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[RP ] La charrette de ma dame est avancée !

Lebarbu
A peine avait-il fini sa phrase que la porte s’ouvrit à nouveau.
- Aely !!!

Il aurait dû s’en douter…..mais pourquoi n’avait-il pas couru aussitôt la chercher quand la sage dame lui a demandé ? Pourquoi l’avait-il laissé dans la charrette ? Il ne l’avait pas aidé pour arriver jusqu’ici et ça, ça lui pèsera un moment sur la conscience à l’Acanthe. Il se trouvait mauvais époux à cet instant.
- Aely !.....fallait…..c’est pas raisonna…….
Il se précipite aussitôt vers elle, prend la petite Anna dans ses bras et aide sa belle des vignes à s’assoir.
- Ils vont t’soigner ici….c’est des gens bien…..bois un peu ça t’réchauff’ra ! La faisant boire de sa tisane J’suis désolé mon amour…

Il s’en veut et ça lui durera quelque temps. Lona fait ensuite son entrée, leur amie toujours présente, qui se retrouve avec Anna dans les bras sitôt arrivée.
De voir tant de gentillesse chez ces gens, ça le rassurait le barbu.

- Elle n'va pas mieux Lona, mais ils vont s'occuper d'elle
- Kundera tu surveilles ta p’tite sœur aussi...et tu cours pas partout...

Portant sa femme il se tourne vers la vieille dame pour avoir son approbation, elle avait fait préparer la couche pour ça
- J’la déposer sur le pucier près du feu….
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"Et par le pouvoir d'un mot, je recommence ma vie. Je suis né pour te connaitre, pour te nommer. Liberté !!! " Paul Eluard"
Laely
Citation:
La_Jeanne a écrit :

Jeanne sourit large puis houspilla Elenne qui semblait bailler aux corneilles en contemplant Feratus facétieusement : elle semblait attendre quelque chose...

- Elenne, pas de ce côté, la couche ! Transporte-la au calme dans la pièce de la meule. Près du mur où se trouve l'âtre, mais dans l'autre pièce !

La vieille femme se tourna vers le barbu, la malade et les enfants :
- Nous n'allons pas moudre avant plusieurs jours. Vous serez bien plus au calme pour vous reposer. Et vous aurez un endroit pour votre famille le temps que votre dame soit bien remise.

Dame Aelyenor, allez -vous installer, je vous apporte une décoction pour votre dérangement intestinal... Peut-être votre époux souhaitera-t-il venir avec vous pour vous aider. Ensuite il pourra revenir dans la salle commune pour se restaurer.

Jeanne sourit avec tendresse aux enfants :
- Vous pouvez rester avec nous pendant que votre maman se repose. Vous voyez : on fait une petite fête... Il nous manquait des rires d'enfants... (elle tourna le regard vers Astuce qui peut-être connaissait des tours de magie ?)
Laely
Citation:
Elenne a écrit :




Elenne sembla sortir de sa torpeur. Elle ne quittait pas Feratus des yeux qui tenait toujours son gobelet, auquel il semblait tenir comme à la prunelle de ses yeux...

Avant de déménager la couche dans la pièce adjacente, elle se pencha vers Arka et chuchota :
- Tu crois qu'il s'est rendu compte que c'est du bouillon de légumes, et pas du calva ?

Elenne ne voulait surtout pas manquer le moment où Feratus, immanquablement, se déciderait à goûter le breuvage.

La jeune femme se rendit compte qu'elle avait tout naturellement tutoyé Arka. Elle commença à pouffer en lui adressant un clin d'oeil complice, et leva un regard heureux vers Max. Elle ajouta :
- Excellent ton vin chaud, Max ! Celui que j'ai goûté place du marché. Je parierais que c'est toi qui l'a fait, y avait comme un arôme de calva...

En traînant la couche dans l'autre pièce, elle lança à Jeanne :
- Tu crois qu'il s'agit de la même épidémie que l'année dernière ? Si c'est ça : maïs, maïs et encore maïs ! En taverne c'est encore mieux...
Laely
Citation:
Arkdadi_robs a écrit :





Elenne était vraiment adorable.
Jeanne une vraie mère pour tout ce petit monde, invités surprises ou non, l'accueil était le même. Que ces personnes avaient le sens de l'hospitalité !


Arka n'avait vraiment aucun problème à être tutoyée, que du contraire et elle ne se privait de le lui dire en se penchant vers elle..

-Elenne, ne t'inquiète pas, je préfère même !

Elle regardait amusée vers Fera puis soufflait à Elenne

- A mon avis, du moment que c'est liquide et que c'est servi dans son gobelet il s'en délecte on dirait bien ! elles pouffaient de rire, très complices
Laely
Citation:
Feratus a écrit :


bon bé on a pas besoin de moi tout le monde va bien

feratus sourit a tout le monde retrouvant la cheminée puisque les nouveau venu s'installer pour la plus part a coté... il avala une grande gorgée de...sursautant

oh nan mais le calva d'habitude sa brule mais c'est pas chaud heinnn


cherche desespérément une plante verte...

j'ai du me tromper de verre hein ? pacque la fete au bouillon euh ???
Laely
Citation:
Maximilien_robs a écrit :




Max ne savait pas ou donner de la tête devant une telle effervescence...ça bougeait dans tous les coins, la porte s'ouvrait et se refermait a un rythme effréné qui pouvait donner le torticolis a n’importe quel curieux qui cherchait a voir qui arrivait...
Arka galopait dans tous les sens, s'affairant autour du buffet...Elle picorait de ci de la discrètement..Oh oui elle était gourmande et il adorait sa gourmandise....
Apres avoir rejoint la douce Jeanne pour proposer son aide au voyageur et et savoir s'il pouvait être d'une quelconque utilité, il se retourna.


Il alla saluer Astuce, un ami d'Elenne et avant même qu'il n'ait le temps de s'installer lui tendit un verre de calva

Astuce, je suis ravi de vous connaitre....nous avons une amie commune, nous devrions bien nous entendre

A peine eut il fini sa phrase qu'il entendit Jeanne

-
Citation:

Dans la charrette ? Mon Dieu en plein hiver ! Sieur, faites-la venir immédiatement au chaud !
Max, peux-tu aider monsieur ?



Heu bien sur que je peux.....Faut la porter Messire?
Accompagnez moi a votre charrette, on va l'installer au chaud...Elle va attraper la mort sinon!

Balayant la pièce des yeux, il vit Fera qui bougeait pas d'un poil....impassible, le godet a la main

FERA, bouge tes fesses hein...on a besoin de tes biscotos, ya une dame a porter....héhéh remets tes braies l'ami !!!


Mais avant d'apporter son aide , il murmura à Elenne

Bon , âpres on se pose Elenne et je veux trinquer avec toi, avec vous tous ..car vous m'avez manqué et pas qu'un peu en plus!!! ...et tu me racontes tout !!! Tu veux bien?[/b]

Citation:

Excellent ton vin chaud, Max ! Celui que j'ai goûté place du marché. Je parierais que c'est toi qui l'a fait, y avait comme un arôme de calva...



[b]T'aurais du me dire Elenne...je te l'aurais offert si j'avais su que c’était toi, et avec plaisir en plus



Laely
La vie est miraculeuse.


A peine assise sur sa chaise, la porte de l'herboristerie s'ouvre à nouveau. Une naïade blonde irruptionne dans la pièce. C'est Lona.


Citation:
Aely ? que se passe t'il ? ça ne va pas mieux ?



- Je crois que je suis malade...j'ai froid chevrote Aely en claquant des dents.


Lona lui prend le poignet. Elle doit compter les pulsations de la brune probablement.

- Je me sens très mal en point, délabrée, j'ai des nausées et je dois cogner une sacrée fièvre car j'ai les mains qui brûlent.

Tout en parlant elle constate qu'elle dégage une odeur fangeuse, de fiente.

- T'approches pas trop ma belle, j'ai une haleine féroce. A faire capoter toute velléité de rébellion. Je dois posséder l'arme fatale.

Lona la regarde. Ses yeux bleus lui paraissent danser dans son visage.

Et puis son pêcheur qui se radine. Le pauvre, il doit sacrément gamberger dans sa tête. Se dire qu'il en a pas fait assez pour elle, culpabiliser au point d'aller se confesser tous les jours.
Elle aimerait tant le rassurer ce brave Acanthe. Il la regarde, son bon sourire piqué sur ses lèvres comme une fleur des champs. Il a conservé de ses origines paysannes une solidité réconfortante. Le champion du bon sens. Tendresse rude mais efficace.


- Sois fier de toi mon Acanthe. Tu es un bon mari et un bon père.

La brune lui tend sa main de libre et il pose sa pogne calme et sèche sur ses cinq doigts préhensifs.
Il l'aide à se relever et l'entraîne vers une couche située près d'un bon feu qui sent bon la convivialité et l'honnêteté.
Tout le monde s'active. La vieille dame a préparé une infusion qu'elle tend à l'Acanthe, celui-ci s'empressant de lui faire boire.
Aely s'empare de la tasse "de ses pauvres doigts gris que fait trembler le froid."*
Un torrent de lave en fusion coule dans son intimité. Elle secoue la tête dans un terrible hoquet et manque de tout rendre...mais la vieille dame a tout d'une connaisseuse ; rien ne sort.

L'âme fleurie d'espérance, Aely regarde autour d'elle. Kundera qui s'invite à une table où boivent des gens au visage grave mais dégageant une sourde allégresse. Lona et l'Acanthe semblant rassurés et satisfaits, et la vieille dame au visage bienveillant, aux mains qui avaient certainement tant soutenu et réconforté, permis de se vêtir, qui ont caressé, qui avaient dû sécher tant de larmes car les pleurs rendent amers, qui avaient étreint tant de corps pour prouver que chacun était unique...ses pauvres mains ridées, où à chaque pli, chaque fissure devait correspondre un évènement de vie, une peine, une joie gravées à jamais... ses mains qui empilaient des couvertures sur le corps d'Aely...

Juste entendit-elle les rires de son fils, des mots comme maïs...taverne...des godets qui s'entrechoquaient.
Un instant plus tard elle s'endormit. Cette fois ce n'était pas du coma, mais de la bonne ronflette de femme rassérénée.


* Vers de Victor Hugo : Les châtiments. Souvenir de la nuit du quatre. J'ai remplacé simplement temps par froid
Laely
Citation:
La_jeanne a écrit :




Jeanne posa un linge imbibé d'essences végétales sur le front de la malade. Puis elle s'adressa au mari :
- Bon, dame Aelyenor est bien installée, elle se repose...
Dites-moi sieur Acanthe, se plaint-elle de courbatures qui peut-être irradient tout son organisme ?
Bon, dès que vous le voudrez, venez vous restaurer à côté. Je vous laisse, je reviendrai bientôt surveiller son état.[/b]


Jeanne réapparaît dans la salle commune :

- Elenne, prépare un gobelet de décoction d'écorce de saule, notre malade pourrait en avoir besoin.
Laely
Citation:
Elenne a écrit :




Elenne s'affaire quelques minutes et regarde la salle commune. C'est une joyeuse pagaille, mêlant amis et voyageurs qui demandent des soins. Qu'il est bon de voir l'herboristerie si vivante !
Les enfants sont bien installés, elle offre au plus grand un bâton de réglisse, et lui conseille de le mâchonner puis de le tremper dans son son bol de lait au miel, pour aromatiser...

Enfin, elle peut écouter ce besoin qui la tenaille sans discontinuer : retrouver cette amicale tendresse qui la lie à Max, cette intimité fraternelle qui lui a tant manqué.



Citation:
Bon , âpres on se pose Elenne et je veux trinquer avec toi, avec vous tous ..car vous m'avez manqué et pas qu'un peu en plus!!! ...et tu me racontes tout !!! Tu veux bien?



Elle sent une vague de chaleur l'envahir et se dirige vers son ami. Elle soupire d'aise :
- Mmmmh, que c'est bon de te retrouver Max ! En pleine forme, et tu nous ramènes Arka, c'est magnifique !
La jeune femme sourit.
D'accord pour un autre vin chaud, il était bon, mmmmhhh !

Elle reste silencieuse quelques instants.
- Ici, à Carca, ça a été très tranquille la plupart du temps, avec quelques aventures !

Elle baisse la voix :
- Ça faut absolument que tu le gardes pour toi, cet été on a eu un mystérieux blessé à l'herboristerie, il fallait le cacher. Quelqu'un d'important, mal en point... Puis il est reparti du jour au lendemain, on n'a jamais su qui c'était...
Elle frémit, repensant aux menaces qui leur avaient été adressées à Jeanne et elle, aux écus d'or proposés pour les soudoyer... Drôle d'aventure !

Reprenant sa voix normale elle annonce :
- Et puis, nous avons eu des débats politiques à Carcassonne ! Astuce s'est présenté, il a été élu ! Ça a chauffé avec le comté qui a refusé ses décrets, il a démissionné, été accusé de trahison, puis relaxé... On a beaucoup débattu. J'ai même exprimé mes idées devant la comtesse !!!

J'ai un peu voyagé en Languedoc, aussi.
Et puis, je me suis inscrite au nouveau cadastre. La ville change...

... Mais pas la forêt ! J'y vais un peu moins en ce moment, c'est l'hiver. Ou alors plutôt dans les brumes du petit jour... Il y a des herbes et des écorces à récolter... Et c'est tellement paisible et beau !

Elle sourit à son ami, et lui refait une bise, pour commencer à rattraper ces derniers mois.
Lebarbu
Elle avait devancé tout le monde l’Aely, même le messire Max qui se tenait prêt à aider l’Acanthe. Elle est comme ça la belle au barbu aimant, imprévisible et…..pas toujours raisonnable quand il s’agit de sa santé. Enceinte de leur deuxième enfant, fatiguée et contrariée, elle était à la vigne y travaillant encore quelques minutes avant de donner naissance à la petite Anna. Il faudra qu’il la sermonne un peu, juste un peu, pour avoir quitté la charrette seule….mais pour l’instant il est à ses côtés lui tenant la main. Elle lui glisse quelques mots qui le rassure, « un bon mari » « un bon père »….mais il veut être encore meilleur, rarement satisfait de lui.

La sage dame est comme une fée pour le barbu, vieille peut-être, mais une fée reste une fée peu importe le nombre de rides qui recouvrent son visage.
Le temps pour cela est intraitable, il ride les fronts comme il fane les roses.

- Merci bien dame !
Elle a la confiance de l’Acanthe et croyez bien que ce n’est pas la chose la plus simple à avoir du barbu, il laisse ainsi sa femme entre les mains expertes et guérisseuses de la dame fée. Il a même une certaine fascination pour ces gens qui savent écouter la nature.
- Des courbatures qui irradient…….. ! Il regarde sa femme, lui caresse le visage pâlot
- Peut-être bien oui ! Je n’l’ai jamais vu aussi faible…..j’ai bien du mal à la mettre au repos souvent

Anna s’endort à côté bercée par le père inquiet
- Dites dame ! Les enfants n’risquent rien ? Ils ne s’ront pas malade ?...........Elle est si fragile cet enfant……
Serrant les doigts de sa belle qui s’endort à son tour entre les siens
- T’en fais pas ma pâlotte ! T’es entre de bonnes mains ici


Il reste auprès d’elle, laissant les festivités et retrouvailles à côté. Mais Kundera, l’intrépide, fait son petit curieux et charmeur avec les grands. Tellement de choses attirent son attention ici qu’il ne sait plus par quoi commencer. Ausculter les étagères ? Mettre son nez dans le chaudron ? Sourire aux dames pour espérer un câlin ? Voir ce qui se cache dans le tonneau ? Il va et vient entre les jambes, rit montrant ses quenottes à tous.
Un bâton de réglisse à la main, offert par une dame, le mouflet la regarde de ses petits yeux pétillants et lui sourit.

- Meci !!!!
Puis aussitôt file s’installer, ses gourmandises en mains et suit les conseils de la dame. Observant les adultes faire.
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Lebarbu
Citation:
Lona a écrit :

Lona lâche le poignet de son amie malade et d'un regard bleu tente de la rassurer. Elles en traversent des turbulences, la brune et la blonde.

Je vais m'occuper des enfants ne t'en fais pas, prends le repos qu'il te faudra, Acanthe veille sur toi.

Inquiéte, Lona ne l'est pas tant que ça... Elle sait qu'Aely s'en remettra, elle n'a pas le choix, sinon la blonde lui botte le train.
Elle s'approche d'Acanthe.

Veux tu que je prenne Anna et Kundera ? même si on reste la, tu peux veiller Aely. Kik s'occupe de Robin et Louise. On va bien y arriver tous ensemble non ?
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Lebarbu
Veux tu que je prenne Anna et Kundera ?.........

Souriant à leur amie, il l’avait remercié d’être là.
- Kundera a déjà trouvé son bonheur j’crois…..il est moins sauvage qu’son père ce petit homme….mais si tu peux garder un œil sur lui, qu’il aille pas mettre son nez n’importe….
curieux comme il est, il tiendra pas en place bien longtemps….et Anna
Jetant un regard attendri à la mouflette elle s’est endormi…si elle s’réveille….
- Mais profite de l’accueil Lona…t’as bien besoin de t’changer les idées…j’reste avec Aely

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Lebarbu
Citation:
Elenne a écrit :




Elenne interpelle Jeanne et Feratus : elle a quelque chose à leur dire. D'ailleurs il est bien possible que Feratus le sache déjà : après tout il est le futur fillot de Maximilien !
- Jeanne, Fera, Max doit s'absenter quelques temps de Carcassonne. Il reviendra bientôt. Quelle joie de l'avoir retrouvé sain et sauf sur notre cher tas de cailloux !

Elenne trouve sa ville bien vide tout d'un coup, et l'herboristerie encore plus. Elle pousse un soupir et se verse un gobelet de calva.
- T'en veux, Fera ?
Elle ne propose pas à Jeanne qui est déjà repartie auprès de la malade. Elle s'enquiert auprès de la dame blonde qui accompagne la petite famille :
- Et vous, dame, en voulez-vous aussi ? Ça vous revigore en un rien de temps, je vous le garantis !

Heureusement qu'il y a ces voyageurs qui font halte au moulin le temps que dame Aelyenor reprenne des forces. Son époux, sa blonde amie... Et les enfants ! Elenne contemple la petite Anna assoupie, puis le garçon, Kundera, si attentif à ses parents et si plein de la vivacité de son âge... Attendrie, elle le regarde mâchonner son bâton de réglisse, assis là près de l'âtre, à proximité d'adultes qui lui sont chers...

Elenne sent un sentiment de gratitude l'envahir doucement. On est pas si loin de Noël, après tout. Cette famille aimante qui demeure quelques temps sous son toit, c'est comme un cadeau.

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Citation:
Lona a écrit :

Lona sourit.
T'en fais pas pour moi Acanthe, mais c'est vrai que Kundera a l'air d'être dans son élément. Il tient de sa mère pour l'adaptabilité sans doute.

Autre petit sourire moqueur.

En tout cas, je veille sur lui du coin de l'oeil.

Se tournant vers leurs hôtes, elle les rejoint pour répondre à l'invitation.

Qu'est ce breuvage ? je vous avoue que je suis curieuse de nature, alors ce sera avec plaisir que je le gouterai. Et puis si ça peut tuer des saletés en devenir, autant prévenir.

Elle se sentait bien ici Lona, elle retrouvait le calme de son esprit même si il lui manquait quelque chose... ou quelqu'un plutôt. Elle chassa le nuage qui aurait bien aimé prendre possession de ses pensées. Tout le monde allait bien, allait mieux, et n'était ce pas ce qui était le plus important ?

Attablée, elle trempa ses lèvres dans le godet qu'on lui avait servi ...

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Vint l'heure de...


Quelle heure pouvait-il être ? Il semblait à Aelyenor qu'elle venait de traverser un long tunnel coupé ça et là par des éclats de jour. Elle a été salement malade. Elle rouvre les yeux sur un décor qu'elle ne pense pas connaître mais qui pourtant lui dit quelque chose. Ah ! C'est ça ! L'herboristerie de la Mère Jeanne.
Acanthe est près d'elle, assis sur sur une chaise. Il a dû s'assoupir car la petite Anna est dans les bras de Lona un peu plus loin qui s'est mêlée aux autochtones et qui a l'air heureuse au milieu de la vie qui s'agite comme une volière.
Kundera également d'ailleurs, suçotant avec délice un bâton de réglisse qu'il trempe de temps à autre dans une jatte.

Tout ce beau monde a l'air heureux. Les gens sont hospitaliers. Carcassonne respire un air que la petite troupe n'avait plus inspiré depuis longtemps.

La brave Jeanne semble ne pas avoir un pouce de sommeil dans son œil bienfaisant. Elle souffle sur une tisane qui sent la sauge et la tend à l'Acanthe afin qu'il la fasse avaler à sa brune.
Aely remue faiblement les doigts. Elle sent que ça va mieux, qu'elle tient le bon bout. Une fois la décoction ingurgitée elle se dresse sur un coude et secoue doucement le bras de son homme.


- Ça me fait mal au cœur de te voir veiller sur une chaise alors que je joue les paresseuses dans un lit. Viens t'allonger un instant et prend un peu de repos avant que l'on reprenne la route.
J'ai dormi longtemps ? Quel jour sommes-nous ?...


Elle s’assoit. Le temps de compter jusqu'à deux et voici que se déclenche dans sa tête comme la plus terrible gueule de bois homologuée depuis que ce brave Noé inventa le pinard. Elle a l'impression d'avoir nettoyé les latrines d'un régiment avec la langue.
La tisane semble faire son effet tout de même. Elle n'embrasse pas son homme ne voulant pas le contaminer, mais caresse sa cuisse rude et dure.

Dans la pièce on raconte des histoires, on joue, on boit et on trinque. Puis le regard de la brune s'arrête sur la Jeanne qui semble nullement impressionnée par tout le va et vient de son officine. De temps à autre la vieille Dame prend le temps de sourire à l'un et à l'autre, de regarder une jolie dame qui s'occupe de Kundera. Elle trie dans sa mémoire, à travers le passé, raconte une chose plaisante ou singulière pour la réchauffer dans son âme et la remettre en vie un petit instant fragile.

Aelyenor tente de réfléchir quelques instants. il fallait partir tout de même. Quitte à revenir, ça c'était certain.


Doucettement elle se lève en se tenant au bastingage et se dirige vers la vieille femme.

- Dame Jeanne...

La vieille dame se retourne. Elle est toute plissée et ressemble à un coquelicot fané. mais la brune aime les coquelicots, c'est sa fleur préférée.
Elle a l'air toute heureuse l'herboriste. Marrant ça, on dirait qu'elle n'a jamais eu sommeil. Comme toutes les vieilles dames. Ou alors ça les prend peu avant de mourir comme une langueur de printemps. Une grande mollesse abandonnante.
Alors, d'un coup, elles se mettent à roupiller à fond, pour s'essayer à la mort. Et alors...elles comprennent que ça ira, et elles meurent sans encombre.

...Je ne sais comment vous exprimer ma reconnaissance. Sans doute en vous offrant mon affection et mon soutien éternel.
Vous êtes la vigie dans ce pays la Mère. Vous voyez tout et tout le monde. Votre estaminet est le cœur de cette cité. Tout se passe chez vous; il suffit pour cela de voir le nombre de personnes attablées dans votre officine. Marrant ça, j'ai l'impression que ce que vous ne pouvez pas voir vous le devinez, grâce à votre intelligence et surtout à l'amour que vous portez aux autres sans rien demander.


Nous allons repartir, mais je vous fais la promesse de revenir...


Elle est chouette la Jeanne. C'est une gentille grand-mère qui a passé sa vie à se dévouer, besoin de libérer le trop plein d'affection rentré sans doute...et qui sait...d'amour refoulé qu'elle distribue aux autres.
Tout bas, en la serrant dans ses bras menus elle lui murmure.


- Je vous aime grand-mère. Comme j'aime ces gens ici. Ça coûte pas grand chose de le dire et ça fait toujours plaisir...
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