Aelyenor
Quand la vie est consternante parfois...
Un crépuscule majestueux, couleur de framboise écrasée, de confiture de fraise et de pois cassés s'étale sur Millau comme une pâte à beugnets étirée au rouleau.
Le bonhomme de neige commençait à prendre forme dans un silence intégral, lorsqu'un aboiement lancinant recouvrit la bienséance des lieux.
- Ça vient de l'étang murmure Aelyenor à l'oreille de Bellanika.
Délaissant pour un temps son travail, la brune se dirige vers le raffut. C'est le chien sauvé des intempéries qui gueule. Il fait un tel ramdam ce museau de rat qu'il serait susceptible de troubler la quiétude de cette brave cité et faire sonner le tocsin.
La brave bête fait comprendre à Aely qu'un "Saint-Bernard" trempe dans l'étang.
- Nom d'un chien, Gudrule !
Un cri étouffé, puis la Grosse qui sort de l'étang en émettant des soupirs rauques. La brune l'aide à sortir, et la baigneuse la regarde d'un air morne en clignant des yeux à cause des algues qui collent à ses paupières.
- Ben qu'est ce qui te prend ma vieille ? T'as des envies de bain nordique ?
- Non répond la Baleine, j'voulais voir si tout se passait bien pour Maurice.
Aely se gratte la tête. Le temps de faire un retour dans sa mémoire et elle se rappelle que sa sur avait baptisé un poisson rouge du gentil sobriquet de "Maurice".
- Ton humanisme me confond toujours ma douce, taquine Aely.
Fait étrange, voila la dodue qui se met à frétiller. Cela tient du cyclone et de la calamité naturelle. Elle s'agrippe à ses loques. Pour des raisons qui n'appartiennent qu'à elle, elle ne bande pas sa poitrine majestueuse. Du coup ses loloches ça devient un treuil pour nourrice avec des choses de renforcement par dessous, des sangles...
Vite fait elle décalotte l'ensemble pour laisser s'épanouir sa gorge...arriva ce qui devait arriver. Deux monstrueux gredins débouchent à l'air libre comme la sauce gigot jaillissant des canines des parlementaires. Et ce qui en découle Madoué ! Six pintes de flotte se répandent au sol, trois petits poissons rouges complètement perdus et qui n'avaient pas potassé la carte des voies navigables retrouvent enfin le chemin de la mare.
Gudrule vocifère, rigole, car les cyprins la chatouillent.
Elle manque un peu de pudeur Gudrule je vous l'avoue, et se déloque pour poser le marécage qui lui sert d'effets afin de se sentir mieux. Aelyenor jette un il en arrière, espérant que Bella ne soit pas trop attirée par le spectacle dantesque proposée par la Bienheureuse.
Elle en tombe sur son séant l'aînée. De sa monstrueuse poitrine, mis à part les poissons rouges, Gudrule ressort un jeu de cartes, trois nénuphars, une boule infâme qui devait ressembler auparavant à une miche de pain avec du pâté...ce n'est pas un soutien-choses c'est une hotte ! (c'est de circonstance me direz-vous).
Elle stoppe finalement l'évacuation, se sonde l'entre-seins, retire encore une coquine d'anguille particulièrement hardie - on lui filerait une médaille pour son héroïsme - puis déclare forfait.
- Laely, suave son Énormité, j'te prierais de pas m'regarder avec ton air con cul pissant (oui elle est facile celle-là). J'sais bien qu't'es mon aînée, mais ça t'autorise pas d'me mater de la sorte...vous visionnez l'ambiance ?
La Mastodonte roucoule que sa soeur est une polissonne et qu'elle a toujours remarqué l'éclat lubrique qui brillait dans ses prunelles, puis lui demande de se retourner vu qu'elle va se défroquer entièrement pour sécher.
Aely obtempère...épouvantée par cette perspective. C'est pas qu'elle redoute les émotions fortes la brune, mais elle craint de faire des cauchemars...avouez que ce serait dommage pour Noël.
Elle lui jette au passage sa cape et son manteau en lui disant de rentrer à la maison pour se réchauffer et se changer.
- M'ci Laely, j'me grouille, après je vais t'expliquer quelque chose d'inuit (inouï voulait-elle dire ?) C'est à propos d'Maurice...
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.
Un crépuscule majestueux, couleur de framboise écrasée, de confiture de fraise et de pois cassés s'étale sur Millau comme une pâte à beugnets étirée au rouleau.
Le bonhomme de neige commençait à prendre forme dans un silence intégral, lorsqu'un aboiement lancinant recouvrit la bienséance des lieux.
- Ça vient de l'étang murmure Aelyenor à l'oreille de Bellanika.
Délaissant pour un temps son travail, la brune se dirige vers le raffut. C'est le chien sauvé des intempéries qui gueule. Il fait un tel ramdam ce museau de rat qu'il serait susceptible de troubler la quiétude de cette brave cité et faire sonner le tocsin.
La brave bête fait comprendre à Aely qu'un "Saint-Bernard" trempe dans l'étang.
- Nom d'un chien, Gudrule !
Un cri étouffé, puis la Grosse qui sort de l'étang en émettant des soupirs rauques. La brune l'aide à sortir, et la baigneuse la regarde d'un air morne en clignant des yeux à cause des algues qui collent à ses paupières.
- Ben qu'est ce qui te prend ma vieille ? T'as des envies de bain nordique ?
- Non répond la Baleine, j'voulais voir si tout se passait bien pour Maurice.
Aely se gratte la tête. Le temps de faire un retour dans sa mémoire et elle se rappelle que sa sur avait baptisé un poisson rouge du gentil sobriquet de "Maurice".
- Ton humanisme me confond toujours ma douce, taquine Aely.
Fait étrange, voila la dodue qui se met à frétiller. Cela tient du cyclone et de la calamité naturelle. Elle s'agrippe à ses loques. Pour des raisons qui n'appartiennent qu'à elle, elle ne bande pas sa poitrine majestueuse. Du coup ses loloches ça devient un treuil pour nourrice avec des choses de renforcement par dessous, des sangles...
Vite fait elle décalotte l'ensemble pour laisser s'épanouir sa gorge...arriva ce qui devait arriver. Deux monstrueux gredins débouchent à l'air libre comme la sauce gigot jaillissant des canines des parlementaires. Et ce qui en découle Madoué ! Six pintes de flotte se répandent au sol, trois petits poissons rouges complètement perdus et qui n'avaient pas potassé la carte des voies navigables retrouvent enfin le chemin de la mare.
Gudrule vocifère, rigole, car les cyprins la chatouillent.
Elle manque un peu de pudeur Gudrule je vous l'avoue, et se déloque pour poser le marécage qui lui sert d'effets afin de se sentir mieux. Aelyenor jette un il en arrière, espérant que Bella ne soit pas trop attirée par le spectacle dantesque proposée par la Bienheureuse.
Elle en tombe sur son séant l'aînée. De sa monstrueuse poitrine, mis à part les poissons rouges, Gudrule ressort un jeu de cartes, trois nénuphars, une boule infâme qui devait ressembler auparavant à une miche de pain avec du pâté...ce n'est pas un soutien-choses c'est une hotte ! (c'est de circonstance me direz-vous).
Elle stoppe finalement l'évacuation, se sonde l'entre-seins, retire encore une coquine d'anguille particulièrement hardie - on lui filerait une médaille pour son héroïsme - puis déclare forfait.
- Laely, suave son Énormité, j'te prierais de pas m'regarder avec ton air con cul pissant (oui elle est facile celle-là). J'sais bien qu't'es mon aînée, mais ça t'autorise pas d'me mater de la sorte...vous visionnez l'ambiance ?
La Mastodonte roucoule que sa soeur est une polissonne et qu'elle a toujours remarqué l'éclat lubrique qui brillait dans ses prunelles, puis lui demande de se retourner vu qu'elle va se défroquer entièrement pour sécher.
Aely obtempère...épouvantée par cette perspective. C'est pas qu'elle redoute les émotions fortes la brune, mais elle craint de faire des cauchemars...avouez que ce serait dommage pour Noël.
Elle lui jette au passage sa cape et son manteau en lui disant de rentrer à la maison pour se réchauffer et se changer.
- M'ci Laely, j'me grouille, après je vais t'expliquer quelque chose d'inuit (inouï voulait-elle dire ?) C'est à propos d'Maurice...
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.