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[RP ouvert] La dame et le chasseur

Annaell

    Gentils ou méchants, envie de participer ? Un petit MP pour me demander et vous serez les bienvenus !



      { Rohan, février 1461 }


    L'aube était encore très froide ce matin-là, mais Annaell terminait de seller sa jument. Vêtue d'une tenue pratique couverte d'une épaisse cape, ses boucles noires disparaissant sous sa capuche et ses mains protégées par des gans de cuir, la jeune femme s'apprêtait à partir pour un, deux ou trois jours de chevauchée. Elle avait récemment embauché un chasseur au titre de grand veneur du domaine de Plougonvelen, et elle allait à présent non seulement vérifier ses compétences de chasse et de monte, mais également lui faire découvrir leurs terres. Plougonvelen était loin de Rohan : Annaell ressentait un peu de culpabilité à laisser ses enfants seuls à la garde de ses filles de maison pendant plusieurs jours, mais elle avait besoin de prendre l'air et de se dépenser physiquement.

    Dans la semi-obscurité, légèrement éclaircie par une aube naissante, la jeune vicomtesse se mit en selle, aidée par un palefrenier réveillé pour l'occasion. Sub devait la retrouver à la sortie de Rohan. Dans les fontes de la jument, des vêtements et une cape de rechange en cas de pluie, deux couvertures, de la nourriture et deux gourdes d'eau. Quelques bandages, herbes et petits ustensiles complétaient l'ensemble, rangés dans un petit sac de cuir. Enfin, une fiole d'hydromel, à portée de main, un couteau de chasse à la ceinture - au cas où - et un arc et un carquois à l'épaule. Il y avait bien deux ans qu'Annaell n'avait pas chassé, alors qu'elle adorait cela... Talonnant les flancs de sa monture, elle se dirigea au petit trop dans les rues silencieuses de Rohan, à la rencontre de son nouveau grand veneur.

    Le roulement des muscles de la jument sous sa selle lui rappela les longues chevauchées qu'elle avait jadis effectuées... En de nombreuses occasions, Annaell avait voyagé, que ce soit pour l'armée, pour la diplomatie, ou par des raisons personnelles. Elle n'avait cependant plus vraiment monté depuis la naissance de ses enfants, ce genre de pratique lui ayant été sévèrement déconseillées. Mais à présent, elle considérait l'interdiction comme obsolète, plus d'un an et demi après son dernier accouchement. Elle retrouvait des sensations oubliées, ce qui fit naître sur son visage un sourire nostalgique... Avec tendresse, elle flatta l'encolure de la jument après l'avoir fait revenir au pas. Elle était arrivée à la sortie de la ville.

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Mortsubite
Vite, vite, bon sang, bouges-toi!!! La vicomtesse devait déjà t'attendre. Cinq heure du matin qu'elle avait dit! Tu tiens encore à perdre ton emploi?
Sacrebleu! Ca en jetait pas mal en plus: grand veneur du domaine de Plougonvelen! Si on m'avait dit ça un jour!
Ma conscience sonnait le glas d'un repos à peine entamé.

Yeux encore collés, embrumés des restes d'effluves d'alcool, corps endoloris des "presque" galipettes de la veille; je me hissais hors de ma couche, désaltérant au passage mon haleine fétide, d'un fond de vin rouge gisant de la veille.
Mes braies... Regard hâté, je les trouvais enfin cachées sur le dossier de la chaise. Chemise, chemise... la bienséance l'imposait. Sous mes draps... Purge... actives-toi!
Deux, temps, trois mouvements, je devenais présentable, oubliant presque mon arc et mon carquois, sur le pas de la porte, je fis illico machine arrière.
La chasse idiot! Tu vas chasser! Heureusement qu'elle veillait à ma lucidité celle-là! Arc, flèches et couteau, l'affaire était dans la besace!

Il fallait maintenant sceller le cheval, l'arnacher correctement. C'était pas ma spécialité ça les bêtes à sabots... Le fils de l'aubergiste avait déjà eu la sympathie de me louer son équidé 5 écus la journée, il n'allait quand même pas me l'apprêter!
La selle, les étriers, le mors, la bride et le filet, il s'agissait juste d'organiser le tout. Si seulement mon esprit avait été moins embrumé! Mais pourquoi diable avoir couru la galinette jusqu'à tard dans la nuit?
Voilà, on y était, ça avait l'air de tenir la route! Un, deux, trois! Hop! Me voilà enfin hissé sur sa croupe. Très franchement elle ne valait pas celles que j'avais l'habitude de monter, mais elle me permettrait au moins de pouvoir suivre la vicomtesse sans trop me fatiguer. Encore allait-il falloir réussir à tenir dessus!

Allez l'Oustic! Go, go, go!!!!! Alors que je me moquais allègrement de son nom, l'animal entama un élégant trop, sonnant et trébuchant sur les quelques pavés de la ville. Fronçant les cils comme pour mieux y voir, je distinguais déjà sa silhouette.
La dame était là. T'es en retard, en retard! Je haussais les épaules devant cette conscience plus que perspicace, avant d'inspirer profondément et de me parer de mon sourire le plus charmeur.

Demat dame Annaell! J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre? Des petits désagréments de dernière minute avec cet animal, veuillez m'en excuser!
De toute manière, la pauvre bête avait bien le dos assez large pour supporter plus que mon poids. Heureusement cependant, qu'elle n'avait pas la parole, elle qui avait été plus que docile devant ma maladresse avérée.
Annaell
Bonjour à vous, maître chasseur ! fit Annaell avec un sourire.

Son nouveau grand veneur venait d'arriver, l'air empressé, quelques minutes après elle. D'un regard, elle jaugea sa tenue : il semblait vêtu correctement pour une chasse et se tenait droit en selle. Voilà qui était fort bien pour le moment. D'un geste, elle lui indiqua la direction de l'ouest, vers Brest et les terres de Plougonvelen que Sub allait devoir découvrir. Talonnant légèrement les flancs de la monture, elle prit la route, entraînant l'homme à sa suite.


Nous en avons pour toute la journée à chevaucher. Je vais en profiter pour vous parler du domaine... Et n'hésitez pas à m'interrompre si vous avez une question !

On était encore aux petites heures qui précédaient l'aube et ils étaient entourés d'obscurité. Les chevaux avançaient au pas sur la route qui sortait de Rohan, leurs fers claquant avec un bruit régulier sur les pavés humides de la brume nocturne. Il faudrait bien deux heures avant que le soleil ne soit vraiment levé, mais Annaell savait que la route était longue. En quelques minutes, son corps avait retrouvé les mouvements de cavalière qu'elle avait cru avoir perdu, et bien que se sentait un peu raide sur sa selle, elle allait avec plaisir.

Plougonvelen est un domaine situé à l'ouest de la ville de Brest. Nous sommes les vassaux de Sa Grâce le Duc d'Ouessant. Nos terres s'étendent jusqu'à la mer et nous avons plusieurs petits ports de pêche en plus d'un grand port où peuvent mouiller des trois-mâts. Il y a aussi le fort de Bertheaume, que nous vous ferons visiter... nous le gardons en état de marche et des hommes y stationnent en surveillance; c'est un point stratégique à l'entrée de la rade de Brest. Cependant, le temps ne permet pas toujours d'accéder au fort, car il faut traverser par une nacelle suspendue au-dessus des rochers !

Ayant dit ces mots, elle jeta un oeil au veneur, observant sa réaction : avait-il l'estomac bien accroché ?
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Mortsubite
Tentant de jouer au bon élève, j'écoutais la vicomtesse. Encore heureux que son joli petit minois était loin de me laisser indifférent, sans quoi, j'aurais sans nul doute repris la route de mes songes.
Et bla et bla et bla... J'inclinais la tête sagement, façon yoyo, faisant mine de m'intéresser aux petits ports de pêche et autres forts près de Brest.
Toutefois, je m'aventurai à essayer de stopper, avec tact, ses élucubrations: Bon... et le gibier, parlez moi plutôt du gibier! On verra pour le tourisme lorsque nos sacoches seront pleines de viande!

Je souriais à la dame, préférant et de loin qu'elle me parle des faisans, des chevreuils, des sangliers ou encore mieux des jolies petites biches qui peuplaient son domaine.

Ses terres, je voulais les découvrir uniquement pour ces rencontres la!
Ce qui m'excitait au plus haut point, c'était l'appel de la chaire fraîche, de la traque et du jeu de cache-cache qui en découlait. J'aimais ce surplus d'adrénaline face à une proie résistante et coriace.
Et elle, élégante à souhait sur le cheval d'à côté, m'offrait le tout servi sur un plateau d'argent, agrémenté en prime d'une paie de grand veneur.

Si j'avais été en couple, on aurait pu parler d'une "chance de cocu"; cependant, me concernant, cela aurait été une première.

Par contre, le proverbe qui vérifiait assez bien ma condition actuelle, était le suivant:
"Malheureux au jeu, heureux en amour", que j'inversais pour le coup en: "Malheureux en amour, heureux au jeu".

Me repositionnant sur ma selle, un mal à mon fessier pointant déjà le bout de son nez, je contractais mes mollets sur les flancs de l'équidé.
Levant les yeux vers le ciel, comme dans une prière rapide, je m'attendais déjà, à un flot de paroles émanant de ma partenaire de chasse. Et oui, c'était une femme! Et les femmes...adorent parler, non?
Annaell
Un sourire léger apparut sur le visage de la jeune femme... et elle remit son employé à sa place avec son air habituel : celle d'une femme qui possède une poigne de fer dans un gant de velours.

Mais si vous ne connaissez pas la géographie du domaine, comment saurez-vous où le gibier se trouve ? Ecoutez donc un peu, et vous bavarderez ensuite. Vous aurez à concilier le produit de la chasse de vos hommes avec celui des pêcheurs qui nous fournissent : notre forêt est petite et vous devrez prendre garde à ne pas tuer plus que nécessaire. Si vous ne faites pas l'effort de travailler en collaboration avec les pêcheurs, nous ne pourrons pas être satisfaits ; vous devrez donc avoir un minimum d'intérêt pour les navires et la pêche si vous voulez travailler en bonne entente avec le responsable des ports du domaine. Sinon vous ne comprendrez rien aux informations qu'il vous donnera.

L'aube n'était pas encore levée et le duo chevauchait à allure régulière en direction de l'ouest. Annaell avait présenté au nouveau grand veneur les grandes lignes de la géographie du domaine.. il devait à présent savoir où l'on trouvait uniquement de la lande rase et où l'on pouvait chasser en forêt. Si le domaine ne disposait pas d'une extraordinaire étendue forestière, il y avait toute fois une honorable forêt qui permettait aux Kermeur et à leurs gens de trouver un gibier de bonne taille.

Il y a beaucoup de daims, de cerfs, et de sangliers. Parfois en hiver les loups font leur apparition, mais ça n'est pas tous les ans, et ils restent généralement dans la forêt. Sur les landes, nous trouvons plutôt du petit gibier, principalement du lapin. Vous verrez qu'il y a beaucoup d'oiseaux de mer : des mouettes, des goélands, et aussi des cormorans, des sternes et des fous de Bassan. On trouve également aussi des oiseaux de proie, comme des petits faucons et des buses.

La vicomtesse observa d'un oeil sévère l'homme qui chevauchait à son côté. Elle tenait à ce qu'il comprenne qu'il n'était pas là pour se promener, mais pour chasser et gérer le petit groupe des autres chasseurs du domaine, qu'il fallait rassembler et re-former. L'alliance de la mer et de la terre était la force de Plougonvelen, et il fallait nourrir toute une mesnie qui avait besoin d'autant de poisson que de viande.
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Mortsubite
Quelle était charmante la vicomtesse avec son air faussement supérieur... Ses petites rides d'expression au coin de ses yeux en amande venaient accentuer la rigidité de ses longs cheveux noirs tirés en arrières. Hummm... à croquer!

Je l'écoutais, la bouffais littéralement de mon regard de braise, un petit sourire provocateur au coin de mes lèvres. Et la proximité de nos chevaux qui faisait que nos jambes se frôlaient de ci de là, n'amenuisait en rien mon excitation grandissante, bien au contraire.

Ses remontrances avaient l'effet de doux mots d'amour à mes oreilles. Aussi, je me mordis les lèvres, m'évitant ainsi de la bâillonner d'un long baiser fougueux.

Trêve de plaisanterie, à la fin de son argumentaire, j'arquais un sourcil des plus perplexes:

Soit... va pour un essai de collaboration avec les pêcheurs. Je veux bien faire un effort de ce côté là. Et j'ai bien dit un! Mais si aucun compromis n'est trouvé avec eux, vous vous trouverez un autre grand veneur pour votre domaine. Je ne me suis jamais couché devant qui que ce soit, ce n'est pas maintenant que ça va commencer! Pas avec ses poscailleux, ivrognes et puants!
Et ceci est aussi valable pour vous! Me coucher devant vous jamais, par contre sur vous...


Je ponctuais ma phrase en levant mes yeux vers le ciel de manière non équivoque, tout en me remordant ma lèvre inférieure. Mon attitude atténuait, tout d'un coup, la teneur de mes propos précédents, tout en laissant envisager à la dame, la palette de ma polyvalence.
Annaell
Les sourcils d'Annaell s'étaient froncés au fil du discours de l'homme. Cela n'était pas pour lui plaire, surtout qu'il commençait à la regarder d'un air qui n'avait plus rien à voir avec la cordialité respectueuse qui était de rigueur. Lorsqu'enfin il lâcha ses derniers mots, la vicomtesse tira sur les rênes de sa monture :

Je crois que vous avez mal compris l'emploi que je vous proposais. Il suffit, vous pouvez rentrer chez vous.

La dame de fer habitait de nouveau ce corps féminin. Les yeux d'Annaell étaient devenus sombres et elle s'était raidie, mécontente, fâchée même ! Cet homme qui lui avait semblé si aimable lors de leurs premières entrevues au village venait de démontrer son véritable caractère. Sans attendre la moindre réponse, la vicomtesse fit faire demi-tour à sa monture qu'elle talonna pour prendre l'allure du grand trot en direction de Rohan. Il était clairement inutile de poursuivre plus avant cet "entretien d'embauche". Candidat refusé. C'avait été une perte de temps.

Sans se retourner cependant, elle tendit l'oreille, guettant des bruits de sabots derrière elle : allait-il avoir l'audace de la suivre ? Ou resterait-il penaud, conscient de sa faute, avant de tourner bride ? Et s'il la suivait, serait-ce pour s'excuser, ou pour insister ?

Il ne vint pas à l'esprit d'Annaell qu'il pourrait aller plus loin qu'insister. Elle était trop fâchée pour cela, et trouvait à présent Sub plutôt simple d'esprit que véritablement à craindre.

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Mortsubite
Sourcils arqués d'étonnement, je la vis rebrousser chemin à toute allure. Elle ne se moquait pas un peu de moi, la vicomtesse! Elle venait de proposer le post à l'homme le plus coureur de Rohan et jouait maintenant à la vierge effarouchée!
J'enrageais de la voir fuir de la sorte, si condescendante quasi dédaigneuse. Court moment d'hésitation et puis non... elle allait voir de quel bois je me chauffais. Je ne venais pas de me réveiller à l'aurore, d'avoir loué un cheval 5 écus et surtout, de n'avoir pas plus contenter la brunette, qui devait sans doute encore gésir sur ma couche.

Coups de talons poignants sur les flancs de ma monture et me voilà rapidement à sa hauteur. Sans qu'elle ait le temps d'entrevoir mon geste, je me saisis de ses rênes et les tire ardemment vers moi. Réflexe de l'animal qui se cabre immédiatement avant de mettre définitivement fin à sa course folle.

Un instant, je la contemple, presque apeurée, cramponnée à la crinière de l'étalon, avant de me laisser glisser de mon piédestal. Ses rênes toujours en mains, je plante mon regard sombre dans le sien et lui tends ma main, l'invitant par là même, à rejoindre le planché des vaches.

Dites moi vous! Vous n'allez certainement pas vous en sortir comme ça! Vous allez descendre de votre canasson et on va un peu causer de vos manières aussi!
Annaell
Rouge de colère, Annaell le toisa :

Mais pour qui vous prenez-vous ? En plus d'être vulgaire et de fanfaronner en croyant que vous pourrez vous coucher sur moi, vous osez espérer que je vais obéir à vos réclamations ? Lâchez mes rênes ou il vous en cuira !

Comment pouvait-il seulement oser espérer qu'elle l'embauche après qu'il ait fait une telle démonstration de son réel caractère ? Non seulement il osait insinuer des relations sexuelles, mais en plus il se permettait de la poursuivre pour essayer de lui faire mettre pied à terre et d'"avoir une discussion", comme si c'était lui qui pourrait exiger quoi que ce soit d'elle ! Il était loin, l'aimable chasseur qui courtisait la petite Ambroisine devant elle ! Dès son retour à Rohan, Annaell se hâterait d'aller mettre en garde la blonde jouvencelle à propos de ce malotru. Sans vergogne, elle ôta un pied de ses étriers pour frapper violemment de la botte la main qui tenait les rênes. Il était clair à présent que le chasseur n'avait pas d'honnêtes intentions.
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Mortsubite
Teu, teu, teu, teu, teu... Vicomtesse, vous allez finir par vous blesser... Stoppant net son coup de pied, je préférais garder sa cheville en main. Le cabri avait peut-être encore de la ressource. Je la lui maintenais serrée dans ma poigne de fer, mon regard fin énervé vrillé au sien. Regard féminin qui ne semblait cependant pas, vouloir en démordre non plus.

Vous ne voulez pas descendre soit! Mais, vous allez m'écouter et arrêter de jouer à celle que vous n'êtes pas! Je ne suis pas le premier homme à vous conter fleurette et je ne serais certainement pas le dernier. Vous avez une croupe à en faire damner plus d'un!
Par contre, vous saviez très bien qui j'étais lorsque vous m'avez proposé l'emploi. Alors, vous deviez bien vous douter de mes intentions! Pour moi, vous cherchiez un peu de piquant à mettre dans votre vie. Visiblement ce n'est pas le cas.
On ne va donc pas en palabrer pendant des heures. Vous rentrez sur Rohan, vous vous trouvez le grand veneur 'toutou' de vos souhaits et l'histoire est réglée.
Et si je peux me permettre, un petit conseil d'ami pour vous, veillez à ne pas jouer avec les boutons de chemise des hommes dont vous ne tolérez pas ensuite les propositions. Vous verrez, tout sera beaucoup plus clair pour tout le monde!


Relâchant à présent la cheville de la dame, je lui tendis les rênes qu'elle brûlait d'impatience de récupérer.

Sur ce, je vous souhaite la bonne route de retour!

Tournant les talons, j'avançais vers un arbrisseau auquel je pourrais sans souci arnacher mon cheval, branches ni trop fines, ni trop larges.

Elle venait de me fatiguer,ce à quoi il fallait ajouter une nuit bien trop peu réparatrice. La coupe était pleine, à la limite de déborder. Dormir était devenu mon unique préoccupation et je venais justement de repérer une étendue d'herbe qui me paraissait bien confortable. L'endroit idéal en somme.
Bleuenn


"Et dans la nuit et sous la lune
elles s'embrassaient, s'amusaient quand elles voulaient
et elles se baignaient en short dans les écumes
et elles dansaient , s'amusaient comme elles voulaient
EH ! EH ! dans cette baie personne ne pouvait accéder
une baie en secret où personne ne peut aller "*


{ Rohan, février 1461 }


La lune commençait à poindre à travers les nuages éparses qui couvrait le ciel d'hiver. Il faisait froid, mais personne ne semblait vraiment en souffrir, tous étaient cloitré dans leurs demeures, bien au chaud. Certains avaient plus de chance que d'autres, ils pouvaient se prélasser dans des bains aux vapeurs enivrantes. Profiter de draperies des plus fines afin de s'y blottir au chaud. Mais d'autres...d'autres devaient se contenter de vivre dans des bicoques, jouissant de la simple chaleur corporelle de leurs bétails rentré dans les demeures campagnardes. Dans ce petits villages du Rohan, toutes les maisons pour ainsi dire se ressemblaient, la vie y était rude et ponctuée par le travail acharné aux champs de blés ou encore à l' élevage des bestiaux divers et variés. Chacune d'entre elles comportait une grange plus ou moins grande selon les finances du chef de foyer. C'est dans une d'entre elle que commence cette histoire, la ou personne ne va jamais voir, cette grange délabrée que l'on dit habitée par le sans nom...

Pourtant à y regarder de plus prés, on pouvait si l'on avait l’œil vifvoir quelques lueurs dorées provenir de l’étage de cette grange. La, loin de tous vivait Bleuenn, jolie fleur depuis longtemps recluse. N'ayant pas supporté la mort de ses géniteurs lors d'une violente grippe, elle c'est recluse en ermite dans cette grange familiale afin d’éviter qu'on ne l'envoie au couvent. Trop jeune pour fuir, trop âgée pour être mariée elle à fait son choix. Elle se nourrissait des fruits qu'elle allait cueillir dans les bois, du lait des vaches des voisins qu'elle trayait la nuit. Quiconque l'aurait vu, aurait surement caressé l'espoir de la posséder. Tous les jeunes hommes du village en age de la courtiser la désirait l'ingénue, mais elle restait distante, discrète, cachée. Elle ne sortait que rarement de la forêt pour se rendre au bourg du village, la elle allait au marché. Il y avait ce jeune homme que toutes les jeunes filles trouvait merveilleux, un fils de paysan certes, mais il était fort, musclé, et terriblement beau le Yann. Ah pour sur qu'il en à fait tourner des têtes, mais il ne désirait qu'une femme, celle que tous le monde voulait. Nymphe à la chevelure dorée, au corps galbé et à la peau si pale qu'on aurait pu la croire faites de porcelaine. Cette néréide qu'il désirait plus que toutes, la précieuse, la discrète, la différente Bleuenn.

Il n'avait jamais cherché à la suivre, il faut dire qu'elle brouillait les piste à merveille l'adolescente, se fondant dans la masse comme personne. Mais pas ce matin la...

Il venait de l’apercevoir la prés de l’étale de Madame Soizig, elle achetait des pommes, fruit du péché penserons certains, fruit qui subsiste et se plante pensait la blonde. Elle détalla dans une ruelle, il la suivie encore et encore, mais ou allait-elle donc? Qui étaient ses parents? Pourquoi la voyait-on toujours seule? Sa pauvre mère était-elle souffrante? Tant de questions bousculait l'esprit du jeune homme en quête d'amour alors qu'il la suivait à la trace. Semblable à un fin limier il parvint à la pister dans la foret environnante, jusqu’à la trouver la, prés de la grange du sang nom, alors c' était ça son secret...

Gonflé par l’orgueil il approcha de la jeune femme et vint lui tenir le poignet avant même qu'elle n'ai eu le temps de pénétrer dans les lieux. Il voulait lui parler, lui dire combien il la désire et voudrait qu'elle soit sa perle, sa femme. Pourtant la belle continua de l’éconduire de la manière la plus polie qui soit, mais rien n'y fit. L'homme est capable de bien des choses lorsque son cœur le guide, mais de bien pire encore quand il sagit d' assouvir ses désirs et combler son orgueil. Elle le blessait à le repousser ainsi, toutes le désirait alors pourquoi pas elle? Petite ingénue pensa t-il alors qu'il la poussa avec violence contre le mur de la grange. La tête fragile cogna contre le bois et les saphir continuaient de fixer le presque homme avec tristesse, il ne comprenait pas, elle non plus dailleur. La voix masculine se fit plus forte, les mots dépassèrent la pensée du brun et ils furent violent, cassant, avilissant, comment osait-elle !


- Tu te crois supérieure c'est ça Bleuenn...tu te cache ici parce que tu es une fille de catin, je vais t'apprendre à me résister moi...mon père m'a dit que ce que homme veux, homme l'obtient alors obéie femme !


La candide aurait dut fuir, le repousser et partir mais elle en était bien incapable. Chaque mot lui arrachait une larme alors que son petit cœur se faisait meurtrir de la pire des manière pour avoir refusé d'aimer. Elle tenta de tirer sur son bras mais déjà il approchait, dangereusement, trop dangereusement. La dextre musclée et calleuse vint agripper la trachée fragile, plaquant un peu plus la femme enfant pour lui voler de concert ce baiser tant escompté. Elle ne tenta même pas de le repousser, restant la, morne, fragile, muette alors qu'il goutait à ses pétales interdites. Elle n’eut pas le temps de réagir lorsque la pression sur sa gorge de biche se fit moins puissante, le soufflet qu'il lui administra la fit voler sur le sol. Qu'il était doux le contact de l'herbe fraiche en temps normal mais pas ce matin la...

La main délicate agrippa ce qu'elle pu trouver, refermant sa prise sur un rocher d'une belle taille qu'elle jeta vers le pied de l'adolescent. Le crie qui quitta les lèvres masculines indiquant à la belle qu'il était temps de fuir, d'oublier la grange, de tirer un traits sur les cadavres couverts de fleur dans la ferme, dire adieu à son passé, tourner la page.

Elle se releva aussi vite que son corps le lui permis, sonnée elle parti en courant vers cette terre sainte, ce havre de paix qu'elle connaissait si bien. Mère nature la protègerait, elle devait rejoindre la foret. Les minutes passèrent, se transformèrent en heure alors que la blonde continuait de courir. Cela faisait déjà un bon moment qu'elle n'entendait plus les cris du brun, il était loin maintenant. Pourtant le corps refusait de s'arrêter, les jambes la portait vers elle ne savait ou ...loin, très loin.

Deux cavaliers passèrent non loin, elle se cacha alors derrière un arbre, seule sa chevelure ensoleillée dépassait du tronc d'arbre protecteur. Elle les observa un long moment, ils semblaient discuter. Soudain elle vit la brune revenir au galop, le brun tirer ses rennes avec violence, y avait-il une altercation? Et si cette femme était en danger, si Aristote lui envoyait un signe?

Ni une ni deux, la jeune fille s'approcha de la cavalière une fois que l'homme fut parti plus loin. Ses saphirs déviant sur le visage fin de la belle, notant son port altier, était-elle une noble? La voix se fit douce, cristalline alors que la nymphe en oubliait sa tenue débraillée, pour ne pas dire en haillon. Du foin parsemait sa chevelure dorée, de la terre recouvrait son visage et sa peau de porcelaine était marbré par de multiples griffures, mais elle s'en moquait, seul le devenir de la cavalière comptait, c’était Aristote qui la mettait sur son chemin ,la pieuse en était persuadée.

- Bonjour Ma Dame...vous semblez avoir des soucis avec votre animal , je connait bien les chevaux peu être puis-je vous aider?


Canary bay de Indochine*


Annaell
Annaell laissa le chasseur débiter son discours colérique en l'écoutant avec un petit sourire, ayant finalement révisé son jugement de l'instant. Mais cela ne changeait pas le fait que son comportement était inapproprié et déplaisant. Il n'avait pas compris la règle du jeu, et il n'avait pas compris qu'en réagissant ainsi il venait de perdre la partie. Avec un sourire, la vicomtesse reprit les rênes de sa monture, jaugeant d'un oeil à présent amusé le jeune homme énervé, puis lui répondit avant de s'éloigner :

- Vous avez été testé. Il s'agissait de bien vous comporter malgré l'attirance que j'ai provoquée en vous l'autre soir. Vous venez tout simplement d'échouer à garder votre calme et à conserver votre place devant moi. Le bon jour à vous !

Et elle partit, reprenant le chemin de Rohan à une allure tranquille. Elle n'avait pas chevauché depuis deux minutes qu'une jeune fille apparut sur la route devant elle, l'obligeant à tirer les rênes de sa monture pour éviter de la blesser. Le cheval, rendu nerveux par l'altercation tout juste passée, renâcla et fit quelques pas de côté, battant de la queue.

- Hé là jeune fille ! J'aurais pu te renverser !
- Bonjour Ma Dame...vous semblez avoir des soucis avec votre animal , je connait bien les chevaux peu être puis-je vous aider?
- Ma jument a été énervée, et tu lui as fait peur.


Après avoir jaugé la jeune fille du regard, Annaell ajouta d'une voix radoucie :

- Mais il me semble bienvenu de prendre quelques instants pour la réconforter.

Écartant la jupe de lin épais qui couvrait ses braies quand elle montait à cheval, Annaell mit pied à terre et tendit les rênes à la jeune fille. Celle-ci semblait si sûre d'elle à propos de l'animal qu'elle avait titillé la curiosité de la cavalière. Annaell ne craignait pas de la voir partir avec sa jument, qui reviendrait vers elle au sifflement convenu. Elle détailla le visage de la jeune fille et, médecin et mère, demanda en fronçant légèrement les sourcils :

- Tu t'es battue, ma fille ? Ou serais-tu tombée dans un fossé ?
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Bleuenn


J' aime réconforter vous savez Madame?
de Bleuenn

Les azurs de la belle fixait la vicomtesse avec une telle tendresse et candeur qu'une pierre des plus solide aurait surement été attendrie. Elle attendait la, sagement d' être certaine que la brune n'avait rien, se trouvant alors fort étonnée lorsque celle ci lui annonça que non seulement elle se portait bien, mais qu'en plus c' était la blonde qui venait d' effrayer le bel animal.

Décontenancée la candide se mordilla doucement la lèvre inférieure avant de venir machinalement retirer un morceau de foin de ses cheveux. Ses azurites toujours aussi tendre alors que sa voix cristalline se faisait à nouveau entendre :

- Pardon Madame, je ne voulait pas effrayer votre cheval...il est si beau...et je...ohhh

Elle resta bouche bée lorsque les lanières de cuir furent placées entre ses frêles mains, fixant alors les rennes elle reporta son attention sur l'animal. Un pas, deux, peu être trois et la voila qui frôle le canasson avec son corps malingre. La, elle leva sa dextre avec lenteur pour venir flatter l'encolure de l'animal, puis l'arrière de son oreille tout en soufflant quelques mots apaisant en breton. La bête courba l’échine, penchant la tête, lui offrant ainsi sa posture de soumission.

Le visage radieux, mais sale, la blonde se tourna vers la vicomtesse et effectua une courbette des plus maladroite. Se prenant le pied dans un pan de sa robe elle chuta lamentablement dans la boue , venant tacher un peu plus sa tenue et sa peau nacrée. Le séant dans al flaques, les quatre fers en l'air et les braies découvertes, la voila dans la plus indécente des posture devant une Dame.Ses pommettes virant au cramoisies elle tenta de se cacher derrière ses cheveux, articulant maladroitement quelques mots d'excuses :

- Pardon Madame, je ..glissé et...non pas battu ..courru..je...pardon...


Annaell
L'oeil avisé d'Annaell suivait avec attention les gestes de la petite qui approchait la jument. Il s'agissait d'un cheval paisible et doux, obéissant, qui ne posait aucun souci à se laisser monter par des inconnus inexpérimentés. L'animal se laissa tranquillement cajôler, courbant l'échine dans sa docilité, bien que la jeune souillon, qui n'était pas très grande, aurait aisément pu être renversée par la forte carrure et le poids du cheval. La cavalière observait, sans mot dire, le comportement respectif des deux créatures. La fille semblait avoir oublié sa timidité en caressant la jument. Quand elle se retourna vers Annaell, cependant, elle reprit visiblement un air moins à l'aise, et effectuant sa révérence, trébucha et tomba.

La bouche ouverte sous la surprise, Annaell voulut tendre les bras pour la rattraper, mais ce fut en vain : la jeune fille s'étala dans la boue devant la cavalière. Elle resta là, visiblement effarée par sa propre chute, levant vers Annaell un regard éperdu tandis que ses joues rougissaient et qu'elle s'excusait. Avec une certaine douceur, la vicomtesse la rassura :


- Allons, ne t'excuse pas d'avoir glissé... Demande-t-on le pardon à une feuille qui nous touche en tombant d'un arbre ? Relève-toi plutôt, et dis-moi ton prénom. Tu as l'air épuisée...

Disant cela, Annaell observait le visage de la jeune fille. Plus qu'épuisée, elle semblait avoir été sous le coup de l'angoisse très récemment. La jument se déplaça pour s'écarter un peu et vint donner du museau contre l'épaule d'Annaell, qui leva une main pour la caresser tout en regardant la jouvencelle.

- Tu ne t'es pas fait mal ? Te voilà définitivement trempée. Ton logis est-il proche d'ici ? Je vais t'y ramener.
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Bleuenn


La chute était inévitable, c'est qu'elle ne faisait pas forcement attention la jolie blonde, un rien ne l'effraye depuis qu'elle vit seule dans la grange de ses paternels. Personne ne savait ce qu'il se passait la bas, tout le monde pensait à un fantôme, tout le monde sauf lui. C'est toute la vie de la belle qui venait de s' écrouler à la manière d'un château de carte. Il savait ou elle vivait, il le dirait à tout le monde et après...Après elle serait chassée, accusée de la mort des siens, peu être même brulée vive en tant que sorcière, non impossible de retourner la bas.

Le séant étalé dans la boue, elle pris maladroitement appuie sur le sol et se releva tant bien que mal, époussetant négligemment sa tenue déjà bien élimé la pauvre. C'est alors qu'elle releva ses azurs sur la comtesse, celle-ci étant si belle, si douce que la candide en resta ébahie quelques secondes. Ses azur la détaillait longuement, si fière, si altière et belle pour sur. Les minutes passèrent et la blonde ne parlait toujours pas, perdue dans ses pensées surement. Lorsque la deuxième question lui fut posée, elle sortie de sa léthargie et entrouvrit ses lippes carmines:

- Je...je m'appelle Bleuenn Madame...je n'ai plus de logis, je ne doit pas y retourner ils me...ils me brulerait. Pardon de vous avoir dérangée, je doit...je doit partir .

Et la blondie de se diriger vers le chemin qui s'offrait à elle, décidée à fuir son passé, à avancer, seule contre trous, advienne que pourra comme on dit hein...

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