plus…

Evidemment, le sourire s'était étiré sur le visage du Champlecy à mesure que l'Ambroise commérait. Après tout, si ils étaient là c'était bien parce qu'ils lui avaient manqué, à lui. Pas pour un quelconque empoisonnement dont il se doutait bien du responsable, pas pour une quelconque enquête sur le responsable. Uniquement parce qu'ils lui avaient manqué. Mais il se garderait bien de le leur dire, après tout, aucun plaisir à cela ! Puis, Pouikie intervint de nouveau. Apparemment plus choquée par les révélations du Brun que par le discours du Blond. Des deux, l'un l'emportait toujours sur l'autre, jamais le même.

Tu n'es pas maître de tous les secrets. Qui aurait envie de te les confier ?

Une affirmation. Tout ce qu'il y avait de plus faux car son second passe-temps était bel et bien de découvrir les secrets des autres. Quelqu'un qui possède tous les secrets n'a personne à craindre.

Tu ... tu mens !

Bé dame, toujours !

Tu n'es qu'un menteur Zelgius. Les nonnes me l'ont dit ce qui s'est passé ! Maman est morte en me donnant le jour, tu le sais, elles l'ont dit et c'était écrit sur la lettre! Même si je les accuse d'avoir changé le nom de mon géniteur.

Ainsi voilà ce que les nonnes lui avaient dit ? Pas mal.

Tu sais quoi ? Tu l'as surement tuée mais pas pour les raisons chevaleresques que tu donnes, ce n'est en aucun cas à la hauteur de ta folie.
Être l'auteur de ton propre empoisonnement, voilà qui t'irait bien, Usurpateur!


En effet. Bien mieux.

Que te dis donc cette taupe que je n'entende pas, ma fille ? Pour que tu la regardes ainsi c'est qu'elle a dit quelque chose d'intéressant à tes yeux.

Il s'approcha un peu d'elle, comme pour murmurer à son oreille.

Voilà bien la preuve de ton ascendance.

Puis il se renfonça dans le fauteuil, tournant le regard vers Nathan, lui aussi enfoncé dans un fauteuil. Non. Ecroulé plutôt.

Le Whisky t'aiderait-il à mieux réfléchir, Nathan ? La drogue que tu as pris il y a quelques minutes n'a-t-elle pas suffit ?

Une pique ? Oh que oui !

Il est inutile pour nous de vouloir ta mort, cher filleul, tu y arrives parfaitement seul. Mais souviens-toi de la promesse que je t'ai faite il y a tant d'années. Jamais tu ne mourras tant que je serai en vie !

Pourquoi pas, il parait que les souvenirs sont les pires amis de l'Homme. Lui se souvenait de tout quand il ne buvait pas... D'ailleurs l'une des raisons de son alcoolisme mais passons !

Vous avez tous les deux raisons. Passons au galop supérieur ! Alix a effectivement voulu te tuer B, mais pas pour les raisons que vous avez l'air de vous imaginer. En vérité... Elle avait découvert qui j'étais vraiment. Et elle n'a pas voulu que tu deviennes comme moi. C'est pour ça que je l'ai tué, après tout ne parait-il pas que la vie est mieux à deux ?

Le sourire était devenu des plus perfides sur le visage du Champlecy. Il continua, il s'amusait.

Tu as, à peu de choses près, eu la même éducation solitaire que moi. Tu n'as juste pas encore appris à tuer et à aimer tuer. Cette vérité fait-elle du bien à ton coeur brisé Nathan ?
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Nathan
« Va te faire ! Affectueusement, Nathan. » de Nathan.

Cet idiot savait où frapper. Nathan était très sensible au sujet de la mort. Il la haïssait, autant qu’il haïssait les chouzequettes. Il était évident, qu’à se degré, lui faire penser qu’il puisse un jour, dans sa triste vie, tuer et prendre goût à tuer, lui faisait s’élever en lui, un profond dégoût. Dégoût qu’il se serait très bien passé à l’entente des nouveaux événements.
Il fallait dire, que la mort, Nathan, la fuyait sans discontinuité depuis des années, il était né dans la mort, il ne souhaitait pas grandir dans la mort, il souhaitait simplement rencontrer cette chose infâme, le jour fatidique, où, ses yeux bleu grisâtre se fermeraient définitivement. La fin était peut-être proche. Etait-ce le pénultième de sa vie. Ou alors le premier. La mort s’infiltrait si facilement en ces temps troublés.

A Louvières, la misère du monde était évincée en beauté. On ne parlait pas du Berrichon Lambda soumit aux pires maladies qui trainait dans les rues infâmes de Bourges. A Louvières, on vivait dans une insouciance préservée. Une insouciance qui était l’objet de nombreuses critiques à ‘l’égard du propriétaire. Pendant que la vie, dans cette prison dorée s’écoulait au rythme des fêtes et autres événements, la misère frappait Bourges.

Nathan en avait conscience et c’est pour cela, qu’il ne souhaitait pas que Louvières en pâtisse, trop attaché à son train de vie. Il était fragile, vous comprenez.


-Mais va te faire Zelgius de mes deux ! Va sonner Pâques chez les royalistes ! Va ! Va ! Tu m’insupportes ! Tu m’agaces ! Tu es la pire erreur de ma vie ! Et jamais ! Jamais ! Jamais je ne tuerai un homme ! Cela n’influe en aucun cas sur ma masculinité. Tu n’es qu’un rustre. Juste capable à dicter la norme sauvage ! Va te pendre ! ASSEZ ! Assez ! Assez de tes conneries ! Tu n’arrêtes pas de m’entrainer dans des sales affaires, tu n’es même pas fichu d’assumer ta paternité. Et là, monsieur, viens faire la morale ! Non mais Zelgius ! Retourne chez les BARANOWSKY !

Ça, ça faisait mal.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


Eh voilà ! Les choses, forcément, allaient de mélodrames en énervement incontrôlés.
Elle avait déjà, depuis un petit moment, observer le manège de Nathan quant à s'inoculer toutes sortes de substances pas très saines.
Il était évident que le blond avaient des choses en tête ou dans l'âme à faire disparaître… mais lesquelles ? Pour le moment cela restait une question en suspens.

Toujours est-il que Pouikie qui ne voulait toujours pas reconnaître son père comme tel avait elle aussi réagit violemment, ce qui pouvait amplement se comprendre au vu de la déclaration paternelle précédente.
Andhara, dans tout ça, était restée pour ainsi dire en retrait, bien que pourtant toujours aux côtés de Zel, tel un garde du corps qui serait davantage le garde-fou. Elle était surtout observatrice.
Cependant, avec l'ampleur que prenaient les dernières réactions, notamment du blond, elle décida cette fois d'intervenir.
Pas question de laisser des crises d'hystérie prendre le dessus de la situation qui, à coup sûre, créerait obligatoirement un débordement pour finalement en venir aux mains.

ça suffit ! Dit-elle en haussant doucement le ton. Mais cette affirmation était ferme et catégorique et ne souffrait aucune discussion possible.
Ainsi, aussi calme que l'eau qui dort prête à passer par dessus la falaise, "l'ombre zelgiusienne" fit quelques pas vers "Nathan Le Magnifique", dans toute la magnificence de sa décadence, pour se saisir de sa coupe de whisky, ainsi que de la bouteille, avant de se diriger vers la fenêtre.
Aucun mot ne sortit de ses lèvres car il n'y avait rien à dire de simple pour expliquer son geste et que si elle devait parler, elle serait certainement cinglante.
Par conséquent, tout ce qu'elle trouva à faire fut de priver Nathan d'une raison de plus de perdre la tête.
Et elle ne le regarda même pas lorsqu'elle ouvrit ladite fenêtre pour se débarrasser une bonne fois du breuvage…

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Zelgius
Mais va te faire Zelgius de mes deux ! Va sonner Pâques chez les royalistes ! Va ! Va ! Tu m’insupportes ! Tu m’agaces ! Tu es la pire erreur de ma vie ! Et jamais ! Jamais ! Jamais je ne tuerai un homme ! Cela n’influe en aucun cas sur ma masculinité. Tu n’es qu’un rustre. Juste capable à dicter la norme sauvage ! Va te pendre ! ASSEZ ! Assez ! Assez de tes conneries ! Tu n’arrêtes pas de m’entrainer dans des sales affaires, tu n’es même pas fichu d’assumer ta paternité. Et là, monsieur, viens faire la morale ! Non mais Zelgius ! Retourne chez les BARANOWSKY !

Enflure !

Esmeut ! Les Baranowsky ? Et quoi encore ! Te voir devenir intelligent ? Tu n'...

Ça suffit !

Il tourna la tête. Qui osait l'interrompre alors qu'il parlait ? Oh... Andh. Alors dans ce cas, ça irait. Enfin... Ou pas. Que faisait-elle avec la seule bouteille encore à peu près pleine de la pièce ? Non pas la fenêtre, non, non ! M'enfin mais qu'est ce qu'elle foutait !? L'un comme l'autre avait besoin de cet alcool ! Et comme si ça ne suffisait pas, il en avait oublié ce qu'il voulait dire à Nathan... Ah non, ça revient ! Mais plus calmement cette fois.

Si je suis la pire erreur de ta vie Nathan, pourquoi restes-tu aussi accroché à moi ? Tu le sais parfaitement.

Un sourire s'esquissa sur son visage, après tout, inutile de trop en dire en une fois, un secret par jour suffisait amplement.

Quant à ma paternité, je l'assume, Pouikie est là et en vie, non ? Et pour finir...

Après avoir longuement fixé Nathan comme si il voulait lui asséner l'attaque finale, il tourna la tête vers la rousse.

Pourquoi, par tous les esprits déments de c'foutu Royaume as-tu fais ça !?
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Nathan
Il fallait reprendre les choses par le commencement. Une sorte de récapitulatif vitae. Ou un Curiculum Vitae à la mode de chez nous. Nous comprenant le brun et le blond. La rousse on en revient après.

Alors, oui, Nathan et Zelgius c'est une histoire qui est, a toujours été, et sera toujours, un amour fou, qui les lie pour le meilleur et pour le pire, le tout dans la moyenne du mariage, qui se banalise au fil du temps. Cependant, les deux acolytes sont forts. Ils savent manier la vie à la perfection et de telle sorte qu'il leur est impossible de d'ennuyer dans le moindre instant du temps passé entre eux. Oh bien sûr, d'un regard extérieur et très critique, on pourrait dire, en pointant du doigt " Hé là, à ce moment-là ils se sont grave emmerdés" Que nenni vous répondront-ils " on ne s'ennuie jamais nous!" ; Zelgius et Nathan c'est une danse macabre revisitée tous les jours de l'année sauf le vingt-cinq décembre. Ils rallient leurs forces pour se faire des cadeaux de malade.

Alors, les entendre s'engueuler, se dire les insultes les plus impardonnables cf l'épisode Baranowsky. C'est tout à fait normal, ils expriment à leurs manières leurs amours respectifs. Bon l'un est sodomite l'autre on ne sait pas. Ils n'ont jamais rien fait, ils s'aiment. Mais ça, personne le sait. Donc quand un- Ça suffit- s'installe dans la partie, c'est comme couper la jouissance d'un homme. C'est frustrant. Hé oui.

-Zelgius, mon chou deux minutes. Ta vénus des carrefours là, j'vais la taper.

Il se tourna vers ladite Vénus.

-Et toi ? Tu joues à quoi ? Si j'veux m'engueuler avec Zelgius, je m'engueule avec Zelgius. Ce n'est pas une Rousse des bas-fonds qui va me dire quoi faire!
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


-Zelgius, mon chou deux minutes. Ta vénus des carrefours là, j'vais la taper.

Alors qu'elle venait de laisser choir par la fenêtre la bouteille de whisky Nathanesque, le blond se montrait maintenant plus stupide que méchant.
Elle haussa un sourcil à la remarque du Maître des lieux, qui ne l'était plus que du domaine, étant donné qu'il n'était même plus maître de lui-même, imbibé qu'il était de fumées et d'alcools en tous genres.
Elle poussa un léger regard vers Zel, à savoir s'il comptait réagir avant elle mais l'Ambroise ne put que créer la réaction plus rapide de la rousse.

Et j'laisserai pas un blondinet capricieux qu'on vient d'priver d'son lait tourner en bouffonnerie les sujets importants évoqués par Zel, sous prétexte qu'il a pas eu sa dose d'oubli pour l'heure.
Quant à vouloir m'toucher, essaye un peu et c'est la dernière chose que tu toucheras d'ta vie. J'te croyais stupide mais pas à c'point.


Son regard de verdure n'avait rien de tendre à ce moment précis et s'il fallait sortir sa lame, ce serait rapide. Maintes fois, elle l'avait fait et face à bien plus costaud que ce frêle moineau nobliaud qui se croyait tout permis.
Peu importait les gens présents, ils connaissaient Zelgius, ils apprendraient à la connaître aussi…

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Pouikie
B. Une des vingt-six lettres de l'alphabet.
B. Lettre qui composait certains mots.
B. Première de son prénom, du vrai prénom de Pouikie.

Ce n'était pas possible, il ne pouvait pas le savoir, c'était impossible.D'après les nonnes, sa mère l'avait nommée ainsi à son entrée au couvent, l'enfant avait décidé de changer son nom lors de sa première sortie; et la brunette s'était toujours présentée par son nouveau nom : Pouikie.

Elle secoua la tête et regarda vers Ropt, la taupe semblait préoccupée par la fouine, Pouikie soupira, elle ne trouverait pas de soutien chez son amie poilue. Une seule chose à faire, affronter le Brun et ce sourire qu'elle détestait.


Tais-toi, menteur, assassin, usurpateur, Cou...

Ca suffit!

Pouikie ravala son dernier mot et regarda en direction de la rousse. Ce n'était peut être pas une mauvaise idée d'intervenir dans ces règlements de compte. Mais l'erreur que la rousse avait commis, pour la gamine, c'était de toucher aux bouteilles. Et les réactions avaient été rapides.

L'enfant se tourna vers le Brun à nouveau.


Je ne serais jamais comme toi, jamais tu entends ? ! Et je ne suis en aucun cas ta fille !

Puis se retourne vers la rousse.

Vous vouliez un secret, vous en avez eu un. Mais qui a commis un acte de trahison ?
Vous devriez vous méfier Andhara, vous pourriez retrouver votre enfant flottant un jour. Planquez le pour sa survie, il n'aura de toute façon pas de père.

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Le Berry c'est trop géniaaaal!
Zelgius
Ou comment voir des questions ne pas avoir de réponses ! Bien, reprenons un peu tout cela.
Andhara venait de jeter une bouteille de whisky par la fenêtre.
Nathan l'avait menacé en retour, suite à quoi la rousse l'avait presque invité à l'attaquer pour lui montrer de quoi il en retournait réellement ce qui tira d'ailleurs un sourire au Champlecy.
Pouikie, elle, semblait être resté sur son idée de "Tu n'es pas mon père" et de "Qui trahira Zelgius le premier ?"
Les autres... Et bien les autres semblaient choqué par ce qu'il se déroulait sous leurs yeux, ou alors ils s'en lassaient ? Peu en importait au brun, d'ailleurs il se décida à s'enfoncer dans le fauteuil pour voir s'entre-déchirer sa fille, son filleul et son amante en son nom.
Grâce, quant à elle, avait l'air amusé par toute cette agitation. D'ailleurs, le sourire tranchant son visage en deux laissa Zelgius perplexe, il lui rappelait étrangement celui qu'il avait vu sur son propre visage à de nombreuses reprises lors de séances de "torture" qu'il infligeait à ses victimes. Il lui rappelait aussi celui qu'il avait vu sur le visage de sa soeur la dernière fois qu'il l'avait vu en vie et... l'autre fois. Et si...

Non... Non, non, non. Elle n'aurait pas pu ?

Alors qu'autour de lui les voix se faisaient lointaine, le Champlecy quitta son fauteuil en se levant peut-être un peu trop vite et pointa d'un doigt accusateur son hallucination de mère.


C'était toi ! Comment ? Pourquoi !? Tout c'la ne te suffit donc pas ?

En une seconde, le doigt accusateur se transforma en un ample mouvement d'ouverture des bras se voulant englober chaque personne présente.

Tu es loin du résultat escompté à première vue...

En effet, le sourire sur le visage de Grâce avait disparu.

Je n'en ai pas fini, Zelgius. Et tu finiras avec moi ! Je suis ta seule famille ! Ils ne sont rien pour toi.

Cette fois, ce fut le visage du brun qui se retrouva tranché de ce sourire si... Champlecyen. Annonciateur de mort, de désastre, de folie. Oui, il y aurait de quoi s'amuser sans avoir à interrompre la guerre qui se déroulait sous ses yeux pour savoir qui avait trahit qui.

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Nathan
Le jeune garçon au poisson orange, crut reconnaître une menace en les dires de la Rousse. Et généralement, lorsqu'il croyait voir ou entendre, les effets étaient plutôt mauvais. Tel le corbeau annonciateur de mauvais signe on pouvait lire dans les yeux de Nathan la colère s'élevait depuis le fond de son âme.
Il avait le sang-chaud le petit.
Il se mit à regarder frénétiquement Andhara puis Zelgius, espérant pour la première des excuses même plates, et pour l'autre une réponse, une défense quelque chose qui pouvait montrer l'amour qu'il lui accordait malgré tout.
Oui ils s'aimaient au fond, personne ne savait à quel point ni même eux.
Il se tourna vers Andhara qui visiblement ne souhaitait pas démordre de ses menaces. Le jeune blond ne savait pas quoi faire.
La partie tournée en sucette et même si une petite fête n'avait jamais tué quelqu'un, là, il pensait bien évidemment le contraire.
Les petits chatons dans l'eau, nage nage et se font exploser la gueule.
Voilà ce qui allait arriver, entre les quatre protagonistes, qui se liguaient les uns contre les autres dans un versus animés, devant une assemblée spectatrice ne sachant que faire et quoi dire. Faible.

Rares étaient les jours où Nathan rangeait sa langue dans sa poche. Jamais le jour où Nathan se laissera humilier sans son consentement. A tout jamais il demeurera un coeur vaillant qui lui amène à la devise de son pays, A vaillant cueurs riems impossible. Destinée non-dessinée, Nathan ne pouvait prévoir la tournure de la réunion dite familiale. A quoi bon avoir des ennemis, j'ai déjà de la famille et là, la famille était un groupe d'ennemis bien armés.


-Dégage de chez moi. Sinon je te fais assassiner sur place.

Le ton était sec et intransigeant.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


Vous vouliez un secret, vous en avez eu un. Mais qui a commis un acte de trahison ?
Vous devriez vous méfier Andhara, vous pourriez retrouver votre enfant flottant un jour. Planquez le pour sa survie, il n'aura de toute façon pas de père.


Un secret ? Mais non Andhara ne cherchait pas de secrets, elle avait déjà tout ce qu'il lui fallait, bien au chaud dans sa caboche. D'ailleurs les "révélations" du brun n'en sont pas pour elle. Elle sait.
Un léger sourire confiant effleure le visage de l'ombre zelgiusienne mais alors qu'elle allait répondre à la gamine sur son assurance personnelle qu'il n'y aurait aucun risque, le Brun se leva pour pointer du doigt le vide devant lui et parlant à quelqu'un d'inexistant.
Elle soupira doucement ; contre-coup de la surprise qu'il avait provoqué un instant ; et se dirigea vers lui pour tenter de le calmer, s'approchant avec une ferme douceur du fou pour le saisir de ses deux mains par les épaules.
Alors qu'elle allait murmurer quelques mots à l'oreille du Champlecy, mains gardées sur les épaules, elle se tourna vers le blond qui en venait maintenant à la menacer ; du moins une fois de plus en ce court laps de temps depuis qu'ils étaient tous réunis ice-lieu.


-Dégage de chez moi. Sinon je te fais assassiner sur place.

Le ton était sec et sans ambiguïté mais il en fallait davantage pour impressionner la rousse, rompue à toutes sortes de tons et de menaces depuis sa plus tendre enfance.
On dit les rousses particulièrement caractérielles mais rien d'étonnant quand on vous menace tous les jours de vous faire brûler sur un bûcher. Même en plaisantant.
Sur le moment, sa seule réaction fut de le foudroyer du regard et si elle avait pu envoyer son ancienne miséricorde de ses yeux, le pauvre garçon, serait sans doute mort. Mais bien-sûre, notre Rousse n'avait pas ce genre de dons - fort heureusement - et elle finit par prendre la parole après qu'un "ange" fut passé, un sourcil s'arquant de questionnement autant que de défi.

Mon p'tit, c'est pas bien d'menacer plus fort que soi, ta maman n'te l'a pas dit ?
Après quoi, elle se retourna un instant vers Zelgius pour lui chuchoter les mots voulus l'instant d'avant et le faire revenir à lui de sa "transe". Ensuite seulement, elle lâcha les épaules du brun et se retourna complètement vers le jeune maître des lieux.
Noble ou pas, elle n'allait pas se laisser impressionner si facilement par un jouvenceau.

Maintenant écoute, menace-moi tant qu'tu veux, ça m'est complètement égal mais de toutes façons… pointant une seconde le brun… c'est lui qui a la clef d'ici. Donc on n'est pas prêts d'sortir.

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Nathan
Loin dans les montagnes de ses rêves. Loin dans les pensées au doux mélange d'harmonie et de discorde, dans le symbole paradoxale de l'antithèse par excellence, Nathan se retrouvait face à des personnes. Dans l'inconnu, il tâtait, il perdait, il ne reconnut plus. Oh le diable de la vie, dans un élan de peur, il recula. Pas après pas, il dévisagea les inconnus, ils ne furent plus que simples invités de connaissances, l'inconnu lui fut trop peur après réflexion.
Pas après pas, il haït davantage chaque membre se trouvant ici. Sur une dizaine ils étaient quatre. Le végétal eut l'idée de s'emparer des autres.
Il faut du secondaire dans une histoire. Il faut du rebondissement. Il faut du sentiment.
Nathan était dans une période émotive. Un rien l'embrasait, un rien l'énervait, un rien le rendait amoureux, un tout s'animait en lui et à chaque occasion au demeurant de s'enfoncer davantage dans la peau pâle d'un histrion affectueux. Enrobait par la richesse il se décorait lui-même des titres du fanfaron provinciaux. Un nom, un prénom, une scène ? On aurait pût se croire au théâtre.
Sans conflit, il n'y a pas de théâtre.
Théâtre de ta soeur! Ouééé ouéé! Nathan finit par s'auto-plaquer contre le mur. Le lambris crut un instant être craqué par la force déployée par le jeune blond. Une brute épaisse. Non pas la plupart du temps, mais, parfois, par moment, lorsque la haine prend le dessus sur toutes les émotions ressentit.


-Ma mère n'a rien pu m'apprendre. Elle est morte à ma naissance. Cruelle femme! Tu ne mérites pas ta place ici. Zelgius! Ouvre lui les portes! Qu'elle puisse partir, sinon, je commets un meurtre!

Il était sérieux, même. Il se refusait l'idée que l'on puisse l'attaquer sous l'angle de sa mère. Innocemment ou volontaire, la douleur restait la même. Nathan demeurait un être sensible à cet égard maternel.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zelgius
La tension entre Grâce et Zelgius n'était qu'un pâle reflet de la tension qui se faisait de plus en plus oppressante dans cette pièce, la clef commençait à brûler sa poitrine à mesure que les sons revenaient à son esprit.

Doucement, plus que les sons les paroles parvinrent à son esprit et le sourire Champlecyen s'étira sur le visage de Zelgius. Oh oui, si son propre jeu en venait à être compromis par le fantôme d'un passé oublié alors les jeux du présent viendront pour faire pâlir les pires esprits du royaume des morts.

Cependant, ce fut le bruit du mur heurté qui ramena définitivement le Dément à la réalité. Et les propos tenus par chaque participant à la conversation furent alors tel une tempête revenant à la charge après l’accalmie de son œil.

Et comme pour déclencher une nouvelle tempête, le poignard aussi noir que son regard alla se planter à à peine un ongle du visage de l'Ambroise.


Personne ne sortira d'ici sans mon accord et chaque personne ici présente y a sa place.

S'approchant doucement d'Andhara, il plaça les mains sur ses épaules comme il l'avait senti quelques instant auparavant, peut-être même était-ce cela qui avait commencé à le ramener... Mais qu'importe ! Il continua à fixer son filleul.

Je viens de te fournir une arme, prouves-nous donc que tu as retenu MES enseignements.

Libérant les épaules de sa rousse, Zelgius fit un pas en arrière sachant pertinemment qu'elle possédait elle aussi une arme.

A moins que nous en revenions au sujet premier de cette entrevue ?
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Nathan
Nathan ne sut quoi faire. En fin de compte il fut de nouveau le prisonnier de son sanguinaire parrain. Même si dans la décadence de leur relation il sut toujours apporter l'amour qu'il se devait de le lui apporter, Nathan désenchanta de la tournure des événements. Il haïssait le fait d'être prisonnier, cruel paradoxe sachant qu'il était le prisonnier du Berry par excellence.
Disons qu'il ne supportait pas être double prisonnier.
Ça craignait à mort.
Il voulait s'en débarrasser en se lavant.
C'était impossible.
Il n'eut plus qu'à pleurer.
Le jeune blondinet, n'eut pas d'idée géniale. Il se considéra, une fois de plus, comme la victime des actions Zelgiusienne. Il était chez lui et subissait la folie de son parrain.
Il avait trop ouvert sa vie à ce monstre. Il eut l'envie de se baffer, de se gifler, de se couper. Oh la bonne idée!


Le garçon au poisson orange, dans un élan de colère et de désespoir céda à ses propres menaces. Une frénésie s'était emparée de la pièce, impuissant, il se lança dans la tentative désespérée. Se goinfrer de macaron ne fut pas l'idée. Il dut enfin, pour une fois, prendre sa vie en main.
Il ne jouissait plus de sa liberté. Il ne bénéficiait plus des avantages liés à son rang. Il crut bon de céder à la tentation.
Il est plutôt pas mal Zelgius. Bwah! C'pas cette tentation.
Il se précipita vers la cheminée.


-J'en ai marre! Je souffre! Je veux la fin! Vous ne vous en rendez pas compte. Tous autant que vous êtes, occupés à vos propres griefs, me salissant toujours plus et davantage! Je cède à la faucheuse!

Il prit une dague au pommeau incrusté de pierres précieuses et se la mit sous le cou.

-Zelgius la vie d'ma mère que tu vas le regretter si tu ne résous pas la situation! Je me suiciderai, même! Rah!

On l'eut cru réellement désespéré, là.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zelgius
Des menaces de suicide maintenant ? Le Nathan que nous avions tous connu aurait-il périt sous le poids de tout cet or ? Peut-être même avait-il oublié tout ce que le Champlecy lui avait appris... Non, ça devait être resté là, quelque part au fond de toute cette crasse de richesse et de vantardise ! Mais où ?

Sans lâcher les épaules d'Andhara, il tourna légèrement la tête pour suivre le mouvement de Nathan.


Aurais-tu tellement honte de ce que tu t'apprêtes à faire que tu n'oses en salir mon arme ? Ou bien as-tu honte de ton passé et de tout ce que je t'ai appris ?

Et alors Nathan en arriva aux propos de sa mère... Voilà qui offrait un nouveau terrain de jeu.

Ta mère est morte Nathan, sauf si tu parles de Choose auquel cas, je ne bougerai pas. Bé dame, si tu veux Grâce, je te l'offrirai de bon coeur, peut-être te mettra-t-elle du fer dans le crâne.

Oui, frapper fort sans même le toucher pour lui faire lâcher son arme ! Voilà qui était parfait !

Non... Non non, reprenons les bases plutôt. Andhara, ne voulais-tu pas lui montrer quelques "passes d'armes" ? Je suis sur qu'une fois en face de la vraie vie, il se souviendra de ce qu'il sait plutôt que de tenir sa lame à l'envers.

Une nouvelle fois un sourire vint orner son visage alors qu'il se reculait pour laisser la place aux "combattants".

Réglez donc cela que nous revenions à notre sujet de départ.
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Andhara_velvet


-Ma mère n'a rien pu m'apprendre. Elle est morte à ma naissance. Cruelle femme! Tu ne mérites pas ta place ici. Zelgius! Ouvre lui les portes! Qu'elle puisse partir, sinon, je commets un meurtre!

Cruelle femme ? Hum ? Simple haussement de sourcil à cette singulière insulte qui était probablement vraie. Elle était habituée à des paroles moins retenues mais soit ! Passons.
Un meurtre maintenant ? Regardant le blond gringalet qu'elle avait devant elle, elle était loin de l'imaginer en train de la tuer.


Personne ne sortira d'ici sans mon accord et chaque personne ici présente y a sa place.

Enfin, avant même qu'elle ne réponde quoi que ce soit à Nathan, Zelgius prit finalement la relève, étant apparemment sorti de son illusion fantomatique. Et bientôt, alors qu'il venait de poser ses mains sur les épaules de la rousse, un poignard qu'il avait décoché se planta dans le mur à côté du blond névrosé comme pour appuyer ses dires précédents.
La rousse, resta du fait, plutôt spectatrice de ce qu'il se passait sous ses yeux, observant les différentes réactions pour mieux apprendre de ceux qui l'entouraient.


Je viens de te fournir une arme, prouves-nous donc que tu as retenu MES enseignements. … A moins que nous en revenions au sujet premier de cette entrevue ?

Andhara n'avait pas encore sorti la moindre lame. D'ailleurs elle n'en avait prise qu'une, légère, discrète, dont elle s'était déjà servie auparavant sur la gorge de Zel lors d'une "promenade" peu commune.
S'attendant un peu à tout, elle préféra attendre de voir ce qu'allait faire le Sidjéno plutôt que de, de suite, révéler certaines de ses "cachettes". De toute façon, elle n'avait aucun doute quand à sa propre réactivité et "l'aiguille" serait très vite sortie en cas de besoin.
Manque de bol pour elle, ce n'était pas encore pour maintenant qu'elle se frotterait à ce jeune écervelé, car il fallait bien dire qu'elle trouvait l'idée assez séduisante. Mais ce jeune chiot de Luxe avait préféré se menacer lui-même.
Et la réponse de Zel ne se fit pas plus attendre…


Ta mère est morte Nathan, sauf si tu parles de Choose auquel cas, je ne bougerai pas. Bé dame, si tu veux Grâce, je te l'offrirai de bon coeur, peut-être te mettra-t-elle du fer dans le crâne.
Non... Non non, reprenons les bases plutôt. Andhara, ne voulais-tu pas lui montrer quelques "passes d'armes" ? Je suis sur qu'une fois en face de la vraie vie, il se souviendra de ce qu'il sait plutôt que de tenir sa lame à l'envers.
… Réglez donc cela que nous revenions à notre sujet de départ.


Cette fois, la partie serait peut-être pour elle mais il fallait la jouer fine car nullement il n'avait été question de tuer le maître des lieux dans sa propre maison, quand bien même elle aurait eu le pardon zelgiusien.
Ce n'était qu'un jeune fou qui avait juste besoin qu'on lui remette les pieds sur Terre et le brun avait cherché à le rendre plus homme qu'il ne l'était vraiment. En vain.

Observant Nathan dans les yeux, elle y lut beaucoup de choses dont la folie de la dépendance des drogues, mais également un franc désarroi. Il se sentait perdu et acculé dans sa propre maison et bien qu'elle ne pouvait pas considérer le blond comme un ami, il n'en était pas davantage un ennemi à ses yeux. Elle le jugeait top jeune et irresponsable pour être réellement un problème pour elle.
Sur ce, pour la première fois depuis un bon moment, alors que les deux frères ennemis s'étaient échangé gentillesses en tous genres, elle parla, prenant sa voix la plus calme et apaisante possible, comme lorsqu'elle devait maîtriser un cheval fou et apeuré. Elle s'approcha très lentement du suicidaire du jour tout en lui montrant ses mains vides et ouvertes.

Nathan Sidjeno d'Ambroise, tu es jeune et riche mais la richesse ne se dépense pas six pieds sous terre. Elle s'arrêta un instant pour jeter un coup d'œil à Zelgius et aux autres qui ne bougeaient pas.
Je ne suis pas armée, tu ne crains rien. Alors pose ce truc ridicule qui ne fera que te filer la gangrène. Regarde la lame un peu, si tu veux te tuer, y a quand-même moins long et douloureux.

Puis rapidement, faisant appel à sa dextérité de limier, sans même qu'il s'en aperçoive, elle lui subtilisa le poignard incrusté des mains pour mieux lui montrer ce qu'elle voulait lui faire croire…
Non mais c'est vrai, c'est pas possible, ça, ça ne couperai même pas le cou d'un poulet. dite-elle en passant le pouce sur le tranchant de la lame d'un air expert.
Puis se reculant enfin, elle refila d'un mouvement de jet de la main, le couteau qui ressemblait plus à un ouvre-lettre qu'à autre chose, à Zelgius.

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Nathan
Sombrement dépassé. Nathan l’était. Que devait-il faire encore ? Pas grand-chose à vrai dire. Prit dans la spirale infernale, il ne fut jamais aidé en profondeur. Les problèmes s’accumulaient, il les abhorrait. A l’acmé de sa prospérité, Nathan eut été un jeune homme tout bien comme il fallait.
Malheureusement, la volonté de rompre le fer avec beaucoup de personnages aux habits antipodiques.
Il n’était pas ladre de la verve, il s’en amusait comme un politicien pourrit s’amuser de mener une fausse bonne politique. Nathan eut été, la pupille de Berry. Le protégé, le futur en qui, tout le monde crut bon, un jour ou l’autre.
La peur de décevoir. Cette pétasse s’incrusta en Nathan. Elle se greffa à chacun de ses organes. Le cerveau, il réfléchissait par la peur. Le cœur, il battait par la peur. Les poumons, ils respiraient la peur.
Congru dans la forme de la terreur, il se laissa aller, devenant décadence. Il fut suivit par bon nombre.

Et, c’est en ce jour, que Nathan connu, l’apogée de sa déchéance. Toucher le fond.
Pour mieux rebondir.
Néanmoins, il dut surpasser les événements qui dressèrent devant lui.
Ce fut comme une apparition.
Andhara se moquait de lui, sans gêne. Effrontée. Il était duc. Elle se permettait par Zelgius. Elle eut tort. Non pas que Nathan allait rétorquer. Il creusa encore dans la décadence -à toucher le fond, mais creuse encore- dit-on.


-Je gère comme bon me semble ma fortune. La tutelle n’est plus. Je suis en âge de prospérer à ma manière.

Il n’eut pas le sérieux escompté. Il alla farfouiller dans les étagères. Renversa une ranger de livre et ouvrit un coffre dérobé contenant sa précieuse drogue.
Verre en main, il versa le liquide dans le nectar ambré et but.
Nathan était un drogué compulsif.


-Alors. Revenons-en au point de départ.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zelgius
Laisser faire. Ou LA chose que le Champlecy ne supportait pas. Mais cette fois, cela avait été drôle. Voir Nathan et Andhara, deux personnes importante dans sa vie, il fallait bien l'avouer, s'opposer et se tester était des plus plaisant. Le brun pouvait ainsi voir si les deux pourraient se supporter et si ils pourraient coopérer le moment voulu.

C'est pas l'heure !

Où en étions nous ? Oui, oui bien sur ! La véritable raison de leur présence à Louvières ! Mais avant, aller récupérer le poignard que le Champlecy avait envoyé à son filleul. Et attraper le coupe-papier de l'autre main. Le voilà avec deux armes... Enfin une et demie plutôt. Donc ! Rangeant la véritable arme, il entreprit une inspection de la lame de Nathan.


Qu'est-ce que c'est que ça ? Nathan, qu'as-tu fait des armes que je t'ai donné ? Ne me dis pas que tu te défends avec ça ? C'est d'un... Ridicule !

Voilà qui était fait, et voir Andhara mentir sur son armement failli le faire éclater de rire. Il était vrai qu'elle n'avait pas besoin d'arme pour tuer puisque ses mains en étaient... Des armes hein, on suit !

Bien, puisque tu as fini ton théâtre, nous allons p...

Il restait donc de l'alcool ici ? Quelle magnifique idée ! Un sourire s'esquissa sur son visage avant de disparaître à la vue de ce que le Blond rajoutait. Il n'en fallut guère plus pour que le Brun envoie le couteau de Nathan à son propriétaire, prenant bien garde à ce que la lame arrive là où Nathan serait obligé de lâcher le verre ou se prendre en pleine tête.

J'ai besoin de toi avec toute ta tête Nathan. Et prouves tes paroles plutôt que de faire le caniot délaissé. On dirait que tu ne sais supporter la vie sans moi ! Le point de départ était ton addiction, nous sommes là pour t'empêcher de plonger plus avant.

Oui, il mentait, ils n'étaient pas là pour Nathan mais pour lui-même. Mais il avait découvert la vérité durant le long débat qui avait suivi leur entrée dans la pièce.
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Pouikie
Rester planter sur une chaise et attendre que la situation se démêle, voilà l'attitude que la Gazoute décida d'adopter, comme celle des autres protagonistes. Avachie comme une poupée de chiffon, Pouikie les regardait se lancer des piques, des insultes, des poignards, des menaces de mort, le regard vide.

Son esprit restait coincé sur cette information : j'ai tué ta mère. Info ou intox ? Le plus commun penserait la seconde, la gazoute en était sûr, il l'avait fait, c'était si ... Zelgius.
Mais imaginer que sa propre mère avait pu tuer sa propre chair ? Elle ne le voulait pas. Pouikie préférait se persuader que son prétendu père avait appris par malchance sa naissance et avait tenté de la noyer comme on le faisait avec les chatons. Voulant défendre la vie de sa fille, Alix se serait battue à mort après l'avoir placée en couvent.
La version des nonnes, la version ayant le plus d'incohérences, la version la plus facile à accepter.
Il fallait aussi prouver la paternité de Zelgius.


Il a raison, tu ne dois plus douter, tu le sais Gazoute.

Les yeux vides se posaient sur la taupe. La bouche de l'enfant s'ouvrait pour laisser passer une énième contestation mais elle se referma aussitôt; ce n'était pas le moment de donner raison une fois de plus à son géniteur.

Le regard se réanime et continue d'observer ce qui se passe devant elle. Toujours des joutes verbales qui semblaient tourner vers une joutes en bonne et due forme entre le blond et la rousse, et le brun qui s'en délectait. Si bien qu'il désirait attirer l'attention de tout le monde sur les addictions de son oncle blond adoré. Léger raclement de gorge et Pouikie mit fin à son mutisme.


Quelle belle manière de mener une réunion familiale ! Mais ne devions-nous pas nous occuper de ta personne et de ton fameux empoisonnement ? N'est-ce pas pour cela que tu as tant voulu nous voir ici lieu ? Pour dévoiler le mystère ? J'ai le coupable en tête si ça t'intéresse toujours, Père.

Un petit mot pour le tester, un petit mot remplit d'ironie et d'amertume. Ou peut-être tout simplement, un petit mot pour montrer qu'une des vérités allait être acceptée.
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Le Berry c'est trop géniaaaal!
Zelgius
Quelle belle manière de mener une réunion familiale ! Mais ne devions-nous pas nous occuper de ta personne et de ton fameux empoisonnement ? N'est-ce pas pour cela que tu as tant voulu nous voir ici lieu ? Pour dévoiler le mystère ? J'ai le coupable en tête si ça t'intéresse toujours, Père.

Ainsi donc sa "fille" n'était pas morte de catatonie ? Soit. Elle désirait donc éloigner la conversation de Nathan... Pourquoi ? Qu'avait-il vraiment manqué durant sa convalescence ? Elle avait eu l'air plus proche du Blond que de Zelgius durant une grande partie de la "réunion"... Bah ! Peu importait !

Nous occuper de trouver qui m'a empoisonné est en effet l'une des raisons de notre présence à tous ici. Mais ce n'est pas la seule.

Du coin de l'oeil, il la jaugea, avait-elle vraiment découvert que Grâce l'avait empoisonné ou se contenterait-elle de dire qu'il était bien capable de s'empoisonner seul pour attirer les attentions sur lui ?

Mais nous t'écoutons, gazoute. Exprime-toi.
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Pouikie
Tu n'es pas maître de tous les secrets. Qui aurait envie de te les confier ?

L'enfant reculait à mesure où le sourire si champlecien se dessinait sur les lèvres de son géniteur. Ce sourire, Pouikie l'avait déjà eu et ce n'était jamais bon signe. Pour une fois, l'intuition de la gazoute ne l'avait pas trompé et elle aurait préféré être aveugle, sourde et muette que d'entendre cet immonde secret.

Son menton tremblait, les larmes coulaient le long de ses joues et l'enfant se mordait la lèvre.


Tu ... tu mens !

Se sont les seuls mots qui franchirent les lèvres de la brunette. Elle continuait de fixer Zelgius, continua de serrer ses dents sur sa lèvre jusqu'à en avoir un goût de fer dans la bouche et enfin elle regardait le papier qu'il lui tendait.
Une partie de l'enfant voulait courir jusqu'à cette fameuse maison pour constater ce drame de ses yeux, l'autre partie voulait tout simplement refuser cette histoire.


Tu n'es qu'un menteur Zelgius. Les nonnes me l'ont dit ce qui s'est passé ! Maman est morte en me donnant le jour, tu le sais, elles l'ont dit et c'était écrit sur la lettre! Même si je les accuse d'avoir changé le nom de mon géniteur.

La pression sur ses lèvres se desserra, les marques de ses dents étaient bien visibles. Pouikie se donnait le temps d'assimiler ses informations.
Et s'il disait vrai pour une fois ? Aurait-il donc tuer pour la sauver, lui l'homme adepte de la torture et du meurtre ?


Un meurtre reste un meurtre gazoute. Et tu le connais aussi bien que moi.

Les yeux pouikesques se posèrent sur la taupe. Ropt avait raison, il mentait, voilà tout. L'enfant relevait le menton.

Tu sais quoi ? Tu l'as surement tuée mais pas pour les raisons chevaleresques que tu donnes, ce n'est en aucun cas à la hauteur de ta folie.
Être l'auteur de ton propre empoisonnement, voilà qui t'irait bien, Usurpateur!
Zelgius
A moi ! Vous voulez ma mort c’est ça ! Vous voulez bousiller mon cœur brisé. Vous voulez me faire peur. C’pas possible cette histoire. Zelgius tu mens ! Il est impossible que tu ais voulu sauver un enfant, t’es censé être un monstre. Non que dis-je t’es censé être le diable. Alors tu ne vas pas casser ton mythe et par la même occasion un de mes points de repère. Car sinon je termine fou et tout chamboulé. Et personne ne veut ça. Dis la vérité, j’en ai marre des comédies dramatiques. Faut changer de registre, donnez-vous tous dans l’historique ! C’est bien plus…

Evidemment, le sourire s'était étiré sur le visage du Champlecy à mesure que l'Ambroise commérait. Après tout, si ils étaient là c'était bien parce qu'ils lui avaient manqué, à lui. Pas pour un quelconque empoisonnement dont il se doutait bien du responsable, pas pour une quelconque enquête sur le responsable. Uniquement parce qu'ils lui avaient manqué. Mais il se garderait bien de le leur dire, après tout, aucun plaisir à cela ! Puis, Pouikie intervint de nouveau. Apparemment plus choquée par les révélations du Brun que par le discours du Blond. Des deux, l'un l'emportait toujours sur l'autre, jamais le même.

Tu n'es pas maître de tous les secrets. Qui aurait envie de te les confier ?

Une affirmation. Tout ce qu'il y avait de plus faux car son second passe-temps était bel et bien de découvrir les secrets des autres. Quelqu'un qui possède tous les secrets n'a personne à craindre.

Tu ... tu mens !

Bé dame, toujours !

Tu n'es qu'un menteur Zelgius. Les nonnes me l'ont dit ce qui s'est passé ! Maman est morte en me donnant le jour, tu le sais, elles l'ont dit et c'était écrit sur la lettre! Même si je les accuse d'avoir changé le nom de mon géniteur.

Ainsi voilà ce que les nonnes lui avaient dit ? Pas mal.

Tu sais quoi ? Tu l'as surement tuée mais pas pour les raisons chevaleresques que tu donnes, ce n'est en aucun cas à la hauteur de ta folie.
Être l'auteur de ton propre empoisonnement, voilà qui t'irait bien, Usurpateur!


En effet. Bien mieux.

Que te dis donc cette taupe que je n'entende pas, ma fille ? Pour que tu la regardes ainsi c'est qu'elle a dit quelque chose d'intéressant à tes yeux.

Il s'approcha un peu d'elle, comme pour murmurer à son oreille.

Voilà bien la preuve de ton ascendance.

Puis il se renfonça dans le fauteuil, tournant le regard vers Nathan, lui aussi enfoncé dans un fauteuil. Non. Ecroulé plutôt.

Le Whisky t'aiderait-il à mieux réfléchir, Nathan ? La drogue que tu as pris il y a quelques minutes n'a-t-elle pas suffit ?

Une pique ? Oh que oui !

Il est inutile pour nous de vouloir ta mort, cher filleul, tu y arrives parfaitement seul. Mais souviens-toi de la promesse que je t'ai faite il y a tant d'années. Jamais tu ne mourras tant que je serai en vie !

Pourquoi pas, il parait que les souvenirs sont les pires amis de l'Homme. Lui se souvenait de tout quand il ne buvait pas... D'ailleurs l'une des raisons de son alcoolisme mais passons !

Vous avez tous les deux raisons. Passons au galop supérieur ! Alix a effectivement voulu te tuer B, mais pas pour les raisons que vous avez l'air de vous imaginer. En vérité... Elle avait découvert qui j'étais vraiment. Et elle n'a pas voulu que tu deviennes comme moi. C'est pour ça que je l'ai tué, après tout ne parait-il pas que la vie est mieux à deux ?

Le sourire était devenu des plus perfides sur le visage du Champlecy. Il continua, il s'amusait.

Tu as, à peu de choses près, eu la même éducation solitaire que moi. Tu n'as juste pas encore appris à tuer et à aimer tuer. Cette vérité fait-elle du bien à ton coeur brisé Nathan ?
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Nathan
« Va te faire ! Affectueusement, Nathan. » de Nathan.

Cet idiot savait où frapper. Nathan était très sensible au sujet de la mort. Il la haïssait, autant qu’il haïssait les chouzequettes. Il était évident, qu’à se degré, lui faire penser qu’il puisse un jour, dans sa triste vie, tuer et prendre goût à tuer, lui faisait s’élever en lui, un profond dégoût. Dégoût qu’il se serait très bien passé à l’entente des nouveaux événements.
Il fallait dire, que la mort, Nathan, la fuyait sans discontinuité depuis des années, il était né dans la mort, il ne souhaitait pas grandir dans la mort, il souhaitait simplement rencontrer cette chose infâme, le jour fatidique, où, ses yeux bleu grisâtre se fermeraient définitivement. La fin était peut-être proche. Etait-ce le pénultième de sa vie. Ou alors le premier. La mort s’infiltrait si facilement en ces temps troublés.

A Louvières, la misère du monde était évincée en beauté. On ne parlait pas du Berrichon Lambda soumit aux pires maladies qui trainait dans les rues infâmes de Bourges. A Louvières, on vivait dans une insouciance préservée. Une insouciance qui était l’objet de nombreuses critiques à ‘l’égard du propriétaire. Pendant que la vie, dans cette prison dorée s’écoulait au rythme des fêtes et autres événements, la misère frappait Bourges.

Nathan en avait conscience et c’est pour cela, qu’il ne souhaitait pas que Louvières en pâtisse, trop attaché à son train de vie. Il était fragile, vous comprenez.


-Mais va te faire Zelgius de mes deux ! Va sonner Pâques chez les royalistes ! Va ! Va ! Tu m’insupportes ! Tu m’agaces ! Tu es la pire erreur de ma vie ! Et jamais ! Jamais ! Jamais je ne tuerai un homme ! Cela n’influe en aucun cas sur ma masculinité. Tu n’es qu’un rustre. Juste capable à dicter la norme sauvage ! Va te pendre ! ASSEZ ! Assez ! Assez de tes conneries ! Tu n’arrêtes pas de m’entrainer dans des sales affaires, tu n’es même pas fichu d’assumer ta paternité. Et là, monsieur, viens faire la morale ! Non mais Zelgius ! Retourne chez les BARANOWSKY !

Ça, ça faisait mal.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


Eh voilà ! Les choses, forcément, allaient de mélodrames en énervement incontrôlés.
Elle avait déjà, depuis un petit moment, observer le manège de Nathan quant à s'inoculer toutes sortes de substances pas très saines.
Il était évident que le blond avaient des choses en tête ou dans l'âme à faire disparaître… mais lesquelles ? Pour le moment cela restait une question en suspens.

Toujours est-il que Pouikie qui ne voulait toujours pas reconnaître son père comme tel avait elle aussi réagit violemment, ce qui pouvait amplement se comprendre au vu de la déclaration paternelle précédente.
Andhara, dans tout ça, était restée pour ainsi dire en retrait, bien que pourtant toujours aux côtés de Zel, tel un garde du corps qui serait davantage le garde-fou. Elle était surtout observatrice.
Cependant, avec l'ampleur que prenaient les dernières réactions, notamment du blond, elle décida cette fois d'intervenir.
Pas question de laisser des crises d'hystérie prendre le dessus de la situation qui, à coup sûre, créerait obligatoirement un débordement pour finalement en venir aux mains.

ça suffit ! Dit-elle en haussant doucement le ton. Mais cette affirmation était ferme et catégorique et ne souffrait aucune discussion possible.
Ainsi, aussi calme que l'eau qui dort prête à passer par dessus la falaise, "l'ombre zelgiusienne" fit quelques pas vers "Nathan Le Magnifique", dans toute la magnificence de sa décadence, pour se saisir de sa coupe de whisky, ainsi que de la bouteille, avant de se diriger vers la fenêtre.
Aucun mot ne sortit de ses lèvres car il n'y avait rien à dire de simple pour expliquer son geste et que si elle devait parler, elle serait certainement cinglante.
Par conséquent, tout ce qu'elle trouva à faire fut de priver Nathan d'une raison de plus de perdre la tête.
Et elle ne le regarda même pas lorsqu'elle ouvrit ladite fenêtre pour se débarrasser une bonne fois du breuvage…

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Zelgius
Mais va te faire Zelgius de mes deux ! Va sonner Pâques chez les royalistes ! Va ! Va ! Tu m’insupportes ! Tu m’agaces ! Tu es la pire erreur de ma vie ! Et jamais ! Jamais ! Jamais je ne tuerai un homme ! Cela n’influe en aucun cas sur ma masculinité. Tu n’es qu’un rustre. Juste capable à dicter la norme sauvage ! Va te pendre ! ASSEZ ! Assez ! Assez de tes conneries ! Tu n’arrêtes pas de m’entrainer dans des sales affaires, tu n’es même pas fichu d’assumer ta paternité. Et là, monsieur, viens faire la morale ! Non mais Zelgius ! Retourne chez les BARANOWSKY !

Enflure !

Esmeut ! Les Baranowsky ? Et quoi encore ! Te voir devenir intelligent ? Tu n'...

Ça suffit !

Il tourna la tête. Qui osait l'interrompre alors qu'il parlait ? Oh... Andh. Alors dans ce cas, ça irait. Enfin... Ou pas. Que faisait-elle avec la seule bouteille encore à peu près pleine de la pièce ? Non pas la fenêtre, non, non ! M'enfin mais qu'est ce qu'elle foutait !? L'un comme l'autre avait besoin de cet alcool ! Et comme si ça ne suffisait pas, il en avait oublié ce qu'il voulait dire à Nathan... Ah non, ça revient ! Mais plus calmement cette fois.

Si je suis la pire erreur de ta vie Nathan, pourquoi restes-tu aussi accroché à moi ? Tu le sais parfaitement.

Un sourire s'esquissa sur son visage, après tout, inutile de trop en dire en une fois, un secret par jour suffisait amplement.

Quant à ma paternité, je l'assume, Pouikie est là et en vie, non ? Et pour finir...

Après avoir longuement fixé Nathan comme si il voulait lui asséner l'attaque finale, il tourna la tête vers la rousse.

Pourquoi, par tous les esprits déments de c'foutu Royaume as-tu fais ça !?
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Nathan
Il fallait reprendre les choses par le commencement. Une sorte de récapitulatif vitae. Ou un Curiculum Vitae à la mode de chez nous. Nous comprenant le brun et le blond. La rousse on en revient après.

Alors, oui, Nathan et Zelgius c'est une histoire qui est, a toujours été, et sera toujours, un amour fou, qui les lie pour le meilleur et pour le pire, le tout dans la moyenne du mariage, qui se banalise au fil du temps. Cependant, les deux acolytes sont forts. Ils savent manier la vie à la perfection et de telle sorte qu'il leur est impossible de d'ennuyer dans le moindre instant du temps passé entre eux. Oh bien sûr, d'un regard extérieur et très critique, on pourrait dire, en pointant du doigt " Hé là, à ce moment-là ils se sont grave emmerdés" Que nenni vous répondront-ils " on ne s'ennuie jamais nous!" ; Zelgius et Nathan c'est une danse macabre revisitée tous les jours de l'année sauf le vingt-cinq décembre. Ils rallient leurs forces pour se faire des cadeaux de malade.

Alors, les entendre s'engueuler, se dire les insultes les plus impardonnables cf l'épisode Baranowsky. C'est tout à fait normal, ils expriment à leurs manières leurs amours respectifs. Bon l'un est sodomite l'autre on ne sait pas. Ils n'ont jamais rien fait, ils s'aiment. Mais ça, personne le sait. Donc quand un- Ça suffit- s'installe dans la partie, c'est comme couper la jouissance d'un homme. C'est frustrant. Hé oui.

-Zelgius, mon chou deux minutes. Ta vénus des carrefours là, j'vais la taper.

Il se tourna vers ladite Vénus.

-Et toi ? Tu joues à quoi ? Si j'veux m'engueuler avec Zelgius, je m'engueule avec Zelgius. Ce n'est pas une Rousse des bas-fonds qui va me dire quoi faire!
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


-Zelgius, mon chou deux minutes. Ta vénus des carrefours là, j'vais la taper.

Alors qu'elle venait de laisser choir par la fenêtre la bouteille de whisky Nathanesque, le blond se montrait maintenant plus stupide que méchant.
Elle haussa un sourcil à la remarque du Maître des lieux, qui ne l'était plus que du domaine, étant donné qu'il n'était même plus maître de lui-même, imbibé qu'il était de fumées et d'alcools en tous genres.
Elle poussa un léger regard vers Zel, à savoir s'il comptait réagir avant elle mais l'Ambroise ne put que créer la réaction plus rapide de la rousse.

Et j'laisserai pas un blondinet capricieux qu'on vient d'priver d'son lait tourner en bouffonnerie les sujets importants évoqués par Zel, sous prétexte qu'il a pas eu sa dose d'oubli pour l'heure.
Quant à vouloir m'toucher, essaye un peu et c'est la dernière chose que tu toucheras d'ta vie. J'te croyais stupide mais pas à c'point.


Son regard de verdure n'avait rien de tendre à ce moment précis et s'il fallait sortir sa lame, ce serait rapide. Maintes fois, elle l'avait fait et face à bien plus costaud que ce frêle moineau nobliaud qui se croyait tout permis.
Peu importait les gens présents, ils connaissaient Zelgius, ils apprendraient à la connaître aussi…

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Pouikie
B. Une des vingt-six lettres de l'alphabet.
B. Lettre qui composait certains mots.
B. Première de son prénom, du vrai prénom de Pouikie.

Ce n'était pas possible, il ne pouvait pas le savoir, c'était impossible.D'après les nonnes, sa mère l'avait nommée ainsi à son entrée au couvent, l'enfant avait décidé de changer son nom lors de sa première sortie; et la brunette s'était toujours présentée par son nouveau nom : Pouikie.

Elle secoua la tête et regarda vers Ropt, la taupe semblait préoccupée par la fouine, Pouikie soupira, elle ne trouverait pas de soutien chez son amie poilue. Une seule chose à faire, affronter le Brun et ce sourire qu'elle détestait.


Tais-toi, menteur, assassin, usurpateur, Cou...

Ca suffit!

Pouikie ravala son dernier mot et regarda en direction de la rousse. Ce n'était peut être pas une mauvaise idée d'intervenir dans ces règlements de compte. Mais l'erreur que la rousse avait commis, pour la gamine, c'était de toucher aux bouteilles. Et les réactions avaient été rapides.

L'enfant se tourna vers le Brun à nouveau.


Je ne serais jamais comme toi, jamais tu entends ? ! Et je ne suis en aucun cas ta fille !

Puis se retourne vers la rousse.

Vous vouliez un secret, vous en avez eu un. Mais qui a commis un acte de trahison ?
Vous devriez vous méfier Andhara, vous pourriez retrouver votre enfant flottant un jour. Planquez le pour sa survie, il n'aura de toute façon pas de père.

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Le Berry c'est trop géniaaaal!
Zelgius
Ou comment voir des questions ne pas avoir de réponses ! Bien, reprenons un peu tout cela.
Andhara venait de jeter une bouteille de whisky par la fenêtre.
Nathan l'avait menacé en retour, suite à quoi la rousse l'avait presque invité à l'attaquer pour lui montrer de quoi il en retournait réellement ce qui tira d'ailleurs un sourire au Champlecy.
Pouikie, elle, semblait être resté sur son idée de "Tu n'es pas mon père" et de "Qui trahira Zelgius le premier ?"
Les autres... Et bien les autres semblaient choqué par ce qu'il se déroulait sous leurs yeux, ou alors ils s'en lassaient ? Peu en importait au brun, d'ailleurs il se décida à s'enfoncer dans le fauteuil pour voir s'entre-déchirer sa fille, son filleul et son amante en son nom.
Grâce, quant à elle, avait l'air amusé par toute cette agitation. D'ailleurs, le sourire tranchant son visage en deux laissa Zelgius perplexe, il lui rappelait étrangement celui qu'il avait vu sur son propre visage à de nombreuses reprises lors de séances de "torture" qu'il infligeait à ses victimes. Il lui rappelait aussi celui qu'il avait vu sur le visage de sa soeur la dernière fois qu'il l'avait vu en vie et... l'autre fois. Et si...

Non... Non, non, non. Elle n'aurait pas pu ?

Alors qu'autour de lui les voix se faisaient lointaine, le Champlecy quitta son fauteuil en se levant peut-être un peu trop vite et pointa d'un doigt accusateur son hallucination de mère.


C'était toi ! Comment ? Pourquoi !? Tout c'la ne te suffit donc pas ?

En une seconde, le doigt accusateur se transforma en un ample mouvement d'ouverture des bras se voulant englober chaque personne présente.

Tu es loin du résultat escompté à première vue...

En effet, le sourire sur le visage de Grâce avait disparu.

Je n'en ai pas fini, Zelgius. Et tu finiras avec moi ! Je suis ta seule famille ! Ils ne sont rien pour toi.

Cette fois, ce fut le visage du brun qui se retrouva tranché de ce sourire si... Champlecyen. Annonciateur de mort, de désastre, de folie. Oui, il y aurait de quoi s'amuser sans avoir à interrompre la guerre qui se déroulait sous ses yeux pour savoir qui avait trahit qui.

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Nathan
Le jeune garçon au poisson orange, crut reconnaître une menace en les dires de la Rousse. Et généralement, lorsqu'il croyait voir ou entendre, les effets étaient plutôt mauvais. Tel le corbeau annonciateur de mauvais signe on pouvait lire dans les yeux de Nathan la colère s'élevait depuis le fond de son âme.
Il avait le sang-chaud le petit.
Il se mit à regarder frénétiquement Andhara puis Zelgius, espérant pour la première des excuses même plates, et pour l'autre une réponse, une défense quelque chose qui pouvait montrer l'amour qu'il lui accordait malgré tout.
Oui ils s'aimaient au fond, personne ne savait à quel point ni même eux.
Il se tourna vers Andhara qui visiblement ne souhaitait pas démordre de ses menaces. Le jeune blond ne savait pas quoi faire.
La partie tournée en sucette et même si une petite fête n'avait jamais tué quelqu'un, là, il pensait bien évidemment le contraire.
Les petits chatons dans l'eau, nage nage et se font exploser la gueule.
Voilà ce qui allait arriver, entre les quatre protagonistes, qui se liguaient les uns contre les autres dans un versus animés, devant une assemblée spectatrice ne sachant que faire et quoi dire. Faible.

Rares étaient les jours où Nathan rangeait sa langue dans sa poche. Jamais le jour où Nathan se laissera humilier sans son consentement. A tout jamais il demeurera un coeur vaillant qui lui amène à la devise de son pays, A vaillant cueurs riems impossible. Destinée non-dessinée, Nathan ne pouvait prévoir la tournure de la réunion dite familiale. A quoi bon avoir des ennemis, j'ai déjà de la famille et là, la famille était un groupe d'ennemis bien armés.


-Dégage de chez moi. Sinon je te fais assassiner sur place.

Le ton était sec et intransigeant.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


Vous vouliez un secret, vous en avez eu un. Mais qui a commis un acte de trahison ?
Vous devriez vous méfier Andhara, vous pourriez retrouver votre enfant flottant un jour. Planquez le pour sa survie, il n'aura de toute façon pas de père.


Un secret ? Mais non Andhara ne cherchait pas de secrets, elle avait déjà tout ce qu'il lui fallait, bien au chaud dans sa caboche. D'ailleurs les "révélations" du brun n'en sont pas pour elle. Elle sait.
Un léger sourire confiant effleure le visage de l'ombre zelgiusienne mais alors qu'elle allait répondre à la gamine sur son assurance personnelle qu'il n'y aurait aucun risque, le Brun se leva pour pointer du doigt le vide devant lui et parlant à quelqu'un d'inexistant.
Elle soupira doucement ; contre-coup de la surprise qu'il avait provoqué un instant ; et se dirigea vers lui pour tenter de le calmer, s'approchant avec une ferme douceur du fou pour le saisir de ses deux mains par les épaules.
Alors qu'elle allait murmurer quelques mots à l'oreille du Champlecy, mains gardées sur les épaules, elle se tourna vers le blond qui en venait maintenant à la menacer ; du moins une fois de plus en ce court laps de temps depuis qu'ils étaient tous réunis ice-lieu.


-Dégage de chez moi. Sinon je te fais assassiner sur place.

Le ton était sec et sans ambiguïté mais il en fallait davantage pour impressionner la rousse, rompue à toutes sortes de tons et de menaces depuis sa plus tendre enfance.
On dit les rousses particulièrement caractérielles mais rien d'étonnant quand on vous menace tous les jours de vous faire brûler sur un bûcher. Même en plaisantant.
Sur le moment, sa seule réaction fut de le foudroyer du regard et si elle avait pu envoyer son ancienne miséricorde de ses yeux, le pauvre garçon, serait sans doute mort. Mais bien-sûre, notre Rousse n'avait pas ce genre de dons - fort heureusement - et elle finit par prendre la parole après qu'un "ange" fut passé, un sourcil s'arquant de questionnement autant que de défi.

Mon p'tit, c'est pas bien d'menacer plus fort que soi, ta maman n'te l'a pas dit ?
Après quoi, elle se retourna un instant vers Zelgius pour lui chuchoter les mots voulus l'instant d'avant et le faire revenir à lui de sa "transe". Ensuite seulement, elle lâcha les épaules du brun et se retourna complètement vers le jeune maître des lieux.
Noble ou pas, elle n'allait pas se laisser impressionner si facilement par un jouvenceau.

Maintenant écoute, menace-moi tant qu'tu veux, ça m'est complètement égal mais de toutes façons… pointant une seconde le brun… c'est lui qui a la clef d'ici. Donc on n'est pas prêts d'sortir.

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Nathan
Loin dans les montagnes de ses rêves. Loin dans les pensées au doux mélange d'harmonie et de discorde, dans le symbole paradoxale de l'antithèse par excellence, Nathan se retrouvait face à des personnes. Dans l'inconnu, il tâtait, il perdait, il ne reconnut plus. Oh le diable de la vie, dans un élan de peur, il recula. Pas après pas, il dévisagea les inconnus, ils ne furent plus que simples invités de connaissances, l'inconnu lui fut trop peur après réflexion.
Pas après pas, il haït davantage chaque membre se trouvant ici. Sur une dizaine ils étaient quatre. Le végétal eut l'idée de s'emparer des autres.
Il faut du secondaire dans une histoire. Il faut du rebondissement. Il faut du sentiment.
Nathan était dans une période émotive. Un rien l'embrasait, un rien l'énervait, un rien le rendait amoureux, un tout s'animait en lui et à chaque occasion au demeurant de s'enfoncer davantage dans la peau pâle d'un histrion affectueux. Enrobait par la richesse il se décorait lui-même des titres du fanfaron provinciaux. Un nom, un prénom, une scène ? On aurait pût se croire au théâtre.
Sans conflit, il n'y a pas de théâtre.
Théâtre de ta soeur! Ouééé ouéé! Nathan finit par s'auto-plaquer contre le mur. Le lambris crut un instant être craqué par la force déployée par le jeune blond. Une brute épaisse. Non pas la plupart du temps, mais, parfois, par moment, lorsque la haine prend le dessus sur toutes les émotions ressentit.


-Ma mère n'a rien pu m'apprendre. Elle est morte à ma naissance. Cruelle femme! Tu ne mérites pas ta place ici. Zelgius! Ouvre lui les portes! Qu'elle puisse partir, sinon, je commets un meurtre!

Il était sérieux, même. Il se refusait l'idée que l'on puisse l'attaquer sous l'angle de sa mère. Innocemment ou volontaire, la douleur restait la même. Nathan demeurait un être sensible à cet égard maternel.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zelgius
La tension entre Grâce et Zelgius n'était qu'un pâle reflet de la tension qui se faisait de plus en plus oppressante dans cette pièce, la clef commençait à brûler sa poitrine à mesure que les sons revenaient à son esprit.

Doucement, plus que les sons les paroles parvinrent à son esprit et le sourire Champlecyen s'étira sur le visage de Zelgius. Oh oui, si son propre jeu en venait à être compromis par le fantôme d'un passé oublié alors les jeux du présent viendront pour faire pâlir les pires esprits du royaume des morts.

Cependant, ce fut le bruit du mur heurté qui ramena définitivement le Dément à la réalité. Et les propos tenus par chaque participant à la conversation furent alors tel une tempête revenant à la charge après l’accalmie de son œil.

Et comme pour déclencher une nouvelle tempête, le poignard aussi noir que son regard alla se planter à à peine un ongle du visage de l'Ambroise.


Personne ne sortira d'ici sans mon accord et chaque personne ici présente y a sa place.

S'approchant doucement d'Andhara, il plaça les mains sur ses épaules comme il l'avait senti quelques instant auparavant, peut-être même était-ce cela qui avait commencé à le ramener... Mais qu'importe ! Il continua à fixer son filleul.

Je viens de te fournir une arme, prouves-nous donc que tu as retenu MES enseignements.

Libérant les épaules de sa rousse, Zelgius fit un pas en arrière sachant pertinemment qu'elle possédait elle aussi une arme.

A moins que nous en revenions au sujet premier de cette entrevue ?
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Nathan
Nathan ne sut quoi faire. En fin de compte il fut de nouveau le prisonnier de son sanguinaire parrain. Même si dans la décadence de leur relation il sut toujours apporter l'amour qu'il se devait de le lui apporter, Nathan désenchanta de la tournure des événements. Il haïssait le fait d'être prisonnier, cruel paradoxe sachant qu'il était le prisonnier du Berry par excellence.
Disons qu'il ne supportait pas être double prisonnier.
Ça craignait à mort.
Il voulait s'en débarrasser en se lavant.
C'était impossible.
Il n'eut plus qu'à pleurer.
Le jeune blondinet, n'eut pas d'idée géniale. Il se considéra, une fois de plus, comme la victime des actions Zelgiusienne. Il était chez lui et subissait la folie de son parrain.
Il avait trop ouvert sa vie à ce monstre. Il eut l'envie de se baffer, de se gifler, de se couper. Oh la bonne idée!


Le garçon au poisson orange, dans un élan de colère et de désespoir céda à ses propres menaces. Une frénésie s'était emparée de la pièce, impuissant, il se lança dans la tentative désespérée. Se goinfrer de macaron ne fut pas l'idée. Il dut enfin, pour une fois, prendre sa vie en main.
Il ne jouissait plus de sa liberté. Il ne bénéficiait plus des avantages liés à son rang. Il crut bon de céder à la tentation.
Il est plutôt pas mal Zelgius. Bwah! C'pas cette tentation.
Il se précipita vers la cheminée.


-J'en ai marre! Je souffre! Je veux la fin! Vous ne vous en rendez pas compte. Tous autant que vous êtes, occupés à vos propres griefs, me salissant toujours plus et davantage! Je cède à la faucheuse!

Il prit une dague au pommeau incrusté de pierres précieuses et se la mit sous le cou.

-Zelgius la vie d'ma mère que tu vas le regretter si tu ne résous pas la situation! Je me suiciderai, même! Rah!

On l'eut cru réellement désespéré, là.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zelgius
Des menaces de suicide maintenant ? Le Nathan que nous avions tous connu aurait-il périt sous le poids de tout cet or ? Peut-être même avait-il oublié tout ce que le Champlecy lui avait appris... Non, ça devait être resté là, quelque part au fond de toute cette crasse de richesse et de vantardise ! Mais où ?

Sans lâcher les épaules d'Andhara, il tourna légèrement la tête pour suivre le mouvement de Nathan.


Aurais-tu tellement honte de ce que tu t'apprêtes à faire que tu n'oses en salir mon arme ? Ou bien as-tu honte de ton passé et de tout ce que je t'ai appris ?

Et alors Nathan en arriva aux propos de sa mère... Voilà qui offrait un nouveau terrain de jeu.

Ta mère est morte Nathan, sauf si tu parles de Choose auquel cas, je ne bougerai pas. Bé dame, si tu veux Grâce, je te l'offrirai de bon coeur, peut-être te mettra-t-elle du fer dans le crâne.

Oui, frapper fort sans même le toucher pour lui faire lâcher son arme ! Voilà qui était parfait !

Non... Non non, reprenons les bases plutôt. Andhara, ne voulais-tu pas lui montrer quelques "passes d'armes" ? Je suis sur qu'une fois en face de la vraie vie, il se souviendra de ce qu'il sait plutôt que de tenir sa lame à l'envers.

Une nouvelle fois un sourire vint orner son visage alors qu'il se reculait pour laisser la place aux "combattants".

Réglez donc cela que nous revenions à notre sujet de départ.
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Andhara_velvet


-Ma mère n'a rien pu m'apprendre. Elle est morte à ma naissance. Cruelle femme! Tu ne mérites pas ta place ici. Zelgius! Ouvre lui les portes! Qu'elle puisse partir, sinon, je commets un meurtre!

Cruelle femme ? Hum ? Simple haussement de sourcil à cette singulière insulte qui était probablement vraie. Elle était habituée à des paroles moins retenues mais soit ! Passons.
Un meurtre maintenant ? Regardant le blond gringalet qu'elle avait devant elle, elle était loin de l'imaginer en train de la tuer.


Personne ne sortira d'ici sans mon accord et chaque personne ici présente y a sa place.

Enfin, avant même qu'elle ne réponde quoi que ce soit à Nathan, Zelgius prit finalement la relève, étant apparemment sorti de son illusion fantomatique. Et bientôt, alors qu'il venait de poser ses mains sur les épaules de la rousse, un poignard qu'il avait décoché se planta dans le mur à côté du blond névrosé comme pour appuyer ses dires précédents.
La rousse, resta du fait, plutôt spectatrice de ce qu'il se passait sous ses yeux, observant les différentes réactions pour mieux apprendre de ceux qui l'entouraient.


Je viens de te fournir une arme, prouves-nous donc que tu as retenu MES enseignements. … A moins que nous en revenions au sujet premier de cette entrevue ?

Andhara n'avait pas encore sorti la moindre lame. D'ailleurs elle n'en avait prise qu'une, légère, discrète, dont elle s'était déjà servie auparavant sur la gorge de Zel lors d'une "promenade" peu commune.
S'attendant un peu à tout, elle préféra attendre de voir ce qu'allait faire le Sidjéno plutôt que de, de suite, révéler certaines de ses "cachettes". De toute façon, elle n'avait aucun doute quand à sa propre réactivité et "l'aiguille" serait très vite sortie en cas de besoin.
Manque de bol pour elle, ce n'était pas encore pour maintenant qu'elle se frotterait à ce jeune écervelé, car il fallait bien dire qu'elle trouvait l'idée assez séduisante. Mais ce jeune chiot de Luxe avait préféré se menacer lui-même.
Et la réponse de Zel ne se fit pas plus attendre…


Ta mère est morte Nathan, sauf si tu parles de Choose auquel cas, je ne bougerai pas. Bé dame, si tu veux Grâce, je te l'offrirai de bon coeur, peut-être te mettra-t-elle du fer dans le crâne.
Non... Non non, reprenons les bases plutôt. Andhara, ne voulais-tu pas lui montrer quelques "passes d'armes" ? Je suis sur qu'une fois en face de la vraie vie, il se souviendra de ce qu'il sait plutôt que de tenir sa lame à l'envers.
… Réglez donc cela que nous revenions à notre sujet de départ.


Cette fois, la partie serait peut-être pour elle mais il fallait la jouer fine car nullement il n'avait été question de tuer le maître des lieux dans sa propre maison, quand bien même elle aurait eu le pardon zelgiusien.
Ce n'était qu'un jeune fou qui avait juste besoin qu'on lui remette les pieds sur Terre et le brun avait cherché à le rendre plus homme qu'il ne l'était vraiment. En vain.

Observant Nathan dans les yeux, elle y lut beaucoup de choses dont la folie de la dépendance des drogues, mais également un franc désarroi. Il se sentait perdu et acculé dans sa propre maison et bien qu'elle ne pouvait pas considérer le blond comme un ami, il n'en était pas davantage un ennemi à ses yeux. Elle le jugeait top jeune et irresponsable pour être réellement un problème pour elle.
Sur ce, pour la première fois depuis un bon moment, alors que les deux frères ennemis s'étaient échangé gentillesses en tous genres, elle parla, prenant sa voix la plus calme et apaisante possible, comme lorsqu'elle devait maîtriser un cheval fou et apeuré. Elle s'approcha très lentement du suicidaire du jour tout en lui montrant ses mains vides et ouvertes.

Nathan Sidjeno d'Ambroise, tu es jeune et riche mais la richesse ne se dépense pas six pieds sous terre. Elle s'arrêta un instant pour jeter un coup d'œil à Zelgius et aux autres qui ne bougeaient pas.
Je ne suis pas armée, tu ne crains rien. Alors pose ce truc ridicule qui ne fera que te filer la gangrène. Regarde la lame un peu, si tu veux te tuer, y a quand-même moins long et douloureux.

Puis rapidement, faisant appel à sa dextérité de limier, sans même qu'il s'en aperçoive, elle lui subtilisa le poignard incrusté des mains pour mieux lui montrer ce qu'elle voulait lui faire croire…
Non mais c'est vrai, c'est pas possible, ça, ça ne couperai même pas le cou d'un poulet. dite-elle en passant le pouce sur le tranchant de la lame d'un air expert.
Puis se reculant enfin, elle refila d'un mouvement de jet de la main, le couteau qui ressemblait plus à un ouvre-lettre qu'à autre chose, à Zelgius.

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Nathan
Sombrement dépassé. Nathan l’était. Que devait-il faire encore ? Pas grand-chose à vrai dire. Prit dans la spirale infernale, il ne fut jamais aidé en profondeur. Les problèmes s’accumulaient, il les abhorrait. A l’acmé de sa prospérité, Nathan eut été un jeune homme tout bien comme il fallait.
Malheureusement, la volonté de rompre le fer avec beaucoup de personnages aux habits antipodiques.
Il n’était pas ladre de la verve, il s’en amusait comme un politicien pourrit s’amuser de mener une fausse bonne politique. Nathan eut été, la pupille de Berry. Le protégé, le futur en qui, tout le monde crut bon, un jour ou l’autre.
La peur de décevoir. Cette pétasse s’incrusta en Nathan. Elle se greffa à chacun de ses organes. Le cerveau, il réfléchissait par la peur. Le cœur, il battait par la peur. Les poumons, ils respiraient la peur.
Congru dans la forme de la terreur, il se laissa aller, devenant décadence. Il fut suivit par bon nombre.

Et, c’est en ce jour, que Nathan connu, l’apogée de sa déchéance. Toucher le fond.
Pour mieux rebondir.
Néanmoins, il dut surpasser les événements qui dressèrent devant lui.
Ce fut comme une apparition.
Andhara se moquait de lui, sans gêne. Effrontée. Il était duc. Elle se permettait par Zelgius. Elle eut tort. Non pas que Nathan allait rétorquer. Il creusa encore dans la décadence -à toucher le fond, mais creuse encore- dit-on.


-Je gère comme bon me semble ma fortune. La tutelle n’est plus. Je suis en âge de prospérer à ma manière.

Il n’eut pas le sérieux escompté. Il alla farfouiller dans les étagères. Renversa une ranger de livre et ouvrit un coffre dérobé contenant sa précieuse drogue.
Verre en main, il versa le liquide dans le nectar ambré et but.
Nathan était un drogué compulsif.


-Alors. Revenons-en au point de départ.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Zelgius
Laisser faire. Ou LA chose que le Champlecy ne supportait pas. Mais cette fois, cela avait été drôle. Voir Nathan et Andhara, deux personnes importante dans sa vie, il fallait bien l'avouer, s'opposer et se tester était des plus plaisant. Le brun pouvait ainsi voir si les deux pourraient se supporter et si ils pourraient coopérer le moment voulu.

C'est pas l'heure !

Où en étions nous ? Oui, oui bien sur ! La véritable raison de leur présence à Louvières ! Mais avant, aller récupérer le poignard que le Champlecy avait envoyé à son filleul. Et attraper le coupe-papier de l'autre main. Le voilà avec deux armes... Enfin une et demie plutôt. Donc ! Rangeant la véritable arme, il entreprit une inspection de la lame de Nathan.


Qu'est-ce que c'est que ça ? Nathan, qu'as-tu fait des armes que je t'ai donné ? Ne me dis pas que tu te défends avec ça ? C'est d'un... Ridicule !

Voilà qui était fait, et voir Andhara mentir sur son armement failli le faire éclater de rire. Il était vrai qu'elle n'avait pas besoin d'arme pour tuer puisque ses mains en étaient... Des armes hein, on suit !

Bien, puisque tu as fini ton théâtre, nous allons p...

Il restait donc de l'alcool ici ? Quelle magnifique idée ! Un sourire s'esquissa sur son visage avant de disparaître à la vue de ce que le Blond rajoutait. Il n'en fallut guère plus pour que le Brun envoie le couteau de Nathan à son propriétaire, prenant bien garde à ce que la lame arrive là où Nathan serait obligé de lâcher le verre ou se prendre en pleine tête.

J'ai besoin de toi avec toute ta tête Nathan. Et prouves tes paroles plutôt que de faire le caniot délaissé. On dirait que tu ne sais supporter la vie sans moi ! Le point de départ était ton addiction, nous sommes là pour t'empêcher de plonger plus avant.

Oui, il mentait, ils n'étaient pas là pour Nathan mais pour lui-même. Mais il avait découvert la vérité durant le long débat qui avait suivi leur entrée dans la pièce.
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Pouikie
Rester planter sur une chaise et attendre que la situation se démêle, voilà l'attitude que la Gazoute décida d'adopter, comme celle des autres protagonistes. Avachie comme une poupée de chiffon, Pouikie les regardait se lancer des piques, des insultes, des poignards, des menaces de mort, le regard vide.

Son esprit restait coincé sur cette information : j'ai tué ta mère. Info ou intox ? Le plus commun penserait la seconde, la gazoute en était sûr, il l'avait fait, c'était si ... Zelgius.
Mais imaginer que sa propre mère avait pu tuer sa propre chair ? Elle ne le voulait pas. Pouikie préférait se persuader que son prétendu père avait appris par malchance sa naissance et avait tenté de la noyer comme on le faisait avec les chatons. Voulant défendre la vie de sa fille, Alix se serait battue à mort après l'avoir placée en couvent.
La version des nonnes, la version ayant le plus d'incohérences, la version la plus facile à accepter.
Il fallait aussi prouver la paternité de Zelgius.


Il a raison, tu ne dois plus douter, tu le sais Gazoute.

Les yeux vides se posaient sur la taupe. La bouche de l'enfant s'ouvrait pour laisser passer une énième contestation mais elle se referma aussitôt; ce n'était pas le moment de donner raison une fois de plus à son géniteur.

Le regard se réanime et continue d'observer ce qui se passe devant elle. Toujours des joutes verbales qui semblaient tourner vers une joutes en bonne et due forme entre le blond et la rousse, et le brun qui s'en délectait. Si bien qu'il désirait attirer l'attention de tout le monde sur les addictions de son oncle blond adoré. Léger raclement de gorge et Pouikie mit fin à son mutisme.


Quelle belle manière de mener une réunion familiale ! Mais ne devions-nous pas nous occuper de ta personne et de ton fameux empoisonnement ? N'est-ce pas pour cela que tu as tant voulu nous voir ici lieu ? Pour dévoiler le mystère ? J'ai le coupable en tête si ça t'intéresse toujours, Père.

Un petit mot pour le tester, un petit mot remplit d'ironie et d'amertume. Ou peut-être tout simplement, un petit mot pour montrer qu'une des vérités allait être acceptée.
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Le Berry c'est trop géniaaaal!
Zelgius
Quelle belle manière de mener une réunion familiale ! Mais ne devions-nous pas nous occuper de ta personne et de ton fameux empoisonnement ? N'est-ce pas pour cela que tu as tant voulu nous voir ici lieu ? Pour dévoiler le mystère ? J'ai le coupable en tête si ça t'intéresse toujours, Père.

Ainsi donc sa "fille" n'était pas morte de catatonie ? Soit. Elle désirait donc éloigner la conversation de Nathan... Pourquoi ? Qu'avait-il vraiment manqué durant sa convalescence ? Elle avait eu l'air plus proche du Blond que de Zelgius durant une grande partie de la "réunion"... Bah ! Peu importait !

Nous occuper de trouver qui m'a empoisonné est en effet l'une des raisons de notre présence à tous ici. Mais ce n'est pas la seule.

Du coin de l'oeil, il la jaugea, avait-elle vraiment découvert que Grâce l'avait empoisonné ou se contenterait-elle de dire qu'il était bien capable de s'empoisonner seul pour attirer les attentions sur lui ?

Mais nous t'écoutons, gazoute. Exprime-toi.
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Andhara_velvet


Eh voilà ! Les choses, forcément, allaient de mélodrames en énervement incontrôlés.
Elle avait déjà, depuis un petit moment, observer le manège de Nathan quant à s'inoculer toutes sortes de substances pas très saines.
Il était évident que le blond avaient des choses en tête ou dans l'âme à faire disparaître… mais lesquelles ? Pour le moment cela restait une question en suspens.

Toujours est-il que Pouikie qui ne voulait toujours pas reconnaître son père comme tel avait elle aussi réagit violemment, ce qui pouvait amplement se comprendre au vu de la déclaration paternelle précédente.
Andhara, dans tout ça, était restée pour ainsi dire en retrait, bien que pourtant toujours aux côtés de Zel, tel un garde du corps qui serait davantage le garde-fou. Elle était surtout observatrice.
Cependant, avec l'ampleur que prenaient les dernières réactions, notamment du blond, elle décida cette fois d'intervenir.
Pas question de laisser des crises d'hystérie prendre le dessus de la situation qui, à coup sûre, créerait obligatoirement un débordement pour finalement en venir aux mains.

ça suffit ! Dit-elle en haussant doucement le ton. Mais cette affirmation était ferme et catégorique et ne souffrait aucune discussion possible.
Ainsi, aussi calme que l'eau qui dort prête à passer par dessus la falaise, "l'ombre zelgiusienne" fit quelques pas vers "Nathan Le Magnifique", dans toute la magnificence de sa décadence, pour se saisir de sa coupe de whisky, ainsi que de la bouteille, avant de se diriger vers la fenêtre.
Aucun mot ne sortit de ses lèvres car il n'y avait rien à dire de simple pour expliquer son geste et que si elle devait parler, elle serait certainement cinglante.
Par conséquent, tout ce qu'elle trouva à faire fut de priver Nathan d'une raison de plus de perdre la tête.
Et elle ne le regarda même pas lorsqu'elle ouvrit ladite fenêtre pour se débarrasser une bonne fois du breuvage…

_________________
Zelgius
Mais va te faire Zelgius de mes deux ! Va sonner Pâques chez les royalistes ! Va ! Va ! Tu m’insupportes ! Tu m’agaces ! Tu es la pire erreur de ma vie ! Et jamais ! Jamais ! Jamais je ne tuerai un homme ! Cela n’influe en aucun cas sur ma masculinité. Tu n’es qu’un rustre. Juste capable à dicter la norme sauvage ! Va te pendre ! ASSEZ ! Assez ! Assez de tes conneries ! Tu n’arrêtes pas de m’entrainer dans des sales affaires, tu n’es même pas fichu d’assumer ta paternité. Et là, monsieur, viens faire la morale ! Non mais Zelgius ! Retourne chez les BARANOWSKY !

Enflure !

Esmeut ! Les Baranowsky ? Et quoi encore ! Te voir devenir intelligent ? Tu n'...

Ça suffit !

Il tourna la tête. Qui osait l'interrompre alors qu'il parlait ? Oh... Andh. Alors dans ce cas, ça irait. Enfin... Ou pas. Que faisait-elle avec la seule bouteille encore à peu près pleine de la pièce ? Non pas la fenêtre, non, non ! M'enfin mais qu'est ce qu'elle foutait !? L'un comme l'autre avait besoin de cet alcool ! Et comme si ça ne suffisait pas, il en avait oublié ce qu'il voulait dire à Nathan... Ah non, ça revient ! Mais plus calmement cette fois.

Si je suis la pire erreur de ta vie Nathan, pourquoi restes-tu aussi accroché à moi ? Tu le sais parfaitement.

Un sourire s'esquissa sur son visage, après tout, inutile de trop en dire en une fois, un secret par jour suffisait amplement.

Quant à ma paternité, je l'assume, Pouikie est là et en vie, non ? Et pour finir...

Après avoir longuement fixé Nathan comme si il voulait lui asséner l'attaque finale, il tourna la tête vers la rousse.

Pourquoi, par tous les esprits déments de c'foutu Royaume as-tu fais ça !?
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Nathan
Il fallait reprendre les choses par le commencement. Une sorte de récapitulatif vitae. Ou un Curiculum Vitae à la mode de chez nous. Nous comprenant le brun et le blond. La rousse on en revient après.

Alors, oui, Nathan et Zelgius c'est une histoire qui est, a toujours été, et sera toujours, un amour fou, qui les lie pour le meilleur et pour le pire, le tout dans la moyenne du mariage, qui se banalise au fil du temps. Cependant, les deux acolytes sont forts. Ils savent manier la vie à la perfection et de telle sorte qu'il leur est impossible de d'ennuyer dans le moindre instant du temps passé entre eux. Oh bien sûr, d'un regard extérieur et très critique, on pourrait dire, en pointant du doigt " Hé là, à ce moment-là ils se sont grave emmerdés" Que nenni vous répondront-ils " on ne s'ennuie jamais nous!" ; Zelgius et Nathan c'est une danse macabre revisitée tous les jours de l'année sauf le vingt-cinq décembre. Ils rallient leurs forces pour se faire des cadeaux de malade.

Alors, les entendre s'engueuler, se dire les insultes les plus impardonnables cf l'épisode Baranowsky. C'est tout à fait normal, ils expriment à leurs manières leurs amours respectifs. Bon l'un est sodomite l'autre on ne sait pas. Ils n'ont jamais rien fait, ils s'aiment. Mais ça, personne le sait. Donc quand un- Ça suffit- s'installe dans la partie, c'est comme couper la jouissance d'un homme. C'est frustrant. Hé oui.

-Zelgius, mon chou deux minutes. Ta vénus des carrefours là, j'vais la taper.

Il se tourna vers ladite Vénus.

-Et toi ? Tu joues à quoi ? Si j'veux m'engueuler avec Zelgius, je m'engueule avec Zelgius. Ce n'est pas une Rousse des bas-fonds qui va me dire quoi faire!
_________________

Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


-Zelgius, mon chou deux minutes. Ta vénus des carrefours là, j'vais la taper.

Alors qu'elle venait de laisser choir par la fenêtre la bouteille de whisky Nathanesque, le blond se montrait maintenant plus stupide que méchant.
Elle haussa un sourcil à la remarque du Maître des lieux, qui ne l'était plus que du domaine, étant donné qu'il n'était même plus maître de lui-même, imbibé qu'il était de fumées et d'alcools en tous genres.
Elle poussa un léger regard vers Zel, à savoir s'il comptait réagir avant elle mais l'Ambroise ne put que créer la réaction plus rapide de la rousse.

Et j'laisserai pas un blondinet capricieux qu'on vient d'priver d'son lait tourner en bouffonnerie les sujets importants évoqués par Zel, sous prétexte qu'il a pas eu sa dose d'oubli pour l'heure.
Quant à vouloir m'toucher, essaye un peu et c'est la dernière chose que tu toucheras d'ta vie. J'te croyais stupide mais pas à c'point.


Son regard de verdure n'avait rien de tendre à ce moment précis et s'il fallait sortir sa lame, ce serait rapide. Maintes fois, elle l'avait fait et face à bien plus costaud que ce frêle moineau nobliaud qui se croyait tout permis.
Peu importait les gens présents, ils connaissaient Zelgius, ils apprendraient à la connaître aussi…

_________________
Pouikie
B. Une des vingt-six lettres de l'alphabet.
B. Lettre qui composait certains mots.
B. Première de son prénom, du vrai prénom de Pouikie.

Ce n'était pas possible, il ne pouvait pas le savoir, c'était impossible.D'après les nonnes, sa mère l'avait nommée ainsi à son entrée au couvent, l'enfant avait décidé de changer son nom lors de sa première sortie; et la brunette s'était toujours présentée par son nouveau nom : Pouikie.

Elle secoua la tête et regarda vers Ropt, la taupe semblait préoccupée par la fouine, Pouikie soupira, elle ne trouverait pas de soutien chez son amie poilue. Une seule chose à faire, affronter le Brun et ce sourire qu'elle détestait.


Tais-toi, menteur, assassin, usurpateur, Cou...

Ca suffit!

Pouikie ravala son dernier mot et regarda en direction de la rousse. Ce n'était peut être pas une mauvaise idée d'intervenir dans ces règlements de compte. Mais l'erreur que la rousse avait commis, pour la gamine, c'était de toucher aux bouteilles. Et les réactions avaient été rapides.

L'enfant se tourna vers le Brun à nouveau.


Je ne serais jamais comme toi, jamais tu entends ? ! Et je ne suis en aucun cas ta fille !

Puis se retourne vers la rousse.

Vous vouliez un secret, vous en avez eu un. Mais qui a commis un acte de trahison ?
Vous devriez vous méfier Andhara, vous pourriez retrouver votre enfant flottant un jour. Planquez le pour sa survie, il n'aura de toute façon pas de père.

_________________


Le Berry c'est trop géniaaaal!
Zelgius
Ou comment voir des questions ne pas avoir de réponses ! Bien, reprenons un peu tout cela.
Andhara venait de jeter une bouteille de whisky par la fenêtre.
Nathan l'avait menacé en retour, suite à quoi la rousse l'avait presque invité à l'attaquer pour lui montrer de quoi il en retournait réellement ce qui tira d'ailleurs un sourire au Champlecy.
Pouikie, elle, semblait être resté sur son idée de "Tu n'es pas mon père" et de "Qui trahira Zelgius le premier ?"
Les autres... Et bien les autres semblaient choqué par ce qu'il se déroulait sous leurs yeux, ou alors ils s'en lassaient ? Peu en importait au brun, d'ailleurs il se décida à s'enfoncer dans le fauteuil pour voir s'entre-déchirer sa fille, son filleul et son amante en son nom.
Grâce, quant à elle, avait l'air amusé par toute cette agitation. D'ailleurs, le sourire tranchant son visage en deux laissa Zelgius perplexe, il lui rappelait étrangement celui qu'il avait vu sur son propre visage à de nombreuses reprises lors de séances de "torture" qu'il infligeait à ses victimes. Il lui rappelait aussi celui qu'il avait vu sur le visage de sa soeur la dernière fois qu'il l'avait vu en vie et... l'autre fois. Et si...

Non... Non, non, non. Elle n'aurait pas pu ?

Alors qu'autour de lui les voix se faisaient lointaine, le Champlecy quitta son fauteuil en se levant peut-être un peu trop vite et pointa d'un doigt accusateur son hallucination de mère.


C'était toi ! Comment ? Pourquoi !? Tout c'la ne te suffit donc pas ?

En une seconde, le doigt accusateur se transforma en un ample mouvement d'ouverture des bras se voulant englober chaque personne présente.

Tu es loin du résultat escompté à première vue...

En effet, le sourire sur le visage de Grâce avait disparu.

Je n'en ai pas fini, Zelgius. Et tu finiras avec moi ! Je suis ta seule famille ! Ils ne sont rien pour toi.

Cette fois, ce fut le visage du brun qui se retrouva tranché de ce sourire si... Champlecyen. Annonciateur de mort, de désastre, de folie. Oui, il y aurait de quoi s'amuser sans avoir à interrompre la guerre qui se déroulait sous ses yeux pour savoir qui avait trahit qui.

_________________
Nathan
Le jeune garçon au poisson orange, crut reconnaître une menace en les dires de la Rousse. Et généralement, lorsqu'il croyait voir ou entendre, les effets étaient plutôt mauvais. Tel le corbeau annonciateur de mauvais signe on pouvait lire dans les yeux de Nathan la colère s'élevait depuis le fond de son âme.
Il avait le sang-chaud le petit.
Il se mit à regarder frénétiquement Andhara puis Zelgius, espérant pour la première des excuses même plates, et pour l'autre une réponse, une défense quelque chose qui pouvait montrer l'amour qu'il lui accordait malgré tout.
Oui ils s'aimaient au fond, personne ne savait à quel point ni même eux.
Il se tourna vers Andhara qui visiblement ne souhaitait pas démordre de ses menaces. Le jeune blond ne savait pas quoi faire.
La partie tournée en sucette et même si une petite fête n'avait jamais tué quelqu'un, là, il pensait bien évidemment le contraire.
Les petits chatons dans l'eau, nage nage et se font exploser la gueule.
Voilà ce qui allait arriver, entre les quatre protagonistes, qui se liguaient les uns contre les autres dans un versus animés, devant une assemblée spectatrice ne sachant que faire et quoi dire. Faible.

Rares étaient les jours où Nathan rangeait sa langue dans sa poche. Jamais le jour où Nathan se laissera humilier sans son consentement. A tout jamais il demeurera un coeur vaillant qui lui amène à la devise de son pays, A vaillant cueurs riems impossible. Destinée non-dessinée, Nathan ne pouvait prévoir la tournure de la réunion dite familiale. A quoi bon avoir des ennemis, j'ai déjà de la famille et là, la famille était un groupe d'ennemis bien armés.


-Dégage de chez moi. Sinon je te fais assassiner sur place.

Le ton était sec et intransigeant.
_________________

Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


Vous vouliez un secret, vous en avez eu un. Mais qui a commis un acte de trahison ?
Vous devriez vous méfier Andhara, vous pourriez retrouver votre enfant flottant un jour. Planquez le pour sa survie, il n'aura de toute façon pas de père.


Un secret ? Mais non Andhara ne cherchait pas de secrets, elle avait déjà tout ce qu'il lui fallait, bien au chaud dans sa caboche. D'ailleurs les "révélations" du brun n'en sont pas pour elle. Elle sait.
Un léger sourire confiant effleure le visage de l'ombre zelgiusienne mais alors qu'elle allait répondre à la gamine sur son assurance personnelle qu'il n'y aurait aucun risque, le Brun se leva pour pointer du doigt le vide devant lui et parlant à quelqu'un d'inexistant.
Elle soupira doucement ; contre-coup de la surprise qu'il avait provoqué un instant ; et se dirigea vers lui pour tenter de le calmer, s'approchant avec une ferme douceur du fou pour le saisir de ses deux mains par les épaules.
Alors qu'elle allait murmurer quelques mots à l'oreille du Champlecy, mains gardées sur les épaules, elle se tourna vers le blond qui en venait maintenant à la menacer ; du moins une fois de plus en ce court laps de temps depuis qu'ils étaient tous réunis ice-lieu.


-Dégage de chez moi. Sinon je te fais assassiner sur place.

Le ton était sec et sans ambiguïté mais il en fallait davantage pour impressionner la rousse, rompue à toutes sortes de tons et de menaces depuis sa plus tendre enfance.
On dit les rousses particulièrement caractérielles mais rien d'étonnant quand on vous menace tous les jours de vous faire brûler sur un bûcher. Même en plaisantant.
Sur le moment, sa seule réaction fut de le foudroyer du regard et si elle avait pu envoyer son ancienne miséricorde de ses yeux, le pauvre garçon, serait sans doute mort. Mais bien-sûre, notre Rousse n'avait pas ce genre de dons - fort heureusement - et elle finit par prendre la parole après qu'un "ange" fut passé, un sourcil s'arquant de questionnement autant que de défi.

Mon p'tit, c'est pas bien d'menacer plus fort que soi, ta maman n'te l'a pas dit ?
Après quoi, elle se retourna un instant vers Zelgius pour lui chuchoter les mots voulus l'instant d'avant et le faire revenir à lui de sa "transe". Ensuite seulement, elle lâcha les épaules du brun et se retourna complètement vers le jeune maître des lieux.
Noble ou pas, elle n'allait pas se laisser impressionner si facilement par un jouvenceau.

Maintenant écoute, menace-moi tant qu'tu veux, ça m'est complètement égal mais de toutes façons… pointant une seconde le brun… c'est lui qui a la clef d'ici. Donc on n'est pas prêts d'sortir.

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Andhara_velvet


-Zelgius, mon chou deux minutes. Ta vénus des carrefours là, j'vais la taper.

Alors qu'elle venait de laisser choir par la fenêtre la bouteille de whisky Nathanesque, le blond se montrait maintenant plus stupide que méchant.
Elle haussa un sourcil à la remarque du Maître des lieux, qui ne l'était plus que du domaine, étant donné qu'il n'était même plus maître de lui-même, imbibé qu'il était de fumées et d'alcools en tous genres.
Elle poussa un léger regard vers Zel, à savoir s'il comptait réagir avant elle mais l'Ambroise ne put que créer la réaction plus rapide de la rousse.

Et j'laisserai pas un blondinet capricieux qu'on vient d'priver d'son lait tourner en bouffonnerie les sujets importants évoqués par Zel, sous prétexte qu'il a pas eu sa dose d'oubli pour l'heure.
Quant à vouloir m'toucher, essaye un peu et c'est la dernière chose que tu toucheras d'ta vie. J'te croyais stupide mais pas à c'point.


Son regard de verdure n'avait rien de tendre à ce moment précis et s'il fallait sortir sa lame, ce serait rapide. Maintes fois, elle l'avait fait et face à bien plus costaud que ce frêle moineau nobliaud qui se croyait tout permis.
Peu importait les gens présents, ils connaissaient Zelgius, ils apprendraient à la connaître aussi…

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Pouikie
B. Une des vingt-six lettres de l'alphabet.
B. Lettre qui composait certains mots.
B. Première de son prénom, du vrai prénom de Pouikie.

Ce n'était pas possible, il ne pouvait pas le savoir, c'était impossible.D'après les nonnes, sa mère l'avait nommée ainsi à son entrée au couvent, l'enfant avait décidé de changer son nom lors de sa première sortie; et la brunette s'était toujours présentée par son nouveau nom : Pouikie.

Elle secoua la tête et regarda vers Ropt, la taupe semblait préoccupée par la fouine, Pouikie soupira, elle ne trouverait pas de soutien chez son amie poilue. Une seule chose à faire, affronter le Brun et ce sourire qu'elle détestait.


Tais-toi, menteur, assassin, usurpateur, Cou...

Ca suffit!

Pouikie ravala son dernier mot et regarda en direction de la rousse. Ce n'était peut être pas une mauvaise idée d'intervenir dans ces règlements de compte. Mais l'erreur que la rousse avait commis, pour la gamine, c'était de toucher aux bouteilles. Et les réactions avaient été rapides.

L'enfant se tourna vers le Brun à nouveau.


Je ne serais jamais comme toi, jamais tu entends ? ! Et je ne suis en aucun cas ta fille !

Puis se retourne vers la rousse.

Vous vouliez un secret, vous en avez eu un. Mais qui a commis un acte de trahison ?
Vous devriez vous méfier Andhara, vous pourriez retrouver votre enfant flottant un jour. Planquez le pour sa survie, il n'aura de toute façon pas de père.

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Le Berry c'est trop géniaaaal!
Zelgius
Ou comment voir des questions ne pas avoir de réponses ! Bien, reprenons un peu tout cela.
Andhara venait de jeter une bouteille de whisky par la fenêtre.
Nathan l'avait menacé en retour, suite à quoi la rousse l'avait presque invité à l'attaquer pour lui montrer de quoi il en retournait réellement ce qui tira d'ailleurs un sourire au Champlecy.
Pouikie, elle, semblait être resté sur son idée de "Tu n'es pas mon père" et de "Qui trahira Zelgius le premier ?"
Les autres... Et bien les autres semblaient choqué par ce qu'il se déroulait sous leurs yeux, ou alors ils s'en lassaient ? Peu en importait au brun, d'ailleurs il se décida à s'enfoncer dans le fauteuil pour voir s'entre-déchirer sa fille, son filleul et son amante en son nom.
Grâce, quant à elle, avait l'air amusé par toute cette agitation. D'ailleurs, le sourire tranchant son visage en deux laissa Zelgius perplexe, il lui rappelait étrangement celui qu'il avait vu sur son propre visage à de nombreuses reprises lors de séances de "torture" qu'il infligeait à ses victimes. Il lui rappelait aussi celui qu'il avait vu sur le visage de sa soeur la dernière fois qu'il l'avait vu en vie et... l'autre fois. Et si...

Non... Non, non, non. Elle n'aurait pas pu ?

Alors qu'autour de lui les voix se faisaient lointaine, le Champlecy quitta son fauteuil en se levant peut-être un peu trop vite et pointa d'un doigt accusateur son hallucination de mère.


C'était toi ! Comment ? Pourquoi !? Tout c'la ne te suffit donc pas ?

En une seconde, le doigt accusateur se transforma en un ample mouvement d'ouverture des bras se voulant englober chaque personne présente.

Tu es loin du résultat escompté à première vue...

En effet, le sourire sur le visage de Grâce avait disparu.

Je n'en ai pas fini, Zelgius. Et tu finiras avec moi ! Je suis ta seule famille ! Ils ne sont rien pour toi.

Cette fois, ce fut le visage du brun qui se retrouva tranché de ce sourire si... Champlecyen. Annonciateur de mort, de désastre, de folie. Oui, il y aurait de quoi s'amuser sans avoir à interrompre la guerre qui se déroulait sous ses yeux pour savoir qui avait trahit qui.

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Nathan
Le jeune garçon au poisson orange, crut reconnaître une menace en les dires de la Rousse. Et généralement, lorsqu'il croyait voir ou entendre, les effets étaient plutôt mauvais. Tel le corbeau annonciateur de mauvais signe on pouvait lire dans les yeux de Nathan la colère s'élevait depuis le fond de son âme.
Il avait le sang-chaud le petit.
Il se mit à regarder frénétiquement Andhara puis Zelgius, espérant pour la première des excuses même plates, et pour l'autre une réponse, une défense quelque chose qui pouvait montrer l'amour qu'il lui accordait malgré tout.
Oui ils s'aimaient au fond, personne ne savait à quel point ni même eux.
Il se tourna vers Andhara qui visiblement ne souhaitait pas démordre de ses menaces. Le jeune blond ne savait pas quoi faire.
La partie tournée en sucette et même si une petite fête n'avait jamais tué quelqu'un, là, il pensait bien évidemment le contraire.
Les petits chatons dans l'eau, nage nage et se font exploser la gueule.
Voilà ce qui allait arriver, entre les quatre protagonistes, qui se liguaient les uns contre les autres dans un versus animés, devant une assemblée spectatrice ne sachant que faire et quoi dire. Faible.

Rares étaient les jours où Nathan rangeait sa langue dans sa poche. Jamais le jour où Nathan se laissera humilier sans son consentement. A tout jamais il demeurera un coeur vaillant qui lui amène à la devise de son pays, A vaillant cueurs riems impossible. Destinée non-dessinée, Nathan ne pouvait prévoir la tournure de la réunion dite familiale. A quoi bon avoir des ennemis, j'ai déjà de la famille et là, la famille était un groupe d'ennemis bien armés.


-Dégage de chez moi. Sinon je te fais assassiner sur place.

Le ton était sec et intransigeant.
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Le Berry, en TUMBLR, par moi.
Andhara_velvet


Vous vouliez un secret, vous en avez eu un. Mais qui a commis un acte de trahison ?
Vous devriez vous méfier Andhara, vous pourriez retrouver votre enfant flottant un jour. Planquez le pour sa survie, il n'aura de toute façon pas de père.


Un secret ? Mais non Andhara ne cherchait pas de secrets, elle avait déjà tout ce qu'il lui fallait, bien au chaud dans sa caboche. D'ailleurs les "révélations" du brun n'en sont pas pour elle. Elle sait.
Un léger sourire confiant effleure le visage de l'ombre zelgiusienne mais alors qu'elle allait répondre à la gamine sur son assurance personnelle qu'il n'y aurait aucun risque, le Brun se leva pour pointer du doigt le vide devant lui et parlant à quelqu'un d'inexistant.
Elle soupira doucement ; contre-coup de la surprise qu'il avait provoqué un instant ; et se dirigea vers lui pour tenter de le calmer, s'approchant avec une ferme douceur du fou pour le saisir de ses deux mains par les épaules.
Alors qu'elle allait murmurer quelques mots à l'oreille du Champlecy, mains gardées sur les épaules, elle se tourna vers le blond qui en venait maintenant à la menacer ; du moins une fois de plus en ce court laps de temps depuis qu'ils étaient tous réunis ice-lieu.


-Dégage de chez moi. Sinon je te fais assassiner sur place.

Le ton était sec et sans ambiguïté mais il en fallait davantage pour impressionner la rousse, rompue à toutes sortes de tons et de menaces depuis sa plus tendre enfance.
On dit les rousses particulièrement caractérielles mais rien d'étonnant quand on vous menace tous les jours de vous faire brûler sur un bûcher. Même en plaisantant.
Sur le moment, sa seule réaction fut de le foudroyer du regard et si elle avait pu envoyer son ancienne miséricorde de ses yeux, le pauvre garçon, serait sans doute mort. Mais bien-sûre, notre Rousse n'avait pas ce genre de dons - fort heureusement - et elle finit par prendre la parole après qu'un "ange" fut passé, un sourcil s'arquant de questionnement autant que de défi.

Mon p'tit, c'est pas bien d'menacer plus fort que soi, ta maman n'te l'a pas dit ?
Après quoi, elle se retourna un instant vers Zelgius pour lui chuchoter les mots voulus l'instant d'avant et le faire revenir à lui de sa "transe". Ensuite seulement, elle lâcha les épaules du brun et se retourna complètement vers le jeune maître des lieux.
Noble ou pas, elle n'allait pas se laisser impressionner si facilement par un jouvenceau.

Maintenant écoute, menace-moi tant qu'tu veux, ça m'est complètement égal mais de toutes façons… pointant une seconde le brun… c'est lui qui a la clef d'ici. Donc on n'est pas prêts d'sortir.

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Andhara_velvet


Vous vouliez un secret, vous en avez eu un. Mais qui a commis un acte de trahison ?
Vous devriez vous méfier Andhara, vous pourriez retrouver votre enfant flottant un jour. Planquez le pour sa survie, il n'aura de toute façon pas de père.


Un secret ? Mais non Andhara ne cherchait pas de secrets, elle avait déjà tout ce qu'il lui fallait, bien au chaud dans sa caboche. D'ailleurs les "révélations" du brun n'en sont pas pour elle. Elle sait.
Un léger sourire confiant effleure le visage de l'ombre zelgiusienne mais alors qu'elle allait répondre à la gamine sur son assurance personnelle qu'il n'y aurait aucun risque, le Brun se leva pour pointer du doigt le vide devant lui et parlant à quelqu'un d'inexistant.
Elle soupira doucement ; contre-coup de la surprise qu'il avait provoqué un instant ; et se dirigea vers lui pour tenter de le calmer, s'approchant avec une ferme douceur du fou pour le saisir de ses deux mains par les épaules.
Alors qu'elle allait murmurer quelques mots à l'oreille du Champlecy, mains gardées sur les épaules, elle se tourna vers le blond qui en venait maintenant à la menacer ; du moins une fois de plus en ce court laps de temps depuis qu'ils étaient tous réunis ice-lieu.


-Dégage de chez moi. Sinon je te fais assassiner sur place.

Le ton était sec et sans ambiguïté mais il en fallait davantage pour impressionner la rousse, rompue à toutes sortes de tons et de menaces depuis sa plus tendre enfance.
On dit les rousses particulièrement caractérielles mais rien d'étonnant quand on vous menace tous les jours de vous faire brûler sur un bûcher. Même en plaisantant.
Sur le moment, sa seule réaction fut de le foudroyer du regard et si elle avait pu envoyer son ancienne miséricorde de ses yeux, le pauvre garçon, serait sans doute mort. Mais bien-sûre, notre Rousse n'avait pas ce genre de dons - fort heureusement - et elle finit par prendre la parole après qu'un "ange" fut passé, un sourcil s'arquant de questionnement autant que de défi.

Mon p'tit, c'est pas bien d'menacer plus fort que soi, ta maman n'te l'a pas dit ?
Après quoi, elle se retourna un instant vers Zelgius pour lui chuchoter les mots voulus l'instant d'avant et le faire revenir à lui de sa "transe". Ensuite seulement, elle lâcha les épaules du brun et se retourna complètement vers le jeune maître des lieux.
Noble ou pas, elle n'allait pas se laisser impressionner si facilement par un jouvenceau.

Maintenant écoute, menace-moi tant qu'tu veux, ça m'est complètement égal mais de toutes façons… pointant une seconde le brun… c'est lui qui a la clef d'ici. Donc on n'est pas prêts d'sortir.

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