Elisa.
Partie 1
[Lyonnais & Dauphiné - Valence]
Cette lettre venait de transpercer son coeur comme une lame froide aurait pu lui ôter la vie. Chaque battement devenait de plus en plus proche, sa poitrine se surélevé de plus en plus fort et les premiers mots qui sortie de sa bouche furent un simple.
Oh Grand Dieu !
Oui, la Malemort venait de balancer ça comme un boulet à la mer devant son Duc en pleine séance de travail. Alors qu'il venait tout juste de lui confier une lettre du Dauphin de France. Son esprit se focalisa alors sur un seul mot, tout le reste ne fut alors que futilité, tout le reste n'avait plus aucun sens. Ses yeux étaient comme happé par ces six lettres.... "Aloara". Il devait sans aucun doute la prendre pour folle, mais à cet instant précis elle n'en avait plus rien à faire. Tous les tracas des derniers jours s'effacèrent, tous le travail qu'ils devaient encore accomplir passait au second plan... Pourquoi ? Tout simplement car LA femme de sa vie allait arriver dans sa province. Même pas une pointe de colère qu'elle ne l'ait pas prévenue, rien mise à part le bonheur de pouvoir très prochainement la serrer dans ses bras, l'embrasser et pouvoir de nouveau entendre le son de sa voix. Que rêver de mieux ? Rien, absolument, strictement, rien !
Je suis tellement heureuse. Je dois prendre la route, la retrouver, l'accueillir, l'escorter. Je ne peux pas rester ici à attendre. Impossible, impossible tu m'entends ?
Elle s'adressait alors au Duc. Son visage était illuminé par un somptueux sourire qu'elle n'avait pas retrouvé depuis bien des mois. Comme si tous les mois de tourmente venaient de s'effacer par la seule lecture de son prénom, par la seule idée de pouvoir enfin la revoir. Elle... ELLE... ELLE !
Lui : Mais je ne comprends pas où tu veux en venir. Explique moi.
Tu dois les faire passer par chez nous. Je ne peux pas imaginer qu'elle puisse venir en Lyonnais sans la voir. Je serais la femme la plus malheureuse du monde, tu dois faire quelque chose !
Le sort en était désormais jeté. Ils prendraient ensemble la route de Vienne pour partir à la rencontre de la plus douce des Princesses du Royaume de France et dans un moindre détail de Sa Majesté le Roy de France, mais pour dire vrai, cela encore faisait parti d'une futilité de plus n'ayant que l'idée de voir sa plus tendre moitié. La Malemort s'activa alors. Et au lieu de continuer le travail que son Duc venait de lui demander, elle se mit à rédiger un pli pour sa fameuse Princesse. Elle devait savoir, le plus rapidement possible, elle ne pouvait plus attendre, impatiente comme une enfant regardant une confiserie... elle devait La retrouver.
[Lyonnais & Dauphiné - Valence]
-
«Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi...»
- La mécanique du coeur
Cette lettre venait de transpercer son coeur comme une lame froide aurait pu lui ôter la vie. Chaque battement devenait de plus en plus proche, sa poitrine se surélevé de plus en plus fort et les premiers mots qui sortie de sa bouche furent un simple.
Oh Grand Dieu !
Oui, la Malemort venait de balancer ça comme un boulet à la mer devant son Duc en pleine séance de travail. Alors qu'il venait tout juste de lui confier une lettre du Dauphin de France. Son esprit se focalisa alors sur un seul mot, tout le reste ne fut alors que futilité, tout le reste n'avait plus aucun sens. Ses yeux étaient comme happé par ces six lettres.... "Aloara". Il devait sans aucun doute la prendre pour folle, mais à cet instant précis elle n'en avait plus rien à faire. Tous les tracas des derniers jours s'effacèrent, tous le travail qu'ils devaient encore accomplir passait au second plan... Pourquoi ? Tout simplement car LA femme de sa vie allait arriver dans sa province. Même pas une pointe de colère qu'elle ne l'ait pas prévenue, rien mise à part le bonheur de pouvoir très prochainement la serrer dans ses bras, l'embrasser et pouvoir de nouveau entendre le son de sa voix. Que rêver de mieux ? Rien, absolument, strictement, rien !
Je suis tellement heureuse. Je dois prendre la route, la retrouver, l'accueillir, l'escorter. Je ne peux pas rester ici à attendre. Impossible, impossible tu m'entends ?
Elle s'adressait alors au Duc. Son visage était illuminé par un somptueux sourire qu'elle n'avait pas retrouvé depuis bien des mois. Comme si tous les mois de tourmente venaient de s'effacer par la seule lecture de son prénom, par la seule idée de pouvoir enfin la revoir. Elle... ELLE... ELLE !
Lui : Mais je ne comprends pas où tu veux en venir. Explique moi.
Tu dois les faire passer par chez nous. Je ne peux pas imaginer qu'elle puisse venir en Lyonnais sans la voir. Je serais la femme la plus malheureuse du monde, tu dois faire quelque chose !
Le sort en était désormais jeté. Ils prendraient ensemble la route de Vienne pour partir à la rencontre de la plus douce des Princesses du Royaume de France et dans un moindre détail de Sa Majesté le Roy de France, mais pour dire vrai, cela encore faisait parti d'une futilité de plus n'ayant que l'idée de voir sa plus tendre moitié. La Malemort s'activa alors. Et au lieu de continuer le travail que son Duc venait de lui demander, elle se mit à rédiger un pli pour sa fameuse Princesse. Elle devait savoir, le plus rapidement possible, elle ne pouvait plus attendre, impatiente comme une enfant regardant une confiserie... elle devait La retrouver.
Citation:
A vous, La plus belle Altesse que le Royaume n'ait jamais connu, que le Monde envie, ma mie, ma douce, ma moitié,
De nous, Elisa de Malemort, Baleine parmi les baleines, Rêveuse ayant besoin d'y croire,
Mes plus tendres Salutations,
Je vous embrasse et j'espère vous lire au plus vite,
Péchot !
Votre plus douce amie,
E.
De nous, Elisa de Malemort, Baleine parmi les baleines, Rêveuse ayant besoin d'y croire,
Mes plus tendres Salutations,
- Ma toute douce moitié, qu'elle ne fut pas ma stupeur lorsque le Duc du Lyonnais et Dauphiné m'a demandé de l'aider à rédiger une réponse pour le Dauphin de France concernant sa traversée avec le Roy de la province.
C'est dabord sans conviction que mes yeux ont parcourut les mots afin de prendre connaissance du pli. Mais c'est très rapidement vostre nom qui m'a frappé. Mon cur a cessé de battre un instant à l'idée de vous revoir passer en nos terres. Et puis l'euphorie m'a gagné Le Duc m'a sincèrement prit pour une folle, hésitant à m'amener au cachot Alors je lui ai expliqué et celui-ci n'a pu que comprendre le sentiment qu'y venait de m'habiter
Enfin j'allais pouvoir revoir ma douce moitié féminine. Ma demie dame de Sapho
Ma tendre amie, confirmez moi je vous en conjure que vous ne vous arrêtez pas à Lyon Que vous poursuivre jusqu'à Vienne et Valence ? Si tel est le cas, alors dites le moi et dès demain je prendrais la route pour Vienne afin que nous arrivions en même temps en cette ville pour nous y retrouver. Je vous escorterais alors jusqu'à Valence et Montélimar si vous devez passer par là Cela me permettra de passer ainsi, trois jours en votre présence.
Oh ma douce, dites moi que tout ceci n'est pas un rêve, dites moi qu'enfin je vais pouvoir vous revoir. Mais promettez moi de ne point vous moquer d'une baleine enceinte de sept mois qui sera entrain de courir pour atterrir dans vos bras et par la même occasion vous écraser quelque peu.
Je vous embrasse et j'espère vous lire au plus vite,
Péchot !
Votre plus douce amie,
E.
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