"Effeuiller lêtre aimé, redécouvrir son corps, encore et encore et toujours en être émerveillé !
Ecouter lêtre aimé, parcourir son âme, découvrir ses beautés comme ses fardeaux, connaître ses vérités
..l'écouter et grandir ensemble !"(De moi ! Hihihi)
Muret !
Ville de plaisirs assouvis par une brunette et son barbu.
A la fin de lhistoire le couple senlace, épuisé, repu damour et divresse, de folies et de passion. Leurs gémissements, leurs soupirs se perdent encore en écho dans le froid hivernal. Même les anges observant la scène balancent des regards interrogateurs vers les cieux se disant quêtre asexués nétait certainement pas la meilleure idée du puissant.
Les curs battent la chamade à lunisson, lun contre lautre, les respirations haletantes se cherchent et se trouvent par le biais de leurs lèvres qui se caressent
à bout de souffle.
Rien ne laissait présager pareilles effusions pourtant
avant
..avant
..
En retrouvant sa belle Aely en taverne alors que le soleil entamait à peine sa nuit, lAcanthe navait pas le moindre soupçon que la sienne allait être aussi mouvementée.
Elle est là au pied dun arbre en bois, rayonnante comme toujours, pétillante comme il aime la voir, une pe-ti-te-mer-veille son attachante se dit-il.
Un sourire échangé, un baiser assez chaste, une paluche qui caresse une joue
.et tout bascule, dans la caboche de lAcanthe je veux dire.
- Tu as vu Acanthe
.je suis au pied du sapin
Elle lui envoie un premier signal, du genre qui ne laisse pas de doute, son regard démeraude licencieux transperce celui de son homme.
- Cest mon cadeau !....lemballage est joli dit-il froissant la houppelande entre ses doigts et plongeant ses mirettes dans les siens.
Puis le sourire de la belle entre en jeu, le sourire de celle qui a pour son homme des projets inavouables en public, de celle qui a des envies de malmener son barbu sur le pucier conjugal.
- Ah ben ça ! Et tu verrais ce quil y a en dessous
tu ne seras pas déçu
Ce nest pas que la chose se fasse rare, loin de là, mais annoncé à lavance
.cela augure bien des choses, la belle des vignes a une idée derrière la tête et en fera profiter son bonhomme.
Le désir simmisce déjà en lui et le regard coquin quil lui lance ne laisse planer aucun doute sur ses propres intentions et la bonne tenue de son devoir de mari.
Déposant ses lèvres tendres dans le cou de sa Aely, il lui murmure à loreille.
- Hummm ! Jle déballerai ce soir
.dans la charrette mon amour
Le dos de la paluche caresse le visage puis se promène discrètement sur le dos de la brunette.
Il lemmènerait bien, là, tout de suite, dans ses bras, loin de la taverne mais ce ne serait pas poli pour les personnes présentes. Et puis il faut savoir se tenir, attendre, ne dit-on pas « plus il y a de désir, plus il y a de plaisir » ?
En attendant ils discutent, de tout et de rien, saluent les entrants et les sortants, parcourent du doigt la carte pour une prochaine destination. LAely note dans son petit carnet les appréciations des villes traversées en vue de faire un choix par la suite. Le feu crépite dans un coin faisant oublier pour un temps la froidure du dehors et les chopes se vident comme elles se remplissent entre les mains des soiffards.
La belle chuchote à loreille de son homme, puis se lève.
- Je vais nourrir les enfants, ne sois pas trop long mon Acanthe !
Saluant les clients de la taverne et avant de franchir la porte, elle se retourne vers son barbu et lui souriant délace secrètement un nud de sa tenue.
Ca lémoustille lAcanthe, si on y regardait de plus près certainement quon lui verrait les pupilles se dilataient.
Elle le fait languir sa toute belle et ça nest pas pour lui déplaire.
Inutile de vous dire que la carcasse du barbu na pas pris racine en taverne. Mais nallez pas croire quil va se jeter sur sa femme et la déshabiller comme une brute, non non, il assumera son rôle de père avant. Les affaires de couple passent après.
Il retrouve sa petite famille à la charrette, Aely soccupe des petits ventres des enfants en leur racontant une histoire. Le barbu, lui, met de leau à chauffer pour le bain de la petite Anna et il la couvre de tendresse leur fille, frottant délicatement son petit corps qui gigote pendant que Kundera et la mère rangent un peu.
Ensuite cest le lange, quil maitrise maintenant, puis Morphée qui se pose sur les enfants.
La brunette et le barbu se regardent, se dévisagent, se dévorent même du regard
.puis se rapprochent. Les paluches semparent du fessu de la belle avec vigueur et les amignonnent avec douceur.
- Jpeux ouvrir mon cadeau Aely ? Jai bien envie dvoir cque tu caches en dessous
..den profiter
..même den abuser...
Elle lui sourit et lui colle ses lèvres aux siennes pour un baiser façon Aely
..chaud, humide et envoûtant. Et le barbu se laisse manger avec plaisir et envoûter un peu plus.
-
.abuse de moi mon Acanthe
.abuse
Lentement, très lentement, il effeuille sa femme comme on ouvre le bouton dun coquelicot pour en découvrir la fleur. Avec précaution et délicatesse.
Chaque petite parcelle de son corps aussitôt découverte est dégustée, chaque petit bout de peau est couvert de baiser. Rien néchappe à sa bouche, à ses mains, à ses envies
.mais doucement, lentement
..il prend son temps et celui de sa belle en même temps.
Les épaules soffrent à lui pour commencer, il les embrasse, remonte dans le cou puis redescend
..puis redescend encore plus bas vers les éminences palpables de la petite forgeronne qui pointent déjà vers lui.
Et il sy attarde, longuement, joue avec du bout des doigts
.et pas que
il aime, il laime sa Aely jolie.
Il profite de sa beauté, de ses atouts et elle se laisse profiter, se laisse emporter.
La houppelande tombe enfin laissant les fesses de la belle à la merci des paluches qui se languissent de les honorer avec tout lamour quelles méritent
parce que ce fessu mesdames et messieurs
.
ce fessu
.mais je vous lavais déjà dit
.quel chef-duvre et cette cambrure des reins
.quelle trouvaille du créateur
.un vrai génie
..
Vénus peut bien aller se rhabiller, la vrai, lunique déesse de la beauté est là, dans les bras de lAcanthe et elle sappelle Aelyenor. Que cela se sache !
Il y met ses manières à lui sur ses formes à elle, laissant le désir simmiscer un peu plus en eux.
Après un long et passionné baiser mouillé, le barbu dépose sa belle des vignes sur le pucier.
Elle est là, nue, le corps parcourut de légers frisons, mais si elle tremble ce nest pas de froid non, cest de son homme. Son homme qui simprovise alpiniste sur le mont de vénus de sa belle, là, dans la vallée juste au pied.
Cest un manuel lAcanthe, mais il ny a pas que ses mains qui savent faire des choses bien surtout quand il sagit de titiller son petit coquelicot.
Elle soffre à lui, se laisse faire, retient son homme parfois ou lincite à continuer, se cambre et laisse les spasmes de son corps et gémissements dicter la bonne manuvre à son homme qui plonge et se noie dans son humide, lui effleurant le ventre du bout des doigts en même temps
..parce quon a beau dire, un homme est capable de faire deux choses en même temps.
Lavant coït peut prendre des allures de marathon pour le barbu, il suffit de lémoustiller un peu et lAely sait y faire et en profite ne gaspillant rien de la vigueur de son homme.
Parce que le bougre ne demande que cela il faut avouer, il passerait des heures à lamignonner de la tête aux pieds, de lorteil jusquaux oreilles.
Ne laissant à lécart de ses baisers langoureux, de ses mains caresseuses
.et bien dautres choses encore, pas le moindre grain de peau.
Il la respire sa petite adorée, la dévore, chaque parfum est un petit jardin, chaque saveur est un délice.
Il la parcourt
..ils se parcourent.
La suite est délectable, vraiment, ils atteignent les voluptés dans détranges accords fait de petits cris, de soupirs soufflés dans le cou, de mots doux susurrés
..
damour et de passions, de plaisirs et démotions.
Chacun mène la danse à tour de rôle dans un ballet incessant de corps qui senlacent, qui sétreignent, qui se donnent et soffrent, qui reçoivent et en redemandent encore.
Ils sont beaux quand la brunette enlace de ses jambes la taille de son homme assis, ils sont beaux quand le barbu embrasse le cou de sa belle la laissant aller et venir au gré de ses envies.
Ils sont beaux quand ils cherchent un second souffle dans le regard de lautre.
Ils sont beaux quand, épuisés, leurs bras, leurs mains, leurs corps ne se séparent pas, quand leurs lèvres se requièrent encore.
Elle est belle quand elle repose sur son homme dont les doigts, avec douceur, coulent encore le long du dos de sa femme.
Ce nest quau petit matin quils se désenlaceront
..
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"Et par le pouvoir d'un mot, je recommence ma vie. Je suis né pour te connaitre, pour te nommer. Liberté !!! " Paul Eluard"