Lebarbu
L' Elisabeth.........vu du quai !
A peine revenu à Montpellier que le barbu reprend déjà le chemin inverse. Pour une raison quil ignore encore, Lona et Louise-anne navaient pas suivi la charrette.
Lidée de les laisser faire la route à deux ne lui plaisant pas, il avait proposé à sa belle daller les chercher. Aely en profiterait pour se reposer et voir son amie Luciole. Elle pourrait aussi profiter de nuit avec leur petit eux sans un père simmisçant dans lintimité dune mère avec son enfant.
Le plus difficile était de convaincre Lona dattendre.
LAcanthe avait donc pris la route avec Avana, celle quil considère comme sa petite sur. Ils venaient de se retrouver à Montpellier et avaient beaucoup de choses à se dire. Et la route fût propice aux dialogues et explications.
Un peu de repos à Béziers pour reposer les jambes lourdes et engourdies et les voilà qui reprennent la route à quatre.
De retour à la capitale, le barbu sempresse de retrouver sa petite famille. Cette séparation, bien que courte, avait déjà trop duré pour lui. Mais la belle a déjà embarqué avec Kundera, elle se languissait de le revoir avait-elle écrit sur le message quelle lui fait parvenir.
Lui ne mis pas longtemps à prendre la direction du port. Juste le temps de dire au revoir à Avana et de lui faire une dernière leçon de morale pour la mettre en garde sur les « bonnes » intentions des hommes.
Passant par le marché pour prendre quelques victuailles supplémentaires, il se retrouve sur le port à la recherche du bateau. Il ne mit pas trop longtemps à le trouver, faut dire quun navire de cette taille ne passe pas inaperçu. Et cest dun pas rapide quil emprunte le ponton, pressé de les retrouver.
Mais un homme de bonne corpulence linterpelle suivi de près par un mastodonte, le genre quon ne veut pas offusquer.
- Vous là-bas !
- Moi ! se retournant vers celui qui retarde déjà les retrouvailles
- Oui vous ! Je suis le chef de port, vous allez où comme ça ?
- Jembarque sur « L'Elisabeth ».
- Ca va pas être possible aujourdhui.
- Pourquoi ça ? Lcapitaine nous a dit quon pouvait. Ma femme et notre enfant y sont djà.
- Votre nom ?
- Acanthe !
- Je dois demander la confirmation. Revenez demain. Prenant note du nom
- Demain ! Le barbu nen croit pas ses oreilles et ny comprend rien Mais ..ma femme .mon fils .jveux pas attendre !
- Je suis désolé sieur Acanthe. Avec un peu de chance, repassez dans la soirée. Le mastodonte lui fait bien comprendre quil vaut mieux faire ainsi
LAcanthe repart dépiter, ça plus la fatigue qui saccumule, cest une massue qui vient de sabattre sur lui. Errant sans but sur le port, la caboche en ébullition, il essaie de comprendre et décide dattendre en observant « L'Elisabeth » à distance, espérant y voir sa belle.
Il a bien pensé se faufiler en douce à laide dune barque et daborder le navire, mais .cest un coup à finir la journée en geôle.
Voilà près de deux heures quil sest fait refouler, près de deux heures quil observe désespérément le bateau quil voudrait rejoindre.
Et soudain il la voit apparaitre sur le pont, il nen serait pas déjà amoureux quil le deviendrait instantanément. Elle est belle, il la trouve de plus en plus belle. Cette silhouette et cette grâce quelle offre quand elle se penche au bastingage, cest un supplice pour lui de ne pouvoir la serrer dans ses bras.
De la voir le barbu retrouve le sourire, comme elle qui affiche un sourire de ravissement.
- Aely ! Aely !
Trop loin, trop de bruit trop de vent soufflant sur les cordages. Elle nentend pas.
Un sourire de ravissement, puis un rire dont il ne perçoit que les mouvements.
Lona est déjà à bord ? Au moins elle sera pas seule.
Mais ce nest pas Lona quil voit apparaitre à ses côtés, aux côtés de sa merveille. Un homme se penche à son tour et se rapproche delle.
Le barbu est sans voix, sans gestes, sans rien. Loin, trop loin. Il imagine cet homme conter fleurette à sa promise, parce quil la connaît lAely, quand elle baisse légèrement la tête comme elle le fait en ce moment cest pour cacher son visage qui sempourpre.
Est-ce la jalousie qui sempare de lAcanthe ? La peur de retrouver sa belle en dautres bras ? Ou la colère de ne pouvoir être là-haut, sur le pont ?
- Aely
Cest qui ce messire Aely ? Pourquoi il est si proche de toi ? Quest-ce quil te dit pour te faire rosir ?
Je te vois mon amour, jaimerais tentendre. Je le voudrais pour moi ce rire comme se sourire que tu lui décoches.
Tu ne penses plus à moi là ! Tu ne te languis plus de me prendre dans tes bras en ce moment ! Dêtre dans les siens peut-être ?
Tsss ! Pardonne-moi de penser ça mon amour, je sais que je dois pas minquiéter, jai confiance en toi. Tu maimes vachement comme tu dis ..on saime.
Tu ne te jetterais pas dans le pucier du premier venu, tu le ferais pas, je le sais. Tes pas comme ça toi !
Cest pour ça que je taime aussi, parce que je sais que tu me ferais pas ça. Jai raison de pas minquiéter Aely ! Dis-moi que jai raison de toute façon je le sais que jai raison.
Une jeune et très jolie fille comme toi, cest normal quon te fasse la cour non ?
A distance la situation peut paraître équivoque, leur discussion est parsemée de sourires et de rires. Ils semblent bien sentendre, déjà ! Lhomme, un matelot peut-être, se redresse et dun geste de la main invite la brunette à le suivre, ce quelle fait sans se faire prier semble-t-il. Puis ils disparaissent tous deux du pont, laissant un vide glacial pour le barbu.
Il le sait pourtant quil ne doit pas simaginer des choses, il le sait et pourtant
Cest décidé, il ne restera pas à quai ce soir. Reprenant la direction du ponton, il se dit que cette fois ni le chef, ni son acolyte ne lempêcheront de passer.
Mais la détermination ne fait pas tout
- Sieur Acanthe ! Demain vous pourrez embarquer. Pas aujourdhui !
- Jvois pas pourquoi ! Lcapitaine a dit quon pouvait
- Demain sieur, demain ! On a fermé le ponton, plus personne nembarque sur aucun de ces bateaux. Moi on me donne des ordres, je les applique.
- Jlaisserai pas ma femme et mon fils seul sur cbateau.
- Hahaha ! Elle sra pas seule vote dame ! Là toujours un marin qui traîne sur un rafiot. Hahaha ! Zen faites donc pas, elle sra pas seule. Hahaha ! Le mastodonte, au teint beaucoup plus rubicond quauparavant, lance sa diatribe sous le regard noir du barbu.
- Lécoutez pas sieur Acanthe, faut pas croire ce quon dit sur les marins petit sourire esquissé
Ils seraient complices avec ce messire qui courtise ma belle que ça métonnerait pas.
- Hahaha ! Une dame seule, un rafiot, un marin, dmain zaurez les cornes sur lcrâne mon pauvre gars.
- Jvous permets pas dparler dma femme comme ça ! La mâchoire se serre et tout le corps se tend
- Arrête Maurin ! Tu vois bien que tu lénerves le sieur !
- Et pourquoi quelle vous a pas attendu vote dame hein ? Y lui fra visiter lrafiot, comme elle sennuie elle suivra vote dame. Zavez, ya pas grand-chose dautre à faire sur un rafiot à quai. Surtout à deux. Hahaha !
- Ca va ! Cest bon lmaroufle ! Allez dégosiller ailleurs, ça vaudra mieux ! Le regard nest plus noir, mais haineux. Le palpitant sagite.
- Il lui contra les rivages lointains, le soleil, les voyages et vote dame elle aura des étoiles plein les yeux. Sont comme ça les dames, veulent du rêve et lzigue y lui en donnra plein les esgourdes, parce que lzigue y sennuie aussi tout seul sur lrafiot. Hahaha ! Alors vote dame ça loccupra un peu. Hahaha ! Jusquà dmain. Et quvote dame elle sra bien heureuse de sfaire retrousser les jupons par lzigue. Hahahahaha ! Elle y srait pas sinon . faut croire que la libation délit la langue rageuse
Au risque de finir agonisant sur le pavé ou couler au fond du port, lAcanthe savance franchement vers le mastodonte, histoire de passer les nerfs quil a à vif. Mais le chef de port sinterpose, craignant certainement de devoir se justifier du massacre dun barbu.
- Maurin ! Arrête là ! Vous devriez pas rester là sieur. Demain aux premières lueurs vous embarquez.
Laccompagnant quelques pas et léloignant par la même occasion du braillard qui le voyait déjà cornu.
- Hahahaha ! Hahahaha ! Eh sieur Acanthe, revnez sur le quai à la nuit tombé.
Vous entendrez vote dame hurler sur lpont du rafiot. Hahaha ! Et cest pas vous quelle réclamra à la belle étoile. Hahahaha !
Cest avec une colère à peine contenue que le refoulé du ponton retourne en ville. La belle est là-bas en certainement bonne compagnie, daprès ce quil a aperçu sur le pont, le mastodonte lui a mis le sang en ébullition et lui est là, las de ne pouvoir rien faire.
Laller-retour Montpellier-Béziers-Montpellier layant épuisé, il navait quune envie, serrer son fils dans ses bras et se coucher auprès de sa promise.
Mais il se retrouve seul ..seul parce quil ne veut voir personne. Ne veut parler à personne et encore moins écouter les autres.
Il est à fleur de peau le barbu alors il sisole.
Le soleil nest pas encore couché quil pénètre dans la première auberge quil trouve, demande une chambre et senferme pour le reste de la soirée. Attendant les premières lueurs pour embarquer enfin.
Ni une ni deux, il sécroule sur le pucier.
Mais Morphée est capricieuse et lui laisse le temps de se retourner le cerveau dans tous les sens.
Aely ! Ma Aely ! Jai confiance en toi ..mais jai peur !
Il a peut-être raison le maroufle du port, il te fera rêver ce messire avec qui je tai vu.
Il te fera rêver comme moi je ne sais pas faire, alors tu moublieras peut-être.
Que ce soit lui ou un autre, un autre qui te fera rire, qui saura te parler, te rendre heureuse.
Mon amour ! Je sais que tu ne te jetteras pas dans le pucier du premier venu, mais si auprès dun autre messire tu te sens mieux quavec moi ? Tu ferais quoi ?
Tu me dis souvent, quaimer ce nest pas emprisonner ! Tu me dis que je suis libre, mais tu les aussi.
Je ne suis pas jaloux Aely ! Jai peur .peur de te perdre un jour. Pour un mieux que moi
Il lui faudra du temps pour enfin se calmer et sendormir.
A peine revenu à Montpellier que le barbu reprend déjà le chemin inverse. Pour une raison quil ignore encore, Lona et Louise-anne navaient pas suivi la charrette.
Lidée de les laisser faire la route à deux ne lui plaisant pas, il avait proposé à sa belle daller les chercher. Aely en profiterait pour se reposer et voir son amie Luciole. Elle pourrait aussi profiter de nuit avec leur petit eux sans un père simmisçant dans lintimité dune mère avec son enfant.
Le plus difficile était de convaincre Lona dattendre.
LAcanthe avait donc pris la route avec Avana, celle quil considère comme sa petite sur. Ils venaient de se retrouver à Montpellier et avaient beaucoup de choses à se dire. Et la route fût propice aux dialogues et explications.
Un peu de repos à Béziers pour reposer les jambes lourdes et engourdies et les voilà qui reprennent la route à quatre.
De retour à la capitale, le barbu sempresse de retrouver sa petite famille. Cette séparation, bien que courte, avait déjà trop duré pour lui. Mais la belle a déjà embarqué avec Kundera, elle se languissait de le revoir avait-elle écrit sur le message quelle lui fait parvenir.
Lui ne mis pas longtemps à prendre la direction du port. Juste le temps de dire au revoir à Avana et de lui faire une dernière leçon de morale pour la mettre en garde sur les « bonnes » intentions des hommes.
Passant par le marché pour prendre quelques victuailles supplémentaires, il se retrouve sur le port à la recherche du bateau. Il ne mit pas trop longtemps à le trouver, faut dire quun navire de cette taille ne passe pas inaperçu. Et cest dun pas rapide quil emprunte le ponton, pressé de les retrouver.
Mais un homme de bonne corpulence linterpelle suivi de près par un mastodonte, le genre quon ne veut pas offusquer.
- Vous là-bas !
- Moi ! se retournant vers celui qui retarde déjà les retrouvailles
- Oui vous ! Je suis le chef de port, vous allez où comme ça ?
- Jembarque sur « L'Elisabeth ».
- Ca va pas être possible aujourdhui.
- Pourquoi ça ? Lcapitaine nous a dit quon pouvait. Ma femme et notre enfant y sont djà.
- Votre nom ?
- Acanthe !
- Je dois demander la confirmation. Revenez demain. Prenant note du nom
- Demain ! Le barbu nen croit pas ses oreilles et ny comprend rien Mais ..ma femme .mon fils .jveux pas attendre !
- Je suis désolé sieur Acanthe. Avec un peu de chance, repassez dans la soirée. Le mastodonte lui fait bien comprendre quil vaut mieux faire ainsi
LAcanthe repart dépiter, ça plus la fatigue qui saccumule, cest une massue qui vient de sabattre sur lui. Errant sans but sur le port, la caboche en ébullition, il essaie de comprendre et décide dattendre en observant « L'Elisabeth » à distance, espérant y voir sa belle.
Il a bien pensé se faufiler en douce à laide dune barque et daborder le navire, mais .cest un coup à finir la journée en geôle.
Voilà près de deux heures quil sest fait refouler, près de deux heures quil observe désespérément le bateau quil voudrait rejoindre.
Et soudain il la voit apparaitre sur le pont, il nen serait pas déjà amoureux quil le deviendrait instantanément. Elle est belle, il la trouve de plus en plus belle. Cette silhouette et cette grâce quelle offre quand elle se penche au bastingage, cest un supplice pour lui de ne pouvoir la serrer dans ses bras.
De la voir le barbu retrouve le sourire, comme elle qui affiche un sourire de ravissement.
- Aely ! Aely !
Trop loin, trop de bruit trop de vent soufflant sur les cordages. Elle nentend pas.
Un sourire de ravissement, puis un rire dont il ne perçoit que les mouvements.
Lona est déjà à bord ? Au moins elle sera pas seule.
Mais ce nest pas Lona quil voit apparaitre à ses côtés, aux côtés de sa merveille. Un homme se penche à son tour et se rapproche delle.
Le barbu est sans voix, sans gestes, sans rien. Loin, trop loin. Il imagine cet homme conter fleurette à sa promise, parce quil la connaît lAely, quand elle baisse légèrement la tête comme elle le fait en ce moment cest pour cacher son visage qui sempourpre.
Est-ce la jalousie qui sempare de lAcanthe ? La peur de retrouver sa belle en dautres bras ? Ou la colère de ne pouvoir être là-haut, sur le pont ?
- Aely
Cest qui ce messire Aely ? Pourquoi il est si proche de toi ? Quest-ce quil te dit pour te faire rosir ?
Je te vois mon amour, jaimerais tentendre. Je le voudrais pour moi ce rire comme se sourire que tu lui décoches.
Tu ne penses plus à moi là ! Tu ne te languis plus de me prendre dans tes bras en ce moment ! Dêtre dans les siens peut-être ?
Tsss ! Pardonne-moi de penser ça mon amour, je sais que je dois pas minquiéter, jai confiance en toi. Tu maimes vachement comme tu dis ..on saime.
Tu ne te jetterais pas dans le pucier du premier venu, tu le ferais pas, je le sais. Tes pas comme ça toi !
Cest pour ça que je taime aussi, parce que je sais que tu me ferais pas ça. Jai raison de pas minquiéter Aely ! Dis-moi que jai raison de toute façon je le sais que jai raison.
Une jeune et très jolie fille comme toi, cest normal quon te fasse la cour non ?
A distance la situation peut paraître équivoque, leur discussion est parsemée de sourires et de rires. Ils semblent bien sentendre, déjà ! Lhomme, un matelot peut-être, se redresse et dun geste de la main invite la brunette à le suivre, ce quelle fait sans se faire prier semble-t-il. Puis ils disparaissent tous deux du pont, laissant un vide glacial pour le barbu.
Il le sait pourtant quil ne doit pas simaginer des choses, il le sait et pourtant
Cest décidé, il ne restera pas à quai ce soir. Reprenant la direction du ponton, il se dit que cette fois ni le chef, ni son acolyte ne lempêcheront de passer.
Mais la détermination ne fait pas tout
- Sieur Acanthe ! Demain vous pourrez embarquer. Pas aujourdhui !
- Jvois pas pourquoi ! Lcapitaine a dit quon pouvait
- Demain sieur, demain ! On a fermé le ponton, plus personne nembarque sur aucun de ces bateaux. Moi on me donne des ordres, je les applique.
- Jlaisserai pas ma femme et mon fils seul sur cbateau.
- Hahaha ! Elle sra pas seule vote dame ! Là toujours un marin qui traîne sur un rafiot. Hahaha ! Zen faites donc pas, elle sra pas seule. Hahaha ! Le mastodonte, au teint beaucoup plus rubicond quauparavant, lance sa diatribe sous le regard noir du barbu.
- Lécoutez pas sieur Acanthe, faut pas croire ce quon dit sur les marins petit sourire esquissé
Ils seraient complices avec ce messire qui courtise ma belle que ça métonnerait pas.
- Hahaha ! Une dame seule, un rafiot, un marin, dmain zaurez les cornes sur lcrâne mon pauvre gars.
- Jvous permets pas dparler dma femme comme ça ! La mâchoire se serre et tout le corps se tend
- Arrête Maurin ! Tu vois bien que tu lénerves le sieur !
- Et pourquoi quelle vous a pas attendu vote dame hein ? Y lui fra visiter lrafiot, comme elle sennuie elle suivra vote dame. Zavez, ya pas grand-chose dautre à faire sur un rafiot à quai. Surtout à deux. Hahaha !
- Ca va ! Cest bon lmaroufle ! Allez dégosiller ailleurs, ça vaudra mieux ! Le regard nest plus noir, mais haineux. Le palpitant sagite.
- Il lui contra les rivages lointains, le soleil, les voyages et vote dame elle aura des étoiles plein les yeux. Sont comme ça les dames, veulent du rêve et lzigue y lui en donnra plein les esgourdes, parce que lzigue y sennuie aussi tout seul sur lrafiot. Hahaha ! Alors vote dame ça loccupra un peu. Hahaha ! Jusquà dmain. Et quvote dame elle sra bien heureuse de sfaire retrousser les jupons par lzigue. Hahahahaha ! Elle y srait pas sinon . faut croire que la libation délit la langue rageuse
Au risque de finir agonisant sur le pavé ou couler au fond du port, lAcanthe savance franchement vers le mastodonte, histoire de passer les nerfs quil a à vif. Mais le chef de port sinterpose, craignant certainement de devoir se justifier du massacre dun barbu.
- Maurin ! Arrête là ! Vous devriez pas rester là sieur. Demain aux premières lueurs vous embarquez.
Laccompagnant quelques pas et léloignant par la même occasion du braillard qui le voyait déjà cornu.
- Hahahaha ! Hahahaha ! Eh sieur Acanthe, revnez sur le quai à la nuit tombé.
Vous entendrez vote dame hurler sur lpont du rafiot. Hahaha ! Et cest pas vous quelle réclamra à la belle étoile. Hahahaha !
Cest avec une colère à peine contenue que le refoulé du ponton retourne en ville. La belle est là-bas en certainement bonne compagnie, daprès ce quil a aperçu sur le pont, le mastodonte lui a mis le sang en ébullition et lui est là, las de ne pouvoir rien faire.
Laller-retour Montpellier-Béziers-Montpellier layant épuisé, il navait quune envie, serrer son fils dans ses bras et se coucher auprès de sa promise.
Mais il se retrouve seul ..seul parce quil ne veut voir personne. Ne veut parler à personne et encore moins écouter les autres.
Il est à fleur de peau le barbu alors il sisole.
Le soleil nest pas encore couché quil pénètre dans la première auberge quil trouve, demande une chambre et senferme pour le reste de la soirée. Attendant les premières lueurs pour embarquer enfin.
Ni une ni deux, il sécroule sur le pucier.
Mais Morphée est capricieuse et lui laisse le temps de se retourner le cerveau dans tous les sens.
Aely ! Ma Aely ! Jai confiance en toi ..mais jai peur !
Il a peut-être raison le maroufle du port, il te fera rêver ce messire avec qui je tai vu.
Il te fera rêver comme moi je ne sais pas faire, alors tu moublieras peut-être.
Que ce soit lui ou un autre, un autre qui te fera rire, qui saura te parler, te rendre heureuse.
Mon amour ! Je sais que tu ne te jetteras pas dans le pucier du premier venu, mais si auprès dun autre messire tu te sens mieux quavec moi ? Tu ferais quoi ?
Tu me dis souvent, quaimer ce nest pas emprisonner ! Tu me dis que je suis libre, mais tu les aussi.
Je ne suis pas jaloux Aely ! Jai peur .peur de te perdre un jour. Pour un mieux que moi
Il lui faudra du temps pour enfin se calmer et sendormir.